Exposé Vision Internationale des Affaires 5/51
Plusieurs études montrent qu'environ une variété sur huit de plantes connues est menacée
d'extinction. Chaque année, entre 17 000 et 100 000 variétés disparaissent de notre planète.
Certains avancent également qu'un cinquième de toutes les espèces vivantes pourrait
disparaître dans les 30 ans.
Points de vue concernant les causes de cette dégradation :
- La plupart disent que ces pertes sont dues aux activités humaines, en particulier
causées par la destruction des écosystèmes abritant certaines plantes et animaux.
- Certains expliquent cette situation non par la surexploitation des espèces ou une
dégradation de leur écosystème, mais plutôt par la conversion des écosystèmes
anciens en des écosystèmes standardisés (e.g. par exemple, déforestation suivie
de monoculture).
- D'autres ont mis en avant l'absence de droits de propriété ou de règles d'accès
aux ressources amenant les ressources naturelles à être utilisées de façon
anarchique.
Parmi ces détracteurs, quelques-uns affirment que des extrapolations abusives sont faites,
et que le rythme actuel de disparition des espèces ou de destruction des forêts tropicales,
des récifs coralliens ou des mangroves (trois sortes d'habitats riches en biodiversité) n'est
pas suffisant pour parler d'extinction de masse.
Ainsi, la majorité des extinctions ont été observées sur des îles. Néanmoins, la quasi-
disparition de plus de 200 espèces de poissons dans le lac Victoria (seulement 129 espèces
d'eau douce pour toute l'Europe), suite à l'introduction de la perche du Nil en 1954 démontre
la possibilité, dans un temps très bref, d'une extinction de masse d'origine humaine.
Le statut juridique de la biodiversité
De nombreuses personnes estiment que la biodiversité doit être évaluée et son évolution
analysée (à travers des observations, des inventaires...), puis devrait être prise en compte
dans les décisions politiques.
Les aspects juridiques établis sont :
Il est lié aux droits de propriété privée et publique. Il peut
déterminer la protection d'écosystèmes menacés, mais
aussi certains droits et devoirs (par exemple, les droits de
pêche et de chasse).
Ainsi, la directive Natura 2000 consiste t-elle à mettre en place
un réseau cohérent à l'échelle de l'Europe de zones spéciales
de conservation tout en prenant en compte les contingences
économiques, sociales et culturelles des femmes et des
hommes qui vivent et travaillent sur le territoire.
Il détermine quelles espèces doivent être protégées pour
cause de menace d'extinction.
Certaines personnes mettent en question l'application de ces
lois.