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Stammzellen und regenerative Medizin
Nationales Forschungsprogramm NFP 63
Cellules souches et médecine régénérative
Programme national de recherche PNR 63
Stem Cells and Regenerative Medicine
National Research Programme NRP 63
Autres effets secondaires de la greffe
La (radio-)chimiothérapie intensive qui précède la greffe proprement dite détruit presque
entièrement les défenses immunitaires du patient. Celui-ci a donc pendant un certain temps
un risque majeur d’infections par des bactéries, des champignons ou des virus. Par mesure
de précaution, il reçoit donc un traitement préventif. Avant et après la greffe, il doit aussi
rester dans un environnement stérile, où seuls les médecins et le personnel soignant ont
accès, et ce uniquement avec des vêtements de protection et un masque. Après la greffe, le
patient doit prendre pendant relativement longtemps des médicaments destinés à empêcher
une réaction de rejet de la moelle osseuse étrangère. Il faut compter environ un an avant que
le système immunitaire de l’hôte soit entièrement rétabli. Pendant ce temps, le patient est
beaucoup plus vulnérable aux infections que d’autres personnes.
Séquelles à long terme de la greffe
Une greffe de cellules souches hématopoïétiques s’accompagne de diverses séquelles à long
terme, dues en particulier à la chimiothérapie à haute dose et à l’irradiation corporelle totale.
La chimiothérapie entraîne généralement une infertilité définitive, tant chez la femme que
chez l’homme. Chez la femme, la ménopause se produit précocement. En raison de
l’irradiation corporelle totale, un glaucome (affection oculaire) peut également se déclarer. Il
peut se soigner par une opération chirurgicale. En outre, un certain risque subsiste qu’une
deuxième tumeur se déclare des années après le traitement. En dépit de tous ces effets
secondaires éventuels, la greffe de cellules souches hématopoïétiques est souvent la seule
chance de guérison pour les patients atteints de leucémie.
Questions:
1. Où se trouve le site de production des cellules souches hématopoïétiques?
Dans la moelle osseuse, par exemple dans la moelle du fémur.
2. Quelles sont les différences fondamentales entre ce type de traitement et d’autres?
On n’utilise pas de substances actives, mais des cellules vivantes. Les médecins
doivent donc disposer d’un donneur.
3. Quels sont les risques et les effets secondaires liés
a) à l’utilisation de cellules souches?
Il existe toujours un risque que l’intervention échoue et qu’il y ait rejet des cellules
du donneur.
b) à l’utilisation de la radiothérapie et de la chimiothérapie?
La chimiothérapie est très puissante et porte en général atteinte à la fertilité. De
plus, une autre tumeur peut apparaître ultérieurement. Le patient est très affaibli
pendant des mois, il est donc vulnérable aux infections.
4. Décrivez en une phrase chacune la greffe allogène (allogreffe) de cellules souches
hématopoïétiques, la greffe autogène (autogreffe) de cellules souches
hématopoïétiques et la greffe de cellules souches hématopoïétiques périphériques.
Dans le cas de l’allogreffe, le patient reçoit un don de cellules d’un membre de sa
famille. Dans le cas de l’autogreffe, on utilise les propres cellules du patient qui lui
sont prélevées au préalable, puis regreffées après la chimiothérapie. Dans le cas de la
greffe de cellules souches périphériques, on prélève les cellules souches du donneur,
non dans la moelle osseuse, mais dans le sang en circulation.
5. Imaginez comment on pourrait utiliser les cellules souches pour des traitements
entièrement nouveaux et régénératifs d’autres maladies.