Biographie de l’auteur :
Philosophe et enseignant français, né en 1952, André Compte-Sponville
est l’auteur de nombreux ouvrages qui, par leurs clartés et leurs
pédagogies, mettent la philosophie à la portée de tous. Ancien élève de
l'Ecole Normale Supérieure, agrégé de philosophie, docteur de troisième
cycle, il est Maître de Conférences à la Sorbonne et Docteur Honoris Causa
de l'Université de Mons-Hainaut en Belgique. André Comte-Sponville
participe régulièrement à des colloques et à des publications
universitaires. Il a notamment dirigé deux numéros de la Revue
internationale de philosophie. Il écrit également dans la presse grand
public. Philosophe, il a remis la recherche de la sagesse au goût du jour et
a écrit sur beaucoup des thèmes classiques traités par les philosophes
antiques ou des siècles passés, y compris sur la philosophie politique.
André Comte-Sponville a eu la foi jusqu'à 18 ans : "L'une des rares choses
dont je suis sûr en ce domaine, c'est que Dieu ne m'a jamais rien dit". Il
se définit comme un athée fidèle, car il se reconnaît dans une certaine
tradition et histoire des valeurs Greco judéo-chrétiennes. Il pense que
l’homme peut se passer de religion, la philosophie en étant l’un des
moyens.
Biographie d’Emmanuel Kant :
Emmanuel Kant naît en 1724 à Königsberg en Prusse orientale
(actuellement) (Kaliningrad en Russie) dans un milieu modeste et
particulièrement pieux. Il fréquente tout d’abord un collège dirigé par un
pasteur piétiste puis entame des études universitaires. Il étudie la
physique, les sciences naturelles, les mathématiques et la philosophie.
En 1747, la mort de son père l’oblige à interrompre ses études pour
s’engager comme précepteur. Dès 1755, il commence à enseigner à
l’université de Königsberg, tout d’abord en tant que « Privatdozent »
(enseignant payé par ses élèves), puis, à partir de 1770, en tant que
professeur titulaire. Kant fut le premier grand philosophe à donner un
enseignement universitaire régulier. Ses cours, tout comme ses
publications à cette période, sont très diversifiés : mathématiques,
logique, géographie, théologie, droit, anthropologie, métaphysique…
Il consacra sa vie toute entière à l’étude et à l'enseignement : « Je suis
par goût un chercheur », écrit-il, « je ressens toute la soif de connaître et
l’avide inquiétude de progresser. »
En 1781 paraît la première édition de « La critique de la raison pure ». Cet
ouvrage, fruit de onze années de travail, ne rencontre pas le succès
espéré par son auteur. Une seconde édition verra le jour en 1787. En
1788 est publiée « La critique de la raison pratique » et, en 1790, « La
critique de la faculté de juger ». Toutes ses autres œuvres majeures
(« Fondation de la métaphysique des mœurs » et « Vers la paix
perpétuelle » entre autres) sont écrites à cette période.