AD\1095969FR.doc 5/6 PE578.678v02-00
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d'absence de revenus et de services de base, tels que les produits alimentaires, le
logement, l'éducation et les soins de santé; renouvelle son appel à la Commission et aux
États membres en faveur de la mise en place d'une garantie pour l'enfant, en mettant
l'enfant au cœur des politiques actuelles de lutte contre la pauvreté et en dotant ces
politiques des ressources nécessaires à leur pleine mise en œuvre, tout en aidant les
parents à mettre un terme à leur exclusion sociale et à leur chômage, grâce à des
interventions ciblées telles que des formations ou le développement de compétences;
10. estime que le montant maximum disponible du Fonds européen d'ajustement à la
mondialisation (FEAM), mobilisable annuellement, devrait se maintenir à un niveau d'au
moins 150 millions d'euros (valeur 2011) car cet instrument, en dépit de sa faible
utilisation à ce jour, possède un potentiel énorme pour soutenir les salariés affectés par
d'importants changements économiques structurels;
11. souligne que les synergies et la coordination entre les cinq fonds européens structurels et
d'investissement, notamment entre le FSE et le Fonds européen de développement
régional (FEDER), et d'autres instruments de l'Union, permettent d'augmenter l'efficacité
de ces instruments et devraient être développées davantage;
12. rappelle que le budget de l'Union est un budget d'investissement à fort effet de levier et
qu'il peut constituer un outil puissant pour augmenter les investissements stratégiques, la
valeur ajoutée européenne étant en cohérence avec une stratégie qui vise à créer de la
croissance durable et inclusive et des emplois de qualité et à produire une convergence
sociale vers le haut; propose que la révision du CFP soit l'occasion d'examiner l'impact du
Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS) sur le programmes
européens en cours, étant donné l'importance de ces programmes pour le développement
économique et la création d'emplois, sans négliger pour autant le fait que le FEIS a un rôle
essentiel à jouer dans la reprise des investissements en Europe;
13. souligne que les investissements en recherche et développement sont d'une importance
cruciale pour la compétitivité de l'économie européenne et la création d'emplois; note
cependant, selon les derniers chiffres d'Eurostat, que les investissements dans la recherche
et le développement ne représentent que 2,03 % du PIB de l'Union, ce qui est bien
inférieur à l'objectif Europe 2020; demande dès lors instamment à la Commission de
trouver le moyen de compenser intégralement les retranchements opérés en faveur du
FEIS dans la dotation du programme Horizon 2020;
14. souligne que la politique agricole commune (PAC) contribue de manière significative à la
croissance et à l'emploi, en particulier dans les zones rurales, et rappelle qu'un emploi dans
le secteur de l'agriculture génère 7 emplois induits; plaide en faveur d'un maintien des
montants inscrits dans la rubrique 2 du CFP compte tenu de l'importance capitale que
revêt la PAC en matière d'emploi; rappelle que la PAC permet d'atténuer la volatilité des
revenus des agriculteurs, particulièrement en temps de crise, mais permet également aux
agriculteurs, notamment les jeunes, de démarrer et de développer une exploitation afin que
celle-ci devienne rentable, prospère et créatrice d'emplois directs et indirects.
15. considérant que 13,1 % du PIB total des 27 États membres a été consacré aux mesures de
sauvetage bancaire, tandis que seul 1 % est destiné au budget de l'Union, invite les États
membres à garantir la mobilisation de toutes les ressources nécessaires pour relever avec
succès les défis de taille auxquels l'Union européenne est actuellement confrontée.