Mesure de la vitesse et de l’accélération
Dispositif Expérimental
Le dispositif expérimental en question est composé principalement d’un rail à coussin
d’air (donc raccordé à une soufflerie), surélevé à l’une de ses extrémités par un objet
quelconque de façon à obtenir une pente. Sur ce rail circule un petit chariot glissant sur le
coussin d’air crée par le rail. La mesure s’effectuera dans le sens de la descente, de façon
à ce que le chariot soit accéléré par la simple force d’attraction terrestre. Le chariot porte
en son sommet un petit capteur US et IR, en fait plutôt un réflecteur. Près de l’extrémité
soulevée du rail est placé un émetteur/capteur US et IR, placé au sommet d’une tige de
hauteur adéquate. L’émetteur/capteur est relié, par l’intermédiaire d’un convertisseur de
signaux électroniques et d’une interface à un ordinateur qui transformera les données de
l’émetteur/capteur en courbes.
Avant de mettre en marche le dispositif, il convient tout d’abord de s’assurer que
l’ordinateur est en marche, avec le programme requis pour l’évaluation des données
ouvert, que le convertisseur et l’interface sont bien branchés et que l’émetteur/capteur et
le réflecteur du chariot sont bien alignés. Ces menues vérifications effectuées, l’on peut
mettre en marche la soufflante du rail (afin de créer le coussin d’air nécessaire au
déplacement du chariot), en prenant toutefois soin de maintenir d’une main le chariot en
place au sommet du rail. Une fois l’effet de coussin d’air stabilisé (le chariot semblera
flotter sur le rail), l’on peut lancer l’acquisition de données avec le programme
informatique correspondant, en l’occurrence le logiciel « LatisPro ». Lorsque
l’acquisition est en cours, l’on peut lâcher le chariot. Celui-ci, sous l’effet de la force
d’attraction terrestre, entamera immédiatement sa décente en accélérant. Il est par ailleurs
conseillé de retenir le chariot peu avant la fin du rail, afin d’éviter qu’il soit endommagé
par une quelconque collision. Ensuite l’on peut à nouveau couper la soufflante et le
système d’acquisition de données. il s’arrête tout seul ; le temps de mesure est fixé !
Dès la mise en marche de l’acquisition de données, l’émetteur/capteur émet des rayons IR
en direction du réflecteur placé sur le chariot (pour peu que ces deux éléments soient
proprement alignés). Le réflecteur va –comme son nom l’indique- réfléchir lesdits rayons
vers l’émetteur/capteur, qui va les capter et les enregistrer. A noter que ce processus se
fait continuellement, durant toute la durée de l’acquisition de données.
L’émetteur/capteur va ensuite envoyer les signaux US IR au convertisseur et à l’interface,
qui vont calculer la différence de temps entre la réception des deux signaux. Comme la
vitesse des rayons IR (en fait de la lumière) est en effet c=300.000 km/s ou
c=300.000.000 m/s, celle desondes US c’=340 m/s. L’ordinateur peut mesurer l’intervalle
de temps séparant la réception des deux signaux et en déduire la distance entre
l’émetteur/capteur et le réflecteur (chariot). Bien entendu, ce calcul est fait en continu.
L’ordinateur dispose donc de nombreux relevés de distances à intervalles réguliers, ce qui
lui permet de déterminer à la fois la vitesse, en calculant la différence de deux distances
relevées à deux points précis, qu’il divise ensuite par la différence du temps entre les
deux points en question. Il peut également calculer l’accélération du chariot, ceci en
comparant les vitesses relevées au fur et à mesure de la course du chariot.