La réaction humorale normale aboutit à la synthèse d’ Ac polyclonaux.
La polyclonalité s’observe par :
-des isotypes différents : , , , ,
-des parties variables VH et VL reconnaissant différents épitopes. Elles
sont responsables de l’apparition d’idiotypes : marque antigénique de la
juxtaposition VH-VL.
Réaction immunitaire oligoclonale
Prolifération non monoclonale impliquant plusieurs clones en faible nombre
inférieur à la 20aine.
Elle s’observe dans certaines circonstances pathologiques : pneumopathie sévère
à pneumocoque.
La zone , au lieu de présenter un dôme et hérissée de quelques pics :
gammapathie oligoclonale
Exemple 1 : phase terminale SIDA.
Il y a une mauvaise régulation de la réponse humorale et la prolifération de
quelques clones.
Pour observer une telle réaction, on utilise des réactifs anti , anti .
Ce n’est pas une réaction de type monoclonale. Les 2 réactifs réagissent.
Exemple 2 : production oligoclonale dans le parenchyme cérébral.
En général, dans le cerveau, il n’y a pas circulation de lymphocytes. Le système
nerveux central est exclu du système immunitaire.
Le cerveau est donc protégé de réaction immunitaire violente, sinon cela
entraînerait une encéphalite et sa destruction.
Les Ag qui y résident sont exclus du phénomène de tolérance.
Si ces derniers sont injectés dans l’organisme ils sont reconnus comme étrangers
et provoquent une réaction immunitaire entraînant une encéphalite allergique.