Cultures et mondialisation
Les cultures dans la mondialisation. Problématique incontournable des RI contemporaines, même
si très peu traitées en France, beaucoup plus chez les anglo-saxons. Cela nous concerne pourtant avec le
fait colonial.
Problématique de la rencontre des cultures dans le cadre actuel d’une mondialisation accélérée,
perspective des RI avant tout mais pluridisciplinaire.
La mondialisation est un mot a la mode. Depuis 1980 il est très employé. C’est un concept flou
dans le langage commun, mais aussi scientifique. La mondialisation a plusieurs dimensions.
La plupart des définitions indiquent l’accroissement de l’inter-connectivité du monde,
augmentation des échanges mondiaux (nbx, vitesse, intensité) et dans plusieurs domaines (éco avec les
FMN, technologie par les moyens de communication modernes.
Elle a une dimension politique avec l’apparition des régimes, l’exportation d’instances internationales, les
OI, des systèmes de gouvernance internationale, la montée en puissance de nouveaux acteurs (ONG,
mafias...).
Dimension culturelle avec augmentation des échanges, circulation accélérée des biens culturels.
Augmentation des échanges entre population avec le tourisme de masse, migration, déplacements de
population.
Dimension communicationnelle avec accélération, échanges d’idées, symboles.
Leur point commun est qu’ils agissent au delà des frontières.
Il faut ajouter un phénomène transversal qui est celui de la prise en conscience de la
mondialisation elle-même => nouvelle lecture du monde. La mondialisation remonte avant les années 80,
mais là commence la prise de conscience. Il y a eu évolution du phénomène, surtout dans sa rapidité et
son intensité.
La population perçoit surtout la dimension culturelle = marques commerciales, icônes culturelles,
musique, ciné... cette dimension frappe la vie quotidienne. Intensité sans précédents pourtant le thème est
très peu étudiés en sciences sociales et sc po, et c’est fondamental pour la compréhension du monde.
La mondialisation est l’alpha = contexte de la mondialisation, permet de donner un sens,
d’interpréter.
La mondialisation est l’oméga = elle explique les conséquences des autres dimensions. Fortes
liaison des causes et conséquences.
Ce phénomène est difficile à saisir par les sc sociales. Il est fantasmatique plutôt qu’un objet
d’étude sérieux, donne lieu à controverses.
uniformisation des cultures >occidentalisation>américanisation=vision pessimiste
d’autres pensent qu’il s’agit d’un métissage mondial, qui transforme tout le monde.
Sur le plan plus politique, nbes conséquences et questions. La mondialisation va influencer le devenir
de l’ Etat, certains auteurs pensent qu’il est menacé de disparition ( Badie, Strong, Ohmae) d’autres que
c’est un acteur inégalé, un régulateur un facilitateur de la mondialisation (Cohen, Kramer), il est même
davantage demandé.
Conséquences sur la démocratie :
- pour certain elle est facilitée, mieux diffusée (Pye, Fukuyama) avec la progression des DI, TI, DH,
organismes juridictionnels internationaux comme la CPI.
- Mais aussi facilite les sectes, les « ismes » càd islamisme, altermondialisme, anarchisme...
- Reflet de l’expansion de capital mondial = pessimiste.
La mondialisation a des conséquences sur l’identité po, de plus en plus d’individus sont concernés par
la mondialisation, mixité, métissages, question de l’identité nationale, de la coexistence des cultures dans
un Etat, mais aussi au niveau transnational -> choc des civilisations ?
Chaque communauté humaine développe des spécificités culturelles et est amenée à échanger => phéno
d’inculturation, de mixité.
Fin XX ème, importance nouvelle, intensification sans précédents. Pendant la guerre froide, la guerre des
cultures a été reléguée au second plan, priorité à la stratégie, époque où 2/3 des pays étaient marxistes
comme les pays de l’est, identité culturelle gommée. Il y a un but d’unifier l’humanité, égalité du genre
humain. Pays avec des partis uniques comme en Afrique Noire.