Modèle de lettre aux gouvernements
Date
Madame la ministre/Monsieur le ministre,
Déclaration du groupement Global Unions aux
réunions du printemps 2009 du FMI et de la Banque mondiale
(Washington, les 25 et 26 avril 2009)
Le groupement Global Unions a accueilli favorablement les décisions prises au
Sommet du G20 de Londres car elles constituent un progrès important vers une coopération
multilatérale efficace en vue de restaurer la croissance et créer des emplois. Des actions
urgentes pour appliquer ces engagements sont désormais nécessaires afin d’enrayer
l’effondrement de l’emploi et des perspectives économiques dans le monde. Le
chômage pourrait concerner 50 millions de personnes dans le monde en 2009 et des
centaines de millions de travailleurs ne gagnent pas suffisamment pour vivre au-dessus
du seuil de pauvreté. En reconnaissant la nécessité de mesures immédiates et
drastiques pour mettre un coup d’arrêt au déclin économique, la déclaration jointe
élaborée par le mouvement international des syndicats demande à la Banque mondiale
et au Fonds monétaire international non seulement de confirmer les conclusions du
G20 mais également d’apporter leur contribution aux propositions du G20 concernant
la gouvernance mondiale et la cohésion sociale et de l’emploi. Les IFI doivent traiter
les problèmes qui ont contribué à la crise, y compris certaines de leurs propres
politiques, et considérer la création d’emplois décents comme une priorité pour la
reprise économique.
La Confédération syndicale internationale à laquelle est affilié(e) le/la (nom de
l’organisation) a rédigé cette déclaration conjointement avec les Fédérations syndicales
internationales et la Commission syndicale consultative auprès de l'OCDE. Toutes ces
organisations constituent le groupement Global Unions.
La déclaration étudie le rôle des institutions financières internationales dans le cadre
d’un système réformé de gouvernance mondiale qui doit enrayer la crise actuelle et
construire une économie mondiale plus durable pour les générations futures. Les actions
nécessaires incluent :
Mise en œuvre d’un plan international de reprise et de croissance durable
coordonné mettant principalement l’accent sur l’investissement public en vue
d’une création d’emplois maximale ;
Nationalisation des banques insolvables afin de restaurer la confiance dans le
système financier et définition de nouvelles règles et de nouveaux mécanismes
de contrôle du secteur financier mondial ;
Lutte contre la déflation salariale et renversement de la tendance à l’inégalité
croissante des revenus grâce à l’extension des négociations collectives et au
renforcement des institutions fixant les salaires ;
Définition d’un référencement juridique des normes et des instruments des
institutions économiques et sociales internationales (OIT, FMI, Banque
mondiale, OMC et OCDE) en vue d’une gouvernance économique mondiale
efficace et devant rendre des comptes.