corrige_victor_hugo_B

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Questions Corrigé des questions du texte de Victor Hugo
I.
Le voyage en charrette
1.Qui est le personnage ?
C’est le narrateur. Il est condamné à mort.
2.Où est-il ?
Il est dans une charrette. Il est emmené vers le lieu de son exécution.
3. A quel moment de sa vie cette scène se déroule t-elle ? A quel siècle a vécu Victor Hugo ?
Cette scène se déroule quelques heures avant sa mort. Il va être guillotiné. Victor Hugo a vécu au
XIXème siècle. La peine de mort a été abolie en 1981, en France.
4.Que va-t-il lui arriver ?
Il va être exécuté.
5.A quel type de discours (de texte) appartient cet extrait ? Rappelle les autres types de discours.
C’est un discours à dominante narrative. Les autres types de discours sont explicatif, descriptif,
injonctif, argumentatif.
6. A quel genre appartient ce texte ? Cite 3 autres genres que tu connais.
Ce texte appartient au genre roman autobiographique. Voici d’autres genres : poésie, théâtre, article de
presse…
7.Quel est le point de vue du narrateur. Rappelle les autres points de vue.
Le point de vue est ici, interne. Les autres points de vue sont externe et omniscient (=qui sait tout).
II.
Le narrateur
8.Relève le verbe de la 1ère phrase du texte. Indique le temps et sa valeur.
Le premier verbe du texte est «avançait ». Il est à l’imparfait. C’est le temps de la description. Il montre
une situation à durée indéterminée de second plan.
9. Relève le verbe de la ligne 10 et indique le temps et sa valeur.
Le verbe de la ligne 10 est « Je pris ». Il est au passé simple. C’est le temps du récit. Il montre une action
de premier plan à durée déterminée.
10. Relève le verbe de la ligne 11 et indique le temps et sa valeur.
Ligne 11, « Ayez » est à l’impératif présent. Ce mode sert à exprimer un ordre, une demande.
11. Relève le verbe de la ligne 14 et indique le temps et sa valeur. Indique les autres valeurs du présent que tu
connais.
« tremblez » (l.14) est au présent de l’indicatif. C’est ici un présent d’énonciation. Il existe aussi le
présent de vérité générale, le présent d’habitude, le présent qui exprime un futur proche, le présent qui
exprime un passé récent et enfin, le présent de narration.
12. Ligne 23 : Donne un synonyme de « Je vacillais ».
« je vacillais » a pour synonyme je chancelais, je perdais l’équilibre, je titubais, je ne parvenais pas à
tenir debout.
13.Ligne 17 : Donne l’antonyme de « jeunes ».
L’antonyme de « jeunes » est vieux.
14.Ligne 2 : « égarés » est-il employé au sens propre ou au sens figuré ? Emploie ce mot avec le sens qui n’est
pas employé par Hugo.
« égarés » est employé au sens figuré. Voici un exemple où ce mot est employé au sens propre : Je me
suis égaré dans la forêt. Je ne trouvais plus mon chemin.
15. Quel est le sentiment dominant éprouvé par le personnage tout au long de ce texte ?
Appuyez vous sur le texte pour formuler votre réponse.
Tout au long de ce texte, le personnage éprouve de l’angoisse, de l’effroi.
Il sait qu’il va mourir et il a peur de ce moment.
Ces exemples le montrent : « « Ayez pitié de moi … » (l. 11) ; « Je vacillais… » (l.23).
15 bis.Quelle est l’opinion du narrateur sur la foule ? Réponse en 3 parties.
Le narrateur est effrayé par cette foule qui hurle. Il la déteste.
Les cris des « spectateurs » augmentent son angoisse.
Ces passages en témoignent : « C’est une chose insupportable que le poids de tant de regards appuyés
sur vous » (l.21 & 22).
16. »Vous tremblez de froid mon fils ? » ligne 14 est au registre soutenu. Réécris cette phrase aux deux autres
registres que tu préciseras.
Au registre courant, cette phrase pourrait être : « Tu as froid ? » et au registre familier : « Tu
cailles ? ».
17.Lignes 18 à 22 :Quel est le champ lexical dominant ? Relève les termes qui le composent.
Le champ lexical dominant est celui de l’affolement. Voici les termes qui le composent : « ne plus voir »,
« ne plus entendre » (l.18) ; « Toutes ces voix, toutes ces têtes, aux fenêtres, aux portes, aux grilles des
boutiques, aux branches des lanternes » (l.18 & 19) ; « cette route pavée et murée de visages humains »
(l.20 & 21) ; « j’étais ivre, stupide, insensé » (l.21) ; « une chose insupportable » (l.21).
18.De quels éléments est constitué le mot « subitement » (l. 36) ?
« subitement » est composé de 2 éléments : « subite », le radical et « ment », le suffixe qui est ici la
marque de l’adverbe.
19. Ligne 6 & 7 : « L’horreur me prit violemment ». Comment appelle –t-on cette figure de style ?
C’est une personnification.
20. Ligne 19 : Idem
C’est une accumulation.
21 Ligne 20 : Idem.
C’est une ellipse.
22 Ligne 25 : Idem.
C’est une comparaison (« comme » est l’outil de comparaison).
23. Lignes 7, 8 & 9 : (« Je craignis…rumeurs ». Recopie les propositions qui composent ces phrases. Indique
leur nature
et leur fonction. (Analyse logique des 2 phrases).
{Je craignis de défaillir, dernière vanité !} : C’est une proposition indépendante.
{Alors, je m’étourdis moi-même pour être aveugle et pour être sourd à tout, excepté au prêtre, } : C’est
une proposition principale.
{dont j’entendais à peine les paroles, entrecoupées de rumeurs} : C’est une proposition subordonnée
relative. Elle complète l’antécédent « prêtre ».
24.Ligne 14 : Transposez au style indirect.
Voici la phrase transposée au style indirect : Le prêtre me demanda si je tremblais de froid.
25. « Je me disais que j’allais mourir. » Transposez cette phrase au discours direct.
Voici cette phrase transposée au style direct : Je me disais : « Je vais mourir ! »
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Réécriture
1.Transformez le passage « En entrant […] assis de profil. » (lignes 3 à 5) en utilisant
la première personne du pluriel et en faisant toutes les transformations nécessaires.
En entrant, sur le Pont-au-Change, nous jetâmes par hasard les yeux à droite en
arrière. Notre regard s’arrêta sur l’autre quai au dessus des maisons, à une tour
noire, isolée, hérissée de sculptures, au sommet de laquelle nous voyions deux
monstres de pierre assis de profil.
2.Transformez le passage « La charrette allait […] endormis « (lignes 33 à 35) en
utilisant le passé simple de l’indicatif.
La charrette alla, alla, et les boutiques passèrent, et les enseignes se succédèrent,
écrites ou peintes, dorées, et la populace ria et trépigna dans la boue, et je me
laissai aller, comme à leurs rêves ceux qui sont endormis.
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Dictée (5 points)
Cet exercice tient lieu de dictée. Recopiez le texte en corrigeant les erreurs commises lors
de la saisie informatique de cet extrait du Dernier Jour d’un condamné.
Temps que j’ai marché dans les galeries publique du Palais de Justice, je me suis senti presque libre et
à l’aise ; mais toutte ma résolution m’a abandonner quant on a ouver devant moi des portes basses, des
escalier secret, des couloirs intérieurs, de longs corridors étouffés ou il n’entre que ce qui condamnent
ou ce qui sont condamné. L’huisier m’accompagnait toujours. Le pretre m’avait quiter pour revenir
dans deux heures : il avez ses affaires. On ma conduit au cabiné du directeur, entre les mains duquel
l’huisier m’a remis. S’était un échange.
Tant que j’ai marché dans les galeries publiques du Palais de Justice, je me suis senti presque
libre et à l’aise ; mais toute ma résolution m’a abandonné quand on a ouvert devant moi des
portes basses, des escaliers secrets, des couloirs intérieurs, de longs corridors étouffés où il
n’entre que ceux qui condamnent ou ceux qui sont condamnés. L’huissier m’accompagnait
toujours. Le prêtre m’avait quitté pour revenir dans deux heures : il avait ses affaires. On m’a
conduit au cabinet du directeur, entre les mains duquel l’huissier m’a remis. C’était un échange.
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