Les sept clés de l'orthographe
I - CLEF DE LA MEMOIRE
1) L’ancre d'un bateau commence par A comme amarre, l'encre d'un stylo commence par E comme écrire.
2) Apercevoir prend un P car on n'aperçoit que d'un œil.
3) L'hirondelle a besoin de 2 L pour voler.
4) Le seau se remplit d'eau, le sot est un idiot.
5) Viens mon chou, viens mon bijou, laisse tes joujoux, monte sur mes genoux pour lancer des cailloux aux vilains hiboux pleins de
poux.
6) pour retenir les prépositions (qui introduisent infinitifs) : Adam part pour Anvers avec 200 sous sur lui. (à dans par pour en vers
avec de sans sous sur (lui)
A 2 pour cent : à de pour sans.
7) Mourir et courir ne prennent qu'un R car on ne meurt qu'une fois et tous, nous courons à la mort.
Mais on se nourrit plusieurs fois.
8) AGRIPPER : un G, 2 P car il est âgé pépé…
9) Château /bateau : le château est assez solide pour supporter le ^ pas le bateau.
10) BOTTE et CHAUSSURE : deux T deux S car j'ai deux pieds.
11) Les noms et adjectifs en -AU, -EAU et -EU ont le pluriel en -X sauf pneu et bleu (Les pneus ne sont pas bleus.)
12) Les noms en –AL ont leur pluriel en –AUX, sauf trois façons de fait la fête : festivALS, bALS, carnavALS.
13) Les deux accents du mot déjà forment des « moustaches ».
II - CLEF DE LA POSITION
1) N se transforme souvent en M à la fin d'un préfixe devant un radical commençant par B, M, P (sauf dans bonbon, bonbonne et
bonbonnière).
Se rappeler : Les pompiers emmènent les blessés en ambulance.
2) Les lois de l'accentuation.
Le mot réverbère résume toutes les lois :
ré - : quand « e » termine une syllabe écrite, et que la suivante ne comporte pas de « e » muet, accent aigu.
- ver - : pas d'accent quand la voyelle est suivie de 2 consonnes.
- bè - : quand « e » termine syllabe écrite et que la syllabe suivante comporte un « e » muet…
- re : on n'accentue jamais « e » muet.
Compléments :
Pas d'accent avant deux consonnes identiques, ou devant –x- : cesse, mallette, mirabelle, jette, mettre, examen),
Pas d'accent devant trois consonnes : élEctricité, mettre, estragon, sceptre, spectre
Attention ! Accent devant deux consonnes si la deuxième est L ou R : écrire, électricité, mépriser, étranger, mètre, éclairer.
III - CLEF DE LA PRONONCIATION
1) Pour retenir qu’il faut une cédille avant le O quand on veut le son [ s] , mais pas devant i et e :
Le maçon qui travaille comme une limace a les doigts pris dans le ciment.
2) –S- ou –SS- ?
Mieux vaut prendre du poisson que du poison.
Si j'entends [z], et qu'il est entouré de voyelles, alors je n'écris qu'un –S- : oiseau, peser, mésange, basique, saison.
Si j'entends [ss], entre deux voyelles, j'écris –SS- : message, passer, bassine, essayer, messe, rassis, asseoir, aussi.
Si j'entends [ss] à la fin d'un mot, j'écris –S : bus, un mas, un sas, je suis las, hélas, une vis, le sens, plus (+). Sauf : un pass (anglicisme)
Attention, certains –S sont à la fin des mots et ne s'entendent pas :
- pour les verbes, c'est la terminaison de TU (fin-is, rang-es, rentr-as, concl-us), de JE (pour les verbes du 2è et 3è groupe sauf : j'ai, je
peux, je veux, je vaux), ou de NOUS (–ons).
- pour les noms et adjectifs, le –S du pluriel est muet. Mais au sg, certains mots ont déjà un –S : refus, cas, tas, pis, ras, relais, pas, tapis
- pour les autres mots : la plupart sont muets : dans, sous, ne… plus, ne… pas
3) L'impératif est en -E pour les verbes dont l'impératif se termine par une syllabe muette (c'est-à-dire pour tous les verbes en –ER), et en
-S pour les autres verbes. Cas particuliers : lorsque l'impératif est suivi de "y" ou "en", les impératifs qui ne prennent pas de –S en
prennent un exceptionnellement, pour faciliter la prononciation : Va, mais Vas-y ; Mange, mais Manges-en ; Prends ceci, mais Prends-
en.