- Entre 1941 et 1961 le peu de dynamisme de l’agriculture et la vague
d’urbanisation amènent une diminution de la population agricole de 20 à
7.5%.
- On voit dans le coopératisme une solution et dès 1950, 6 900 agriculteurs sont
réunis dans 610 coopératives agricoles ayant un chiffre d’affaires de 110
millions de dollars.
- Les coopératives agricoles s’occupent de domaines tels que : vente de
matériel agricole, transformation et distribution des produits (lait, grains, etc.)
- Le coopératisme touche d’autres domaines (avec l’aide de subventions
gouvernementales) : pêche, exploitation forestière, assurance, épargne et
prêts, consommation.
L’électrification rurale
- Jusqu’en 1936 la majorité des agriculteurs s’éclairaient encore à l’aide de
lampes à l’huile.
- L’Union nationale (avec Duplessis) subventionne le montage de lignes
électriques en campagne et fait distribuer l’électricité par des coopératives
électriques mises sur pied dans les municipalités rurales.
- Cette politique d’électrification rurale de Duplessis est très efficace car entre
1944 et 1955 la proportion des gens ayant l’électricité en campagne passe de
20 à 87%.
4. Les médias et l’influence américaine
- Après la Seconde Guerre mondiale l’américanisation s’est accélérée avec le
développement des médias (radio, télévision (1952), cinéma, journaux,
revues).
- Chez la communauté anglophone la culture britannique cède graduellement la
place à celle des Américains.
- Les francophones subissent un peu moins ce changement car l’influence de la
France reste présente dans la chanson, le cinéma et la littérature.
- Les médias permettent aux Québécois de comparer leur société à celle des
autres peuples et de nouvelles valeurs (empruntées à l’American Way of
Life) apparaissent : succès personnel, possession de biens matériels.