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mondialisation économique et toute autre personne qui questionne les incidences de la
mondialisation de l’économie sur diverses parties intéressées.
L’hôtel Fort Garry est le lieu où se déroulera le congrès, qui suit immédiatement le Congrès 2002
de l’ASAC. Le congrès sur la mondialisation a été conçu pour rassembler des universitaires et
des chercheurs bien établis qui participeront aux sept séances proposées à titre d’orateurs invités
ou d’experts de groupes de discussion. La participation d’un certain nombre d’orateurs a été
confirmée; cela indique que le congrès sera informatif et provocateur. Le congrès cible un
auditoire d’environ 50 à 75 personnes afin de maximiser les possibilités de discussion.
Les sujets et les orateurs suivants ont été confirmés jusqu’ici.
1. Repenser la mondialisation — Introduction et présentation par divers professeurs de
l’université du Manitoba (orateurs à confirmer).
2. À la suite des événements du 11 septembre, devrions-nous repenser la mondialisation?
— Nanette Neuwahl, Chaire Jean Monnet en intégration européenne, Université de
Montréal; Brigitte Levy, Université d’Ottawa; Bernard Williams, université de Lethbridge.
Coordonnateurs de la séance : Brigitte Levy (blevy@uottawa.ca), Université d’Ottawa;
Asper School of Business.
On a avancé que le 11 septembre 2001 marquait la fin d’une époque et le début d’une
nouvelle ère caractérisée par une corrélation accrue entre les événements locaux et les
phénomènes mondiaux. La mondialisation a des incidences importantes sur les
gouvernements, les institutions multilatérales et les dirigeants d’entreprises. Dans un tel
contexte, les orateurs traiteront de questions afférentes au commerce, aux frontières, à la
politique d’immigration et à la sécurité. La troisième présentation traitera de la
transformation stratégique et structurelle du secteur des services d’urgence pendant les
périodes qui ont précédé et suivi le 11 septembre 2001.
3. Est-ce que la contagion financière existe réellement? — G. Andrew Karolyi, professeur
de finances, Fisher College of Business, The Ohio State University.
finances et de la comptabilité, Asper School of Business.
La vague de crises des années 1990 — la « crise de la tequila » qui a suivi la dévaluation du
peso mexicain en 1994, la « grippe asiatique » provoquée par la dévaluation du bath
thaïlandais en 1997 et la « crise de défaillance » de la Russie en 1998 — a poussé les
économistes à examiner les facteurs qui déclenchent de telles crises et de proposer des
modèles contenant des signaux d’avertissement rapide. Mais ces crises sont-elles des
événements indépendants ou des symptômes d’une contagion financière mondiale qui
s’étend? Peut-on définir la contagion financière? Comment peut-on la mesurer? Comment
est-elle reliée aux relations réelles entre les économies par le biais des échanges
commerciaux et aux relations financières par le biais des investissements directs et de