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L’EST ET L’OUEST SE RENCONTRENT — UNE MOSAÏQUE DE GESTION
Positions critiques sur la mondialisation
Un congrès conjoint de l’ASAC et du CGA Ontario International Business
Research Centre de l’université Queen’s
28 et 29 mai 2002-05-06 Hôtel Fort Garry
Winnipeg (Manitoba), Canada
Les critiques et les partisans de la mondialisation soulèvent des questions importantes pour les
gestionnaires et les chercheurs dans le domaine de la gestion. Dans une récente série d’articles
publiée dans The Economist (29 sept. 2001), les auteurs font plusieurs observations sur les
diverses dimensions de la mondialisation, soit les coûts et les avantages relatifs de la
mondialisation, ses incidences sur les pauvres et les effets de la concentration financière liés à la
mondialisation. Bien que les articles concluent généralement que la mondialisation apporte des
avantages à certains et des problèmes à d’autres, ou a très peu d’effets sur d’autres encore, ils
illustrent l’influence grandissante de la mondialisation et la nécessité d’une étude systématique
des questions afférentes au phénomène. Des événements récents, tels que la conférence mondiale
sur le commerce tenue à Québec et les séquelles des événements du 11 septembre 2001,
accroissent l’importance d’un examen approfondi de la mondialisation et de ses incidences sur les
pratiques de gestion.
L’objectif d’un congrès conjoint de l’Association des sciences administratives du Canada
(ASAC) et du CGA Ontario International Business Research Centre de l’université Queen’s est
d’examiner en profondeur certaines incidences de la mondialisation et de dresser un ordre du jour
de la recherche autour des questions demeurées sans réponse. Étant donné la présence de
conférenciers de renommée internationale, tels que Lloyd Axworthy, G. Andrew Karolyi, Pat
Roy Mooney et Nanette Neuwahl, le congrès devrait provoquer des discussions et des débats
stimulants. Toute personne intéressée à ces questions ne voudra pas rater cet événement décisif.
Le congrès vise les gens d’affaires qui ont des activités internationales, les représentants
gouvernementaux qui essaient d’élaborer des décisions et de les appliquer dans un contexte de
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mondialisation économique et toute autre personne qui questionne les incidences de la
mondialisation de l’économie sur diverses parties intéressées.
L’hôtel Fort Garry est le lieu où se déroulera le congrès, qui suit immédiatement le Congrès 2002
de l’ASAC. Le congrès sur la mondialisation a été conçu pour rassembler des universitaires et
des chercheurs bien établis qui participeront aux sept séances proposées à titre d’orateurs invités
ou d’experts de groupes de discussion. La participation d’un certain nombre d’orateurs a été
confirmée; cela indique que le congrès sera informatif et provocateur. Le congrès cible un
auditoire d’environ 50 à 75 personnes afin de maximiser les possibilités de discussion.
Les sujets et les orateurs suivants ont été confirmés jusqu’ici.
1. Repenser la mondialisation Introduction et présentation par divers professeurs de
l’université du Manitoba (orateurs à confirmer).
2. À la suite des événements du 11 septembre, devrions-nous repenser la mondialisation?
Nanette Neuwahl, Chaire Jean Monnet en intégration européenne, Université de
Montréal; Brigitte Levy, Université d’Ottawa; Bernard Williams, université de Lethbridge.
Coordonnateurs de la séance : Brigitte Levy (blevy@uottawa.ca), Université d’Ottawa;
Eggert Peterson ([email protected]), Département d’administration des affaires,
Asper School of Business.
On a avancé que le 11 septembre 2001 marquait la fin d’une époque et le début d’une
nouvelle ère caractérisée par une corrélation accrue entre les événements locaux et les
phénomènes mondiaux. La mondialisation a des incidences importantes sur les
gouvernements, les institutions multilatérales et les dirigeants d’entreprises. Dans un tel
contexte, les orateurs traiteront de questions afférentes au commerce, aux frontières, à la
politique d’immigration et à la sécurité. La troisième présentation traitera de la
transformation stratégique et structurelle du secteur des services d’urgence pendant les
périodes qui ont précédé et suivi le 11 septembre 2001.
3. Est-ce que la contagion financière existe réellement? G. Andrew Karolyi, professeur
de finances, Fisher College of Business, The Ohio State University.
Coordonnatrice de la séance : Usha Mittoo ([email protected]), Département des
finances et de la comptabilité, Asper School of Business.
La vague de crises des années 1990 la « crise de la tequila » qui a suivi la dévaluation du
peso mexicain en 1994, la « grippe asiatique » provoquée par la dévaluation du bath
thaïlandais en 1997 et la « crise de défaillance » de la Russie en 1998 a poussé les
économistes à examiner les facteurs qui déclenchent de telles crises et de proposer des
modèles contenant des signaux d’avertissement rapide. Mais ces crises sont-elles des
événements indépendants ou des symptômes d’une contagion financière mondiale qui
s’étend? Peut-on définir la contagion financière? Comment peut-on la mesurer? Comment
est-elle reliée aux relations réelles entre les économies par le biais des échanges
commerciaux et aux relations financières par le biais des investissements directs et de
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portefeuille? Quel rôle jouent les institutions financières dans la propagation de la
contagion financière internationale? La présentation explorera des réponses à ces questions
et à d’autres, tout en abordant la discussion des incidences générales de la contagion
financière sur les décisionnaires, les gestionnaires de portefeuille et les directeurs
d’entreprise.
4. Une perspective canadienne : le rôle du Canada dans la mondialisation Ingrid A.
Bryan, auteure de Canada in the New Global Economy et professeure à l’université
Ryerson; Vishwanath V. Baba, doyen de la Michael G. DeGroote School of Business,
université McMaster.
Coordonnatrice de la séance : Xiaoyun Wang ([email protected]),
Département d’administration des affaires, Asper School of Business.
La présentation examinera d’abord les tendances actuelles de l’économie mondiale, leurs
origines et quelques éléments d’avenir. La conférencière présentera ensuite les possibilités
de libéralisation accrue du commerce, puis elle se concentrera sur les incidences de la
libéralisation sur le Canada. Elle comparera divers indicateurs économiques canadiens avec
ceux d’autres pays. Elle expliquera pourquoi l’écart entre les PIB par habitant du Canada et
des États-Unis s’élargit, ainsi que les incidences d’un tel écart sur l’environnement
commercial canadien, y compris une discussion des incidences sur les entreprises de la
faible valeur du dollar canadien. La présentation se terminera par quelques suggestions de
mesures que peuvent adopter les divers paliers de gouvernement pour encourager les
entreprises à réussir. (Bryan)
Dans une économie en voie de mondialisation rapide, les écoles d’études commerciales du
Canada doivent de plus en plus composer avec la tension entre l’établissement de normes
professionnelles et le pluralisme culturel. Elles doivent former des gestionnaires canadiens
qui possèdent les compétences de base pour gérer n’importe quel organisme, quel que soit
l’endroit où il est situé. Au même moment, elles doivent sensibiliser les étudiants à la
pertinence de la culture et du contexte pour l’efficacité en matière de gestion. L’enjeu
consiste à traiter ces activités comme deux facettes d’un même problème. La présentation
se concentrera sur les moyens de remporter cet enjeu. (Baba)
5. Discours-programme : Le contexte mondial de la sécurité et l’intégration économique
de l’Amérique du Nord Lloyd Axworthy, directeur, Liu Centre for the Study of Global
Issues.
Coordonnateur de la séance : Edward Bruning ([email protected]), Département
de marketing, Asper School of Business.
Le discours-programme portera sur le nouveau contexte mondial de la sécurité et sur ses
incidences sur les particuliers, les entreprises et les États-nations. Le conférencier proposera
des arguments en faveur d’une réévaluation de la notion de risque et des responsabilités en
matière de protection. En particulier, le nouveau contexte mondial de la sécurité exige que
le Canada réévalue les incidences de l’intégration économique nord-américaine et sa
signification pour la redéfinition de notre approche aux institutions multilatérales.
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6. Normes et systèmes internationaux d’organisation du travail Roy Adams, université
McMaster (autres conférenciers à confirmer).
Coordonnateur de la séance : John Godard ([email protected]), Département
d’administration des affaires, Asper School of Business.
La non-conformité aux normes des conditions de travail et des droits des travailleurs dans
les pays en développement constitue un élément important des critiques des détracteurs de
la mondialisation. De plus en plus de personnes se préoccupent aussi du fait que la
mondialisation s’est traduite par une détérioration des conditions de travail et des droits des
travailleurs dans les économies développées. La séance donnera l’occasion d’aborder ces
questions ainsi que des stratégies de remplacement en vue d’améliorer les conditions de
travail et les droits des travailleurs, tant dans les pays en développement que dans les pays
développés, tout en tenant compte des contraintes économiques, politiques et idéologiques
associées à la mondialisation.
7. La gestion à l’avantage de toutes les parties intéressées Pat Roy Mooney, directeur
général, Action Group on Erosion, Technology and Concentration, récipiendaire d’un prix
de la Right Livelihood Awards Foundation (l’ « autre prix Nobel ») du Parlement suédois;
Gerhard Pries, directeur des finances de MÉDA et directeur général de Sarona Global
Investment Fund; Jerry Buckland, Ph.D., professeur au Menno Simons College en
développement international.
Coordonnateur de la séance : Bruno Dyck ([email protected]), Département
d’administration des affaires, Asper School of Business.
La séance comptera trois présentations. La première cernera les principales parties
intéressées et analysera les questions liées à la mondialisation d’un point de vue critique. La
deuxième examinera la notion de société civile mondiale, y compris des questions telles
que le génie génétique, la nanotechnologie et la génomique humaine. La dernière
présentation se concentrera sur la question du micro-financement.
Horaire provisoire
Le mardi 28 mai 2002
13 h 14 h Allocution d’ouverture et séance d’introduction au thème du congrès
14 h - 15 h À la suite des événements du 11 septembre, devrions-nous repenser la
mondialisation?
15 h 30 15 h 45 Pause
15 h 45 17 h 15 Est-ce que la contagion financière existe réellement?
17 h 30 18 h 30 Réception
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Le mercredi 29 mai 2002
8 h 30 10 h Une perspective canadienne : le rôle du Canada dans la mondialisation
10 h 10 h 15 Pause
10 h 15 11 h 45 Discours-programme : Lloyd Axworthy
12 h 13 h Repas du midi
13 h 14 h 30 Normes et systèmes internationaux d’organisation du travail
14 h 30 14 h 45 Pause
14 h 45 16 h 15 La gestion à l’avantage de toutes les parties intéressées
16 h 15 16 h 45 Séance de clôture
Pour de plus amples renseignements, veuillez visiter le site Web du Congrès 2002 de l’ASAC à
www.umanitoba.ca/asper/asac2002 ou communiquer avec
Sue Bruning, présidente du congrès ASAC/CGAOBIC
Asper School of Business
Université du Manitoba
Winnipeg (MB) R3T 5V4
(204) 474-6566 (bureau)
(204) 474-7545 (télécopieur)
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