LES ACCIDENTS DE DECOMPRESSIONS

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LES ACCIDENTS DE DECOMPRESSIONS
I.
INTRODUCTION
II.
LE MECANISME
1) la dissolution des gaz
2) Les différents états de saturations
3) Physiologie
La ventilation et les échanges gazeux
La circulation sanguine
III.
LES CONSEQUANCES EN PLONGEE
1) Les symptômes
2) Les symptômes neurologiques
3) L’oreille interne
4) Les symptômes ostéo-articulaires
5) Les symptômes cutanés
IV.
CONDUITE A TENIR
V.
PREVENTION
VI.
CONCLUSION
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I.
INTRODUCTION
Les accidents de décompression ont des conséquences graves, parfois mortels.
Bien souvent ils laissent des séquelles irrémédiables au niveau de notre corps.
Ces problèmes sont du à la décompression du gaz (en l’occurrence le N2) que nous avons emmagasinés dans notre corps durant la plongée
L’ACCIDENT DE DECOMPRESSION CONCERNE TOUS LES PLONGEURS
Les prérogatives du N2 vont vous permettre d’évoluer dans la zone des 20m, mais aussi dans la zone des 40m donc vous pouvez être confronté à ces
accidents.
II.
LE MECANISME
1) la dissolution des gaz
Notre corps et composé entre 60 et 70 % d’eau et il est soumis à différentes pressions, sur terre ou en plongée.
Par expériences si nous mettons une pression sur un liquide durant un certain temps , on constate que le gaz c’est
dissous dans le liquide.
Et que lorsque nous le mettons à pression ambiante des bulles se forment et remontent en surface.
Exp. bouteille de COCA
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SCHEMA 1
2) Les différents états de saturations en plongée (N2)
1° La saturation
C’est l’équilibre entre la quantité de gaz (N2) dissous dans nos tissus et la quantité de ce même gaz (N2) respiré dans l’air ambiant.
(En surface nous sommes à saturation.)
2° la sous saturation
Lors de la descente la pression de N2 respiré va augmenté, la quantité de gaz dissous dans notre corps en surface ne sera plus en équilibre
avec celle respirée cette état se nomme la sous saturation
Cette dissolution va se poursuivre tant que la pression va augmenter, dés que la pression sera stable nous aurons atteint une nouvelle
saturation
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3° La sur saturation
Lors de la remontée l’effet sera inverse, notre corps va se retrouver en sur saturation
Puisque la quantité d’azote dans notre corps sera supérieur à celle respirée (lorsque l’on remonte la pression baisse).
La seul façon d’évacuer le surplus de N2 c’est par les voies respiratoires. Pour permettre cette élimination il va falloir remonter
doucement et en fonction du temps passé en plongée et de la profondeur il faudra faire des paliers.
Cependant si la vitesse de remontée est trop rapide ou si les paliers ne sont respectés l’azote dissous risque de reprendre sa forme gazeuse
dans le sang et les tissus et ainsi de provoquer des accidents de décompression
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3) Physiologie
La ventilation et les échanges gazeux
Tous les échanges gazeux se fond dans les poumons par l’intermédiaire des alvéoles pulmonaires
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Echange gazeux
Le fonctionnement
A la descente sous l’effet de la pression ambiante qui augmente, les molécules d’oxygènes et d’azotes traversent la paroi alvéolaire en
grande quantité pour se dissoudre dans le sang afin de rétablir l’équilibre.
A la remontée l’azote est plus concentré dans le sang que dans l’air ambiant respirer, et il va prendre le chemin inverse pour de nouveau
rétablir
L’équilibre. Pour qu’il puisse s’évacuer normalement il faut respecter la vitesse de remontée et les paliers.
Si ces deux paramètres n’est pas respecté le N2 ne peut pas être évacué normalement car en trop grande quantité, et sous l’effet de la
pression ambiante qui chute les bulles seront trop grosses pour passer à travers l’alvéole pulmonaire, elle seront renvoyées dans le sang.
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La circulation sanguine
Le sang est véhiculé dans notre corps grâce à une pompe «
canalisation (veine, artère, vaisseaux…..)
Le cœur » et lui-même relié à tous nos organes par un réseau complexe de
III. LES CONCEQUENCE EN PLONGEE
Si la vitesse de remontée préconisée de 15 à 17 mètre/minute n’est pas respecté ou si les paliers ne sont pas respectés l’azote dissous dans
notre corps va reprendre sa forme gazeuse est comme il ne peut être évacuer par les poumons il va retournait dans notre organisme par
l’intermédiaire du cœur.
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L’azote sous la forme gazeuse dans le sang ou les tissus peut boucher certains vaisseaux et ainsi provoquer des :
ACCIDENTS DE DECOMPRESSION
1) Les symptômes
L’apparitions des symptômes peuvent apparaître dés la sortie de la plongée. Mais ils peuvent apparaîtrent plusieurs heures après.
Dans 99% des cas les accidents se sont déclarés 2h après la sortie de l’eau.
On peut observer différentes catégories de symptômes selon les zones atteintes.
Ostéo-articulaire
Puces et moutons
cutanés
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2) Les symptômes neurologique
Ce sont les symptômes des accidents de décompression les plus graves.
Puis qu’il traduise une obstruction d’un ou des vaisseaux sanguins dans le cerveau ou la moelle épinière par une bulle d’air
L’atteinte médullaire représente environ 50% des ADD
Sentiment de fatigue intense accompagné de pâleur et d’angoisse
Impossibilité d’uriner
Trouble de la parole
Trouble de la vision
Paralysies
-paraplégie (membre inf)
-tétraplégique (les 4 membres)
-hémiplégie (1 coté)
Gestes saccadés
3) L’oreille interne
L’oreille interne est le siége de l’audition et de l’équilibre en relation avec le cerveau .
L’accidents de décompression se traduit par une obturation d’un vaisseau ou de la formation d’une bulle dans la zone de l’oreille interne
Nausée
Perte de l’équilibre
Vomissement
Perte de l’audition bourdonnements
4) Les symptômes ostéo-articulaires
Accident assez rare dans la plongée loisir ils sont appelés « BENDS »
C’est une formation de bulles de N2 dans l’articulation.
Douleurs violente au niveau de l’articulation (très localisée).
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5) Les symptômes cutanés
Accident cutanés assez rare. Présence de bulles d’azote sous la peau (risque en vêtement étanche)
Deux sortes
-les puces (démangeaisons de la peau)
-les moutons (rougeur, boursouflures de la peau)
Accidents bénins mais peuvent annoncer un accidents neurologique
IV.
CONDUITE A TENIR
Dans ce cas d’accident il faut réagir dans les plus brefs délais
Prévenir la sécurité surface en cas de doute
A terre
-Si vous n’avez le RIFAP vous mettre sous ordres du secouriste pour pouvoir aider si besoin.
-Sinon lui administrer très rapidement de l’oxygène pur à raison de 10 à 15 l/min. jusqu’à l’arrivée des secours.
-Si la victime est consciente lui proposer de l’aspirine 500mg (s’assurer qu’elle ne soit pas allergique à ce médicament).
-Faire boire la victime.
-La couvrir.
-Prévenir les secours par :
téléphone 15 ou le 18 ou le 112 sur les portables.
En mer faire le 16 sur la VHF
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V.
PREVENTION
Ne pas plongée fatigué
Attention aux médicaments
Ne pas rechercher systématiquement la profondeur
Lors de la plongée la profondeur maxi doit être faite en début de plongée
Eviter les plongées yoyo
La deuxième plongée est moins profonde que la première
Attention la réserve 50b
Remonter à la bonne vitesse 15 à 17m/mn
Respecter les paliers
Faite un palier de principe de 3mn à 3m même si votre ordinateur ne donne rien en palier
Rallongez vos paliers en cas d’essoufflement ou de froid
Pas d’effort violent après la plongée
Attendre 24heures avant de prendre l’avion (cabine pressurisée à 0.8b)
Ne pas monter en altitude ( baisse de pression)
Ne pas faire d’apnée
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VI.
CONCLUSION
Dans vos prérogatives de N2 vous serez amenés à plonger en autonomie dans la zone médiane et dans la zone lointaine, ces
profondeurs
ne sont pas sans risque, il y a des règles à suivre et à respecter.
Une de ces règles c’est l’utilisation des tables MN90 qui vont nous permettre de déterminer selon la profondeur et la durée de
notre
plongée les paliers à effectuer pour éviter les accidents de décompressions.
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