1.1.2. La reproduction du VIH dans des cellules immunitaires prépare
sa propagation.
Le VIH est un rétrovirus : son matériel génétique, constitué
d’ARN, est associé à une enzyme, la transcriptase inverse.
La transcriptase inverse permet la synthèse d’ADN à partir de
l’ARN viral dans la cellule infectée.
Cet ADN viral est incorporé au génome de la cellule infectée.
L’expression du génome modifié permet la production de
nombreuses particules virales.
La mort de la cellule infectée est suivie de la dissémination des
particules virales dans l’organisme.
1.2. Les différentes phases de l’infection par le VIH traduisent différents
aspects de la réponse immunitaire.
1.2.1. La première phase ou primo-infection, fait suite à la
contamination par le VIH.
Le VIH est transmis par voie sexuelle, par voie sanguine et de la
mère à l’enfant, au cours de la grossesse.
Les cellules infectées migrent dans les organes lymphoïdes, en
particulier les ganglions lymphatiques, qui constituent de
véritables réservoirs du virus.
Les symptômes sont ceux d’une maladie virale bénigne.
1.2.2. La deuxième phase qualifiée de phase asymptomatique, se
traduit par la mise en place des réponses immunitaires.
1.2.2.1. Des anticorps anti-VIH sont détectés dans le sang
du sujet deux semaines à quelques mois après la
contamination.
La présence d’anticorps anti-VIH définit le
caractère séropositif du sujet pour le VIH.
Ces anticorps sont spécifiques de certaines
protéines virales.
ls peuvent bloquer la pénétration du virus dans les
cellules saines.
Ils sont inefficaces sur des cellules déjà infectées.
1.2.2.2. Des lymphocytes T cytotoxiques apparaissent
dans le sang du sujet contaminé.
Ces lymphocytes T sont dirigés contre les cellules
infectées par le VIH.
1.2.2.3. La phase asymptomatique oppose une apparente
stabilité, à l’échelle de l’organisme, à d’importantes
modifications à l’échelle cellulaire.