dossier immunologie

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IMMUNOLOGIE
Le cycle du VIH
(téléchargement)
sur le site :
http://svtolog.free.fr/article.php3?id_article=399
A connaître : test
d'Ouchterlony ou méthode de l'immunodiffusion
http://www2.aclyon.fr/enseigne/biologie/ress/immuno/dif_imm.html
animations flash :
deux
Le
VIH :http://perso.orange.fr/svtcollege/Cartable_svt/troisieme/protection%20_organism
e/cycle%20VIH%201/cycle%20VIH%201.html
Les LT 4 :
http://perso.orange.fr/svtcollege/Cartable_svt/troisieme/protection%20_organisme/lymp
hocytes%20T4/lymphocytesT4.html
sur le virus du SIDA
Petit dossier
http://www.infoscience.fr/do
ssier/sida/sida_som.html
un petit cours sur
le VIH :
http://www.snv.jussieu.fr/vie/infor
mations/1informations.htm
http://freesvt.free.fr/cours%207.h
tml
Un référentiel ,
ci-dessous
Ou Connaissances exigibles
1. Le SIDA, syndrome d'immunodéficience acquise, est provoqué par un virus
qui affaiblit les défense de l'organisme.
1.1. Le virus de l’immunodéficience humaine, ou VIH, est un rétrovirus.
1.1.1. Le virus infecte spécifiquement des cellules du système
immunitaire.




Des protéines de l’enveloppe du virus permettent sa fixation.
Cette fixation se fait sur des protéines membranaires de cellules
immunitaires, en particulier la protéine CD4.
La protéine CD4 est exprimée par les lymphocytes T4, les
monocytes et les macrophages.
L’interaction entre ces protéines permet la pénétration du virus
dans ces cellules.
1.1.2. La reproduction du VIH dans des cellules immunitaires prépare
sa propagation.





Le VIH est un rétrovirus : son matériel génétique, constitué
d’ARN, est associé à une enzyme, la transcriptase inverse.
La transcriptase inverse permet la synthèse d’ADN à partir de
l’ARN viral dans la cellule infectée.
Cet ADN viral est incorporé au génome de la cellule infectée.
L’expression du génome modifié permet la production de
nombreuses particules virales.
La mort de la cellule infectée est suivie de la dissémination des
particules virales dans l’organisme.
1.2. Les différentes phases de l’infection par le VIH traduisent différents
aspects de la réponse immunitaire.
1.2.1. La première phase ou primo-infection, fait suite à la
contamination par le VIH.



Le VIH est transmis par voie sexuelle, par voie sanguine et de la
mère à l’enfant, au cours de la grossesse.
Les cellules infectées migrent dans les organes lymphoïdes, en
particulier les ganglions lymphatiques, qui constituent de
véritables réservoirs du virus.
Les symptômes sont ceux d’une maladie virale bénigne.
1.2.2. La deuxième phase qualifiée de phase asymptomatique, se
traduit par la mise en place des réponses immunitaires.
1.2.2.1. Des anticorps anti-VIH sont détectés dans le sang
du sujet deux semaines à quelques mois après la
contamination.
La présence d’anticorps anti-VIH définit le
caractère séropositif du sujet pour le VIH.
 Ces anticorps sont spécifiques de certaines
protéines virales.
 ls peuvent bloquer la pénétration du virus dans les
cellules saines.
 Ils sont inefficaces sur des cellules déjà infectées.

1.2.2.2. Des lymphocytes T cytotoxiques apparaissent
dans le sang du sujet contaminé.

Ces lymphocytes T sont dirigés contre les cellules
infectées par le VIH.
1.2.2.3. La phase asymptomatique oppose une apparente
stabilité, à l’échelle de l’organisme, à d’importantes
modifications à l’échelle cellulaire.

Les défenses immunitaires peuvent rester actives
pendant plusieurs années.
 Le virus continue à se multiplier.
 La population de lymphocytes T4 diminue
progressivement.
1.2.3. La troisième phase ou phase symptomatique, est qualifiée de
SIDA déclaré.



Lorsque le nombre de lymphocytes T4 est inférieur à un seuil
critique, des maladies opportunistes apparaissent.
En raison du faible nombre de lymphocytes T4, la progression du
virus est limitée.
Mais la contamination est maintenue par la présence du génome
viral dans les cellules infectées.
2. Le maintien de l’intégrité de l’organisme fait intervenir de façon coordonnée
des cellules et des molécules particulières.
2.1. Les anticorps sont des protéines participant à l’intégrité du milieu
extracellulaire.
2.1.1. Les anticorps, immunoglobulines circulant dans le milieu
extracellulaire, sont spécifiquement dirigés contre les antigènes.



Un anticorps est constitué d’une partie constante commune à
tous les anticorps et d’une partie variable spécifique d’un
antigène.
La partie variable de la molécule d’anticorps se lie
spécifiquement à un antigène et forme un complexe immun.
La partie constante de la molécule d’anticorps est reconnue par
un récepteur de phagocyte quand elle fait partie d’un complexe
immun.
2.1.2. Les anticorps sont produits par les plasmocytes issus de la
différenciation de certains lymphocytes, les lymphocytes B.
2.1.2.1. Une très grande variété de lymphocytes B
préexiste à la pénétration des antigènes dans
l’organisme.
Chaque lymphocyte B n’est capable de reconnaître
que son antigène spécifique.
 Cette reconnaissance se fait grâce à des anticorps
de la membrane du lymphocyte B.
 Ces anticorps servent de récepteurs pour les
antigènes.

2.1.2.2. La liaison entre l’antigène et l’anticorps
membranaire déclenche la multiplication et la
différenciation d’un lymphocyte B.





La sélection d’un lymphocyte B provoque la
formation d’un clone par multiplication de ce
lymphocyte.
Toutes les cellules du clone obtenu possèdent la
même spécificité pour l’antigène.
Une partie des lymphocytes B issus des mitoses se
différencie en plasmocytes sécréteurs d’anticorps
circulants.
L’autre partie forme des lymphocytes B mémoires,
inactifs au cours de cette première réaction.
Cette multiplication cellulaire n’est possible qu’avec
la coopération de lymphocytes T4.
2.1.3. La défense de l’organisme associe des mécanismes d’immunité
innée et d’immunité acquise.


La production d’anticorps spécifiques par des plasmocytes est
un aspect de l’immunité acquise.
L’élimination du complexe immun par les phagocytes,
macrophages polynucléaires, est un aspect de l’immunité innée.
2.2. Les lymphocytes T cytotoxiques sont des cellules assurant l’intégrité des
populations cellulaires.
2.2.1. Des lymphocytes cytotoxiques reconnaissent et détruisent
spécifiquement des cellules infectées.




Une cellule infectée se distingue des cellules saines par la
présence à sa surface de fragments peptidiques issus de
protéines virales.
Ces fragments sont reconnus par les lymphocytes T
cytotoxiques qui possèdent à leur surface des récepteurs
spécifiques (récepteurs T).
Le contact entre la cellule infectée et le récepteur T entraîne la
lyse de la cellule infectée.
Les lymphocytes T cytotoxiques sont des effecteurs de
l’immunité acquise.
2.2.2. La production de populations de lymphocytes T cytotoxiques
spécifiques se fait à partir de lymphocytes T8 sélectionnés.


Chaque lymphocyte T8 présente un grand nombre de récepteurs
membranaires spécifiques du même antigène.
La diversité des récepteurs des lymphocytes T8 est comparable
à celle des récepteurs membranaires des lymphocytes B.


Le contact du lymphocyte T8 avec l’antigène entraîne la
multiplication et la différenciation de lymphocytes T cytotoxiques.
La multiplication et la différenciation nécessitent l’intervention de
lymphocytes T4.
2.3. Les lymphocytes T4 ont un rôle essentiel dans les réactions immunitaires
acquises.
2.3.1. En présence d’un antigène, les lymphocytes T4, qui portent le
récepteur spécifique de cet antigène, se multiplient.
2.3.2 Certains deviennent sécréteurs de messagers chimiques : les
interleukines.

Ces interleukines stimulent la multiplication et la différenciation
des lymphocytes B et des lymphocytes T8 sélectionnés.
2.3.3. D’autres constituent des lymphocytes T mémoire inactifs au
cours de cette première phase.
2.3.4. Dans le cas du SIDA, la diminution des lymphocytes T4 réduit la
capacité de production d’effecteurs des réponses immunitaires
acquises.



Les lymphocytes T4 infectés par le VIH sont détruits par des
lymphocytes T cytotoxiques.
Cette destruction empêche la production d’anticorps et des
lymphocytes T cytotoxiques.
La déficience des défenses immunitaires acquises entraîne
l’apparition de maladies opportunistes.
3. Le phénotype immunitaire, en perpétuelle évolution, dans un environnement
changeant, assure le maintien de l’intégrité de l’organisme.
3.1. Le phénotype immunitaire résulte d’interactions entre génotype et
environnement.
3.1.1. Le phénotype immunitaire correspond au répertoire immunitaire
d’un individu à un moment de sa vie.
3.1.2. Le répertoire immunitaire est caractérisé par l’ensemble des
récepteurs des lymphocytes B et des lymphocytes T, d’une extrême
diversité.



La production des récepteurs est l’expression du génotype.
La diversité des clones de lymphocytes B et de lymphocytes T
résulte de mécanismes génétiques originaux.
Les cellules pouvant réagir contre les molécules normalement
codées par le génome sont éliminées : elles sont qualifiées
d’auto-réactives.
3.1.3. Le phénotype immunitaire évolue au cours de la vie, avec
l’environnement.


Les antigènes auxquels l’organisme est confronté au cours de la
vie, sélectionnent les clones de lymphocytes spécifiques.
L’effectif des populations de lymphocytes sélectionnés est
augmenté.
3.1.4. Les différents mécanismes d’accroissement de la variabilité du
phénotype immunitaire contribuent à préserver l’intégrité de
l’organisme.
3.2. La vaccination fait évoluer artificiellement le phénotype immunitaire.
3.2.1. La vaccination repose sur l’existence d’une mémoire immunitaire.
3.2.1.1. L’administration d’un vaccin correspond à une
première exposition à un antigène atténué par différents
traitements.

Celle-ci entraîne une production lente et peu
abondante de plasmocytes et de lymphocytes T
cytotoxiques.
 Les lymphocytes B et les lymphocytes T4 mémoire,
à longue durée de vie, sont produits et circulent
dans l’organisme.
3.2.1.2. Lors d’un deuxième contact avec le même
antigène, la réponse immunitaire est plus rapide et plus
efficace.

Les cellules mémoire étant plus nombreuses que
les lymphocytes dont elles sont issues, la réaction
engendrée est plus intense.
 La différenciation en plasmocytes et lymphocytes T
cytotoxiques est plus rapide à partir des cellules
mémoire qu’à partir des cellules initiales de même
spécificité.
3.2.2. Dans le cas du SIDA, la mise au point d’un vaccin est rendue
particulièrement difficile par les caractères du VIH.




Ce virus présente de grandes capacités de mutation.
Par conséquence, ses propriétés antigéniques sont sans cesse
modifiées.
Il est difficile d’identifier des protéines invariables et accessibles
à la surface du virus de façon à produire un vaccin.
EXPRESSIONS et MOTS CLÉS :
Anticorps
Lymphocyte
T8
Récepteur
membranaire
Antigène
Lymphocyte Récepteur
T cytotoxique immunologique
Clone
Macrophage
Complexe
immun
Maladies
Séropositif
opportunistes
Immunité
acquise
Mémoire
immunitaire
SIDA
Immunité innée
Monocyte
Spécificité
Immunoglobuline
Organes
lymphoïdes
Vaccination
Interleukine
Phagocyte
VIH
Plasmocytes
Phénotype
immunitaire
Lymphocyte T4
Polynucléaire
Rétrovirus
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