L'architecture matérielle des systèmes opérationnels comporte en général des dispositifs et des
fonctions d'entrées/sorties, de traitement (calcul, contrôle), de mémoire (accès en lecture et
écriture à des adresses déterminées) et de communication locale ou à distance au moyen de
réseaux et interfaces homme-machine. Ces dispositifs se regroupent en un certain nombre
d'unités (unités centraales et périphériques). Un ordinateur est un ensemble cohérent et
autonome d'unités. Les principales formes d'implantation sont l'ordinateur au sens traditionnel
(poste de travail ou serveur), l'automate industriel, le robot, le système de télécomunications,
le réseaux de machines... constituant les briques de base d'un système Stic.
Les logiciels et services s'organisent en traitements, coordonnés par un système d'exploitatoin,
exploitant des données (et plus généralement des informations) reçues en entrée, fournissant
d'autres informations en sorties. Ces entrées set sorties peuvent être échangées avec un
utilisateur humain, via une interface homme/machine qui en assure la saisie ou la
présentation, ou avec un processus automatisé (données venant de capteurs et assurant la
commande d'actionneurs). Les fonctions peuvent s'organiser en processus. Un ensemble de
traitements correspondant à une fonction donnée est une application. Un ensemble cohérent
d'applications est parfois appelé "suite" (suite bureautique, suite de développement) ou
"progiciel intégré de gestion".
Du point de vue temporel, le fonctionnemnet des systèmes peut dépendre des exigences d'un
processus (temps réel, modes transactionnels et interactifs), de ses propres contraintes
temporelles (par exemple le grand calcul scientifique) ou respecter un ordonnancement des
tâches selon un cycle déterminé (exemple : traitement journalier par lots).
Information et communication
Les termes "information" et "communication" ne peuvent pas être strictement distingués. Le
premier renvoie plutôt au fonctionnement d'un modèle ou système en lui-même (on parle de
"traitement de l'information", ou de système d'information d'une entreprise). Le second
évoque des échanges d'information entre plusieurs systèmes artificiels ou humains (on parle
de réseaux, de médias). Au niveau des interactions homme-machine, les Stic font appel non
seulement à l'informatique, mais à l'ergonomie, à la psychologie et à la sociologie.
Dans l'ensemble des informations, on distingue traditionnellement les données (informations
structurées directement exploitables par les machines) des connaissances (informations mises
en oeuvre par les êtres humains). Les Stic traitent aujourd'hui presque exclusivement de
l'information "numérique" (traduction de l'anglais digital), c'est à dire codées sous forme
binaire. Si nécessaire, cette information doit être préalablement numérisée.
Cette information peut consister en signaux, nombres, textes, images fixes ou animées
(vidéo), son et, de plus en plus souvent, une combinaison de ces différentes formes
(multimédia, éventuellement immersif pour la réalité virtuelle). L'information peut être plus
moins "structurée" (une série de nombre est plus structurée qu'une image, par exemple). En
grande quantité, l'information s'organise en bases de données, voire en masses de données.
Les systèmes d'information et de communication pénètrent aujourd'hui toutes les activités
humaines, qu'elles soient professionnelles ou ludiques, familiales ou personnelles. Parmi les
principaux secteurs (ou catégories d'applications) considérés, il faut citer : banque, assurance,
industrie, jeux, médias, télécommunicatins, commerce, loisirs, défense, espace, art,