D1_-_UE3_-_Guerin_Dubourg_-_Pharmacologie_du_diabete_

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UE3 Biochimie Clinique, Nutrition, Métabolisme
Guerin Dubourg
Date : 03/09/14 Plage horaire : 14-16h
Promo : DCEM1 Enseignant : Alexis GUERIN DUBOURG
Ronéistes :
CHAN YING Samantha
VERONIQUE Matthias
Pharmacologie du diabète
I. LE DIABÈTE: GÉNÉRALITÉS
1. Classification étiologique du diabète
2. Pathogénie
3. Epidémiologie
4. Les grandes complications
5. Diagnostic et suivi
A. Diagnostic
B. Suivi
II. LES MÉDICAMENTS DU DIABÈTE
1. Diabète de type I
A. Propriétés communes des insulines
B. Différentes formes d’insulines
2. Diabète de type II
A. Les différentes classes d’antidiabétiques oraux
B. Traitements qui améliorent la sensibilité des tissus à l’insuline
C. Insulino-sécréteurs
D. Traitement qui réduit l’absorption intestinale de glucose
E. Les incrétines
III. CONCLUSION
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I. Le diabète : généralités
Diabète : Définition
« Pathologie métabolique chronique d’évolution lente à l’origine d’un dysfonctionnement des
mécanismes de régulation de la glycémie qui peut avoir des causes diverses (sécrétion ou utilisation de
l’insuline) ».
Le diabète provoque une hyperglycémie chronique qui est néfaste pour l’organisme à plusieurs niveaux.
On ne meurt pas forcement du diabète mais de ses complications sauf quelques cas rares (coma
hypoglycémique dans le cas de traitements inadaptés ou de coma hyperglycémique qu’on appel coma
acido-cétosique dans la découverte du diabète). On meurt des complications du diabète surtout dans le
diabète de type II.
Les causes diverses : diabète de type I, diabète de type II. Autres : diabète gestationnel, formes
d’intolérance au glucose, diabète composite (mélange de forme I et II)
Donc deux étiologies principales et deux physiotypes
Glycémie : Régulation
Deux hormones principales : l’insuline (hypoglycémiant) et le glucagon (hyperglycémiant) qui sont
synthétisés par les cellules β du pancréas.
L’insuline va accélérée l’utilisation (l’internalisation) du glucose par les cellules, le stockage du glucose
(glycogénogénèse).
Le glucagon à l’inverse va clencher une hyperglycémie (empêcher la consommation du sucre par ces
cellules) faire la glycogénolyse, et la néoglucogénèse.
Se qui nous intéresse c’est l’insuline, car le diabète qu’il soit de type I ou II et lié a des désordres
d’insulino-sécrétions ou de réponse à l’insuline.
Schéma des mécanismes de la régulation de la glycémie.
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1. Classification étiologique du diabète
Il existe plusieurs types de diabètes (et plusieurs formes intermédiaires) :
Diabète type 1 :
Diabète auto-immun, idiopathique (dont les origines ne sont pas forcement connues).
C’est donc une maladie immunologique, il y a des Ac anti-cellules β, Ac anti-récepteurs de l’insuline.
Qui amène à une destruction totale des cellules β du pancréas. Et on devient insulinodépendant. Le
diabète de type I est un diabète insulinodépendant (DID)
Diabète du sujet jeune, qu’on retrouve en coma acido-cétosique (cétose dans les urines).
Diabète type 2 :
Diabète lié au un défaut de réponse à l’insuline dans un premier temps puis à un déficit insulino-
sécrétoire.
Au début il y a une intolérance au glucose (insulinorésistance) ce qui génère l’hyperglycémie. Et a la fin
il y a une diminution de la sécrétion de l’insuline, on devient donc insulinodépendant.
Mais en général on dit que le diabète de type II est un diabète non insulinodépendant (DNID).
Autres types de diabètes spécifiques :
Défaut génétique distinguer du diabète de type I, car se fait chez le sujet jeune et à défaut on
pense que c’est génétique, le type I c’est auto-immun. Celui qui est le plus génétique des deux
c’est le diabète de type II, car il y a des gènes clairement identifiés de prédisposition)
Endocrinopathies qui amènent parfois à un diabète secondaire
Iatrogène ou toxique
Infections
Gestationnel (forme d’intolérance au glucose qui peut apparaitre ponctuellement pendant une
grossesse, c’est un signe de pré-éclampsie, il faut prendre an charge rapidement ce diabète)
Autres
2. Pathogénie
Le diabète de type 1 :
Suite à des mécanismes immunologiques, on va avoir une destruction des cellules β du pancréas. On va
avoir une carence totale en insuline.
On aura pour conséquence un amaigrissement car les muscles ne pourront plus utiliser le glucose, une
hyperglycémie majeure qu’on ne pourra traiter que par un apport exogène d’insuline, et un coma acido-
cétosique.
Physiotype : sujet jeune et amaigrit avec une acido-cétose
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Le diabète de type II :
On a toujours des cellules β du pancréas. Mais on aura un syndrome métabolique (sujet âgé, en
surpoids, obèse, un régime alimentaire déréglé, sédentaire, tabagique, alcoolique…)
Lié principalement à un défaut d’utilisation du glucose par les cellules périphériques (adipocytes,
cellules des muscles squelettiques, hépatocytes)
Physiotype : sujet âgé, en surpoids, sans forcement d’acido-cétose
-Sujet sain : quand il y aura un apport important en glucose (apport alimentaire), on va avoir tout de suite
un pic d’insuline
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-Patient type I : l’insuline a un niveau basal, constant. Il est considéré à un niveau 0.
Il n’y aura pas de variation de la réponse à l’insuline en fonction du temps.
-Patient type II : il y a encore une capacité de sécrétion d’insuline mais qui va arrivée plus tard dans le
temps, et il n’y aura pas de pic à l’insuline.
Donc décalage de sécrétion a l’insuline dans le temps
Schéma de la régulation de la glycémie par sécrétion d’insuline chez l’Homme sain vs diabétique.
3. Épidémiologie
Type II : L’épidémie mondiale
En 2010 on considérait que le diabète avancerait tellement vite qu’en 2030 il y aurait 350 millions de
diabétiques, alors qu’on est en 2013 et qu’il y a déjà 382 millions de diabétiques. Le diabète avance 2
plus vite que prévu. On est à des estimations pour 2030 à 1 milliard d’individus diabétiques.
Le diabète de type II est l’épidémie du siècle.
Lié d’une part à ses prédispositions génétiques mais surtout à cette pression environnementale.
La population asiatique a une répartition complètement différente en fonction des continents de cette
prévalence du diabète. Cette prédisposition au diabète se trouve surtout en Asie.
Ces 382M ne correspondent pas forcement à la réalité, car se n’est qu’une estimation, car pas tous n’ont
pu être diagnostiqués (46%), par exemple en Afrique tous les diabètes n’ont pu être dépistés.
Il y a encore un travail monumental en termes de dépistage pour la prise en charge
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