
Groupe de réflexion ORL – IUFM de Bourgogne – 2004/2005
Déterminants indéfinis : articles indéfinis (un, une, des) ; déterminants quantifiants (articles partitifs = du, de la, des, déterminants numéraux cardinaux = un,
deux, trois…, déterminants indéfinis = quelques, plusieurs, certains, chaque, tout…, déterminants complexes : adverbe + de = beaucoup de, peu de, assez
de, trop de…), GN + de = un kilo de, un tas de… ) ; déterminants négatifs : aucun, nul… ; déterminants exclamatifs et interrogatifs : quel (et ses variantes),
combien ;
Cas particuliers : Parfois le type et / ou la forme de la phrase entraîne des modifications dans les formes des déterminants : dans les phrases négatives :
« de » remplace « du, de, la, des » ; Parfois la construction syntaxique de la phrase entraîne une modification : dans le cas d’un adjectif antéposé au nom, la
forme « des » devient « de ».EX. « J’ai acheté à ma sœur de jolies fleurs. »
Cas d’absence de déterminants : Devant certains noms l’absence est régulière : noms propres ; expressions coordonnées (les Ponts et Chaussées ; la
grammaire ou étude des unités de la langue…) ; L’absence de déterminant peut être liée à la fonction syntaxique occupée par le nom : apostrophes
(Garçon !) ; attributs (Il a été élu député) ; apposition (Napoléon, empereur des français, est mort à Sainte Hélène.) ; compléments de nom (une tasse à café ;
un coiffeur pour dames) ; compléments prépositionnels à valeur adverbiale (La course à pied.)
Les pronoms de conjugaison se répartissent en 6 personnes et ont tous la fonction sujet : je ; tu ; il, elle, on ; nous ; vous ; ils, elles. On peut distinguer dans
ces pronoms de conjugaison, les pronoms embrayeurs de discours, ce sont les personnes 1, 2, 4 et 5 et les pronoms personnels qui fonctionnent comme des
substituts, ce sont les personnes 3, 6 et dans certains cas 4 et 5.
Les pronoms substituts peuvent être des pronoms personnels en fonction complément (me, te, le/la/lui/y/en, se, nous, vous, les/leur/y/en ; moi, toi, lui/elle,
soi, nous, vous, eux/elles) ; des pronoms possessifs (le mien, le tien, le sien, les miens, les tiens les siens, le nôtre, le vôtre, le leur, les nôtres, etc.) ; des
pronoms démonstratifs ( celui-ci/là, celle-ci/là, ceux-ci/là, celles-ci/là, ceci, cela, ça, ce, etc.) ; des pronoms relatifs (qui, que, dont où, lequel, duquel, auquel,
etc.) ; des pronoms interrogatifs (qui, que, lequel, à quoi, auquel, a qui, etc.) ; des pronoms indéfinis ( quantité nulle = aucun, personne, rien, nul, pas un ;
quantité singulière = quelqu’un, quelque chose, n’importe qui/quoi/lequel, un, etc. ; quantité plurielle = quelques-uns, plusieurs, certains, beaucoup, peu, deux,
trois, etc. ; quantité de la totalité = tout, tous, chacun ; identificateurs = (le, la, les) même(s) ; (l’, les) autre(s) ; autrui ; autre chose ; tel.
Dans le cas des participes passés, la forme verbale participe varie en genre et en nombre avec le sujet dans le cas de l’auxiliaire « être » et avec le
complément d’objet direct du verbe dans le cas de l’auxiliaire « avoir » si celui-ci est placé avant la forme verbale.
Lorsque le verbe est à une forme simple, c’est le verbe conjugué qui est encadré par la négation : « Je ne mangerai plus de carottes. »
Lorsque le verbe est à une forme composé, c’est l’auxiliaire qui est encadré par la négation : « Je n’avais plus mangé de carottes depuis trois semaines. »