REVISIONS DE BREVET I] Les figures de style /10 Identifiez les figures de style dans les phrases suivantes. 1. Il est rusé comme un renard. – 2. Voilà mille loups, mille graines sauvages […] sur l’Europe ancienne où cent hordes iront. (A. RIMBAUD) – 3. Ton frère est un vrai livre. – 4. Les bourrasques silencieuses couraient sur la lande. – 5. L’accusé a un alibi en béton. – 6. Il était trois heures du matin, la ville dormait. – 7. Le soleil noir de la Mélancolie. (G. de NERVAL) – 8. Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, […] la plus inouïe, la plus singulière, la plus extraordinaire, la plus incroyable… (Mme de SEVIGNE) – 9. De grands immeubles, pareils à des montagnes se dressent désormais dans mon quartier. – 10. Tels des robots, les soldats avançaient vers l’ennemi. Aide n°1 : accès aux définitions. Aide n°2 : les figures de style présentes dans l’exercice. Aide n°3 : le nombre d’occurrence des différentes figures de style présentes. II] Les classes de mots /10 Identifiez la classe grammaticale des mots soulignés. La face humaine de Javert consistait en un nez camard1, avec deux profondes narines vers lesquelles montaient sur ses deux joues d’énormes favoris2. On se sentait mal à l’aise la première fois qu’on voyait ces deux forêts et ces deux cavernes. Quand Javert riait, ce qui était rare et terrible, ses lèvres minces s’écartaient, et laissaient voir, non seulement ses dents, mais ses gencives, et il se faisait autour de son nez un plissement épaté3 et sauvage comme sur un mufle4 de bête fauve. Javert sérieux était un dogue5 ; lorsqu’il riait, c’était un tigre. Victor HUGO, les Misérables, 1862 1. 2. 3. 4. 5. camard : aplati favoris : touffes de barbe sur les joues épaté : large mufle : museau dogue : ici, chien féroce Aide n°1 : accès aux définitions. Aide n°2 : les classes grammaticales présentes dans l’exercice. Aide n°3 : le nombre d’occurrences des différentes classes grammaticales présentes. III] Les fonctions /10 Identifiez la fonction des mots ou groupes de mots soulignés. C’est à cette époque qu’une maladie étrange fit des ravages dans mon cerveau. Je contractai la rage de lire, de tout lire, de lire matin, midi et soir. Et lorsque toutes les lumières étaient éteintes, je me confectionnais une tente avec mon drap et un balai et je m’usais les yeux à la lueur d’une torche électrique. Le monde des histoires supplantait1 la réalité du monde. Je m’y plongeais avec toute la passion d’un pécheur de perles. J’épousais la vengeance du Comte de Monte-Cristo. Je pleurais sur les malheurs de Gervaise. J’épuisais des chevaux avec d’Artagnan. Le nez et le panache de Cyrano de Bergerac devenaient mon nez et mon panache. […] Sans avoir visité la France, j’avais respiré l’odeur de la Beauce. […] J’avais entendu la chanson des cigales de la Provence d’Alphonse Daudet […] Les livres n’étaient point des objets. Ils avaient une âme ! Ernest PEPIN, Coulée d’Or, 1995 1. supplanter : remplacer Aide n°1 : accès aux définitions. Aide n°2 : les fonctions présentes dans l’exercice. Aide n°3 : le nombre d’occurrences des différentes fonctions présentes. IV] Conjugaison /7 Pour les verbes soulignés, complétez le tableau. La maison qu’habitaient alors mes parents est située dans une rue sombre et étroite de Saint-Malo, appelée rue des Juifs : cette maison est aujourd’hui transformée en auberge. La chambre où ma mère accoucha domine une partie déserte des murs de la ville, et à travers les fenêtres de cette chambre on aperçoit une mer qui s’étend à perte de vue, en se brisant sur des écueils. […] J’étais presque mort lorsque je vins au jour. Le mugissement des vagues, soulevées par une bourrasque annonçant l’équinoxe d’automne, empêchait d’entendre mes cris : on m’a souvent conté ces détails ; leur tristesse ne s’est jamais effacée de ma mémoire. François-René de CHATEAUBRIAND, Mémoires d’outre-tombe, 1849-1850 Verbes Infinitif habitaient ……………… est située Groupe Mode Temps Personne Voix ………… ……………… ……………… ……………… ……………… …………………. ………… ……………… ……………… ……………… ……………… est transformée …………………. ………… ……………… ……………… ……………… ……………… accoucha …………………. ………… ……………… ……………… ……………… ……………… s’étend …………………. ………… ……………… ……………… ……………… ……………… étais …………………. ………… ……………… ……………… ……………… ……………… a conté …………………. ………… ……………… ……………… ……………… ……………… Aide n°1 : accès à des tableaux de conjugaison. Aide n°2 : accès à des rappels de leçon. Aide n°3 : indice direct. V] Orthographe /13 Repérez et corriger les fautes d’orthographe dans le texte suivant : La colision fut exeptionnellement brutale. Les deux voiture roulait a plus de cents et elles se heurtairent de plein fouet. Bilan : neuf morts en tous. On mis plus d’une heure à sortir le premier cadavre des débris de ferraille. L’unique rescaper de l’accident en profitat pour sortir de la et c’envoler. C’était une mouche. - Merde alors, ce dit-elle, c’est bien la dernière fois que je prens une bagnole pour voyager. Jacques STERNERG, « La Mouche » in Contes glacés, 1974 Aide n°1 : indication sur le nombre d’erreurs à corriger. Aide n°2 : accès au dictionnaire. Aide n°3 : indice direct. Même consigne ; il y a 24 erreurs à corriger Cette photographie la, soigneusement collée sur du contreplaqué, envahissait tous un mur et elle représentait un lac, d’ailleur assez banal, pas réellement pittoresque en fin de compte. Sur le lac, ont voyait une barque, perdu au loing, minuscule. L’homme mit longtemps a ce rendre à l’évidence : la barque, de semaines en semaines, grandissait. S’est ainsi. Inexorablement, se déplacant dans un espace-temps impossible à définir, la barque grandissait parcequ’elle avançait sur le lac, venant de quelque lointain rivage, se dirigant vers le bort extérieur de la photo. Un jour, l’homme put distinguer qu’il y avait deux personnage dans la barque. L’un ramait, l’autre attendait. Et, un moi plutard, il put dicerner d’autre détail. Celui qui ramait avait les bras nus, se qui ne surprenait guerre. Mais celui qui attendait, celui la semblait regarder avec insistance vers la chambre, et, sur ces genous, il y avait un fusil dont le cannon également regardait la chambre. Jacques STERNBERG, « La Photographie », ibidem Aide n°1 : accès au dictionnaire. Aide n°2 : accès au mémo d’orthographe grammaticale. Aide n°3 : indice direct. REVISIONS DE BREVET (CORRECTION) I] Les figures de style /10 Identifiez les figures de style dans les phrases suivantes. 1. Il est rusé comme un renard. comparaison – 2. Voilà mille loups, mille graines sauvages […] sur l’Europe ancienne où cent hordes iront. (A. RIMBAUD) hyperbole – 3. Ton frère est un vrai livre. métaphore – 4. Les bourrasques silencieuses couraient sur la lande. personnification – 5. L’accusé a un alibi en béton. métaphore – 6. Il était trois heures du matin, la ville dormait. personnification – 7. Le soleil noir de la Mélancolie. (G. de NERVAL) oxymore – 8. Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, […] la plus inouïe, la plus singulière, la plus extraordinaire, la plus incroyable… (Mme de SEVIGNE) hyperbole – 9. De grands immeubles, pareils à des montagnes, se dressent désormais dans mon quartier. comparaison – 10. Tels des robots, les soldats avançaient vers l’ennemi. comparaison Aide n°1 : accès aux définitions. Aide n°2 : les figures de style présentes dans l’exercice. Aide n°3 : le nombre d’occurrence des différentes figures de style présentes. II] Les classes de mots /10 Identifiez la classe grammaticale des mots soulignés. La face humaine de Javert consistait en un nez camard1, avec deux profondes narines vers lesquelles montaient sur ses deux joues d’énormes favoris2. On se sentait mal à l’aise la première fois qu’on voyait ces deux forêts et ces deux cavernes. Quand Javert riait, ce qui était rare et terrible, ses lèvres minces s’écartaient, et laissaient voir, non seulement ses dents, mais ses gencives, et il se faisait autour de son nez un plissement épaté3 et sauvage comme sur un mufle4 de bête fauve. Javert sérieux était un dogue5 ; lorsqu’il riait, c’était un tigre. Victor HUGO, les Misérables, 1862 6. camard : aplati 7. favoris : touffes de barbe sur les joues 8. épaté : large 9. mufle : museau 10. dogue : ici, chien féroce Aide n°1 : accès aux définitions. Aide n°2 : les classes grammaticales présentes dans l’exercice. Aide n°3 : le nombre d’occurrences des différentes classes grammaticales présentes. la : déterminant profondes : adjectif joues : nom se : pronom deux :adjectif numéral quand : conjonction de subordination riait : verbe ses : déterminant possessif et : conjonction de coordination lorsque : conjonction de subordination III] Les fonctions /10 Identifiez la fonction des mots ou groupes de mots soulignés. C’est à cette époque qu’une maladie étrange fit des ravages dans mon cerveau. Je contractai la rage de lire, de tout lire, de lire matin, midi et soir. Et lorsque toutes les lumières étaient éteintes, je me confectionnais une tente avec mon drap et un balai et je m’usais les yeux à la lueur d’une torche électrique. Le monde des histoires supplantait1 la réalité du monde. Je m’y plongeais avec toute la passion d’un pécheur de perles. J’épousais la vengeance du Comte de Monte-Cristo. Je pleurais sur les malheurs de Gervaise. J’épuisais des chevaux avec d’Artagnan. Le nez et le panache de Cyrano de Bergerac devenaient mon nez et mon panache. […] Sans avoir visité la France, j’avais respiré l’odeur de la Beauce. […] J’avais entendu la chanson des cigales de la Provence d’Alphonse Daudet […] Les livres n’étaient point des objets. Ils avaient une âme ! Ernest PEPIN, Coulée d’Or, 1995 2. supplanter : remplacer Aide n°1 : accès aux définitions. Aide n°2 : les fonctions présentes dans l’exercice. Aide n°3 : le nombre d’occurrences des différentes fonctions présentes. dans mon cerveau : C.C.L. de « fit des ravages » de lire : C.D.N. « la rage » lorsque toutes les lumières étaient éteintes : C.C.T. de « je contractai » une tente : C.O.D. de « confectionnais » avec mon drap et un balai : C.O.D. de « je me confectionnais » Le monde des histoires : sujet de « supplantait » la réalité du monde : C.O.D. de « supplantait » avec toute la passion d’un pécheur de perles : C.C. de manière de « je m’y plongeais » pleurais : verbe mon nez et mon panache : attribut du sujet « le nez et le panache de C. de B. » IV] Conjugaison /7 Pour les verbes soulignés, complétez le tableau. La maison qu’habitaient alors mes parents est située dans une rue sombre et étroite de Saint-Malo, appelée rue des Juifs : cette maison est aujourd’hui transformée en auberge. La chambre où ma mère accoucha domine une partie déserte des murs de la ville, et à travers les fenêtres de cette chambre on aperçoit une mer qui s’étend à perte de vue, en se brisant sur des écueils. […] J’étais presque mort lorsque je vins au jour. Le mugissement des vagues, soulevées par une bourrasque annonçant l’équinoxe d’automne, empêchait d’entendre mes cris : on m’a souvent conté ces détails ; leur tristesse ne s’est jamais effacée de ma mémoire. François-René de CHATEAUBRIAND, Mémoires d’outre-tombe, 1849-1850 Verbes Infinitif Groupe Mode Temps Personne Voix/ Forme habitaient habiter 1er g IND. imparfait 3ème ppl active est située situer 1er g IND. présent 3ème psg passive transformer 1er g IND. présent 3ème psg passive accoucha accoucher 1er g IND. p. simple 3ème psg active s’étend s’étendre 3ème g IND. présent 3ème psg pronomina le être 2ème psg IND. imparfait 1ère psg v. d’état conter 3ème psg IND p. composé 3ème psg active est transformée étais a conté Aide n°1 : accès à des tableaux de conjugaison. Aide n°2 : accès à des rappels de leçon. Aide n°3 : indice direct. V] Orthographe /13 Repérez et corriger les fautes d’orthographe dans le texte suivant : La collision fut exceptionnellement brutale. Les deux voitures roulaient à plus de cent et elles se heurtèrent de plein fouet. Bilan : neuf morts en tout. On mit plus d’une heure à sortir le premier cadavre des débris de ferraille. L’unique rescapé de l’accident en profita pour sortir de là et s’envoler. C’était une mouche. - Merde alors, se dit-elle, c’est bien la dernière fois que je prends une bagnole pour voyager. Jacques STERNERG, « La Mouche » in Contes glacés, 1974 Aide n°1 : indication sur le nombre d’erreurs à corriger. Aide n°2 : accès au dictionnaire. Aide n°3 : indice direct. Même consigne ; il y a 24 erreurs à corriger Cette photographie-là, soigneusement collée sur du contreplaqué, envahissait tout un mur et elle représentait un lac, d’ailleurs assez banal, pas réellement pittoresque en fin de compte. Sur le lac, on voyait une barque, perdu au loin, minuscule. L’homme mit longtemps à se rendre à l’évidence : la barque, de semaine en semaine, grandissait. C’est ainsi. Inexorablement, se déplaçant dans un espace-temps impossible à définir, la barque grandissait parce qu’elle avançait sur le lac, venant de quelque lointain rivage, se dirigeant vers le bord extérieur de la photo. Un jour, l’homme put distinguer qu’il y avait deux personnages dans la barque. L’un ramait, l’autre attendait. Et, un mois plus tard, il put discerner d’autres détails. Celui qui ramait avait les bras nus, ce qui ne surprenait guère. Mais celui qui attendait, celui-là semblait regarder avec insistance vers la chambre, et, sur ses genoux, il y avait un fusil dont le canon également regardait la chambre. Jacques STERNBERG, « La Photographie », ibidem Aide n°1 : accès au dictionnaire. Aide n°2 : accès au mémo d’orthographe grammaticale. Aide n°3 : indice direct. INDICES : I] Les figures de style : III] Les fonctions Aide n°2 oxymore hyperboles métaphores personnifications comparaisons Aide n°2 : Sujet Verbe C.O.D. C.C.L. C.C.T. C.C.Manière C.D.N. Attribut du sujet Aide n°3 3 comparaisons 2 métaphores 2 personnifications 1 oxymore 2 hyperboles II] Les classes de mots Aide n°2 : adjectif adjectif numéral conjonction de coordination conjonction de subordination déterminant déterminant possessif nom pronom verbe Aide n°3 : adjectif adjectif numéral conjonction de coordination 2 conjonction de subordination déterminant déterminant possessif nom pronom verbe Aide n°3 : 1 Sujet 1 Verbe 3 C.O.D. 1 C.C.L. 1 C.C.T. 1 C.C.Manière 1 C.D.N. 1 Attribut du sujet V] Orthographe Nombre d’erreurs à trouver texte 1 : 15