1.2.2. Etymologie
Le nom Phalaenopsis provient du Grec ‘Phalaina' (papillon de nuit) et ‘opsis' (ressemblant).
La Phalaenopsis a été décrite en 1825 par le botaniste néerlandais Dr. C.L.Blume, qui
travaillait sur l'Ile de Java.
1.2.3. Description de la plante commercialisée
Originaire d’Asie du Sud-Est, des Philippines et d’Australie, les Phalaenopsis sont des
orchidées épiphytes, à croissance monopodiale, c'est-à-dire
qu’elles se développent à partir ‘d’un pied’. Contrairement au
Cymbidium, autre genre fortement commercialisé qui est
sympodiale et peut se proliférer par rhizome et qui de plus
produit des pseudobulbes. Les racines sont souvent aériennes,
recouvertes d’une pellicule blanchâtre, le vélamen, qui aide à
capter l’humidité atmosphérique. La Phalaenopsis produit une à deux
tiges, dont à la base on retrouve les feuilles alternes imbriquées l’une dans l’autre. Ces feuilles
sont oblongues et plutôt épaisses. Les fleurs caractéristiques, sont de couleurs blanches, roses,
violettes, crème ou orangées, souvent tachetées de brun, pourpre, rose en fonction des variétés
et des hybrides. Elles comportent toutes au moins 3 à 4 fleurs par hampe florales, quant à leur
forme et taille, une certaine variabilité existe.
La plante est vendue en pot en plastique. Ces pots sont plus haut que larges pour les
Phalaenopsis à grande fleurs vu leur développement important.
Pour les Phalaenopsis miniatures, le pot à une hauteur et un diamètre identique ; les plantes se
développant moins en hauteur. Les hampes florales sont tuteurées pour garder une stature
droite.
1.2.4. Production mondiale
La culture d’orchidées est passée d’un marché fait d’amateurs vers un marché de productions
commerciales à haute performance. La tendance est actuellement de produire en grande
quantité des fleurs à couper mais aussi de plus en plus de plantes en pots depuis une bonne
dizaine d’années. La culture de masse fût possible quand les techniques ont d’abord permis
une germination non-symbiotique des graines et ensuite d’autres, une propagation végétative
par culture de méristèmes.(voir 3.Analyse de la reproduction) On est donc passé d’une
propagation germinative vers une multiplication végétative, cette évolution est un constat à