Mass grave excavation in Turkey

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2008 : 93ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
93 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Mercredi 11 Mars 2009
Retrouvez les news sur :
http://www.collectifvan.org
TURQUIE
Turquie : le pays des fous
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’écrivain et journaliste
turc Ahmet Altan nous a habitués à des articles courageux, lucides
et limpides. L’article qu’il a signé dans Taraf le 19 février, et dont
le Collectif VAN vous propose ici la traduction, ne déroge pas à la
règle. L’intellectuel turc y décrit « Le pays des fous » (la Turquie)
où les enseignants et l’Etat-Major élèvent une nouvelle génération
de jeunes enfants, dans la haine de l’Arménien, avec la projection
obligatoire du DVD raciste Sari Gelin, diffusé sur ordre de l’EtatMajor, dans toutes les écoles primaires de Turquie. Ahmet Altan,
bien que sous le coup d’une inculpation au titre de l’Article 301 du
Code pénal turc pour avoir affirmé l’existence du génocide
arménien, enfonce le clou avec courage : « Tu assassines plus d’un
million d’Arméniens, tu effaces les traces des Arméniens de
l’Anatolie, tu spolies leurs biens et par-dessous tout, tu montres
aux enfants des vidéos disant voilà ce que « les Arméniens nous
ont fait ». Presque tous ceux qui vivent en dehors de Turquie
connaissent les événements des Arméniens. Ils savent que les
dirigeants du parti Union et Progrès ont pratiqué un génocide
d’une façon délibéré. » Altan revient également sur un autre fait
choquant et rappelle qu’à Kayseri, le président du syndicat des
enseignants Eğitim-Sen, a fait distribuer du ‘helva’ en hommage à
Hitler. Et Ahmet Altan de s’interroger sur l’avenir d’un pays qui
confie l’éducation de ses enfants à des enseignants admirateurs de
Hitler et à un Etat-Major raciste.
(Ahmet Altan) – 19.02.2009
Le pays des fous
A l’époque de l’Empire ottoman, les princes vivaient dans la crainte de se
faire assassiner.
L’un d’entre eux avait même crié ‘Je ne veux pas de trône’ en pensant
qu’il s’agissait d’un piège, lorsqu’on avait voulu le libérer de sa prison pour
le mettre sur le trône à la place de son frère.
Parmi eux, il y en avait qui perdaient la raison.
Car le fait d’être obligé de vivre en pensant que toutes les personnes qui
vous entourent sont des « ennemies » qu’elles vous surveillent, qu’elles se
préparent à vous tuer, fait finalement perdre la raison.
Dans notre république, il n’y a pas de « princes ».
Nous, nous infligeons, à nos enfants et à nos jeunes, le traitement de
princes enfermés dans des cages.
Nous leurs enseignons sans cesse que « ce monde est notre ennemi ».
Nous les transformons ainsi en des êtres humains suspicieux, sans
confiance, haïssant toute personne n’appartenant pas à leur race.
Et nous faisons cela au nom du « patriotisme ».
Vous n’ignorez pas le dernier scandale à l’ordre du jour, nommé « Sarı
Gelin ».
Dans les écoles on a montré aux enfants des vidéos racontant ce que «
Les Arméniens avaient fait aux Turcs ».
Un effort incroyable pour fabriquer une génération entière d’"Ennemis
d’Arménien".
Tu assassines plus d’un million d’Arméniens, tu effaces les traces des
Arméniens de l’Anatolie, tu spolies leurs biens et par-dessous tout, tu
montres aux enfants des vidéos disant voilà ce que « les Arméniens nous
ont fait ».
Presque tous ceux qui vivent en dehors de Turquie connaissent les
événements des Arméniens.
Ils savent que les dirigeants du parti Union et Progrès ont pratiqué un
génocide d’une façon délibéré.
Ils connaissent les souffrances endurées par les Arméniens.
Les Turcs sont les seuls à ne pas connaitre cette vérité.
Imaginez maintenant ce qu’ils vont ressentir, lorsque ces enfants, qui
grandissent en apprenant « Les Arméniens ont tué les Turcs », vont
affronter la vérité connue et dite par le monde entier. Ils vont croire que le
monde entier ment et que le monde entier est l’ennemi de leur race, en
l’occurrence leur ennemi.
Nous éloignons ces enfants du reste du monde alors qu’ils sont encore si
jeunes.
Nous coupons leur lien avec leur passé.
Nous dynamitons les ponts qui pourraient être construits entre nos jeunes
et l’humanité entière, avant même qu’ils ne soient construits.
Ainsi nous les rendons fous en les élevant avec des mensonges, enfermés
dans une cage fictive.
Il a été découvert que cette opération bizarroïde (Nota CVAN : la diffusion
du DVD négationniste Sari Gelin) était l’œuvre de l’Etat-Major.
Le DVD intitulé "Sarı Gelin" a été distribué aux écoles par l’Etat-Major, et
de plus sans prévenir le Ministère de l’Education Nationale.
Les généraux savent tout bien entendu, mieux que tout le monde : ils
croient fermement que préparer une jeunesse haïssant le monde entier et
ignorant les vérités, ne peut être que bénéfique pour l’avenir de la
Turquie.
Ils déforment une génération selon leurs convictions.
Lorsque ces enfants seront des adultes, nous serons partis depuis
longtemps.
Ils vont vivre dans un monde différent.
Dans un monde où toutes les vérités ressurgiront.
Et nous, nous allons leur laisser comme héritage, nos folies.
Est-ce que nous avons le droit de faire cela?
Non.
Mais l’Etat-Major ne se préoccupe pas de choses comme le droit, l’histoire,
la vérité. Tout ce qui l’intéresse c’est l’image du ‘Jeune Turc’ qu’il a dans
sa tête, et il essaye de faire coller tous les enfants à cette image.
Dieu soit loué, le scandale a éclaté et le Ministre de l’Education Nationale a
déclaré avoir arrêté la diffusion de la vidéo dans les écoles (Nota CVAN :
cette annonce n’a malheureusement pas été suivie d’effet).
Bien entendu, notre souci concernant l’éducation ne se limite pas à l’EtatMajor.
Il y a aussi nos enseignants.
A Kayseri, le président du syndicat des enseignants Eğitim-Sen, a fait
distribuer du ‘helva’ pour « Hitler » (Nota CVAN : pour que l’âme de Hitler
repose en paix).
Cet homme, admirateur de Hitler, se trouve à la tête d’un organisme
d’enseignants.
Puisqu’il est le président, de nombreux enseignants soutenant cet homme,
vivent dans notre pays.
Ces gens-là admirent Hitler.
Et ils enseignent aux enfants cette admiration, le racisme, le fascisme.
Dans quel pays du monde, peut-on trouver un semblable groupe
d’enseignants admirateurs de Hitler ?
Dans quel pays du monde, laisse-t-on enseigner les gens qui vont aussi
loin dans leur fascisme en allant jusqu’à l’admiration de Hitler ?
Dans quel pays du monde, peut-on confier l’éducation des enfants aux
admirateurs de Hitler ?
Où peut-on tolérer que le fascisme pénètre l’éducation d’une façon aussi
poignante ?
Regardez bien ces deux-là qui vont côte à côte.
L’Etat-Major et le groupe d’enseignants : ennemis des Arméniens, ils
réunissent leurs forces et tentent de préparer une jeunesse raciste et
admiratrice de Hitler.
Et s’ils arrivaient à leur but, que se passera-t-il ?
Dans trente ans, dans le monde de cette époque-là, comment vont vivre
ces enfants ?
Comment ces enfants vont-ils gouverner ce pays avec leur "monde
mental" ?
Chacun va devenir un prince fou.
Il va penser que tout le monde veut le faire assassiner.
Si le monde lui propose un trône, lui fait du bien, de crainte il va croire
qu’il s’agit du mal, d’une menace et il va le refuser.
Dans une époque où la communication va à une telle vitesse, où la
circulation est si développée, comment les enfants peuvent-ils vivre en
ayant des idées si bizarres dans leur tête et avec de telles croyances ?
Comment auront-ils la part de bonheur et de bien-être qu’ils méritent ?
Et maintenant, nous les condamnons à la solitude et au malheur. Quel que
soit le résultat des élections municipales…(Nota CVAN : c’est l’actualité en
Turquie, il y a bientôt les élections municipales). Qui que ce soit qui se
trouve au pouvoir…
Aussi longtemps que nous rendrons nos enfants fous, ce pays ne peut pas
avoir d’avenir…
Nous détruisons à la fois nos enfants et notre avenir.
Et on fait ceci au nom du ‘patriotisme et de l’identité turque’.
A mon avis, avant les enfants, nous devons éduquer nos généraux et nos
enseignants. Nous devons leur expliquer que l’identité turque, et le
fascisme ou le racisme, sont des choses bien distinctes. Dans le cas
contraire, lorsque nos enfants vont devenir des adultes et vont voir le
monde, ils vont hurler comme des fous « je ne veux pas de bonheur ».
(Ahmet Altan) - 19.02.2009
Traduction du turc : S.C. pour le Collectif VAN - 11 mars 2009 - 10:36 http://collectifvan.org/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=28307
Lire aussi :
Turquie : un intellectuel turc parle du génocide
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21597
Istanbul : le schisme dans la gauche turque
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21740
Turquie : Ahmet Altan inculpé pour insulte à la nation turque
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21615
Turquie : effacer la honte de l’Article 301
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=15885
UE/Turquie : des écoliers sous mauvaise influence
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=28215
Négationnisme à l’école : la Turquie fait marche arrière
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=27532
Turquie : DVD négationniste obligatoire à l'école
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=27213
Turquie : l’école, territoire de la propagande discriminatoire
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=27452
Turquie : pétition contre le DVD négationniste
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=27326
Négationnisme dans les écoles turques : protestation d’opposants turcs
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=27273
Time Magazine distribue gratuitement le DVD "Le Génocide Arménien" de
Laurence Jourdan
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=7564
Les manuels scolaires turcs traiteront différemment le génocide arménien
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=26244
Turquie : des enseignants offrent des sucreries "pour l’âme d’Hitler"
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=27451
Turquie : une équipe de télévision agressée lors
d’une manifestation
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
livre cet article publié sur le site de Reporters sans Frontières le
10 mars 2009.
10.03.2009
Le 7 mars 2009, une équipe de télévision de la chaîne privée Show TV a
été agressée alors qu’elle couvrait une manifestation du Parti de la Société
démocratique (DTP, prokurde) à Adana, au sud de la Turquie.
La journaliste reporter, Rengin Gültekin, et ses deux cameramen, Ediz Aliç
et Kadir Puslu, ont été les cibles de projectiles de la part de militants du
DTP. Rengin Gültekin a reçu plusieurs coups au dos et Ediz Aliç est blessé
à la main droite. Le matériel est lourdement endommagé. Les trois
membres de l’équipe de télévision ont dû être conduits à l’hôpital avant de
se rendre au commissariat pour y déposer plainte.
En février 2009, trois journalistes avaient déjà été violemment pris à parti
par des militants du DTP lors d’une manifestation à Diyarbakir, au sud-est
du pays.
http://www.rsf.org/article.php3?id_article=30517
Un "Tribunal de l'Eau" ouvre à Istanbul pour juger
les atteintes à la nature
Il y a 23 heures
ISTANBUL (AFP) — Un "tribunal" international composé de défenseurs de
l'environnement a entamé mardi à Istanbul le procès symbolique de
plusieurs responsables turcs et étrangers pour divers projets accusés de
mettre en danger les écosystèmes de leurs pays.
La constitution de ce "Tribunal de l'Eau d'Istanbul" intervient alors que doit
se tenir la semaine prochaine dans la métropole turque le 5e Forum
mondial de l'eau, réunissant autour de ministres de 180 pays plusieurs
milliers d'hommes d'affaires et représentants d'associations.
Parmi les accusés figure le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan,
jugé in absentia pour son rôle dans la construction du barrage de Yusufeli
(nord-est), qui devrait selon l'acte d'accusation répondre à 0,6% des
besoins en électricité de la Turquie mais va également contraindre à l'exil
16.000 personnes et éradiquer la biodiversité de la vallée.
Autre accusée de marque, la chancelière allemande Angela Merkel se voit
reprocher la coopération de l'Allemagne au projet turc de barrage d'Ilisu,
sur le Tigre (sud-est), qui devrait conduire au déplacement de 54.000
personnes et à l'engloutissement du site historique de Hasankeyf.
"L'idée est d'attirer l'attention sur les problèmes liés aux politiques de
l'eau menées par les gouvernements (...) et sur le fait que (l'accès) à
l'eau est un droit de l'Homme, que privatiser les ressources en eau est
une violation des droits de l'Homme", a déclaré à l'AFP Ulrike Dufner, de la
fondation allemande Heinrich Böll Stiftung, coorganisatrice du Tribunal.
Outre le cas d'Ilisu et Yusufeli, la Cour se penchera mardi et mercredi sur
les cas des barrages turcs de la vallée de Munzur (est) et brésiliens de la
rivière Madeira (ouest) ainsi que sur la détérioration de l'environnement
au Mexique, avant de rendre un verdict samedi.
Le Tribunal de l'Eau d'Istanbul est coorganisé par le Tribunal latinoaméricain de l'eau, fondé en 1998 au Costa Rica et qui a tenu des
audiences dans plusieurs pays du continent.
Copyright © 2009 AFP.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hwpfRbhlvJXmjAh
eUIEaN1n_JtAg
Un 2e acte d'accusation transmis aux juges dans
l'affaire Ergenekon
Le procureur en chef d'Istanbul a annoncé mardi l'envoi au tribunal chargé
de juger les membres du réseau putschiste présumé Ergenekon d'un acte
d'accusation ajoutant 56 noms à la liste des accusés.
Douze des nouvelles personnes incriminées sont accusées par le ministère
public d'être les "dirigeants d'une organisation illégale", dont huit se
voient aussi reprocher une "tentative de renversement du gouvernement
par la force", selon le communiqué dont l'AFP a eu copie.
Quarante autres suspects sont accusés d'"appartenance à une
organisation illégale", les quatre derniers répondant du délit de "soutien
volontaire à une organisation illégale". Le communiqué ajoute que 21
suspects sont en détention provisoire et 35 laissés en liberté.
Le communiqué ne donne pas de précisions sur les noms des suspects. Il
signale que l'enquête concernant 77 autres personnes, dont 48 en
détention provisoire, se poursuit.
Le nouvel acte d'accusation, un document de 1.909 pages, doit être
approuvé par le tribunal pour que les 56 suspects puissent être jugés.
En octobre a débuté près d'Istanbul le procès de 86 personnes, dont des
officiers à la retraite, des journalistes, des hommes politiques et des
membres de la pègre, accusées d'appartenir au réseau Ergenekon. Ce
groupe a pour objectif, selon l'acte d'accusation, de renverser le
gouvernement issu de la mouvance islamiste, au pouvoir depuis 2002.
L'objectif de la conjuration est selon ce document de multiplier les
attentats pour créer un climat d'instabilité et de tension propice à un coup
d'Etat militaire.
Plusieurs dizaines de prévenus arrêtés au cours de rafles successives
depuis juillet, dont l'ancien chef de la gendarmerie, n'avaient pas encore
été inclus dans l'acte d'accusation.
L'enquête a été critiquée par l'opposition et diverses personnalités de la
société civile, selon qui elle vise à faire taire l'opposition. Le
gouvernement rejette cette accusation. (AFP, 10 mars 2009)
http://www.info-turk.be/367.htm#accusation
Turquie-Ergenekon: 56 mises en accusation
10/03/2009 - 19:10
Le parquet d'Istanbul a procédé mardi à 56 nouvelles mises en accusation
dans le cadre du complot présumé du réseau nationaliste Ergenekon,
accusé d'avoir voulu renverser la majorité démocratiquement élue du parti
islamisant AKP. Selon les médias locaux, deux généraux à la retraite, dont
l'ancien chef de la gendarmerie, figurent parmi ces nouveaux suspects,
qui s'ajoutent aux 88 personnes, dont plusieurs autres ex-officiers, en
cours de jugement pour leurs liens avec le réseau clandestin.
L'acte d'accusation dressé par le procureur d'Istanbul à l'encontre des 56
nouveaux suspects ne comporte pas moins de 1 900 pages leur
reprochant des tentatives de sédition et d'incitation à l'insurrection armée
contre le gouvernement légal. L'armée, qui a renversé quatre
gouvernements élus ces 50 dernières années en Turquie, a laissé percer
son irritation devant la conduite de cette enquête et a démenti tous liens
avec le projet prêté à Ergenekon d'organiser des attentats à la bombe et
des assassinats pour la pousser à intervenir.
Le coup de balai judiciaire actuel, qui vise bon nombre d'opposants à
l'AKP, est parfois considéré comme une riposte du parti du Premier
ministre Tayyip Erdogan aux efforts avortés de l'armée pour le faire
interdire en 2008 par les tribunaux pour activités anti-laïques.
archives
http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200911/turquieergenekon-56-mises-en-accusation-_193427.html?popup
Des élections locales sans passion en Turquie
mardi 10 mars 2009
Alors que la date fatidique approche, force est de constater que les
élections locales, qui doivent se tenir le 29 mars prochain, peinent à
passionner l’opinion et les médias. Il faut dire que loin d’indiquer le
tassement de l’AKP que certains avaient annoncé il y a quelques mois, les
sondages montrent plutôt que le parti gouvernemental devrait conserver,
voire amplifier son score déjà exceptionnel des dernières élections
législatives de 2007 (46,7%). Peu de ténors de la classe politique et peu
de personnalités indépendantes se sont lancés dans la course, même dans
les grandes villes, c’est un signe qui ne trompe pas ! Certes de grands
meetings ont lieu, les villes se couvrent de fanions et d’affiches, mais ces
élections locales ont été largement éclipsées au cours de ces dernières
semaines par des sujets nationaux ou internationaux d’une tout autre
ampleur : situation à Gaza, relance de la querelle Erdoğan-Doğan,
derniers rebondissements de l’affaire «Ergenekon» ou effets de la crise
financière sur l’économie turque. Dès lors, la campagne électorale
ronronne et l’AKP, très rôdé désormais à la conduite de ces grandes
messes électorales, officie de façon très professionnelle, sûr de son
efficacité et de sa popularité.
Une fois de plus, les partis d’opposition n’ont pas su trouver la faille. En
dépit d’une situation économique actuellement difficile, le parti majoritaire
ne semble pas vraiment menacé. Ni la hausse record du chômage depuis
la fin de l’année 2008 et ni l’affaiblissement sensible de la livre turque face
au Dollar et à l’Euro, n’ont pour l’instant entamé la confiance des Turcs
dans leur gouvernement. Les critiques des milieux patronaux, mettant en
cause la gestion gouvernementale de la crise, n’ont eu que peu d’influence
sur l’opinion. Le premier ministre est d’ailleurs resté très politique sur ce
dossier. Jouant les héros protecteurs des intérêts turcs face aux
«exigences insupportables» de la finance internationale, il n’a pas hésité à
repousser la négociation de l’accord que la Turquie devra, de toute
évidence, négocier malgré tout avec le FMI, après le 29 mars.
La corruption qui, à l’automne dernier, avait mis le gouvernement en
difficulté et vu le premier ministre perdre son calme, n’a pas été non plus
un thème de campagne très porteur. Le CHP qui s’était engouffré dans la
brèche en faisant de la transparence le fer de lance de sa campagne
électorale, ne paraît pas avoir fait le bon choix et semble désormais
totalement désorienté. Ses initiatives contradictoires pour séduire pêlemêle les femmes voilées, les kurdes, les minorités… rendent la ligne du
parti de plus en plus illisibles et risquent même de lui aliéner certains de
ses partisans.
Seuls les islamistes du «Saadet Partisi» (Parti de la Félicité) sont parvenus
à inquiéter l’AKP, au début de l’intervention israélienne à Gaza, en
organisant des manifestations réussies et en dénonçant «la duplicité» d’un
gouvernement, qui tout en affichant sa solidarité avec les Palestiniens,
n’hésitaient pas à conserver des relations étroites avec Israël. Mais l’on
sait que Recep Tayyip Erdoğan a su depuis retourner la situation en sa
faveur par de multiples initiatives symboliques et surtout par son coup de
colère contre Simon Peres, à Davos.
Dans un tel contexte, le seul enjeu vraiment important de ces élections
locales concerne en fait les résultats dans le sud-est et la lutte sans merci
que se livrent actuellement l’AKP et les Kurdes du DTP. Dans le sillage des
législatives de 2007 qui l’avaient vu faire jeu égal, dans cette région, avec
le DTP, l’AKP s’y est fixé pour objectif de poursuivre sa progression et
même de ravir au parti kurde quelques unes de ses places fortes, à
commencer par la première d’entre elles, Diyarbakır. Pour ce faire, l’AKP
n’a pas lésiné sur les moyens. Le premier ministre en personne est venu à
deux reprises en pays kurde. Or, alors que sa première visite avait été
perturbée par de violentes manifestations et l’avait même vu s’énerver et
réagir par des propos très nationalistes, la seconde s’est mieux déroulée
en lui permettant même de s’illustrer à Diyabakır par quelques mots
prononcés en kurde. Il faut dire qu’entretemps le gouvernement n’a pas
ménagé ses efforts pour séduire l’électorat kurde : annonce d’un plan
d’investissement économique important, lancement d’une chaîne de
télévision publique en kurde… Pourtant rien n’est joué. L’affrontement
entre l’AKP et le DTP dans le sud-est risque d’être particulièrement
intéressant, car tandis que le premier mène le type de campagne qui lui a
réussi jusqu’à présent en évoquant les problèmes concrets de la
population et en promettant une amélioration de la gestion des affaires
publiques, le second reste fidèle à une ligne très politique en se faisant le
défenseur de l’identité et de la culture kurdes. En dépit de ses efforts,
l’AKP pourtant ne paraît pas être en position actuellement d’enlever
Diyarbakır à son maire DTP actuel, Osman Baydemir. Une victoire à
Batman pourrait certes constituer pour lui une sorte de lot de consolation,
mais le parti majoritaire pourrait aussi perdre, au profit du DTP, des villes
conquises lors des précédentes municipales de 2004, ce qui constituerait
alors un échec pour la stratégie qu’il conduit dans le sud-est, depuis 2007.
Pour le reste, les enjeux de ces municipales concernent surtout une série
de joutes locales d’importance inégale. S’il est peut probable que Kemal
Kılıçdaroğlu puisse détrôner Kadir Topbaş à Istanbul, en revanche un bon
score du candidat du CHP pourrait lui permettre de prendre du galon au
sein du parti. Le CHP essaiera aussi de reconquérir Antalya et surtout
Ankara, où le maire sortant, Melih Göksek, a conservé la confiance de
l’AKP, en dépit des critiques dont sa gestion est l’objet depuis plusieurs
années. Une conquête d’Ankara constituerait non seulement une victoire
pour le CHP, mais aussi pour sa tête de liste, Murat Karayalcın, dont la
carrière politique serait alors relancée. L’AKP, pour sa part, outre ses
objectifs dans le sud-est, ambitionne de ravir Izmir, Trabzon, Kastamonu
et Mersin au CHP, ainsi qu’Eskisehir et Ordu au DSP. Mais partout l’affaire
reste incertaine. Enfin, le «Saadet partisi» semble en mesure d’enlever
quelques mairies à l’AKP (notamment au sein de la métropole
stambouliote : Üsküdar, Sultanbeyli ou Esenler). Mais pour le «Saadet»,
outre ces éventuelles gratifications locales, l’objectif sera surtout, par un
résultat national significatif (entre 5 et 10%), de démontrer qu’il est en
mesure de rompre la logique du vote islamiste utile (qui profite à l’AKP),
et qu’il peut, lors des prochaines législatives, atteindre un score de 10%
lui permettant d’être représenté au Parlement.
Pour conclure, tout en confirmant l’ascendant pris par l’AKP dans cette
campagne, il est important aussi de bien en mesurer toutes les
conséquences politiques. Alors qu’à l’automne dernier, un score global du
parti majoritaire se situant au dessus de 40% apparaissait pour lui comme
le but à atteindre, désormais, au moment où tous les sondages le donnent
largement vainqueur, c’est le score des législatives de 2007 qu’il va devoir
confirmer et même amplifier. Or, l’entreprise peut s’avérer un peu plus
difficile que prévue, en particulier si, dans les prochaines semaines, les
effets de la crise financière s’accentuent encore en Turquie.
JM
Publié par OVIPOT
http://ovipot.blogspot.com/2009/03/des-elections-locales-sans-passionen.html
Turquie : et que fait-on des femmes dans tout ça ?
Par Marie Antide | Cadre en entreprise | 10/03/2009 | 11H03
Ce sont des riverains de Rue89 qui m'en ont donné l'idée. Alors que
paraissait sur Paristanbul une série d'articles consacrés aux difficultés de
l'intégration de la Turquie dans l'Europe, certains m'ont fait remarquer que
je ne parlais pas des femmes de Turquie et qu'ils seraient curieux de lire
des articles les concernant.
A l'époque, avec l'association dont je suis membre, je cherchais une idée
de projet à monter dans le cadre de la Saison de la Turquie qui aura lieu
en France de juillet 2009 à mars 2010. Les Femmes de Turquie...? Que
sait-on d'elles?
Qu'elles peuvent être victimes de crimes d'honneur, pratique très
minoritaire mais qui choque par l'archaïsme des mentalités qu'elle révèle;
qu'elles restent probablement à la maison, souvent soumises à l'autorité
du père ou du frère, puis du mari, choisi par la famille; que seules les
jeunes femmes issues de milieux aisés et urbains ont accès à des études
supérieures; que la tradition exige la virginité au moment du mariage...
Ces situations se rencontrent en effet mais s'en satisfaire donnerait une
image très fausse de la situation de la femme en Turquie car elles ne
reflètent pas l'extrême diversité de la condition féminine, qui tient au
milieu social mais aussi aux origines géographiques et économiques.
Sur 4 850 maires, 18 sont des femmes
Commençons par les symboles: Atatürk, ardent promoteur des droits des
femmes, leur donne le droit de vote dès 1934 (1944 en France); une
femme, Arzuhan Yalcindag, a été élue à la direction du Tusiad, équivalent
du Medef; une autre, Güler Sabanci, est à la tête du 2nd groupe le plus
puissant du pays; de 1993 à 1996, Tansu Ciller a assuré la fonction de
Premier ministre; le gouvernement actuel compte une femme ministre
(sur 23), Nimet Cubukcu, ministre d'Etat chargé de la Famille.
Moins symbolique mais plus représentatif, les femmes représentent plus
d'un tiers des effectifs dans les secteurs professionnels comme la santé,
l'enseignement supérieur ou la justice et sont bien représentées dans les
fonctions de cadres supérieurs des entreprises privées.
Elles peuvent être aussi à la tête de confrérie soufie ou nommées "vaize",
équivalent de l'imam, par le directorat des affaires religieuses: 2 000
femmes ont été nommées à ce jour. Ces nominations interviennent dans
le cadre d'une réforme dans la lecture et l'interprétation du Hadith,
ensemble de paroles dites par le Prophète il y a 1400 ans et dont
l'interprétation n'est plus appropriée à la vie actuelle.
Et puis quelques chiffres qui parlent tout seuls des difficultés rencontrées:
18 femmes maires sur un total de 4 850, 50 femmes députés sur 550, les
femmes représentent moins de 25% de la population active... déclarée,
mais forment très probablement un plus gros contingent des emplois
précaires de l'économie dite "informelle".
Près de 30% ne savent ni lire ni écrire; d'après une enquête de la
direction générale sur le statut des femmes (17 168 femmes dans 51
provinces interrogées), 40% ont été victimes de violence domestiques et
parmi elles, 90% ne demandent pas d'aide extérieure, 14% considèrent
normal que le mari batte sa femme...
La situation a-t-elle quelques chances d'évoluer?
Une avancée considérable dans le droit a été réalisée avec la refonte du
Code pénal en 2004, dans la perspective de l'intégration à l'EU: le statut
de chef de famille, qui pouvait interdire à son épouse de travailler,
disparait, l'auteur d'un viol est puni comme un criminel et la solution de
recours qui lui était proposée (épouser la victime) pour échapper à la
condamnation disparait. Le droit reconnait la femme à disposer de son
corps et non plus la famille.
De plus, un tissu extraordinairement dynamique d'associations de la
société civile œuvre dans toute la Turquie sur des actions très identifiées
(entreprenariat avec Kagider, implication dans la vie politique avec Kader,
Femmes du barreau de Diyarbakir, lutte contre les violences avec Mör
Cati, Association des femmes de Van...). Le dynamisme de ces
associations puise sa source dans une solide tradition de luttes pour les
droits des femmes avec des porte-paroles qui marquèrent l'histoire du
féminisme turc comme Duygu Asena et Sirin Tekeli.
Ces associations ont le soutien des médias qui relaient largement les abus
commis, facilitant ainsi une certaine évolution des mentalités et des prises
de conscience.
Plus inattendu, des téléfilms à succès abordent aussi leur contribution à
cette évolution des consciences comme "Güldünya" sur la chaîne
commerciale à grande écoute Star TV, du nom d'une jeune femme victime
d'un crime d'honneur perpétré par son frère il y a cinq ans pour avoir sali
l'honneur de la famille pour avoir mis au monde un fils issu d'un viol.
Violence domestique, sous-représentativité dans le monde politique,
inégalités dans le monde économique... les problèmes des femmes de
Turquie, quoique spécifiques par leur contexte, ne sont pas tout à fait
étrangers à ceux rencontrés par les femmes de France.
Et mon idée, devenue le projet d'une équipe, est en train de mûrir en
partage d'expériences entre femmes de France et de Turquie dans la
recherche de solutions et la quête de progrès.
http://www.rue89.com/paristanbul/2009/03/10/turquie-et-que-fait-ondes-femmes-dans-tout-ca
GENOCIDE ARMENIE/TURQUIE
Turquie : voile d’amnésie sur le génocide arménien
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Sabrina Tavernise,
journaliste américaine, chef du bureau du New-York Times à
Istanbul, signe dans le célèbre quotidien US un article qui révèle
au grand jour les contradictions de l’intelligentsia turque. Elle y
traite du voile d’amnésie qui recouvre depuis près de 100 ans les
victimes arméniennes du génocide perpétré par l’Empire ottoman
en 1915 et s’interroge sur le silence qui a entouré la publication du
livre de Murat Bardakci. Dans son livre “The Remaining Documents
of Talat Pasha” (Le titre original 'Evrak-i Mertûke' n'est pas en
turc mais en ottoman et on pourrait le traduire par « Les
documents oubliés de Talaat Pacha »), ce dernier a en effet rendu
public une véritable bombe à retardement en publiant les cahiers
secrets de Talaat Pacha, ministre de l’Intérieur du Gouvernement
Jeune-Turc et instigateur principal du génocide arménien. Le «
Hitler turc » y avait consciencieusement consigné les 972 000
Arméniens disparus des archives officielles de la population de
l’Empire ottoman, entre 1915 et 1916. Alors que l’auteur Murat
Bardakci se désole du peu de retombées médiatiques de son livre véritable pavé dans la mare de la propagande négationniste
véhiculée par l’Etat turc -, il participe lui aussi et dans le même
temps, à cette politique détestable en s’opposant fermement et
contre toute évidence, à ce que l’on dise que les massacres
équivalent à un génocide… “Je n’aurais jamais pu publier ce livre il
y a 10 ans, on m’aurait qualifié de traître. La mentalité a changé.”
estime Murat Bardakci. Certes, mais le chemin qui mène les
intellectuels de Turquie vers la liberté de pensée semble encore
pavé d’embûches…
Près d’un million de victimes du génocide recouvertes
d’un voile d’amnésie
New-York Times
De SABRINA TAVERNISE
Publié le 8 mars 2009
ISTANBUL — Pour la Turquie, ce nombre aurait dû faire l’effet d’une
bombe.
Selon un document longtemps caché, qui appartenait au ministre de
l’Intérieur de l’Empire ottoman, 972 000 Arméniens ottomans ont disparu
des archives officielles de la population, de 1915 à 1916.
En Turquie, toute discussion sur ce que les Arméniens ottomans ont subi
peut déclencher une tempête d’indignation publique. Mais depuis sa
publication dans un livre en janvier, le chiffre - et sa source ottomane - n’a
pas été mentionné. Les journaux en ont à peine parlé. Les émissions de
télévision n’en ont pas discuté.
“Rien”, a dit Murat Bardakci, l’auteur et journaliste turc qui a compilé le
livre.
Le silence ne peut signifier qu’une seule chose, a-t-il dit : “Mes chiffres
sont trop hauts pour les gens ordinaires. Peut-être que les gens ne sont
pas encore prêts à en parler.”
Pendant des générations, la plupart des Turcs n’ont rien su des détails du
génocide arménien de 1915 à 1918, qui a tué plus d’un million
d’Arméniens, lors de purges dans la population, effectuées par le
gouvernement turc ottoman. La Turquie a enfermé loin de sa vue les
chapitres les plus horribles de son histoire, à la façon soviétique, elle n’a
jamais mentionné ces événements dans les livres scolaires d’histoire et
elle a mené une campagne officielle agressive d’oubli.
Mais depuis ces 10 dernières années, la société civile s’épanouissant,
certaines couches de la société turque remettent à présent en question
ouvertement la version étatique de ces événements. En décembre, un
groupe d’intellectuels a fait circuler une pétition qui s’excusait pour le déni
des massacres. Quelque 29 000 personnes l’ont signée.
Avec ce livre, “The Remaining Documents of Talat Pasha” (Nota CVAN : Le
titre original 'Evrak-i Mertûke' n'est pas en turc mais en ottoman et on
pourrait le traduire par « Les documents oubliés de Talaat Pacha »), M.
Bardakci (prononcez bard-AK-chuh) est devenu, contre son gré, partie
prenante de ce ferment. Ce livre rassemble des documents et des archives
qui ont appartenu à Mehmed Talat, connu sous le nom de Talat Pacha,
l’architecte principal des déportations des Arméniens.
Les documents que la veuve de M. Talat, Hayriye, a donnés à M. Bardakci,
avant de mourir en 1983, comprennent des listes de chiffres de la
population. Avant 1915, 1 256 000 Arméniens vivaient dans l’Empire
ottoman, selon ces documents. Le chiffre plonge à 284 157 deux ans plus
tard, déclare M. Bardakci.
Pour une oreille néophyte, ce ne sont que de tristes statistiques. Mais celui
qui connaît la question, sait que ces chiffres sont âprement contestés. La
Turquie n’a jamais reconnu un nombre déterminé de morts ou de
déportés. Dimanche, le ministre turc des Affaires étrangères a averti que
le Président Obama pourrait subir un revers dans les relations (avec la
Turquie) s’il reconnaissait que les massacres des Arméniens étaient un
génocide, avant sa visite en Turquie le mois prochain.
L’effondrement de l’Empire ottoman a été sanglant, argumente le
gouvernement turc, et ceux qui sont morts ont été victimes de ce chaos.
M. Bardakci souscrit à ce point de vue. Les chiffres, dit-il, n’indiquent pas
le nombre de morts, seulement le résultat du déclin de la population
arménienne après les déportations. Il s’oppose fermement à ce que l’on
dise que les massacres équivalent à un génocide, et il déclare que la
Turquie a été obligée d’engager des actions contre les Arméniens, parce
qu’ils soutenaient ouvertement la Russie dans sa guerre contre l’Empire
ottoman.
“Ce n’était pas une politique nazie ou un holocauste” dit-il. “C’était une
période sombre. Ce fut une décision difficile. Mais la déportation a été le
résultat de certains événements très sanglants. Il était nécessaire pour le
gouvernement de déporter la population arménienne.”
Cet argument est rejeté par la plupart des chercheurs qui pensent que le
petit nombre d’Arméniens qui se sont rebellés ne représentait pas une
menace sérieuse pour l’Empire ottoman, et que la politique relevait plus
d’une perception des Arméniens, non musulmans et par conséquent non
fiables, considérés comme un problème de population.
Hilmar Kaiser, historien et expert du génocide arménien, dit que les
documents publiés dans le livre étaient une preuve tangible que les
autorités ottomanes elles-mêmes avaient suivi une politique calculée pour
éliminer les Arméniens. “Vous avez soudain sur une page la confirmation
de ces chiffres”, dit-il. “C’est comme si quelqu’un vous assenait un coup de
batte sur la tête.”
M. Kaiser a dit que les chiffres avant et après équivalaient à un “nombre
de morts.”
“Il n’y a pas d’autre façon de voir ce document”, dit-il. “Vous ne pouvez
tout simplement pas cacher un million de personnes.”
D’autres chercheurs ont dit que le chiffre était un ajout utile aux archives
historiques, mais qu’il n’introduisait pas de version nouvelle des
événements.
“Cela corrobore ce que nous savions déjà”, a dit Donald Bloxham, l’auteur
de “Le grand jeu du génocide : impérialisme, nationalisme et la
destruction des Arméniens ottomans.”
M. Bardakci est un mordu d’histoire qui a appris à lire et écrire l’écriture
ottomane avec sa grand-mère, ce qui lui a permis de naviguer dans le
passé écrit de la Turquie, ce que la majorité des Turcs sont incapables de
faire. Il joue du tanbur, un instrument traditionnel à cordes. Son grandpère était membre du même parti politique que M. Talat, et sa famille
connaissait de nombreuses figures politiques qui ont joué un rôle
important lors de la fondation de la Turquie.
“Nous avions une imposante bibliothèque à la maison”, dit-il. “Ils
parlaient toujours de l’histoire et du passé.”
Bien qu’il désire clairement que les chiffres soient connus, il refuse
obstinément de les interpréter. Il n’offre aucune analyse dans le livre, et
en dehors d’une interview avec la veuve de M. Talat, il n’y a virtuellement
aucun texte qui accompagne les documents originaux.
“Je ne voulais pas interpréter” dit-il. “Je veux que le lecteur décide.”
La meilleure façon de faire, dit-il est d’utiliser des faits bruts et froids, qui
peuvent trancher les strates de la rhétorique émotionnelle qui
obscurcissent la question depuis des années.
“Je pense que nous avons besoin de documents en Turquie,” dit-il. “C’est
le plus important.”
Mais certains observateurs des plus passionnés de la société turque ont dit
que le silence montrait bien que le sujet était encore très tabou.
“L’importance de ce livre est évident, car aucun journal, excepté Milliyet,
n’a écrit une seule ligne à son sujet,” dit Murat Belge, un universitaire
turc, dans un article paru dans le quotidien libéral Taraf en janvier.
Et pourtant, c’est un indice de mesure de la maturité démocratique de la
Turquie que le livre ait été publié. M. Bardakci dit qu’il a conservé les
documents très longtemps, 27 ans, car il attendait que la Turquie atteigne
un niveau permettant que la publication ne cause aucun délire.
Même l’État ressent à présent le besoin de se défendre. L’été dernier, un
film de propagande sur les Arméniens, fait par les militaires turcs, a été
distribué dans les écoles primaires. Suite à un tollé public, la diffusion a
été stoppée [Nota CVAN : Deux erreurs dans ce paragraphe. 1) Le DVD
présenté désormais comme une initiative de l’Etat-Major turc a été, ne
l’oublions pas, produit en fait par la Chambre de Commerce d'Ankara en
2005 : il avait été envoyé gratuitement aux 494 000 abonnés du
magazine Time dans toute l’Europe (N°June 6, 2005 / Vol. 165 No. 23). 2)
Si le ministre turc de l’Education nationale a effectivement annoncé que la
diffusion de ce DVD raciste et anti-arménien a été stoppée, il s’est bien
gardé de mettre sa décision en application. Donc sa diffusion se poursuit
actuellement dans toutes les écoles primaires du pays. En Turquie, il faut
toujours décrypter ce qui se dit au niveau étatique et ce qui se fait en
réalité !].
“Je n’aurais jamais pu publier ce livre il y a 10 ans”, dit M. Bardakci. “On
m’aurait qualifié de traître.”
Il a ajouté : “La mentalité a changé.”
©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN - 10 mars 2009 - 07:10 www.collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=28284
Lire aussi :
Talat Pacha : Mémoires d'Outre-Tombe
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26185
Le Hitler turc avait noté 972 246 victimes arméniennes
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26066
Le site du ministère turc de la Culture et du Tourisme diffuse ses
thèses négationnistes et fait référence aux documents de Talaat
Pacha en ces termes : “Armenian historian Andonyan claimed that
he found the confidential documents of Talat Pasha and for many
years these documents used as the evidence of so-called genocide.
However, two Turkish historians researched those documents and
proved they are counterfeit.”
http://kultur.gov.tr/EN/BelgeGoster.aspx?17A16AE30572D313A781CAA92
714FCE09E86DA38B0AADD42
Lire le texte original dans la rubrique "Articles en anglais"
La Coalition turque d’Amérique et l’Université de
l’Utah mettent en place un programme négationniste
mercredi11 mars 2009, par Stéphane/armenews
L’Université de l’Utah et la Coalition turque d’Amérique ont annoncé la
création d’une nouvelle chaire d’enseignement intitulée "les origines de la
purification ethnique moderne : l’Écroulement de l’Empire Ottoman et
l’apparition des États -Nations dans les Balkans et le Caucase."
Ce programme se veut une étude scientifique « d’une période critique
dans une région qui continue à faire les gros titres, en partie à causes
forces turbulentes lâchées à la fin du 19ème et au début du 20 siècle ».
Selon le Directeur du Projet, le Professeur Hakan Yavuz "Notre nouveau
programme explorera la formation de l’identité moderne turque par un
travail savant, des conférences, la participation des communautés et
soutiendra de nouvellee recherches, dont beaucoup se concentreront sur
une série d’événements traumatiques fondatrices dont des crises dans les
Balkans et le Caucase, la perte de territoires et la migration obligatoire qui
a présagé l’établissement de la République Turque"
Lincoln McCurdy, Président de la Coalition Turque d’Amérique s’attend à ce
que ce programme soit en particulier essentiel parce qu’il produira un
nouveau cadre pour les chercheurs qui impactera les étude sur la Turquie.
Pour fournir des conseils, un Conseil d’association composé d’experts
reconnus a été formé composé du Docteur Sukru Elekdag, membre de la
Grande Assemblée nationale Turque et ancien ambassadeur aux EtatsUnis, Rifat Hisarciklioglu, Président de l’Union de Chambres et des Bourses
des marchandises de Turquie, le Professeur Yusuf Sarinay, Directeur des
Archives d’Etat de la Turquie, le Professeur Norman Stone, historien et
Alev Alatli, journaliste et auteur ».
Au vu des négationnistes notoires faisant partis des experts on ne peut
que s’attendre au pire.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=49694
FRANCE /ARMENIE
Arménie : Journées de la Francophonie
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 19 au 31 mars 2009,
les Journées de la Francophonie auront lieu à Erevan, avec de
nombreuses manifestations artistiques et culturelles. Les
chanteurs et musiciens Garou, André Manoukian et Frédéric
Nevchehirlian donneront des concerts à cette occasion dans la
capitale arménienne. Ces journées de la francophonie seront
particulièrement riches cette année en l’honneur du nouveau
statut de l’Arménie à l’OIF...
JOURNEES DE LA FRANCOPHONIE A EREVAN DU 19 AU 31 MARS
2009
MUSIQUE
« GALA-CONCERT DE LA FRANCOPHONIE » GAROU - Dimanche 22
mar (Québec)
Après avoir vendu plus de cinq millions d’albums, près de 700.000 DVD, et
avoir été vu par plus d’un million de fans en spectacle partout dans le
monde, Garou donnera un concert exclusif à Erevan en l’honneur de la
journée de la francophonie.
« J’ai envie de m’ouvrir, de "m’étriper" et de donner tout ce que je peux à
chaque fois, de rendre les gens heureux. » À elle seule cette phrase
résume bien Garou, chanteur baignant dans une rare intensité à chacune
de ses apparitions sur les planches. Cette intensité, il la puise à même la
générosité dont il fait preuve dans la vie de tous les jours. Il la trimballe
avec lui pour mieux la redistribuer à tous ceux et celles qui viennent
l’entendre chanter. « Quand les gens se déplacent pour me voir en
spectacle ils pensent être venus pour moi, alors que c’est moi qui suis
venu pour eux. »
Complexe sportif et culturel Hamalir, 19h00
Billets en vente au 010-38-19-73 / 077-35-84-74
CONCERT EXCLUSIF DE ANDRE MANOUKIAN –LUNDI 23 MARS
(France)
Son premier album “Inkala” est un mélange de compositions originales et
de folk songs arméniennes adaptées par André Manoukian, enregistrées
en trio Jazz. Le style du trio, proche des trios modernes de jazz, se
démarque par l’utilisation du chant modal arménien aux blue notes
caractéristiques. Il en résulte un album émouvant, teinté de spleen
oriental, où les mélodies simples et attachantes cohabitent
harmonieusement avec les improvisations.
Avec Laurent Robin (batterie) - Christophe Walemme (Contrebasse).
Club Poplavok, 19h00 adresse
Entrée libre ?
CONCERT EXCLUSIF DE NEVCHEHIRLIAN (Slam ) – Mercredi 25
mars A l’occasion du concours de langue française : Allons en
France 2009 (France)
Apparu aux USA au début des années 80, à l’occasion de soirées
organisées dans des cafés et des lieux publics, le slam donne la possibilité
à tous de dire de la poésie. Il s’agit d’attraper l’auditeur avec les mots, les
images évoquées, pour le secouer, le remuer.
Né à Marseille, Frédéric Nevchehirlian est poète et musicien. Avec le
groupe Vibrion, il a obtenu plusieurs prix en 2005 et 2008.
Intonation, souffle, bouffée, spasmes… résonances…répercussion. On se
parle apparemment français mais c’est peut-être une traduction
simultanée d’une autre langue ? On est peut-être en 1915, un jour de
printemps, en mars 2009 dans une salle de spectacle, peut-être plus tard
en l’an trois-mille…Ce qui est sûr c’est que Nevchehirlian nous réunit dans
une même sphère, une même ère…pour entendre le monde…celui d’hier
mêlé à celui d’aujourd’hui…
Théâtre de chambre, 58 rue Machtots - 19h00
Invitations à retirer à l’ambassade de France (places limitées), 010-59-1950/94
Lire aussi :
L'Arménie devient membre permanent de la Francophonie
http://www.francophonie.org/oif/pays/detail-pays.cfm?id=339
Télécharger le pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=28293
GENOCIDE ARMENIEN
Medz Yeghern : le grand mal
Scénario et dessin Paolo Cossi Edition Dargaud
Magazine - BD 10:33
C’est de l’histoire. Dure, impitoyable, inimaginable. Celle d’un de ces
drames que la mémoire humaine a oublié. Celle que les vainqueurs ont
voulu enterrer, celle qu’aujourd’hui encore leurs successeurs au pouvoir
voudraient que l’on taise à jamais. Le génocide arménien raconté en BD.
Cela pourrait paraître inintéressant, pesant…
C’est en fait un récit dont on aimerait se détacher mais qu’on ne peut
quitter des yeux. De la première à la dernière page, cette destruction
planifiée, presque mécanique, d’un peuple par un autre, nous capture…
Un scénario que l’on voudrait né seulement de l’imaginaire un peu trouble
d’un écrivain. Mais qui change à jamais la perception que l’on peut avoir
de cette page de l’histoire turque.
En cette année 1915, les Arméniens ont tout perdu. Ce livre nous rend la
mémoire.
Eric Vède
http://www.rtlinfo.be/rtl/news/article/225522/-Medz+Yeghern+:+le+grand+mal
SOMMAIRE DE LA REVUE DE PRESSE DU CVAN DU 11.03.2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance
Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de
presse des informations parues dans la presse francophone, sur
les thèmes concernant : la Turquie, le génocide arménien, le
négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des tutsi, l'Union
européenne, etc... Nous vous suggérons également de prendre le
temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en
ligne sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1.
Turquie : le pays des fous
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’écrivain et journaliste turc
Ahmet Altan nous a habitués à des articles courageux, lucides et limpides.
L’article qu’il a signé dans Taraf le 19 février, et dont le Collectif VAN vous
propose ici la traduction, ne déroge pas à la règle. L’intellectuel turc y
décrit « Le pays des fous » (la Turquie) où les enseignants et l’Etat-Major
élèvent une nouvelle génération de jeunes enfants, dans la haine de
l’Arménien, avec la projection obligatoire du DVD raciste Sari Gelin, diffusé
sur ordre de l’Etat-Major, dans toutes les écoles primaires de Turquie.
Ahmet Altan, bien que sous le coup d’une inculpation au titre de l’Article
301 du Code pénal turc pour avoir affirmé l’existence du génocide
arménien, enfonce le clou avec courage : « Tu assassines plus d’un million
d’Arméniens, tu effaces les traces des Arméniens de l’Anatolie, tu spolies
leurs biens et par-dessous tout, tu montres aux enfants des vidéos disant
voilà ce que « les Arméniens nous ont fait ». Presque tous ceux qui vivent
en dehors de Turquie connaissent les événements des Arméniens.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=28307
Turquie : voile d’amnésie sur le génocide arménien
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Sabrina Tavernise, journaliste
américaine, chef du bureau du New-York Times à Istanbul, signe dans le
célèbre quotidien US un article qui révèle au grand jour les contradictions
de l’intelligentsia turque. Elle y traite du voile d’amnésie qui recouvre
depuis près de 100 ans les victimes arméniennes du génocide perpétré
par l’Empire ottoman en 1915 et s’interroge sur le silence qui a entouré la
publication du livre de Murat Bardakci. Dans son livre “The Remaining
Documents of Talat Pasha” (Le titre original 'Evrak-i Mertûke' n'est pas en
turc mais en ottoman et on pourrait le traduire par « Les documents
oubliés de Talaat Pacha »), ce dernier a en effet rendu public une véritable
bombe à retardement en publiant les cahiers secrets de Talaat Pacha,
ministre de l’Intérieur du Gouvernement Jeune-Turc et instigateur principal
du génocide arménien.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=28284
Arménie : Journées de la Francophonie
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 19 au 31 mars 2009, les
Journées de la Francophonie auront lieu à Erevan, avec de nombreuses
manifestations artistiques et culturelles. Les chanteurs et musiciens
Garou, André Manoukian et Frédéric Nevchehirlian donneront des concerts
à cette occasion dans la capitale arménienne. Ces journées de la
francophonie seront particulièrement riches cette année en l’honneur du
nouveau statut de l’Arménie à l’OIF...
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=28293
H.Clinton aborde la question du génocide arménien à Ankara
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet la
traduction d'un article en anglais du journal arménien Armenpress parue
sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la
Démocratie le 11 mars 2009. Au cours de la conférence de presse donnée
à Washington, un porte-parole du Secrétariat d’État, Robert Wood, a
indiqué que lors de sa visite à Ankara, Hillary Clinton avait abordé la
question du génocide arménien avec les autorités de la Turquie.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=28326
Droits des femmes : Rennes accueille Eren Keskin, avocate kurde
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Eren Keskin, accueillie par les
Amitiés kurdes de Bretagne, est venue à Rennes animer un débat à la
Maison internationale de Rennes, précédé de la projection du film « Des
épines dans le cœur ou Eren Keskin, une avocate kurde accuse ».
Présidente de la ligue des droits de l'homme et des femmes en Turquie,
Eren Keskin défend les femmes qui subissent la répression de l'État turc,
qu'elles soient kurdes ou turques.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=28324
L’Afrique va-t-elle tirer le Soudan d’affaire ?
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous soumet
sa traduction d'un article en anglais de Desmond TUTU faite pour le
Collectif Urgence Darfour. Le lancement, escompté demain, d’un mandat
d’arrêt contre le président soudanais Omar Hassan El-Béchir de la part de
la Cour Pénale Internationale place les leaders africains devant un choix
difficile : sont-ils du côté de la justice ou de l’injustice ? Du côté de la
victime ou de l’oppresseur ? Le choix est clair mais jusqu’à présent la
réponse de nombreux leaders africains a été une honte.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=28282
Turquie : une équipe de télévision agressée lors d’une manifestation
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cet
article publié sur le site de Reporters sans Frontières le 10 mars 2009. Le
7 mars 2009, une équipe de télévision de la chaîne privée Show TV a été
agressée alors qu’elle couvrait une manifestation du Parti de la Société
démocratique (DTP, prokurde) à Adana, au sud de la Turquie. La
journaliste reporté, Rengin Gültekin, et ses deux cameramen, Ediz Aliç et
Kadir Puslu, ont été les cibles de projectiles de la part de militants du DTP.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=28285
Lancement d’un projet énergétique d’envergure au Haut-Karabagh
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cette
newsletter bimensuelle sur l'actualité politique, économique et culturelle
du Haut-Karabagh mise à notre disposition par la Représentation de la
République du Haut-Karabagh en France.Une soirée de gala s'est tenue
récemment à Stepanakert pour le lancement d'un projet sans précédent
dont l'objectif est le développement du système énergétique de la
république. La réalisation du projet est confiée à la société « ArtsakhHEK »
(CentralesHydroélectriquesd'Artsakh).
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=28224
«L'ordre économique est injuste et irresponsable»
L'Iran accueillait mercredi un sommet régional consacré à l'économie, lors
duquel le Président Mahmoud Ahmadinejad a dénoncé l'ordre "injuste"
imposé, selon lui, par les Etats-Unis dans ce domaine.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28320
MM. Mansouri et Toptan pour une consolidation
Le président de la Chambre des représentants, Mustapha Mansouri, et le
président de la Grande Assemblée turque (Parlement), Koksal Toptan se
ont félicités, mardi, de l'excellence des liens d'amitié et de fraternité
unissant le Maroc et la Turquie, et souligné leur détermination à œuvrer
pour le renforcement des relation de coopération entre les deux pays.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28319
Contribution de l’art aux relations turco-arméniennes
Le pianiste turc Fazil Say se focalise sur les relations turco-arméniennes
dans son dernier projet. En répondant aux questions de Deutsche Welle
Fazil Say a déclaré qu’il travaillait sur un projet de ballet commun qui
comprendra des artistes d’Arménie et de Turquie.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28318
Un "Tribunal de l'Eau" ouvre à Istanbul pour juger les atteintes à la nature
Un "tribunal" international composé de défenseurs de l'environnement a
entamé mardi à Istanbul le procès symbolique de plusieurs responsables
turcs et étrangers pour divers projets accusés de mettre en danger les
écosystèmes de leurs pays.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28316
La Coalition turque d’Amérique et l’Université de l’Utah mettent en place
un programme négationniste
L’Université de l’Utah et la Coalition turque d’Amérique ont annoncé la
création d’une nouvelle chaire d’enseignement intitulée "les origines de la
purification ethnique moderne : l’Écroulement de l’Empire Ottoman et
l’apparition des États -Nations dans les Balkans et le Caucase."
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28317
CPNT s'allie avec Villiers pour «refaire le référendum qu'on nous a volé
avec le traité de Lisbonne»
Notre intégration commune dans Libertas est naturelle. Sur le programme
européen de Philippe de Villiers, nous n'avons pas de différences: nous
sommes contre l'entrée de la Turquie dans l'UE, pour l'Europe des peuples,
et contre l'Europe des technocrates. Ce n'est pas un mariage de la carpe
et du lapin, comme celui de Cohn-Bendit, qui a fait la campagne du «oui»
au Traité constitutionnel, et de José Bové, qui les a combattus pendant
toute cette période.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28315
Soudan: mesures de sécurité dans les ambassades des Etats-Unis et de
France
L'ambassade des Etats-Unis à Khartoum a autorisé mardi l'évacuation de
personnels non essentiels et la sécurité a été renforcée autour de
l'ambassade de France sur fond de menaces d'un groupe islamiste contre
les intérêts occidentaux.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28312
Le pape évitera une partie du mémorial de la Shoah à Jérusalem
Benoît XVI "ne lâche" pas Pie XII même s'il n'a toujours pas donné le feu
vert pour sa béatification . Le souverain pontife a décidé de ne pas se
rendre au musée de Yad Vashem, mémorial de la Shoah à Jérusalem, lors
de son pèlerinage en Terre sainte en mai. Il entend ainsi protester contre
la légende d'une photo du musée où Pie XII - élu pape le 2 mars 1939 est accusé d'être resté silencieux pendant la Shoah et de n'avoir rien fait
face à la déportation et l'extermination de six millions de juifs.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28314
Turquie : et que fait-on des femmes dans tout ça ?
Ce sont des riverains de Rue89 qui m'en ont donné l'idée. Alors que
paraissait sur Paristanbul une série d'articles consacrés aux difficultés de
l'intégration de la Turquie dans l'Europe, certains m'ont fait remarquer que
je ne parlais pas des femmes de Turquie et qu'ils seraient curieux de lire
des articles les concernant.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28322
El-Béchir: Le Soudan va combattre le "néocolonialisme"
Le président soudanais, Omar el-Béchir, a indiqué dimanche à El-Facher, la
capitale du nord du Darfour, que le pays combattra le "néocolonialisme".
"Nous lutterons contre le néocolonialisme," a déclaré el-Béchir alors qu'ils
s'exprimait devant des dizaines de milliers d'habitants de la localité
rassemblés dans une place au centre de la ville, faisant allusion à la
campagne de la Cour pénale internationale (CPI) qui poursuit le président
soudanais depuis juillet dernier.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28288
Le Haut-Karabakh à l’agenda de la prochaine visite de Lavrov à Bakou
Le problème du Haut-Karabakh sera soulevé par le chef de la diplomatie
russe Sergueï Lavrov lors de sa visite à Bakou les 11 et 12 mars
prochains, a confié à RIA Novosti le porte-parole du ministère russe des
Affaires étrangères (MID), Andreï Nesterenko.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28321
Le Vlaams Belang contre l’adhésion de la Turquie
Le Vlaams Belang a confirmé dimanche son opposition à l’adhésion de la
Turquie à l’Union européenne et a plaidé en faveur d’un “stop à
l’immigration”. A l’occasion d’un congrès à Gand, le VB a appelé à ce que
la Flandre devienne un Etat-membre à part entière de l’UE.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28311
Négationnisme : L'Eglise "n'a pas pris les mesures nécessaires"
Jacques Attali a regretté que face aux thèses négationnistes, l'église
catholique "n'a pas pris les mesures nécessaires pour exclure ces gens-là"
et "au contraire les accueille", lors d'un entretien à paraître lundi dans Le
Courrier de l'Ouest et Le Maine Libre.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28271
Darfour: quatre soldats de la Minuad blessés dans une embuscade
Quatre soldats de la mission ONU-Union africaine (Minuad) ont été blessés
dans une embuscade au Darfour, a indiqué mardi un responsable de la
mission. Un véhicule avec quatre soldats de la paix qui revenaient d'une
mission d'escorte a été la cible de tirs lundi soir près d'El-Geneina, la
capitale du Darfour-Ouest, près de la frontière tchadienne, a indiqué à
l'AFP Kemal Saïki, porte-parole de la mission.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28290
Suède: un procureur demande l'extradition d'un Rwandais suspecté de
génocide
Un procureur suédois a demandé à la Cour Suprême d'extrader un
Rwandais suspecté d'avoir participé au génocide de 1994, dans un courrier
dont l'AFP a eu copie mardi.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28313
Rencontre entre étudiants turcs et arméniens à Nevsehir
Dans une tentative de casser les stéréotypes entre les deux pays, des
étudiants ont organisé un camp pour un dialogue turco-arménien dans la
ville anatolienne de Nevsehir.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28308
Le Parlement du Kurdistan attribue des sièges aux Arméniens
Le 12 février 2009, une session extraordinaire s’est tenue au Parlement du
Kurdistan dirigée par son Président, M. Adnan Mufti. Après avoir procédé à
l’amendement de cinq articles de la session précédente, le Parlement a
débattu ce jour du reste des articles du projet de loi, les amendements
présentés lors de la session de ce jour étaient les suivants : Le paragraphe
49 de l’article 6 du projet de loi comprenait quatre alinéas, après
discussion, les premier, deuxième et troisième ont été ratifiés, le
quatrième étant supprimé par la majorité.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28272
Darfour: l'ONU veut éviter une catastrophe après l'expulsion d'ONG
Les agences de l'ONU cherchent à éviter une catastrophe au Darfour après
l'expulsion de 16 ONG par les autorités de Khartoum. Au total, 7610
employés des organisations humanitaires doivent quitter le pays, ont
précisé les Nations Unies.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28283
Des élections locales sans passion en Turquie
Alors que la date fatidique approche, force est de constater que les
élections locales, qui doivent se tenir le 29 mars prochain, peinent à
passionner l’opinion et les médias. Il faut dire que loin d’indiquer le
tassement de l’AKP que certains avaient annoncé il y a quelques mois, les
sondages montrent plutôt que le parti gouvernemental devrait conserver,
voire amplifier son score déjà exceptionnel des dernières élections
législatives de 2007 (46,7%).
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28305
Turquie-Ergenekon: 56 mises en accusation
Le parquet d'Istanbul a procédé mardi à 56 nouvelles mises en accusation
dans le cadre du complot présumé du réseau nationaliste Ergenekon,
accusé d'avoir voulu renverser la majorité démocratiquement élue du parti
islamisant AKP. Selon les médias locaux, deux généraux à la retraite, dont
l'ancien chef de la gendarmerie, figurent parmi ces nouveaux suspects,
qui s'ajoutent aux 88 personnes, dont plusieurs autres ex-officiers, en
cours de jugement pour leurs liens avec le réseau clandestin.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28304
Education: Yazid Sabeg aspire à "bouleverser les processus de sélection"
Yazid Sabeg, commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, a
appelé mardi à "bouleverser les processus de sélection des élèves" dans le
supérieur en évaluant notamment leur "potentiel" et leur "créativité", lors
d'un déplacement à Bondy.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28303
La Belgique condamnée pour torture
Pour Strasbourg, les nombreuses blessures de Turan Cakir n'ont pu
résulter d'une simple chute à terre et de coups reçus par erreur lors de
l'attroupement. La Cour européenne des droits de l'homme a condamné
mardi la Belgique pour torture ou traitements inhumains et dégradants
ainsi que pour discrimination raciale.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28302
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28295
Copé reste sceptique sur la proposition de "mesurer la diversité"
Jean François Copé est réticent à "mesurer la diversité", comme le
préconise le commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, Yazid
Sabeg. Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale s'est montré
"très hésitant" sur cette proposition mardi sur i-Télé. "Je voudrais d'abord,
avant de me prononcer, comprendre quel est le projet", a-t-il expliqué.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28294
Un 2e acte d'accusation transmis aux juges dans l'affaire Ergenekon
Le procureur en chef d'Istanbul a annoncé mardi l'envoi au tribunal chargé
de juger les membres du réseau putschiste présumé Ergenekon d'un acte
d'accusation ajoutant 56 noms à la liste des accusés.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28292
En route vers les statistiques ethniques?
La querelle entre ceux qui sont pour ou contre les statistiques ethniques
se poursuit-elle alors que la loi est déjà dans les tuyaux? S'est instauré en
tout cas ces derniers jours, un débat assez surréaliste. D'un côté, Yazid
Sabeg, nommé par Nicolas Sarkozy commissaire à la diversité et à
l'égalité des chances. Lui s'est déclaré favorable à ce type d'enquête.
D'ailleurs il a déjà annoncé qu'il formulerait un projet ou une proposition
de loi visant à "rendre licite la mesure de la diversité".
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28287
Darfour : quatre Casques bleus blessés dans une attaque
Quatre Casques bleus ont été blessés lors d'une embuscade tendue dans
la région du Darfour (ouest du Soudan), a rapporté mardi le Sudan
Tribune, basé à Khartoum. Cette attaque a eu lieu lundi près de Geneina,
la capitale de l'Etat du Darfour-Ouest. L'un des Casques bleus blessés est
dans un état grave.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28273
Washington et Moscou relancent leurs relations en s'engageant sur START
I
Washington et Moscou ont lancé vendredi à Genève "un nouveau départ"
de leurs relations pour effacer plusieurs années de tension, en
s'engageant symboliquement à conclure d'ici la fin de l'année un accord
sur le Traité de réduction des armes stratégiques START-1.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28291
L’Arménie remet la réunion régionale pour faire plaisir à la Turquie
L’Arménie a remis une réunion des ministres des affaires étrangères des
pays de la Mer Noire, apparemment comme geste de bienveillance pour
s’assurer que le ministre turc des Affaires Etrangères Ali Babacan fasse
parti des participants ont déclaré des sources diplomatiques turques.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28286
Soudan : des islamistes appellent au jihad contre les partisans de la CPI
L'Alliance des mouvements jihadistes menace par ailleurs de "verser le
sang" des partisans de la Cour pénale internationale et du procureur de ce
tribunal,LuisMoreno-Ocampo.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28270
Le gynéco au grand coeur
Disert mais discret, le docteur Jean-Pierre Franquebalme aurait pu se
contenter d'une carrière d'obstétricien et de chercheur pleinement réussie.
C'était mal connaître son besoin de se rendre utile, d'aider les autres.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28270
Ouverture de la réunion ministérielle de l'OCE à Téhéran
La 18ème réunion ministérielle de l'Organisation de coopération
économique (OCE) a ouvert ses portes lundi à Téhéran, capitale iranienne,
a rapporté l'agence de presse officielle IRNA.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28274
« Les livres sont devenus les monuments de la modernité »
Le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme à Paris témoigne dans son
exposition Futur antérieur de la naissance d’une avant-garde artistique
juive entre la Première guerre mondiale et la Shoah.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28281
La CPI : les deux vitesses du discrédit
La Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d'arrêt contre le
président soudanais, Omar El Béchir, le 4 mars 2009. Ce dernier est
accusé de crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans le conflit du
Darfour. Contrairement à l'avis du procureur, Luis Moreno Ocampo, la cour
n'a pas retenu l'accusation de génocide. Cette guerre a fait 300 000
morts, selon l'ONU et 10 000, selon les sources officielles.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28280
UE
CPNT s'allie avec Villiers pour «refaire le référendum
qu'on nous a volé avec le traité de Lisbonne»
Créé le 10.03.09 à 19h47 | Mis à jour le 10.03.09 à 19h49
Créé le 10.03.09 à 19h47 | Mis à jour le 10.03.09 à 19h49
INTERVIEW - Frédéric Nihous, président de Chasse, pêche nature et
traditions, explique les raisons de cette alliance...
Chasse, pêche nature et traditions (CPNT) l'avait proposé, le Mouvement
pour la France (MPF) de Philippe de Villiers a accepté l'offre: les deux
partis présenteront des listes aux européennes, sous la bannière du tout
récent parti eurosceptique Libertas. Ce parti européen a été fondé par
l'homme d'affaires irlandais Declan Ganley, figure du non au traité de
Lisbonne dans son pays. Le nordiste Frédéric Nihous, candidat à la
présidentielle en 2007, sera tête de liste dans le nord-est.
Pourquoi avoir choisi de vous allier avec Philippe de Villiers?
C'est au sein de Libertas qu'on s'est recontré. Dès septembre-octobre
2008, on a annoncé qu'à CPNT on présenterait des candidats, et on a
aussi appellé au rassemblement des «non», au référendum de 2005. On a
très vite compris que ce rassemblement ne se ferait pas, et on a intégré
Libertas. Le contact a été très facile, puisque le conseiller politique d'Eclan
Ganley est Jens Peter Bonde, que Jean Saint-Josse [ex-président de CPNT,
NDLR] a connu lorsqu'il était député européen.
Avec la réforme du mode de scrutin, il y a aussi une question d'efficacité,
qui nous impose des synergies. Le Nouveau centre a choisi de faire de
même avec l'UMP, et Mélenchon s'est allié au PCF. Effectivement, le but
est aussi d'envoyer à Strasbourg des parlementaires pour montrer au
niveau de Bruxelles qu'une autre Europe est possible. Et refaire pendant la
campagne le référendum européen qu'on nous a volé avec l'acception du
traité de Lisbonne. Comme Libertas est un parti européen qui présentera
des candidats, nous espérons être un groupe incontournable.
Partagez-vous les propositions traditionnalistes de Philippe de Villiers sur
les questions sociétales, comme sa volonté d'inscrire les «racines
chrétiennes» de l'Europe dans la constitution?
Notre intégration commune dans Libertas est naturelle. Sur le programme
européen de Philippe de Villiers, nous n'avons pas de différences: nous
sommes contre l'entrée de la Turquie dans l'UE, pour l'Europe des peuples,
et contre l'Europe des technocrates. Ce n'est pas un mariage de la carpe
et du lapin, comme celui de Cohn-Bendit, qui a fait la campagne du «oui»
au Traité constitutionnel, et de José Bové, qui les a combattus pendant
toute cette période. Sur la question des racines chrétiennes, nous
considérons que l'Europe n'a pas à se prononcer là-dessus. Et surtout,
cette élection est européenne, ce n'est pas le match retour de la
présidentielle. Donc les questions sociétales, ce n'est pas le sujet.
Pensez-vous faire plus que les Verts, ce qui était votre objectif en 2007?
Avec Libertas, c'est possible. Nous appellons à un vote de cohérence. 55%
des Français ont voté «non» au Traité constitutionnel, ils ne vont pas voter
pour des listes où les gens ont voté «oui». Regardez le PS, ils ont des
têtes de liste qui ont voté «oui», d'autres «non», et ils vont tous faire la
campagne pour nous expliquer que l'Europe, c'est formidable. Or, le
référendum de 2005 a montré que les clivages politiques sur l'Europe
avaient pété.
Entretien avec Emile Josselin
http://www.20minutes.fr/article/309605/Politique-CPNT-s-allie-avecVilliers-pour-refaire-le-referendum-qu-on-nous-a-vole-avec-le-traite-deLisbonne.php
Le Vlaams Belang contre l’adhésion de la Turquie
Tuesday 10 March 2009
Le Vlaams Belang a confirmé dimanche son opposition à l’adhésion de la
Turquie à l’Union européenne et a plaidé en faveur d’un “stop à
l’immigration”. A l’occasion d’un congrès à Gand, le VB a appelé à ce que
la Flandre devienne un Etat-membre à part entière de l’UE.
La formation flamande se profile comme un parti “eurocritique” et “antiUnion européenne”.
La députée flamande Marie-Rose Morel, qui poussera la liste européenne
du VB, en a dévoilé l’affiche de campagne présentant un “Titanic Europe”
échouant contre un iceberg sur lequel est planté le drapeau turc.
Le VB est d’avis que l’Europe doit être “confédérale” et “décentralisée”. La
“démocratie” ne peut exister à ses yeux qu’au niveau des Régions qui la
composent, énonce-t-il.
Son ancien président Frank Vanhecke, qui tirera la liste européenne, est
d’avis que le 7 juin doit servir de “référendum contre la bureaucratie
européenne, contre l’adhésion de la Turquie, (…) pour la restauration de la
démocratie et la souveraineté nationale”.
L’actuel président du VB, Bruno Valkeniers, a estimé que l’Europe
présentait les mêmes symptômes de “déficit démocratique” que la
Belgique. “L’Europe, c’est la Belgique en grand, son labyrinthe
institutionnel dans lequel un chat n’y retrouve pas ses petits. A ces
problèmes s’ajoutent la francisation de Bruxelles et sa périphérie,
notamment encouragée par l’arrivée d’eurocrates qui ne veulent pas
s’intégrer”, a-t-il dit.
http://flandre.novopress.info/?p=4077
UMP
Copé reste sceptique sur la proposition de "mesurer
la diversité"
Publié le 10/03/2009 à 12:10 Le Point.fr
Jean François Copé est réticent à "mesurer la diversité", comme le
préconise le commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, Yazid
Sabeg. Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale s'est montré
"très hésitant" sur cette proposition mardi sur i-Télé. "Je voudrais d'abord,
avant de me prononcer, comprendre quel est le projet", a-t-il expliqué.
Selon lui, "sur ce sujet, la vraie question, c'est quelle stratégie on met en
oeuvre, ce qu'on veut faire". "Est-ce qu'on a besoin de ça, par exemple,
pour améliorer la mixité sociale dans les quartiers ? Non. Est-ce qu'on a
besoin de ça pour former plus de candidats (issus de la diversité) aux
élections ? Non. Est-ce qu'on a besoin de ça pour réorganiser la
composition dans les écoles par quartier ? Non", a énuméré le député de
Seine-et-Marne.
Prendre en compte l'appartenance à une communauté
"Il y a beaucoup de mesures qu'on peut prendre sans ces fichiers, qui
posent d'autres problèmes. Travaillons ensemble pour voir quelle en est la
véritable destination." Cette proposition est "à vérifier en tout cas, sous
bénéfice d'inventaire". Yazid Sabeg a annoncé lundi qu'il allait confier à
une commission présidée par le démographe François Héran le soin
d'élaborer des propositions pour "mesurer la diversité et les
discriminations" en France . Il a précisé que les critères de cette mesure
ne seraient ni l'origine ni le patronyme des personnes, mais leur sentiment
d'appartenance à une communauté.
http://www.lepoint.fr/actualites-societe/cope-reste-sceptique-sur-laproposition-de-mesurer-la-diversite/920/0/324125
CPI
Louise Arbour défend l’action de la CPI
mercredi11 mars 2009
Fati Mansour
La Canadienne, ancien procureur des tribunaux pénaux internationaux
pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda, estime que la justice ne doit pas
s’effacer devant les impératifs politiques du moment.
Elle a été successivement procureur des Tribunaux pénaux internationaux
pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda, juge à la Cour suprême du Canada et
haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme avant de
prendre une pause qui, semble-t-il, ne va plus durer longtemps. La
Québécoise Louise Arbour était invitée mardi, dans le cadre du 450e
anniversaire de l’Université de Genève, pour parler de l’état de droit dans
un monde en désordre. Rencontre.
Le Temps: Il y a tout juste dix ans, vous lanciez des poursuites contre
l’ancien président yougoslave Slobodan Milosevic dans un climat survolté.
Aujourd’hui, c’est la Cour pénale internationale (CPI) et son mandat
contre le président soudanais Omar al-Bachir qui sont critiqués par
certains Etats. Pourquoi la justice internationale a-t-elle tant de peine à
imposer sa légitimité?
Louise Arbour: Ce n’est pas nouveau. Ceux qui ne veulent pas répondre à
la substance des accusations s’attaquent toujours aux institutions et
essayent de les décrédibiliser. Tout cela n’est pas très sérieux mais il fallait
s’y attendre. Il n’y aura jamais d’acceptation immédiate des procédures.
En fait, la justice internationale a fait d’énormes progrès et la CPI fait
exactement ce pourquoi elle a été créée. Tout cela est désormais
irréversible.
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– En réaction, le gouvernement soudanais a annoncé l’expulsion d’une
dizaine d’ONG d’un pays où des millions de personnes dépendent de l’aide
humanitaire. A quel prix cette justice doit-elle avancer?
– Cette expulsion est plus que déplorable et il faudrait aussi que le bureau
du procureur examine l’implication juridique d’une telle décision. La
question qu’il faut plutôt se poser est: où en serait-on si l’on ne faisait
rien? Ce prix de l’inaction est évidemment beaucoup plus difficile à
mesurer. A long terme, je suis convaincue que les réactions de cette
nature se feront plus rares. On a souvent agité des images apocalyptiques
pour tenter de freiner les procédures. Cela a aussi été le cas avec
Milosevic mais l’histoire a montré que cette analyse était erronée.
– Le Statut de Rome permet au Conseil de sécurité de suspendre la
procédure. Une telle mesure constituerait-elle un mauvais signal?
– S’il fallait reconstruire l’édifice de la CPI, je le détacherai encore plus de
l’appareil politique. A mon sens, la justice ne doit pas être au service de la
paix et il faut éviter l’interaction entre les deux agendas. Dans le cas du
Soudan, l’interaction entre le politique et le judiciaire est particulièrement
forte car c’est le Conseil de sécurité qui a activé la CPI alors que le Soudan
n’a pas ratifié le traité. Cela ne change rien sur le plan de la légalité des
poursuites mais exacerbe sans doute la critique et donne des munitions à
un pays qui ne se sent pas lié par ces obligations de coopération. Le
Conseil de sécurité doit toutefois comprendre qu’il ne peut agir par une
sorte de caprice et ensuite faire machine arrière. De toute manière, c’est
un vœu pieux que d’imaginer qu’une telle suspension – l’amnistie est
impossible – va favoriser le processus de paix.
– Comment la CPI peut-elle se débarrasser de cette étiquette de justice
«politisée», pire «impérialiste»?
– Quand j’étais procureur du TPIY, les personnes concernées me
demandaient toujours où j’étais pendant les exactions au Cambodge ou en
Ouganda. Je leur répondais: le fait que d’autres coupables n’aient pas été
requis ne vous rend pas moins coupables mais cela peut rendre le procès
moins juste. C’est pour cette raison que les formules des tribunaux ad hoc
n’ont pas d’avenir et qu’il faut tendre vers l’universalité. Le monde se
rétrécit désormais pour ce genre de criminels.
– Vous vous êtes battue contre Guantanamo. Que vous inspire la nouvelle
Amérique d’Obama?
– Après une décennie marquée par une perception exagérée de
l’insécurité liée au terrorisme, on sent un retour dans un environnement
juridique plus respectueux des droits fondamentaux. Les Etats-Unis sont à
l’aube d’un réajustement et la crise va favoriser une compréhension plus
raffinée de l’insécurité. Pour beaucoup de gens, celle-ci est davantage liée
à la pauvreté et à la maladie. Depuis le 11 septembre, les défenseurs des
droits de l’homme avaient dû mettre de côté les droits économiques et
sociaux pour se concentrer sur les libertés. Désormais, de vraies questions
pourront être posées sur ce que le citoyen peut attendre de l’Etat pour sa
santé, son logement, son éducation.
– La Conférence de suivi contre le racisme se déroulera fin avril à Genève.
Avec des déclarations ou des menaces de boycott?
– Cet événement sert de prétexte à des positionnements politiques qui
n’ont rien à voir avec le vrai débat. C’est malheureux car l’élimination du
racisme est une question très sérieuse. L’exclusion et la marginalisation de
l’autre sont des phénomènes encore importants un peu partout dans le
monde et qui méritent une mobilisation. J’espère seulement que les gens
qui travaillent de bonne foi au sein de cette conférence en tireront quelque
chose de positif.
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/b9dbfcce-0dbb-11de-a14d7b4638b10091/Louise_Arbour_d%C3%A9fend_laction_de_la_CPI
DARFOUR
L’Afrique va-t-elle tirer le Soudan d’affaire ?
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
soumet sa traduction d'un article en anglais de Desmond TUTU
faite pour le Collectif Urgence Darfour.
Desmond Tutu appelle à soutenir la Cour pénale
internationale
Par Bernard SCHALSCHA
C’était prévisible, mais cela n’en reste pas moins consternant. Le mandat
d’arrêt lancé par la Cour pénale internationale (CPI) contre le président
soudanais Omar El-Béchir a déclenché une levée de boucliers brandis par
les alliés et protecteurs de celui que les juges viennent d’inculper de
crimes contre l’humanité. Une coalition de fait s’est constituée qui tente
de bloquer la procédure en utilisant divers arguments, le principal étant
que la CPI ne serait qu’un instrument aux mains des Occidentaux qui
chercheraient à imposer leurs vision et visées néo-impérialistes à un Etat
africain indépendant. En d’autres termes, il faudrait protéger Omar ElBéchir, farouche défenseur du Sud face à l’Occident prédateur. Procédé
négationniste classique qui occulte les victimes pour faire du bourreau un
innocent. On serait en effet bien en peine de trouver dans l’avalanche de
déclarations hostiles à la décision de la CPI une quelconque évocation des
souffrances sans nom infligées aux populations du Darfour. Que ce soit par
solidarité islamique comme c’est le cas pour la Ligue arabe, par
démagogie nationaliste anti-occidentale pour la Russie, par défense de ses
intérêts bien compris pour la Chine, par peur d’être un jour la cible
légitime de la CPI comme le redoutent bon nombre de chefs d’Etats
regroupés dans l’Union africaine, la seule et unique préoccupation est
d’arrêter non pas la main du criminel mais le bras de la justice.
Heureusement que quelques voix se sont élevées depuis le continent noir
pour dire haut et fort leur appui aux magistrats de la CPI. Et notamment
celle de Desmond Tutu, un homme qui, de par son long combat contre
l’apartheid en Afrique du Sud, dispose d’une incontestable légitimité pour
s’exprimer contre le racisme, l’injustice et l’hypocrisie des oppresseurs.
Nous publions ci-dessous le texte que le prix Nobel de la Paix a rendu
public le 3 mars, soit la veille de l’annonce des poursuites lancées contre
le dictateur soudanais par les juges de la Cour préliminaire de la CPI.
Par Desmond TUTU, ancien archevêque anglican de Cape Town, prix Nobel
de la paix en 1984.
© Traduction Collectif VAN - [email protected] http://collectifvan.org/
Le lancement, escompté demain, d’un mandat d’arrêt contre le président
soudanais Omar Hassan El-Béchir de la part de la Cour Pénale
Internationale place les leaders africains devant un choix difficile : sont-ils
du côté de la justice ou de l’injustice ? Du côté de la victime ou de
l’oppresseur ? Le choix est clair mais jusqu’à présent la réponse de
nombreux leaders africains a été une honte.
Parce que les victimes au Soudan sont africaines, les leaders africains
devraient être les premiers à soutenir les efforts faits pour amener les
coupables à rendre des comptes. Pourtant, au lieu d’être aux côtés de
ceux qui souffrent au Darfour, les leaders africains se sont jusqu’ici ralliés
à l’homme responsable d’avoir transformé ce coin de l’Afrique en
cimetière.
En réaction à la nouvelle qui indiquait en juillet dernier que Luis MorenoOcampo, le procureur général de la Cour, demandait un mandat d’arrêt
contre le président Béchir pour génocide, crimes contre l’humanité, et
crimes de guerre, les leaders africains ont par un communiqué demandé
au Conseil de Sécurité des Nations unies de suspendre les travaux de la
cour. Plutôt que de condamner le génocide au Darfour, l’organisation a
préféré insister sur sa préoccupation concernant le fait que les leaders
africains seraient injustement désignés plutôt que d’autres et de soutenir
les tentatives du président Béchir en vue de retarder la procédure.
Plus récemment, le Groupe des 77, organisation influente à l’ONU
consistant en 130 pays en voie de développement et comprenant presque
tous les pays africains, a confié sa présidence au Soudan. La victoire a
suivi l’adoption de la candidature du Soudan par les membres africains
malgré l’inculpation imminente de son président.
Je regrette que les charges contre le président Béchir soient utilisées pour
provoquer le sentiment que le système judiciaire, et en particulier la Cour
internationale, aurait un parti-pris anti-africain. La justice défend l’intérêt
des victimes, et les victimes de ces crimes-ci sont africaines. Laisser
entendre que les poursuites sont un complot de l’Occident est dégradant
pour les Africains, et minimise les engagements pris envers la justice, que
nous avons vus partout sur le continent.
Il n’est pas inutile de rappeler que plus de 20 pays africains faisaient
partie des fondateurs de la Cour pénale internationale, et que sur les 108
nations qui ont adhéré à cette cour, 30 se trouvent en Afrique. Le fait que
les quatre instructions menées par la Cour concernent toutes l’Afrique
n’est pas dû à des préjugés des procureurs, mais au fait que trois des
pays impliqués (la République Centrafricaines, le Congo, et l’Ouganda) ont
eux-mêmes demandé l’intervention de la Cour. C’est seulement l’affaire du
Darfour qui a été confiée au procureur par le Conseil de sécurité. De sa
propre initiative, le procureur envisage des enquêtes en Afghanistan, en
Colombie et en Géorgie.
Les leaders africains prétendent que l’action de la Cour va gêner les
efforts de paix au Darfour. Cependant, il ne pourra y avoir aucune paix ni
aucune sécurité réelles tant que les habitants du pays n’auront pas eu
justice. S’il n’y a pas la paix, c’est précisément parce qu’il n’y a pas eu de
justice.
Si douloureuse et si déplaisante que puisse être la justice, nous avons
constaté que l’alternative – laisser tomber l’idée de demander des
comptes - est pire. Un mandat d’arrêt contre le président Béchir serait
quelque chose d’extraordinaire pour le peuple du Soudan – et pour ceux
dans le monde qui en sont arrivés à douter que des gens et des
gouvernements puissants puissent se voir réclamer des comptes pour
leurs actes inhumains. Les leaders africains devraient soutenir cette
occasion historique, et non œuvrer à le saboter.
http://urgencedarfour.info/index.php?module=Pagesetter&func=viewpub&
tid=10002&pid=137
Soudan: mesures de sécurité dans les ambassades
des Etats-Unis et de France
Par AFP, publié le 10/03/2009 à 10:29 - mis à jour le 10/03/2009 à
17:57
KHARTOUM - L'ambassade des Etats-Unis à Khartoum a autorisé mardi
l'évacuation de personnels non essentiels et la sécurité a été renforcée
autour de l'ambassade de France sur fond de menaces d'un groupe
islamiste contre les intérêts occidentaux.
Ces mesures ont été annoncées dans la foulée de l'expulsion par le
Soudan de treize ONG opérant au Darfour après le mandat d'arrêt lancé le
4 mars par la Cour pénale internationale (CPI) contre le président Omar
el-Béchir pour crimes de guerre et contre l'humanité dans cette région en
guerre civile depuis 2003.
L'ambassade des Etats-Unis a annoncé l'évacuation sur une base
volontaire de son personnel non essentiel et des familles des employés.
Un responsable américain a déclaré sous couvert de l'anonymat que
l'autorisation d'évacuation "était une réponse à l'expulsion par Khartoum
d'ONG".
Le Soudan avait décidé d'expulser 13 des plus importantes ONG
internationales actives au Darfour, en les accusant de "collaborer" avec la
CPI.
Les organisations américaines IRC, Care et Mercy Corps figurent
notamment parmi les ONG visées dont dépendent des centaines de
milliers de déplacés au Darfour, une région de l'ouest du Soudan.
L'ambassade américaine a aussi de nouveau conseillé à ses ressortissants
d'éviter certains lieux publics fréquentés par les étrangers à Khartoum, et
recommandé d'éviter tout voyage au Soudan, le plus grand pays d'Afrique.
"Le gouvernement des Etats-Unis a reçu des informations quant à des
menaces terroristes visant des intérêts américains et européens au
Soudan", rappelle-t-elle dans un communiqué.
Autour de l'ambassade de France dans la capitale soudanaise, la sécurité a
été renforcée. L'armée quadrillait un périmètre de quelque 200 mètres et
des véhicules militaires bloquaient les accès à la mission, selon un
journaliste de l'AFP sur place.
Une quarantaine de policiers et une dizaine de militaires étaient aussi
déployés à proximité de l'ambassade de Grande-Bretagne, dans le centre
de Khartoum, et une cinquantaine de gardes près de l'ambassade des
Etats-Unis.
Il n'était pas clair si ces mesures avaient été prises mardi ou auparavant.
"Clairement il y a des menaces, ce serait illusoire de penser le contraire",
a déclaré un responsable.
Les autorités soudanaises ont dit assurer la protection des ambassades
contre des manifestations ou d'éventuels débordements violents liés à la
décision de la CPI.
Dans le même temps, un groupe jusque là inconnu, l'Alliance des
mouvements jihadistes pour le martyre, a affirmé se préparer à
commettre 250 opérations suicide contre les pays qui soutiennent la CPI
"sur et en dehors du territoire soudanais".
Dans un communiqué, l'Alliance jihadiste vise nommément la France, la
Grande-Bretagne et les Etats-Unis.
Par ailleurs, l'ONU a annoncé à Genève avoir conclu un accord avec le
Soudan sur l'envoi au Darfour de trois missions techniques conjointes pour
évaluer les besoins humanitaires d'urgence après la décision d'expulsion
des ONG.
http://www.lexpress.fr/actualites/1/soudan-l-ambassade-americaineincite-son-personnel-non-essentiel-a-partir_745713.html
El-Béchir: Le Soudan va combattre le
"néocolonialisme"
2009-03-09 07:11:00
EL-FACHER (Soudan), 8 mars (Xinhua) -- Le président soudanais, Omar
el-Béchir, a indiqué dimanche à El-Facher, la capitale du nord du Darfour,
que le pays combattra le "néocolonialisme".
"Nous lutterons contre le néocolonialisme," a déclaré el-Béchir alors qu'ils
s'exprimait devant des dizaines de milliers d'habitants de la localité
rassemblés dans une place au centre de la ville, faisant allusion à la
campagne de la Cour pénale internationale (CPI) qui poursuit le président
soudanais depuis juillet dernier.
"Nous ne permettrons à personne de saper la paix, l'indépendance et
l'unité du Soudan," a-t-il poursuivi, estimant que "nous avons libéré
l'Afrique, mais les colonialistes occidentaux veulent retourner au Soudan
maintenant."
"Nous lutterons contre le néocolonialisme," a déclaré el-Béchir alors qu'ils
s'exprimait devant des dizaines de milliers d'habitants de la localité
rassemblés dans une place au centre de la ville, faisant allusion à la
campagne de la Cour pénale internationale (CPI) qui poursuit le président
soudanais depuis juillet dernier.
Il a aussi réitéré que le Soudan rejette le mandat d'arrêt de la CPI parce
que le pays n'a pas ratifié le Statut de Rome qui est à l'origine de la cour.
"Pourquoi la CPI ferme les yeux sur les criminels qui ont massacré des
millions de personnes?" a-t-il demandé, "Où est la justice, où est la justice
internationale?"
Selon le Statut de Rome, la CPI, créée en 2002, n'a pas de compétence
rétroactive.
"La CPI a assassiné la justice internationale en délivrant un mandat d'arrêt
contre Béchir," a estimé Yousef Kiber, gouverneur de l'Etat du NordDarfour, affirmant que les Darfouris soutiendraient le président contre la
CPI.
Le président, en compagnie des officiels du gouvernement central, est
arrivé dimanche matin à l'aéroport d'El-Facher à bord d'un avion charter.
Mercredi, la CPI basée à la Haye, a émis un mandat d'arrêt contre le
président el-Béchir pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au
Darfour entre 2003 et 2008.
http://www.french.xinhuanet.com/french/200903/09/content_832649.htm
Darfour: quatre soldats de la Minuad blessés dans
une embuscade
Il y a 22 heures
KHARTOUM (AFP) — Quatre soldats de la mission ONU-Union africaine
(Minuad) ont été blessés dans une embuscade au Darfour, a indiqué mardi
un responsable de la mission.
Un véhicule avec quatre soldats de la paix qui revenaient d'une mission
d'escorte a été la cible de tirs lundi soir près d'El-Geneina, la capitale du
Darfour-Ouest, près de la frontière tchadienne, a indiqué à l'AFP Kemal
Saïki, porte-parole de la mission.
"Nous n'avons aucune information sur l'origine de l'attaque, de qui cela
pouvait être (...). Ils ont ouvert le feu sans sommation. C'est une attaque
qui aurait pu être mortelle", a-t-il ajouté.
Les Casques bleus, dont la nationalité n'a pas été dévoilée, ont été
évacués d'urgence à El-Facher, au Darfour-Nord, où est situé le quartier
général de la Minuad. "Un des soldats est sérieusement blessé, mais on ne
craint pas pour leur vie", a ajouté M. Saïki.
Les Casques bleus et les humanitaires au Darfour constatent actuellement
une montée d'un banditisme sur les routes de cette région vaste comme
la France en proie depuis 2003 à un conflit complexe à l'origine de
300.000 morts selon l'ONU, mais de 10.000 seulement selon Khartoum.
L'attaque contre les Casques bleus "était une tentative de nuire", pas du
simple banditisme, a assuré le porte-parole de la Minuad.
Une embuscade contre la force ONU/UA avait fait 7 morts et 22 blessés en
juillet dernier au sein de la mission.
La Minuad compte actuellement 15.500 soldats et policiers, soit 65% des
effectifs prévus par son mandat, plus d'un an après le début de son
déploiement au Darfour.
La mission doit surveiller la mise en oeuvre de l'accord de paix du Darfour
entre Khartoum et la rébellion, mais seulement un des nombreux groupes
rebelles du Darfour a signé ce texte, la faction Minni Minnawi de l'Armée
de libération du Soudan (SLA).
Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés. Plus »
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5g26EO4TwIw1hgc
aBMJsjDxHlxlkQ
Darfour: l'ONU veut éviter une catastrophe après
l'expulsion d'ONG
Les agences de l'ONU cherchent à éviter une catastrophe au Darfour après
l'expulsion de 16 ONG par les autorités de Khartoum. Au total, 7610
employés des organisations humanitaires doivent quitter le pays, ont
précisé les Nations Unies.
"Nous allons faire de notre mieux pour essayer de sauver les meubles,
mais nous ne pourrons pas tout faire", a déclaré la porte-parole du Bureau
des Affaires humanitaires de l'ONU Elisabeth Byrs. Les 16 organisations
non gouvernementales (ONG, treize internationales et trois soudanaises)
représentent 40% du total du personnel humanitaire au Darfour et
distribuaient près de la moitié de l'aide.
Trois missions d'évaluation conjointe de l'ONU et du gouvernement
soudanais, composées d'experts, vont se rendre mercredi au Darfour. Elles
feront un état précis des besoins les plus critiques à court terme, a
indiqué Elisabeth Byrs.
Les ONG ont 30 jours pour faire recours contre la décision de Khartoum,
prise à la suite du mandat d'arrêt international lancé par la Cour pénale
internationale (CPI) contre le président Omar el-Béchir mercredi dernier.
"Le vide sera très difficile à combler. Nous demandons encore une fois aux
autorités de Khartoum de revenir sur leur décision", a déclaré Mme Byrs.
La saison des pluies va commencer et encore compliquer la distribution de
l'aide, a-t-elle averti.
"Il faut éviter une catastrophe à court terme", a prévenu la porte-parole
de l'UNICEF Veronique Taveau.
(ats / 10 mars 2009 12:29)
http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20090310122948
167172194810700_brf040.xml
Darfour : quatre Casques bleus blessés dans une
attaque
2009-03-10 18:32:34
KHARTOUM, 10 mars (Xinhua) -- Quatre Casques bleus ont été blessés
lors d'une embuscade tendue dans la région du Darfour (ouest du
Soudan), a rapporté mardi le Sudan Tribune, basé à Khartoum.
Cette attaque a eu lieu lundi près de Geneina, la capitale de l'Etat du
Darfour-Ouest. L'un des Casques bleus blessés est dans un état grave.
Tous les blessés ont été évacués vers un hôpital de Fashir, la capitale de
l'Etat du Darfour-Nord.
Les Casques bleus de l'Opération hybride UA-ONU au Darfour (Minuad) ont
été attaqués, alors qu'ils étaient de retour vers leur base à Geneina. Leur
nationalité n'a pas été révélée.
Les attaquants ne sont pas encore identifiés pour l'instant, et le porteparole de la Minuad, Noureddine Mezni, a donné peu de détails sur cet
incident.
http://www.french.xinhuanet.com/french/200903/10/content_834174.htm
Soudan : des islamistes appellent au jihad contre les
partisans de la CPI
NOUVELOBS.COM | 10.03.2009 | 14:58
L'Alliance des mouvements jihadistes menace par ailleurs de "verser le
sang" des partisans de la Cour pénale internationale et du procureur de ce
tribunal, Luis Moreno-Ocampo.
Un groupe islamiste radical soudanais a annoncé mardi 10 mars se
préparer à commettre des attentats suicide contre les partisans de la Cour
pénale internationale (CPI) et les intérêts occidentaux au Soudan et à
l'étranger.
L'Alliance des mouvements jihadistes pour le martyr a affirmé dans un
communiqué diffusé dans le journal local Akhir Lahza se préparer à
commettre 250 opérations suicide contre les pays qui soutiennent la CPI,
"sur et en dehors du territoire soudanais".
Le groupe vise nommément la France, la Grande-Bretagne et les EtatsUnis considérés comme des puissances "impérialistes" au service du
"sionisme".
"Verser le sang"
Le groupe menace aussi de "verser le sang" des partisans de la CPI et du
procureur de ce tribunal, Luis Moreno-Ocampo. Il vise aussi deux chefs de
la rébellion du Darfour, Khalil Ibrahim du Mouvement pour la justice et
l'égalité (JEM), et Abdelwahid Mohammed Nour, à la tête d'une faction de
l'Armée de libération du Soudan (SLA).
La CPI a émis le 4 mars un mandat d'arrêt contre le président soudanais
Omar el-Béchir pour crimes de guerre et contre l'humanité au Darfour,
région de l'ouest du Soudan en proie à une guerre civile depuis 2003. Le
conflit est à l'origine de 300.000 morts selon l'ONU, mais seulement
10.000 selon Khartoum, ainsi que 2,7 millions de déplacés.
L'alliance a indiqué s'être réunie après la décision de la CPI et affirme
vouloir "nettoyer le Darfour des souillures des suppôts de la nouvelle
colonisation".
Le communiqué de ce regroupement jihadiste est notamment signé par
Musa Hilal, un influent chef des milices arabes alliées à Khartoum dans la
guerre au Darfour.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20090310.OBS81
65/soudan__des_islamistes_appellent_au_jihad_contre_les_pa.html
La CPI : les deux vitesses du discrédit
Omar El Béchir sous mandat d'arrêt
10-03-2009
Par Louisa Aït Hamadouche
La Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d'arrêt contre le
président soudanais, Omar El Béchir, le 4 mars 2009.
Ce dernier est accusé de crimes de guerre et crimes contre l'humanité
dans le conflit du Darfour. Contrairement à l'avis du procureur, Luis
Moreno Ocampo, la cour n'a pas retenu l'accusation de génocide. Cette
guerre a fait 300 000 morts, selon l'ONU et 10 000, selon les sources
officielles. Le Darfour, région située à l'ouest du Soudan, est déchiré
depuis six ans par une violente guerre civile. Le conflit a fait 2,7 millions
de déplacés, selon l'ONU. Ce mandat d'arrêt est le premier du genre lancé
contre un chef d'Etat en exercice depuis l'institution de cette Cour par la
Convention de Rome en 2003.
La CPI soumise au Conseil de sécurité
Le Soudan n'a pas ratifié les statuts de la Cour. A l'instar d'Israël, il ne
reconnaît pas sa compétence. Mais contrairement aux dirigeants israéliens
et de beaucoup d'autres Etats, le chef de l'Etat soudanais est poursuivi car
le procureur de la CPI, seul tribunal permanent compétent pour juger des
crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide, a été saisi en
vertu d'une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies. Ainsi, la
résolution 1593 (2005) du Conseil de sécurité de l'ONU, a-t-elle demandé
une enquêter sur les violations du droit international humanitaire
commises dans cette région.
En 2007, l'enquête débouche sur la mise en accusation d'Ahmad Harun et
d'Ali Kushayb, deux individus liés au régime soudanais. Le gouvernement
refuse de livrer les deux personnes et le procureur fait de la surenchère en
annonçant, le 14 juillet 2008, son intention d'accuser le Président
soudanais. En novembre 2008, il émet des mandats d'arrêt contre trois
commandants rebelles responsables de l'attaque, en septembre 2007,
contre la base d'Haskanita, utilisée par les soldats de paix de l'Union
africaine.
Les premières réactions positives sont venues des rebelles darfouris et des
organisations humanitaires. Ils sont, pourtant, les premiers à subir les
contrecoups de la décision de la CPI. Pour preuve, Khartoum a
immédiatement décidé l'expulsion d'une dizaine d'organisations non
gouvernementales. Médecins sans frontières (MSF) dit avoir reçu l'ordre
de Khartoum d'évacuer son personnel international du Darfour. Peu
auparavant, le porte-parole de l'armée avait déclaré que l'armée
soudanaise réagirait «avec fermeté contre quiconque [collabore] avec la
Cour pénale internationale».
Aux Etats-Unis, le département d'Etat a appelé toutes les parties
soudanaises à la «retenue» et salué cette décision de la Cour
internationale instaurée en 2002. La France s'inscrit dans la même
perspective puisqu'elle a apporté son soutien au tribunal de La Haye. Le
Quai d'Orsay a demandé au Soudan de coopérer avec la CPI,
conformément à l'obligation qui lui est faite par la résolution 1593 du
Conseil de sécurité.
Notons la position ambiguë de la Russie et de la Chine. Le président russe,
Dmitri Medvedev, estime qu'il s'agit d'un «dangereux précédent qui risque
d'avoir des conséquences négatives sur le Soudan». La Chine défend la
même position. Pourtant, ces deux membres permanents du Conseil de
sécurité ont voté la résolution 1593 et ont, ensuite, échoué à imposer le
report de l'émission du mandat d'arrêt ou la suspension de la procédure.
Réactions nationales et régionales hostiles
Les réactions soudanaises ont été immédiates. La première est le rejet pur
et simple de la décision de la CPI et le refus de s'y soumettre. La décision
de la CPI a été très critiquée par les députés du Sud-Soudan qui ont
exhorté la Cour à suspendre l'inculpation de chefs rebelles ougandais de
l'Armée de résistance du seigneur (LRA), afin de favoriser la signature
d'un accord de paix avec le gouvernement de Kampala sous le parrainage
de Khartoum. La CPI a lancé, en 2005, des mandats d'arrêts
internationaux contre le chef de la LRA, Joseh Kony, et trois de ses
commandants, recherchés pour crimes de guerre et crimes contre
l'humanité.
Ils sont accusés de viols, mutilation de civils, enrôlement d'enfants et du
massacre de milliers de personnes pendant la rébellion lancée en 1988.
L'absence de Joseph Kony mi-avril à la cérémonie prévue de signature
d'un accord de paix au sud du Soudan entre le gouvernement ougandais
et la LRA, a interrompu le processus de paix. Il réclamait la levée
préalable d'un mandat d'arrêt international lancé contre lui et ses
lieutenants. Mais il a laissé entendre qu'il serait prêt à comparaître devant
une juridiction traditionnelle ougandaise. Cet accord de paix vise à mettre
fin dans le nord de l'Ouganda à 20 ans d'une des guerres civiles les plus
longues et les plus sanglantes d'Afrique, qui a fait des dizaines de milliers
de morts et provoqué le déplacement de près de deux millions de
personnes.
Au niveau des réactions régionales, citons Jean Ping, président de la
Commission de l'Union africaine (UA), pour qui le mandat d'arrêt de la CPI
«menace la paix au Soudan». Précisant sa pensée, il estime que «la
justice internationale ne semble appliquer les règles de la lutte contre
l'impunité qu'en Afrique comme si rien ne se passait ailleurs, en Irak, à
Ghaza, en Colombie ou dans le Caucase». Une opinion partagée par le
président sénégalais, Abdoulaye Wade, qui a regretté que la CPI ne
poursuive «que des Africains».
L'Ethiopie voisine a fait savoir qu'elle ne tiendrait pas compte du mandat
d'arrêt, estimant que la décision «n'aide pas à la résolution de la crise au
Darfour» qui a besoin d'un «juste milieu» entre une levée de l'impunité et
une paix durable. De son côté, l'Egypte affirme être «très troublée» par la
décision prise à La Haye et a appelé la CPI à retarder l'inculpation du
président soudanais. La rébellion tchadienne a exprimé sa «solidarité avec
le président [soudanais] El Bachir, estimant que le mandat d'arrêt lancé
par la Cour pénale internationale (CPI) contre lui n'a aucun sens». L'Union
des forces de la résistance (UFR), alliance des principales factions rebelles,
a donc pris fait et cause pour le chef de l'Etat soudanais, accusant Idriss
Deby Itno (le président tchadien) de soutenir la rébellion du Darfour. Cette
réaction est très compréhensible puisque le Soudan est la base arrière des
rebelles. Il est souvent considéré comme le principal soutien de
l'opposition armée tchadienne dont les chefs ne sont, toutefois, pas tous
appréciés par Khartoum. Cette dernière accuse de son côté N'Djamena de
soutenir des rebelles soudanais du Darfour, région de l'ouest du Soudan
en guerre civile.
Au niveau de la Ligue arabe, le consensus est de mise. Tous les Etats
arabes ont estimé que le procureur Luis Moreno-Ocampo avait une
«position déséquilibrée» sur le dossier soudanais. Ils lui reprochent de
n'avoir «rien» prévu «au sujet des mouvements rebelles [du Darfour, ndlr]
et de ce qu'ils ont fait». Ils désavouent, par ailleurs, la CPI, jugeant que
l'éventuelle délivrance d'un mandat d'arrêt contre Omar El Béchir
constituerait une violation de la souveraineté de son pays et pourrait
aggraver l'instabilité. Aussi ont-ils élaboré un plan de riposte, que le
secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a présenté à Omar El
Béchir. La Ligue propose de privilégier le «mandat des institutions
judiciaires civiles soudanaises». Car, «une justice efficace sera rendue [au
Soudan, ndlr] sous le contrôle de la Ligue arabe et de l'Union africaine».
Contestation de fond contre la CPI
Pourquoi les réactions sont-elles aussi négatives ? Hormis la réaction
attendue des alliés du Soudan, ces réactions sont aussi dues au fait que la
CPI est devenue en peu de temps comparable à un instrument politique.
Cette dimension politique est déduite de la nature des affaires que la CPI
traite et a traitées à ce jour. Ainsi reproche-t-on le fait que Luis Moreno
Ocampo refuse de donner un avis sur la poursuite des constructions de
colonies en Cisjordanie, malgré le fait que ce crime contre l'humanité soit
mentionné dans la Charte de Rome et que la Cisjordanie ait été de par son
statut juridique associée à la Jordanie de 1948 à 1967. Ce qui signifie que
nombre de victimes palestiniennes sont citoyennes d'un État qui a ratifié
la Charte de Rome (royaume de Jordanie).
Le procureur ne s'est pas non plus prononcé sur le mur de séparation,
bien que celui-ci relève de la Charte de Rome, ni sur les crimes commis en
Irak et dans les territoires palestiniens. Il a refusé d'accepter la requête
présentée par le spécialiste en droit pénal, Hugo Ruiz Diaz Balbuena
(Paraguay), qui, au nom d'organisations arabes et de l'Union juive
française pour la paix, lui a demandé d'examiner l'agression israélienne
contre le Liban. Ocampo, lui, a envoyé une lettre de dix pages le
2/09/2006, déclarant la CPI incompétente.
Les critiques concernent aussi le fait que la CPI ne semble poursuivre
«que des Africains» (dixit le président Wade). Cette accusation fait
allusion à l'arrestation par la CPI de l'ex-chef d'Etat libérien, Charles
Taylor, et aux nombreux dossiers détenus par cette juridiction des Nations
unies pour poursuivre d'autres dirigeants africains. A ce jour, trois Etats l'Ouganda, la République démocratique du Congo et la République
centrafricaine- ont déféré à la Cour des situations concernant des faits
s'étant déroulés sur leur territoire. Le premier procès devant la CPI,
concernant un chef de milice congolais, s'est ouvert le 26 janvier 2009. Le
bureau du procureur effectue actuellement des enquêtes préliminaires
dans plusieurs pays, dont le Tchad, le Kenya, l'Afghanistan, la Géorgie, les
territoires palestiniens et la Colombie. Pour quels résultats, notamment
s'agissant des territoires palestiniens ?
L'ensemble de ces griefs sont en grande partie dus au statut de la Cour,
statut qui implique ses limites. La Cour pénale internationale est une cour
indépendante permanente devant laquelle sont jugées les personnes
accusées des crimes jugés les plus graves par la communauté
internationale, à savoir les génocides, les crimes contre l'humanité et les
crimes de guerre.
Elle a été fondée en vertu d'un traité signé à Rome, le 17 juillet 1998, et
existe légalement depuis 2002. Jusqu'à présent, 108 États ont souscrit à
ce traité, dont tous ceux de l'Union européenne et la majorité des Etats
africains. Trois membres permanents du Conseil de sécurité, les EtatsUnis, la Russie et la Chine, ne l'ont pas fait. Washington a même conclu
une centaine d'accords avec des Etats parties pour prévenir toute
poursuite contre des citoyens américains. Selon la procédure, la CPI n'est
saisie qu'en dernier recours. Elle n'intervient pas lorsqu'une affaire fait
l'objet d'une enquête ou de poursuites dans un système judiciaire
national, sauf si ces procédures ne sont pas menées correctement ou si
elles ont été engagées officiellement uniquement pour soustraire une
personne à sa responsabilité pénale.
Les conséquences sur la paix au Soudan
L'International Crisis Group estime que ce mandat d'arrêt offre des
opportunités et des risques quant au rétablissement de la paix au Soudan
étant donné qu'il met fin à l'impunité et peut déstabiliser le Darfour. En
définitive, bon nombre de personnes s'interrogent sur l'opportunité qu'il y
a d'inculper un président en exercice dans un pays en proie à la violence.
Elles suggèrent que la CPI soit dépolitisée pour éviter d'embraser
davantage les Etats africains.
C'est, d'ailleurs, la raison pour laquelle l'ambassadeur russe Vitaly
Churkine a proposé au Conseil de sécurité d'approuver la suspension des
poursuites judiciaires de la CPI. Il a souligné que l'article 16 du statut de
la CPI «donne au Conseil de sécurité des Nations unies certaines
responsabilités politiques». Selon l'article 16 du statut de la CPI, le Conseil
de sécurité peut adopter une résolution pour reporter l'enquête de la CPI
de 12 mois, une résolution qui peut être renouvelée. Dans un excellent
article intitulé «La CPI face au Soudan : un enjeu pour l'ensemble de la
région», Etienne Tremblay-Champagne fait le tour de la question dans ses
répercussions en termes de stabilité et poursuite des processus de
résolution des conflits. Au niveau interne, les craintes concernent
directement les opérations de maintien de la paix.
Le déploiement de la Minuad, le déroulement des élections soudanaises
prévues par l'accord de paix supervisé par la Minus et la passation de
pouvoirs de l'Eufor Tchad-RCA vers la Minurcat sont des enjeux
stratégiques qui pourraient souffrir de la décision de la CPI. Par ailleurs,
les négociations entre la rébellion darfourie et Khartoum ont repris en
février dernier au Qatar. Le gouvernement avait également lancé
«l'Initiative du peuple du Soudan», sous la forme d'une vaste consultation.
Bien que boudée par les mouvements rebelles, elle a, toutefois, débouché
sur une série de recommandations en novembre : - un cessez-le-feu
unilatéral, - la nomination d'un vice-président issu du Darfour au sein du
gouvernement,- le paiement de compensations aux personnes déplacées
par le conflit.
Parallèlement, le gouvernement soudanais a réactivé les tribunaux
spéciaux chargés d'enquêter sur les violations commises au Darfour, avec
possibilité qu'ils soient assistés par un panel juridique africain de hautniveau sous la responsabilité de l'ancien président sud-africain, Thabo
Mbeki. Le panel, mandaté par le Conseil de paix et sécurité de l'UA, doit
étudier la crise du Darfour pour lutter contre l'impunité et sanctionner les
individus ayant commis des crimes de guerre lors du conflit. Le mandat
d'arrêt peut donc stopper net toutes ces initiatives gouvernementales.
Du côté des rebelles, la radicalisation est également une conséquence à
envisager. Ces derniers, relèvent les analystes, n'ont montré aucun
empressement en faveur des négociations. Pourquoi changeraient-ils de
tactique ? Pourquoi négocieraient-ils avec un criminel de guerre ?
D'ailleurs, les combats se sont multipliés au Darfour, chaque camp se
prépare à une offensive militaire. Les progrès accomplis par la Minuad
depuis janvier 2008 sont menacés. Sachant qu'elle n'a déployé que 60%
de ses effectifs prévus et n'a reçu que 40% du matériel requis, la force
hybride risque de faire face à d'immenses difficultés.
En plus des négociations relatives au Darfour, un autre front risque de
pâtir du mandat d'arrêt contre Omar El Béchir, le Sud-Soudan. En 2005,
un accord de paix global (CPA) a mis fin à 21 ans de guerre civile. Des
élections sont prévues en juillet 2009, avant le référendum sur
l'autodétermination en 2011. Or, des tensions peuvent facilement
dégénérer, comme ce fut le cas en mai 2008. La démilitarisation de la
ligne de front entre les deux anciens belligérants est plus que nécessaire,
d'autant qu'elle s'appliquera dans des zones où sont situés d'importants
gisements pétrolifères.
Les autorités soudanaises et sud-soudanaises craignent qu'une sécession
du Sud-Soudan fasse boule de neige en entraînant aussi celle du Darfour
et de l'est du Soudan. Le SPLM, qui gère le Sud-Soudan, tient un discours
d'unité mais son point faible est sa constitution interne et son absence
d'homogénéité. Certaines factions pourraient, donc, profiter de
l'affaiblissement du chef de l'Etat pour faire de la surenchère et radicaliser
leurs positions. D'ailleurs, l'un des cinq scénarios examinés par le SPLM,
les 19 et 20 janvier 2009, était une déclaration unilatérale d'indépendance
en cas de violation de l'accord de paix global. N'est-ce pas pour faire face
à ce type de tensions que le chef de la Mission, Ashraf Qazi, demandait en
août 2008 l'inclusion du chapitre VII dans son mandat ? La Minus «n'a pas
de capacités robustes d'intervention et manque de l'espace politique et
militaire nécessaire pour effectuer des opérations de contrôle et de
vérification du respect du cessez-le-feu». En janvier dernier, une
responsable de Refugees International, Erin Weir, estimait que la Minus
était perçue à l'origine comme une force d'observation, alors que «la
protection [des civils] doit être une plus grande priorité».
L. A. H.
http://www.latribune-online.com/suplements/international/13140.html
ANTISEMITISME
La Licra condamne des agressions verbales contre le
rabbin de Nîmes
10/03/2009 19:12 NÎMES, 10 mars 2009 (AFP)
Le rabbin de Nîmes a été la cible d'une série d'injures à caractère
antisémite dans la nuit de vendredi à samedi alors qu'il rentrait à pied à
son domicile, a annoncé mardi la Ligue internationale contre le racisme et
l'antisémitisme (Licra), dans un communiqué.
Joint par téléphone, le rabbin a précisé à l'AFP qu'il avait été à huit
reprises la cible d'injures antisémites lancées par des personnes circulant
dans différentes voitures, alors qu'il rentrait chez lui à pied.
Ces agressions verbales se sont répétées pendant une quarantaine de
minutes, a ajouté le rabbin, qui n'a pas souhaité révéler son nom.
Une bouteille a aussi été lancée dans sa direction, sans l'atteindre, a-t-il
ajouté. Enfin, une voiture a ralenti à sa hauteur alors qu'il arrivait chez lui.
Le rabbin a porté plainte, mais à ce jour aucun auteur de ces injures "n'a
été identifié", a indiqué le procureur de la République de Nîmes, Robert
Gély.
"La Licra est atterrée qu'un homme, de par son appartenance religieuse,
puisse être aujourd'hui victime dans notre République", d'agressions à
caractère antisémite, déclare l'association dans son communiqué.
"Ces nouveaux actes démontrent les limites de la loi à endiguer la
persistance de cet antisémitisme violent qui s'en prend aux juifs
+visibles+ et qui fait honte au peuple français", déplore la Licra.
http://www.la-croix.com/afp.static/pages/090310181157.dg2a9hle.htm
Le 31e Cinéma du réel programme l'iconoclaste film
israélien "Diffamation"
Il y a 22 heures
PARIS (AFP) — Pour sa 31e édition, le festival international de
documentaires Cinéma du réel montre, au Centre Pompidou à Paris, des
films inédits et iconoclastes, à l'instar de "Diffamation" de l'Israélien Yoav
Shamir, en compétition parmi une vingtaine d'oeuvres du monde entier.
Jusqu'au 17 mars le festival propose, outre sa compétition internationale,
un panorama du documentaire français, des films expérimentaux, des
ateliers, des rencontres et un hommage à Pierre Perrault, grand
documentariste québécois décédé en 1999.
Dévoilé en première mondiale début février au Festival international de
Berlin dans la section Panorama, "Diffamation" est montré mercredi au
Cinéma du réel, avant sa programmation dans nombre d'autres festivals
dans le monde.
Yoav Shamir, qui rencontrera le public à l'issue de la projection, tente d'y
répondre à une question simple : "Qu'est-ce que l'antisémitisme
aujourd'hui ?".
Bien qu'évoqué quotidiennement dans les débats politiques et les colonnes
des journaux en Israël, affirme-t-il en préambule, l'antisémitisme demeure
flou pour un jeune homme qui comme lui, est né et a grandi dans l'Etat
juif.
Sur un ton irrévérencieux, Shamir mène une enquête sérieuse qui le mène
notamment aux Etats-Unis au sein d'une organisation, la Ligue
Antidiffamation (Anti defamation league), qui collecte et diffuse des
statistiques sur les actes antisémites à travers le monde.
Il interroge aussi l'historien Norman Finkelstein, fils de survivants du
ghetto de Varsovie et auteur d'un livre polémique "L'industrie de
l'Holocauste", qui dénonce une instrumentalisation de la Shoah par les
organisations juives américaines.
L'antisémitisme est-il un fléau endémique qui, aujourd'hui comme hier,
peut mener insidieusement "du mot raciste au génocide" comme le dit
l'ADL ? Peut-on préserver la mémoire de l'Holocauste sans entretenir dans
la communauté juive un sentiment de victimisation, une certaine
paranoïa, voire une insensibilité aux souffrances de l'autre ? Ou encore,
peut-on critiquer la politique d'Israël vis-à-vis des Palestiniens sans être
traité d'antisémite par de puissants lobbies de droite ?
Ces questions iconoclastes et bien d'autres sont au coeur de
"Diffamation", dont les séquences les plus fortes montrent des lycéens
israéliens en voyage d'études dans les vestiges de camps de la mort en
Pologne.
Les enseignants et surtout l'agent des services secrets israéliens qui les
accompagnent les mettent en garde contre tout contact avec une
population locale qui "hait encore les juifs" et pourrait leur faire du mal,
leur dit-on.
"En Israël, on fait en sorte que ces jeunes portent en eux le traumatisme
de la Shoah. Dans le film, une adolescente dit +Je veux ressentir ce que
ma grand-mère a vécu+ et je trouve cela très triste", affirme Yoav Shamir
dans un entretien à l'AFP.
"Israël est un pays magnifique, c'est mon pays et je veux y vivre, mais j'ai
peur qu'il ne s'isole du monde, à force d'être régi par la peur", poursuit-il.
"J'espère que mon film ouvrira les yeux à certains, qu'il créera un débat".
Sous la houlette de son nouveau directeur artistique Javier Packer-Comyn,
Cinéma du réel explore aussi les paradoxes du développement
économique en Chine, la dureté des tribunaux colombiens face aux petits
délinquants dans "Bagatelle" de Jorge Caballero, ou encore les névroses
générées par la société japonaise avec "Mental" de Kazuhiro Soda.
Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés. Plus »
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hhHVDoOEBftmVP
WPk9-hRCLCvHKA
SHOAH
« Les livres sont devenus les monuments de la
modernité »
10/03/2009 à 11h29
Le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme à Paris témoigne dans son
exposition Futur antérieur de la naissance d’une avant-garde artistique
juive entre la Première guerre mondiale et la Shoah.
DOMINIQUE POIRET
Futur antérieur offre à voir le rayonnement d’une culture yiddish avant son
tragique anéantissement et témoigne de la naissance, en Russie et en
Pologne, pendant l'entre-deux-guerres, d’une avant-garde artistique juive.
Cette jeune génération d’artiste, El Lissitzky, Nathan Altman, Marc Chagall
et Henryk Berlewi et d’autres moins connus comme Sarah Shor ou Mark,
élaborent une expression artistique spécifique.
Ils se réapproprient les motifs de l’art populaire et découvrent la plasticité
de la lettre hébraïque. Ils vont concilier tradition et modernité. Le Musée
d’Art et d’Histoire du Judaïsme se penche sur ce phénomène, à travers
200 œuvres acquises par l’institution en 2000. L’originalité de cette
production réside dans un « entrelacement indéfectible entre l’œuvre
plastique et la lettre hébraïque » comme l’explique Nathalie Hazan,
commissaire de l’exposition.
Se souvenir de son futur
L’époque de la Révolution russe engendre, en Europe orientale,
l’émergence d’une avant-garde artistique juive, accompagnée d’une
renaissance du yiddish.
Tout a commencé avec les grandes expéditions ethnographiques du début
du XXe siècle, emmenées par le dramaturge An-Sky qui sillonne alors les
bourgades juives d’Ukraine à la recherche de leur patrimoine : objets,
peintures de synagogues, de pierres tombales, de manuscrits…
De cette révélation naît un courant artistique intimement lié à une
littérature et un théâtre yiddish en plein essor (entre 1914 et 1939, avant
son anéantissement).
L’histoire de cette «contre-émancipation s’incarne tout particulièrement à
travers le livre illustré qui en est son expression privilégiée et qui sert
également de fil conducteur à cette exposition. Pour preuves, les superbes
illustrations de Marc Chagall ou d’El Lissitsky mais aussi moins connues
celles de Sarah Shor ou encore de Mark Epstein.
Une symbiose s’opère entre l’écriture et l’illustration, d’une modernité
incroyable. Par ailleurs, elle restitue bien les cheminements artistiques des
principaux acteurs de ce mouvement et annonce les trajectoires
individuelles qui s’amorcent. Certains vont aller vers le suprématisme de
Malevitch ou le constructivisme d’autres vers le réalisme socialiste.Tout en
mettant en lumière une page encore mal connue de l’histoire de l’art.
Musée d’art et d’histoire du judaïsme, hôtel Saint-Aignan, 71, rue du
Temple, Paris-3e.Tél. : 01-53-01-86-53. Jusqu’au 17 mai. De 11 heures à
18 heures ; le dimanche de 10 heures à 18 heures. Fermé le samedi.
Nocturne le mercredi jusqu’à 21 heures. Entrée 7 €, tarif réduit 4,50 €.
http://www.liberation.fr/culture/0101553326-les-livres-sont-devenus-lesmonuments-de-la-modernite
Négationnisme : L'Eglise "n'a pas pris les mesures
nécessaires"
07/03/2009 12:46
ANGERS, 7 mars 2009 (AFP) - (Attali)
Jacques Attali a regretté que face aux thèses négationnistes, l'église
catholique "n'a pas pris les mesures nécessaires pour exclure ces gens-là"
et "au contraire les accueille", lors d'un entretien à paraître lundi dans Le
Courrier de l'Ouest et Le Maine Libre.
"Il faut être fou pour nier l'évidence. Derrière cette remise en cause des
chambres à gaz, ce qui m'inquiète davantage encore, c'est la réaction de
l'Église catholique qui n'a pas pris les mesures nécessaires pour exclure
ces gens-là et qui, au contraire, les accueille", souligne l'ancien conseiller
de François Mitterrand, auteur d'un "Dictionnaire amoureux du Judaïsme".
"J'attends toujours que l'Église m'explique une chose simple : pourquoi
elle n'a pas excommunié Hitler ? Je le demande avec respect à mes amis
chrétiens", conclut M. Attali.
http://www.la-croix.com/afp.static/pages/090307114459.mpja9igq.htm
Le pape évitera une partie du mémorial de la Shoah à
Jérusalem
Publié le 10/03/2009 à 17:07 Le Point.fr
lepoint.fr (source AFP)
Benoît XVI "ne lâche" pas Pie XII même s'il n'a toujours pas donné le feu
vert pour sa béatification . Le souverain pontife a décidé de ne pas se
rendre au musée de Yad Vashem, mémorial de la Shoah à Jérusalem, lors
de son pèlerinage en Terre sainte en mai. Il entend ainsi protester contre
la légende d'une photo du musée où Pie XII - élu pape le 2 mars 1939 est accusé d'être resté silencieux pendant la Shoah et de n'avoir rien fait
face à la déportation et l'extermination de six millions de juifs.
Le pape se rendra juste au mémorial de Yad Vashem "pour prier et rendre
hommage aux victimes de la Shoah", a annoncé mardi le nonce
apostolique en Israël Antonio Franco. Cette visite sera strictement
religieuse, même s'il n'est pas exclu que des sujets politiques puissent
être abordés lors de rencontres avec des responsables officiels, a encore
souligné le nonce.
Dimanche, le pape a annoncé officiellement les dates de son voyage en
Terre sainte qui se déroulera du 8 au 15 mai. "J'accomplirai un pèlerinage
en Terre sainte pour demander au Seigneur, en visitant les lieux devenus
saints après son passage sur la Terre, le don précieux de l'unité et de la
paix pour le Moyen-Orient et pour l'humanité tout entière", a-t-il souligné
lors de l'angélus devant des milliers de pèlerins rassemblés sur la place
Saint-Pierre. Il se rendra successivement à Amman, Jérusalem, Bethléem
et Nazareth.
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/le-pape-evitera-une-partie-dumemorial-de-la-shoah-a-jerusalem/924/0/324219
GENOCIDE RWANDAIS
Suède: un procureur demande l'extradition d'un
Rwandais suspecté de génocide
STOCKHOLM - Un procureur suédois a demandé à la Cour Suprême
d'extrader un Rwandais suspecté d'avoir participé au génocide de 1994,
dans un courrier dont l'AFP a eu copie mardi.
"Rien ne s'oppose à l'extradition dans les directives dans la loi sur les
extraditions ou dans les conventions européennes", écrit la procureur
Annette von Sydow, qui indique que des "doutes sérieux" pèsent sur
l'accusé.
"Le système judiciaire (rwandais) est aujourd'hui suffisamment bon pour
que nous puissions nous attendre à (...) un +procès équitable+", a-t-elle
également déclaré mardi à la radio publique suédoise.
Sylvere Ahorugeze, 52 ans, est suspecté d'avoir été un chef de la milice
hutu Interahamwe et d'être impliqué dans 28 meurtres de Tutsis commis
le 7 avril 1994, des faits que dément cet ancien météorologiste de
l'aéroport de Kigali, selon son avocat.
"Il dit que tout ceci n'est pas vrai et que lorsque les faits se sont déroulés
il n'était pas là", a déclaré à l'AFP Hans Bredberg.
Réfugié depuis 2001 au Danemark, où des poursuites contre lui n'avaient
pas abouti, Sylvere Ahorugeze avait été arrêté en juillet 2008 après avoir
été reconnu à l'ambassade du Rwanda en Suède, et le Rwanda avait
réclamé son extradition en août.
Son expulsion est notamment critiquée par Amnesty International, qui
craint qu'il ne soit pas jugé de façon équitable.
Le tribunal pénal international pour le Rwanda lui-même avait estimé l'an
dernier que deux suspects de génocide ne pouvaient pas être transférés
au Rwanda pour y être jugés, rappelle Lise Bergh, secrétaire générale
d'Amnesty International en Suède.
"Nous ne voyons rien de nouveau dans la situation au Rwanda qui justifie
la décision du procureur général", a-t-elle déclaré à l'AFP.
(©AFP / 10 mars 2009 17h50)
http://www.romandie.com/infos/news2/090310165029.oiy5cr4z.asp
FRANCE
En route vers les statistiques ethniques?
La querelle entre ceux qui sont pour ou contre les statistiques ethniques
se poursuit-elle alors que la loi est déjà dans les tuyaux? S'est instauré en
tout cas ces derniers jours, un débat assez surréaliste. D'un côté, Yazid
Sabeg, nommé par Nicolas Sarkozy commissaire à la diversité et à
l'égalité des chances. Lui s'est déclaré favorable à ce type d'enquête.
D'ailleurs il a déjà annoncé qu'il formulerait un projet ou une proposition
de loi visant à "rendre licite la mesure de la diversité".
Ce texte sera rédigé sur la base des recommandations du "comité de
réflexion" que Yazid Sabeg lui-même a désigné et dont il a confié la
présidence à François Héran, directeur général de l'Ined (Institut national
des études démographiques). Ce groupe de travail devra élaborer, avant
l'été, des propositions pour "mesurer la diversité et les discriminations" en
France. Officiellement installé le 23 mars, ce comité comprendra des
membres de la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des
libertés), de la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et
pour l'égalité) et des chercheurs.
Pour Yazid Sabeg, en effet, "les discriminations qui ont trait aux caractères
ethniques ont atteint un niveau insupportable aujourd'hui dans notre
pays". Et "il faut les mesurer pour les combattre". A l'heure actuelle, les
critères les plus utilisés par les chercheurs sont le lieu de naissance des
parents et grand-parents et le patronyme. Pour le commissaire à la
diversité, cela ne suffit pas. "Je ne suis pas personnellement favorable à la
donnée de l'origine car elle renvoie à un statut d'étranger héréditaire, pas
plus qu'à celle de patronyme mais plutôt (à celle) d'appartenance à une
communauté ou à un ressenti, c'est-à-dire le sentiment d'appartenir à une
communauté", explique-t-il.
En clair, "il s'agit simplement de pouvoir offrir la possibilité aux gens de
caractériser leur situation par rapport à une communauté", précise Yazid
Sabeg.
Les réactions à la prise de position de Yazid Sabeg en faveur des
statistiques ethniques ne se sont pas fait attendre. Patrick Gaubert, le
président du Haut conseil à l'intégration s'est déclaré "opposé à toutes
mesures à caractère ethnique de la population française" et "favorable à la
mesure de la diversité en fonction du patronyme et du lieu de naissance,
qui ont fait leurs preuves jusqu’ici sans susciter de vagues".
Jean-François Copé, le président du groupe UMP à l'assemblée nationale
s'est dit ce mardi 10 mars sur i-Télé "très hésitant sur cette question".
Selon lui, "sur ce sujet, la vraie question c'est quelle stratégie on met en
œuvre, qu'est-ce qu'on veut faire?" Et la réponse est claire: les
statistiques ethniques sont inutiles. "Est-ce qu'on a besoin de ça, par
exemple, pour améliorer la mixité sociale dans les quartiers? Non. Est-ce
qu'on a besoin de ça pour former plus de candidats (issus de la diversité)
aux élections? Non. Est-ce qu'on a besoin de ça pour réorganiser la
composition dans les écoles par quartier? Non", répond le député de
Seine-et-Marne. "Il y a beaucoup de mesures qu'on peut prendre sans ces
fichiers, qui posent d'autres problèmes" affirme encore le député de
Seine-et-Marne.
Enfin, SOS Racisme s'est déclaré totalement opposé à la mesure de la
diversité préconisée par Yazid Sabeg. "La fragilité du vivre ensemble et la
gravité des discriminations dans notre pays rendent la question de la
cohésion nationale fondamentale, écrit l'association dans un communiqué.
A ce titre, la dynamique communautariste contenue dans les propos de
Monsieur Sabeg n'est pas acceptable, aussi bien au niveau des effets à en
attendre (fragmentation de la société...) que des principes qui la soustendraient (à savoir le remplacement de la recherche de l'égalité entre les
individus par la recherche d'un équilibre entre les communautés)".
Nicolas Sarkozy, qui s'était jadis déclaré favorable aux statistiques
ethniques, lui, ne dit rien. Reste qu'il n'a pas pu nommer Yazid Sabeg dont
les positions étaient connues, par hasard. Cherche-t-il à tester les
réactions de l'opinion publique sur le sujet ou prépare-t-il un passage en
force? Réponse dans les prochains mois.
http://immigration.blogs.liberation.fr/coroller/2009/03/les-statistique.html
Le gynéco au grand coeur
Publié le mardi 6 janvier 2009 à 15H51
Depuis dix ans, Jean-Pierre Franquebalme forme médecins et biologistes
arméniens à la procréation assistée
Disert mais discret, le docteur Jean-Pierre Franquebalme aurait pu se
contenter d'une carrière d'obstétricien et de chercheur pleinement réussie.
C'était mal connaître son besoin de se rendre utile, d'aider les autres. Au
plus loin qu'il s'en souvienne, ce Marseillais de coeur qui aimait s'enivrer
des parfums de friandises du magasin de bonbons que tenait sa grandmère dans le centre-ville, a toujours voulu devenir médecin. En fac de
médecine, très rapidement, la gynécologie obstétrique s'impose.
"Nous sommes à une période où les choses évoluent, vont très vite. En
juillet 1978, Louise Brown, le premier 'bébé éprouvette', c'est-à-dire conçu
par fécondation in vitro (Fiv), voit le jour à l'hôpital d'Oldham, en GrandeBretagne", explique ce père de deux enfants... "En France, le premier
bébé éprouvette naît le 24 février 1982, poursuit ce praticien. Il s'appelle
Amandine. À Marseille, il faut attendre 1985... À la maternité de la Belle
de Mai où j'exerçais, je me souviens de cette grande émotion liée à ce
nouvel espoir offert aux parents dans le traitement de la stérilité". Et
d'ajouter: "C'est donc avec grand intérêt que j'ai rejoint l'équipe de
l'institut de médecine de la reproduction, créé à Marseille en 1985. Avec
1500 Fiv, 7000naissances et un taux de réussite de 30%, l'IMR, qui
regroupe plus de 50 professionnels, concentre l'une des plus grosses
activités en France dans le domaine du traitement des troubles de la
fertilité". Chaque année, dans le monde entier, environ 100000 bébéséprouvette voient le jour.
On estime à plus de trois millions le nombre total de ces bébés depuis
1978. "Mais j'avais envie de faire autre chose, constate Jean-Pierre
Franquebalme. En France, nous sommes un peu des enfants gâtés, alors
que dans d'autres pays, tout reste à faire". "En 1998, Antoine Agopian,
dentiste de formation, président de l'association "Azadakroutioun" me
propose de participer à une coopération franco-arménienne avec l'objectif
de former et d'aider des médecins et des biologistes arméniens. Je me
suis rendu là-bas à cinq reprises. Depuis, nous avons monté un laboratoire
de fécondation in vitro. Nous avons amené tout ce qui était nécessaire matériels et médicaments- pour développer une telle structure".
La première grossesse in vitro est menée à terme en 2004 : "Cela a été
un bonheur fabuleux, une grande victoire. Mon but aujourd'hui est de
former des spécialistes et de leur permettre de maîtriser les techniques les
plus évoluées en matière de procréation médicalement assistée. Nous
allons poursuivre notre collaboration et pourquoi pas monter d'autres
centres".
Par Geneviève Van Lède ( [email protected] )
http://www.laprovence.com/articles/2008/12/31/672961-France-Legyneco-au-grand-coeur.php
Education: Yazid Sabeg aspire à "bouleverser les
processus de sélection"
Il y a 19 heures
BONDY (AFP) — Yazid Sabeg, commissaire à la diversité et à l'égalité des
chances, a appelé mardi à "bouleverser les processus de sélection des
élèves" dans le supérieur en évaluant notamment leur "potentiel" et leur
"créativité", lors d'un déplacement à Bondy.
"On doit s'orienter vers des modes de sélection adaptés aux talents et
profils très divers des élèves", tout en "vérifiant bien sûr les connaissances
académiques minimales", a-t-il déclaré devant des élèves et professeurs
de l'atelier de préparation à Science-Po du lycée Jean-Renoir, qui en six
ans a démontré son efficacité.
La France doit s'inspirer des procédures de recrutement aux Etats-unis et
en Grande-Bretagne, où passée l'admissibilité, le système permet de faire
valoir "la diversité des talents", a-t-il ajouté.
Dévoilant quelques-unes des mesures en faveur de l'égalité des chances
et de la diversité qu'il doit présenter le 21 mars, M. Sabeg a annoncé qu'il
proposerait de créer dans chaque établissement une "association accolée"
pour servir de "cadre légal" à des projets de "vie extra-scolaire" (ex:
projet de micro-entreprise et micro-crédit dans ce lycée), "donner des
moyens supplémentaires aux établissements et organiser des
partenariats".
Pour "un accès équitable aux filières sélectives", il entend également
"créer des classes préparatoires pour les filières technologiques", qui "ne
doivent pas être considérées comme fatalement courtes".
Le commissaire avait annoncé fin février à l'AFP qu'il entendait développer
les filières de formation en alternance (avec 5% des effectifs des
entreprises réservés à ces élèves) et la pratique du CV anonyme.
Copyright © 2009 AFP
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hrMrELETJFgo0k6
GGfauPnx8rq2Q
BELGIQUE
La Belgique condamnée pour torture
BELGA
Mis en ligne le 10/03/2009
Pour Strasbourg, les nombreuses blessures de Turan Cakir n'ont pu
résulter d'une simple chute à terre et de coups reçus par erreur lors de
l'attroupement.
La Cour européenne des droits de l'homme a condamné mardi la Belgique
pour torture ou traitements inhumains et dégradants ainsi que pour
discrimination raciale.
La Belgique devra verser 15.000 euros, à titre de dommage moral, au
plaignant, un Schaerbeekois d'origine turque qui avait subi des violences
policières lors d'un contrôle en 1996.
Turan Cakir avait interpellé les policiers qui venaient arrêter son frère.
Ceux-ci l'ont immobilisé sur le sol. Une foule s'est rassemblée et a pris
parti pour Turan Cakir. Plusieurs coups ont atteint le policier qui tenait
Turan Cakir immobile et Turan Cakir lui-même. Ce dernier a été emmené
au commissariat et s'est plaint de coups et d'insultes racistes lors de sa
garde à vue. Sa plainte n'a jamais été véritablement examinée par la
justice belge.
Pour Strasbourg, les nombreuses blessures de Turan Cakir n'ont pu
résulter d'une simple chute à terre et de coups reçus par erreur lors de
l'attroupement. La Cour estime que les lésions ne pouvaient correspondre
à un usage par les policiers de la force strictement nécessaire. Elle a
encore jugé que les autorités belges ont omis de rechercher si un
comportement discriminatoire avait pu jouer un rôle dans les événements.
http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/487561/la-belgiquecondamnee-pour-torture.html
ALLEMAGNE
Mandat d'arrêt allemand contre l'ex-gardien de camp
nazi Demjanjuk
Il y a 2 heures
BERLIN (AFP) — Le parquet de Munich (sud de l'Allemagne) a délivré
mercredi un mandat d'arrêt contre John (Ivan) Demjanjuk, 88 ans, dit
"Ivan le terrible", soupçonné d'avoir été gardien au camp d'extermination
nazi de Sobibor, et vivant aux Etats-Unis.
Demjanjuk, qui a été déchu de sa nationalité américaine, est soupçonné
de complicité dans l'assassinat d'au moins 29.000 juifs d'Europe, selon le
parquet de Munich.
En décembre, la plus haute autorité judiciaire allemande, la Cour de
justice de Karlsruhe, avait ouvert la voie à un procès en Allemagne de
cette homme d'origine ukrainienne.
Copyright © 2009 AFP
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5i7nk3iAM9H5TK42
PS1QgtK_s1a3A
29.000 chefs d'accusation retenus contre un ancien
gardien de camp nazi
Il y a 39 minutes
BERLIN — La justice allemande a annoncé mercredi avoir retenu contre
John Demjanjuk, un ouvrier de l'Ohio à la retraite, 29.000 chefs
d'inculpation pour complicité de meurtres à l'époque où il était gardien du
camp de la mort nazi de Sodibor, en Pologne.
Demjanjuk est accusé d'avoir participé aux meurtres commis dans le
camp entre mars et septembre 1943. "A ce titre, il s'est rendu complice
du meurtre d'au moins 29.000 personnes de confession juive", précise le
parquet de Munich dans un communiqué.
La justice allemande va demander son extradition aux Etats-Unis.
Demjanjuk, 88 ans, qui vit dans la banlieue de Cleveland (Ohio), dans le
nord-est des Etats-Unis, nie toute implication.
Le chasseur de nazis du centre Simon Wiesenthal, en Israël, Efraim Zuroff,
s'est déclaré "très content que les autorités allemandes aient pris cette
décision". "Nous espérons que ce processus pourra être accéléré pour
garantir que cet exécutant de l'Holocauste sera enfin puni de manière
appropriée", a-t-il déclaré à l'Associated Press lors d'un entretien
téléphonique depuis Jérusalem.
Natif de l'Ukraine, Demjanjuk avait migré aux Etats-Unis en 1952 et
obtenu la nationalité américaine en 1958. Niant les faits qui lui sont
reprochés, il a affirmé avoir servi dans l'armée soviétique et avoir été
prisonnier de guerre après sa capture par l'Allemagne en 1942.
Le parquet de Munich a précisé avoir bénéficié de l'aide du Bureau
américain des enquêtes spéciales pour faire la lumière sur la validité des
pièces d'identité de Demjanjuk remontant à la période nazie. Il précise
que le suspect sera formellement inculpé devant un juge allemand après
son extradition en Allemagne.
Copyright © 2009 The Canadian Press.
http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5is69cT
D8Jsg7QH1Nwyt-__MUVDiw
FRANCE/COMMUNAUTE KURDE
Droits des femmes : Rennes accueille Eren Keskin,
avocate kurde
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Eren Keskin, accueillie
par les Amitiés kurdes de Bretagne, est venue à Rennes animer un
débat à la Maison internationale de Rennes, précédé de la
projection du film « Des épines dans le cœur ou Eren Keskin, une
avocate kurde accuse ». Présidente de la ligue des droits de
l'homme et des femmes en Turquie, Eren Keskin défend les
femmes qui subissent la répression de l'État turc, qu'elles soient
kurdes ou turques.
Conférence
Source : Amitiés kurdes de Bretagne
Porte parole: André Métayer
Publié le 9/03/09
RENNES/ROAZHON — Eren Keskin, accueillie par les Amitiés kurdes de
Bretagne, est venue à Rennes animer un débat à la Maison internationale
de Rennes, précédé de la projection du film « Des épines dans le cœur ou
Eren Keskin, une avocate kurde accuse » et tenir une conférence publique
à la Maison des Associations. Ces diverses manifestations se tenaient dans
le cadre de la « journée internationale de la femme », co-organisée par la
Ville de Rennes, le Centre d'Information sur les Droits des Femmes et des
Familles.
Répondant à l'invitation de la Ville de Rennes, Madame Keskin, prix de la
Paix d'Aix-la-Chapelle en 2004, a été reçue par M. Daniel Delaveau, maire
de Rennes, avant de donner une conférence débat portant sur des droits
de la femme,en s'appuyant sur son expérience d'avocate et de fondatrice
du “Bureau d'aide juridique contre les agressions sexuelles et viols en
garde à vue”, devant une salle comble de la Maison des associations.
Avec Eren Keskin, c'est le symbole de la lutte des femmes pour leurs
droits et leur dignité que Rennes a accueilli en ses murs. ■
Eren Keskin : une femme avocate qui ose briser les tabous
http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=14420
===========
Des épines dans le coeur de Gulsel Ozhan et Ludger Panz
http://www.evene.fr/cinema/films/des-epines-dans-le-coeur-22424.php
Film kurde en couleur, tout public
Durée : 0 h 58
Présentation
Eren Keskin est avocate et kurde. Présidente de la ligue des droits de
l'homme et des femmes en Turquie, elle défend les femmes qui subissent
la répression de l'État turc, qu'elles soient kurdes ou turques. Elle tente de
mener aux tribunaux les représentants de l'État qui violent ces femmes en
détention. Elle se bat également au quotidien pour que ces femmes soient
soutenues et non rejetées par leur propre famille. On la voit aussi
participer aux rassemblements des mères de disparus. De camps de
réfugiés en manifestations, de procès en scènes de rue, les réalisateurs
dressent un constat peu reluisant pour l'État turc et sa police, qui
humilient la population en toute impunité et qui ne tiennent pas compte
des recommandations de la Cour européenne de Justice. Symbole de
courage et de ténacité, Eren Keskin fait fi des menaces quotidiennes et
sacrifie sa vie privée pour mener à bien son combat.
============
Rennes accueille Eren Keskin, avocate au barreau d’Istanbul, les 9 et 10
mars prochains
http://akbdrk.free.fr/spip.php?article134
mardi 3 mars 2009
par Amitiés kurdes de Bretagne
Le 8 mars, le monde entier célébrera la Journée internationale de la
Femme. Diverses manifestations sont co-organisées par la Ville de
Rennes, le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des
Familles. Dans ce cadre, les Amitiés kurdes de Bretagne, en partenariat
avec la Maison Internationale de Rennes et avec le soutien de la Ville de
Rennes, recevront les 9 et 10 mars prochains Madame Eren Keskin,
avocate au barreau d’Istanbul.
Répondant à l’invitation de la Ville de Rennes, Eren Keskin, prix de la Paix
d’Aix-la-Chapelle en 2004, viendra témoigner et échanger sur la lutte en
faveur des droits des femmes et rencontrer ceux et celles qui sont à ses
côtés pour lutter pour la reconnaissance de la dignité des femmes et de
leurs droits.
A ce titre, elle sera reçue par Monsieur Daniel Delaveau, Maire de Rennes
et Madame Jocelyne Bougeard, adjointe déléguée aux Droits de la Femme
et rencontrera les associations de défense des droits des femmes. Elle
inscrira ainsi sa visite dans le cours des manifestations organisées autour
de la Journée internationale de la femme, organisées par la Ville de
Rennes et le Centre d’Information et de Défense des Droits des Femmes
et des Familles (CIDFF35).
Elle aura aussi l’opportunité de rencontrer et d’échanger avec les Kurdes
de Rennes et notamment les femmes.
Elle tiendra une conférence publique le 10 Mars à 20h30 à la maison des
associations, 6 cours des Alliés, sur le thème « femmes et liberté de
pensée en Turquie ».
A travers cette personnalité, c’est le symbole de la lutte pour la dignité de
la femme et pour ses droits que Rennes accueillera ces jours de mars.
CONTACTS
Deux points presse seront tenus le lundi 9 mars à 18h15 à la Maison
Internationale de Rennes, 7 quai Chateaubriand et le mardi 10 mars à
11h30 au Centre Social des Champs Manceaux, Square Sarah Bernhardt,
entre deux rencontres avec la communauté kurde de Rennes.
A ces deux points elle sera à la disposition de la presse écrite, orale et
télévisuelle.
Pour plus de précisions prendre attache auprès de Jean-Claude Riou,
Amitiés kurdes de Bretagne. Tél : 0256320665, e-mail :
[email protected]
H.Clinton aborde la question du génocide arménien à
Ankara
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
soumet la traduction d'un article en anglais du journal arménien
Armenpress parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne
pour la Justice et la Démocratie le 11 mars 2009.
11 mars 2009
***
Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération
Euro-Arménienne :
Il n’est toujours pas évident de décrypter le langage diplomatique. Que les
sujets régionaux aient été abordés, c’est certain, et parmi ceux-ci les
relations arméno-turques, cela ne fait aucun doute.
Le 24 Avril approche, la Turquie craint la déclaration d’Obama pour cette
date.
Si Hillary Clinton a parlé de l’amélioration des relations arméno-turques, il
est fort probable que c’est son interlocuteur, Ali Babacan, qui a abordé le
sujet épineux du génocide, mettant en avant les risques de détérioration
si celui-ci était reconnu par les Etats-Unis.
A ce jour, les relations arméno-turques se limitent à des pourparlers et à
des rencontres formelles et informelles en marge de réunions
internationales. Les relations diplomatiques entre les deux pays n’existent
pas et la frontière est toujours fermée côté turc.
Pour changer cet état de faits, la Turquie exige de l’Arménie : - Un arrêt
sur la reconnaissance internationale du génocide arménien, - Le règlement
du conflit du Karabakh satisfaisant aux deux parties, - La reconnaissance
définitive par l’Arménie du tracé actuel de la frontière arméno-turque. A
noter, que l’Arménie ne pose aucune pré-condition.
A ce jour, la Turquie n’a jamais déclaré officiellement qu’elle abandonnait
l’une quelconque des ces trois conditions préalables.
Donc, la question que l’on peut se poser est la suivante : Une
reconnaissance par les Etats-Unis du génocide arménien risque-t-elle
vraiment de détériorer des relations qui n’existent pas vraiment ?
***
Au cours de la conférence de presse donnée à Washington, un porteparole du Secrétariat d’État, Robert Wood, a indiqué que lors de sa visite à
Ankara, Hillary Clinton avait abordé la question du génocide arménien
avec les autorités de la Turquie.
Selon le quotidien turc Milliyet, Wood n’a pas donné de détails de la
conversation de Clinton avec les autorités turques sur cette question.
Par contre, Wood a confirmé que le Président Barrack Obama se rendrait
au deuxième forum de l’ "Alliance des Civilisations" des Nations Unis, qui
se tiendra à Istanbul les 6 et 7 avril. Il a précisé que la visite d’Obama en
Turquie revêt une grande importance et qu’ils travaillent encore sur les
détails de la visite.
"La Turquie est un allié important et il y a beaucoup à faire avec Ankara",
a-t-il conclu.
WASHINGTON, 10 mars, Armenpress
http://eafjd.eu/spip.php?breve1836
TURQUIE/ARMENIE
Rencontre entre étudiants turcs et arméniens à
Nevsehir
mercredi11 mars 2009, par Stéphane/armenews
Dans une tentative de casser les stéréotypes entre les deux pays, des
étudiants ont organisé un camp pour un dialogue turco-arménien dans la
ville anatolienne de Nevsehir.
Selon le quotidien turc Hurriyet l’objectif du camp était de rapprocher des
étudiants d’universités turcs et arméniennes afin de surmonter les
préjugés existants entre les deux nations. Quatre-vingts étudiants turcs et
20 d’Arménie ont passé une semaine dans un hôtel dans Urgup, un centre
touristique important de la région de Cappadoce.
Le projet a été initié par une association turque (Turkiye Universiteleri
Ogrenci Yaklasmlari) et a aussi été patronné par la Fondation Turque des
Études Économiques et Sociales, ou TESEV, l’Assemblée des Citoyens
d’Helsinki et le quotidien Agos.
Le camp comprenait des ateliers d’art, des concerts, des réunions-débats
et des réunions. À la fin du camp, les étudiants ont publié une déclaration
commune qui dit « Nous sommes dérangés par le fait que les
communautés turques et arméniennes, qui ont vécu ensemble pendant
des siècles, soient aliénées et ont tourné l’une contre l’autre à cause des
politiques des deux côtés quant aux événements de 1915 ».
« Nous croyons que les relations entre ces deux nations soeurs doivent
être fondées sur la base de la paix et de l’amitié et pas sur le dilemme de
la déportation ou du génocide. La seule voie possible est d’arriver à
réaliser ensemble des projets et des campagnes qui, nous le croyons, se
développeront rapidement avec la participation active de la jeunesse »
affirme la déclaration.
« Le dialogue entre des étudiants turcs et arméniens fraiera la voie pour
des idées vers une solution. Notre camp de dialogue sera le premier pas
dans ce processus » conclu la déclaration.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=49685
L’Arménie remet la réunion régionale pour faire
plaisir à la Turquie
mercredi11 mars 2009, par Stéphane/armenews
L’Arménie a remis une réunion des ministres des affaires étrangères des
pays de la Mer Noire, apparemment comme geste de bienveillance pour
s’assurer que le ministre turc des Affaires Etrangères Ali Babacan fasse
parti des participants ont déclaré des sources diplomatiques turques.
Les autorités arméniennes ont déplacé la date de la rencontre de
l’’Organisation de la Coopération Economique de la Mer Noire (BSEC)
précédemment annoncé le 29 avril au 16 avril. Le changement est
significatif parce que le 29 avril est seulement quelques jours après le 24
avril.
Depuis septembre 2008 les diplomates turcs et arméniens ont multiplié les
réunions à l’abri des regards indiscrets. Les diplomates turcs se sont
abstenus de discuter si Ali Babacan suivra la réunion de la BSEC. Bien
qu’Ankara ait une haute opinion de la BSEC et veuille revitaliser cette
institution comme mécanisme de consultation de la région, la participation
d’Ali Babacan à la prochaine réunion à Erevan dépendait toujours du
processus de rapprochement en cours.
Les mêmes diplomates turcs précisent aussi que la Turquie n’a fait aucune
demande que la réunion soit remise.
Avant cette réunion d’autres réunions se tiendront aussi à Erevan. Les
ministres de l’énergie des pays de la BSEC se rencontreront le 13 mars,
tandis que ceux des transports et de l’agriculture se réuniront le 27 mars
et le 10 avril, respectivement. Cela signifie que des ministres turcs
pourraient se rendre à Erevan avant Ali Babacan. Des sources
diplomatiques n’excluent pas la perspective de visites ministérielles en
Arménie, soulignant l’importance que la Turquie attache à la BSEC.
Des sources turques disent qu’Ankara ne va pas réduire son rôle dans la
BSEC à cause des problèmes avec l’Arménie.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=49684
Contribution de l’art aux relations turco-arméniennes
mercredi11 mars 2009, par Stéphane/armenews
Le pianiste turc Fazil Say se focalise sur les relations turco-arméniennes
dans son dernier projet. En répondant aux questions de Deutsche Welle
Fazil Say a déclaré qu’il travaillait sur un projet de ballet commun qui
comprendra des artistes d’Arménie et de Turquie.
Fazil Say affirme qu’il aspire à contribuer à la normalisation des relations
entre la Turquie et l’Arménie par son projet de ballet Akhtamar. Fazil Say a
déclaré"Vous savez, Akhtamar est une légende et une légende anatolienne
qui se passe sur le lac de Van. En plus de cela c’est une légende racontée
par le peuple arménien et turc. Basé sur une histoire d’amour entre une
fille arménienne et un garçon turc nous projetons de faire ce projet avec
100 artistes de Turquie et 100 artistes d’Arménie.
Nous savons tous que de tels projets contribueront à l’amitié entre la
Turquie et l’Arménie. En fait, les activités des artistes ont joué un rôle
important dans le développement des relations entre la Grèce et la
Turquie. Il est de la responsabilité des artistes de contre-balancer les
problèmes politiques."
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=49772
TURQUIE/MAROC
MM. Mansouri et Toptan pour une consolidation
Coopération maroco-turque
Publié le : 11.03.2009 | 08h01
Le président de la Chambre des représentants, Mustapha Mansouri, et le
président de la Grande Assemblée turque (Parlement), Koksal Toptan se
ont félicités, mardi, de l'excellence des liens d'amitié et de fraternité
unissant le Maroc et la Turquie, et souligné leur détermination à œuvrer
pour le renforcement des relation de coopération entre les deux pays.
Au cours d'une séance de travail élargie, tenue au siège du Parlement turc
à l'occasion de la visite officielle de M. Mansouri en Turquie, M. Toptan a
mis l'accent sur les liens historiques existant entre les deux pays depuis
plus de 500 ans, soulignant «la concordance des vues et des positions des
deux pays sur la scène internationale».
Il a souligné que les relations bilatérales, qui se sont consolidées
davantage depuis l'accession de S.M. le Roi Mohammed VI au Trône,
«promettent d'un avenir prospère et radieux, eu égard à l'énorme
potentiel des deux pays et à la volonté commune d'élargir le champ de
coopération à différents domaines et secteurs d'activités», a-t-il dit.
M. Toptan a, en ce sens, a mis l'accent sur le rôle de la Chambre des
représentants et de la Grande assemblée turque dans la consolidation des
relations maroco-turques et la dynamisation de la coopération bilatérale.
De son coté, M. Mansouri a souligné l'importance de cette visite qui
s'inscrit, a-t-il dit, dans le cadre des actions entreprises pour le
renforcement des liens et canaux de coopération maroco-turcs.
Après avoir mis en évidence le soutien de la Turquie à la question de
l'intégrité territoriale du Royaume à travers «la neutralité positive»
d'Ankara, il a abordé l'unité des objectifs des deux pays qui visent, a-t-il
dit, le développement, l'ouverture sur l'extérieur et la consolidation de la
coopération régionale.
Sur ce point, M. Mansouri, qui a mis en exergue la dynamique de
développement en cours dans le Royaume, a rappelé le statut avancé
octroyé par l'Union européenne au Maroc.
Il a, par ailleurs, évoqué l'apport de l'Accord de libre-échange entre le
Maroc et la Turquie au développement des échanges bilatéraux. L'ALE,
entré en vigueur en 2006, a donné un nouvel élan à la coopération
bilatérale, a-t-il dit, citant à titre d'exemple la présence dans le Royaume
de plusieurs entreprises turques prenant part à la réalisation de chantiers
de développement et l'entrée sur le marché turc de produits marocains.
La séance de travail s'est déroulée avec la participation de la délégation
parlementaire accompagnant le Président de la Chambre des
Représentants, et comprenant Nourdin Moudian et Ahmed Laarej, viceprésidents de la Chambre, Mohamed Najib Boulif, député et président du
groupe d'amitié parlementaire Maroc-Turquie, Mme Zahra Chagaf, députée
du Groupe de la mouvance, et M.Abdeslam Benosman, membre du
cabinet du président de la Chambre des Représentants.
La réunion s'est déroulée également en présence de M'Hamed Ifriquine,
chargé d'affaires à l'ambassade du Maroc à Ankara.
Par MAP
http://www.lematin.ma/Actualite/Express/Article.asp?id=109339
ARMENIE /PARLEMENT DU KURDISTAN
Le Parlement du Kurdistan attribue des sièges aux
Arméniens
Publié le : 11-03-2009
Bientôt des députés arméniens au Kurdistan irakiens ?
le 10 mars 2009
Le 12 février 2009, une session extraordinaire s’est tenue au Parlement du
Kurdistan dirigée par son Président, M. Adnan Mufti. Après avoir procédé à
l’amendement de cinq articles de la session précédente, le Parlement a
débattu ce jour du reste des articles du projet de loi, les amendements
présentés lors de la session de ce jour étaient les suivants :
Le paragraphe 49 de l’article 6 du projet de loi comprenait quatre alinéas,
après discussion, les premier, deuxième et troisième ont été ratifiés, le
quatrième étant supprimé par la majorité. L’article a ensuite fait l’objet
d’un vote et a été approuvé majoritairement.
Le paragraphe 50 de l’article 7 a été supprimé à l’unanimité.
Le neuvième article comprenait deux paragraphes, concernant
l’amendement du paragraphe 18 relatif à « la Commission électorale
supérieure indépendante ». Après une discussion approfondie, les
mentions « Irak – le conseil des élections de la région du Kurdistan » ont
été supprimées, cet article a également été ratifié par la majorité.
Dans l’article 10, la répartition des sièges pour les composants de la
nation kurde a été définie dans trois paragraphes. Après modification de la
mention « Chaldéens, Assyriens, Syrien » remplacée par « Chaldéens,
Assyriens, Syriens » et le remplacement de « composants » par «
composant » dans le premier paragraphe, il a été ratifié par la majorité.
La Présidence du Parlement du Kurdistan a proposé l’attribution de sièges
parlementaires à la nation arménienne, les députés ont voté l’ajout de
cette proposition comme paragraphe supplémentaire, ce qui a été ratifié
par la majorité.
L’article onze est un article technique relatif à la dénomination de
l’électorat et a été ratifié à l’unanimité, l’article douze a été supprimé à la
majorité.
Les articles treize et quatorze du projet de loi ont été approuvés à la
majorité.
Le Président du Parlement a ensuite soumis au vote l’intégralité du projet
de loi amendé, qui a été ratifié à l’unanimité.
Source : La Représentation du Kurdistan en France
http://www.kurdistan-parliament.org/Default.aspx
?page=articles&c=News-Main&id=4422
http://france-armenie.net/spip.php?article260
KARABAKH
Lancement d’un projet énergétique d’envergure au
Haut-Karabagh
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
livre cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique,
économique et culturelle du Haut-Karabagh mise à notre
disposition par la Représentation de la République du HautKarabagh en France.
2009-03-09 22:01
Une soirée de gala s'est tenue récemment à Stepanakert pour le
lancement d'un projet sans précédent dont l'objectif est le développement
du système énergétique de la république. La réalisation du projet est
confiée à la société « ArtsakhHEK » (Centrales Hydroélectriques
d'Artsakh).
Le projet consiste à construire d'ici 2011 une dizaine de micros centrales
hydroélectriques dans le pays pour mettre fin à sa dépendance
énergétique au moyen d'une exploitation optimale de ses ressources
d'eau. Pour la première fois dans l'histoire de la jeune république, des
institutionnels, des investisseurs privés ainsi que des personnes physiques
sont invités à participer au projet, au HK comme en Arménie, en devenant
des actionnaires des futures centrales hydroélectriques, dont deux,
rappelons-le, seront achevées d'ici fin 2009.
« En participant au projet, vous devenez des actionnaires des centrales
hydroélectriques et profitez des bénéficies qu'elles généreront » a déclaré
Vahram Beglarian, le directeur général d'« ArtsakhHEK ».
Dans un premier temps, une centrale sera construite sur le fleuve Tireh et
deux autres sur l'étang de Mataris, dans la région de Martakert. 3 milliards
450 millions de dollars US seront nécessaires à la réalisation de cette
première étape du projet. Le premier lot des actions sera mis sur le
marché dès le 10 avril prochain, pour 1 050 DA le titre, le prix minimal
fixé étant de 1 000 DA. A terme, un bénéfice net de 15 % est escompté
dans la première phase de l'opération.
Rappelons que la demande du HK en énergie est de l'ordre de 220-230
millions de KW/h, l'unique centrale hydroélectrique de Sarsang assurant à
elle seule jusqu'à 60 % des besoins du pays. La construction de nouvelles
centrales hydroélectriques permettra à la RHK de couvrir la totalité de sa
demande en énergie et assurer sa sécurité énergétique.
http://www.haut-karabagh.com/?p=newsview&newsid=76
KARABAKH/RUSSIE
Le Haut-Karabakh à l’agenda de la prochaine visite
de Lavrov à Bakou
13:40 | 10/ 03/ 2009
MOSCOU, 10 mars - RIA Novosti. Le problème du Haut-Karabakh sera
soulevé par le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov lors de sa visite
à Bakou les 11 et 12 mars prochains, a confié à RIA Novosti le porteparole du ministère russe des Affaires étrangères (MID), Andreï
Nesterenko.
M. Lavrov rencontrera le président azerbaïdjanais Ilham Aliev et le
ministre des Affaires étrangères Elmar Mamedyarov, a ajouté le diplomate.
"Il ne faut aucun doute que le règlement de la situation dans le HautKarabakh sera évoqué. La signature d'une déclaration tripartite par les
présidents russe, azerbaïdjanais et arménien le 2 novembre 2008 à
Moscou offre de nouvelles possibilités dans ce domaine", a affirmé M.
Nesterenko.
Le conflit du Haut-Karabakh a éclaté en février 1988, lorsque cette région
autonome, peuplée principalement d'Arméniens, a annoncé son intention
de se séparer de l'Azerbaïdjan dont elle faisait partie. En septembre 1991,
les autorités régionales ont proclamé la création de la République du HautKarabakh avec une capitale à Stepanakert. En réponse, Bakou a supprimé
l'autonomie de la région, ce qui a provoqué des hostilités entre l'armée
azerbaïdjanaise et les formations arméniennes du Haut-Karabakh
soutenues par Erevan et par la diaspora arménienne du monde entier. Le
conflit a duré jusqu'à l'entrée en vigueur d'un armistice entre les
belligérants, le 12 mai 1994. L'Azerbaïdjan a perdu le contrôle du HautKarabakh et de sept districts adjacents à la région sécessionniste. Les
négociations sur le règlement pacifique du conflit sont menées depuis
1992 dans le cadre du Groupe de Minsk de l'OSCE coprésidé par les EtatsUnis, la France et la Russie.
"Notre position de principe demeure inchangée. Nous partons du fait que
les Azerbaïdjanais et les Arméniens assument la principale responsabilité
du choix de la formule définitive du règlement", a souligné M. Nesterenko.
Selon lui, la Russie est prête à se porter garante du règlement arménoazerbaïdjanais si les deux parties parviennent à un compromis.
http://fr.rian.ru/world/20090310/120492825.html
RUSSIE/USA
Washington et Moscou relancent leurs relations en
s'engageant sur START I
Samedi 7 mars, 00h39
AFP Sylvie LANTEAUME
Washington et Moscou ont lancé vendredi à Genève "un nouveau départ"
de leurs relations pour effacer plusieurs années de tension, en
s'engageant symboliquement à conclure d'ici la fin de l'année un accord
sur le Traité de réduction des armes stratégiques START-1.
"C'est un nouveau départ, non seulement pour améliorer nos relations
bilatérales mais pour être à la tête des sujets importants dans le monde,
en particulier sur les questions de non-polifération nucléaire", a assuré la
secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton à l'issue de sa première
rencontre avec son homologue russe Sergueï Lavrov.
Signe de ce nouvel élan, les deux pays se sont engagés à trouver un
accord sur le vieux traité START de 1991 portant sur une réduction de
30% des arsenaux nucléaires russes et américains, et qui arrive à
échéance le 5 décembre prochain.
"Nous avons l'intention d'avoir un accord d'ici la fin de l'année, c'est l'une
des plus importantes priorités pour nos deux gouvernements", a déclaré
Mme Clinton lors d'une conférence commune avec M. Lavrov.
"Il y a eu un bon travail préliminaire (...) nous allons mettre sur pied une
série d'objectifs très concrets", a expliqué Mme Clinton, précisant que ces
objectifs seraient discutés au cours de la rencontre prévue le 2 avril à
Londres entre les présidents américain et russe Barack Obama et Dmitri
Medvedev à l'occasion du G-20.
M. Lavrov a également assuré que la Russie ferait "tout pour conclure ce
traité".
Les deux responsables n'ont pas donné de détails sur les nouvelles
modalités discutées mais un haut responsable de l'administration
américaine avait indiqué avant la rencontre que les discussions porteraient
sur "la réduction" de l'armement nucléaire.
M. Lavrov et Mme Clinton, dont la rencontre très attendue devait donner
le ton du futur tête-à-tête Obama/Medvedev, ont par ailleurs fait état
d'avancées sur la question sensible pour Moscou du bouclier antimissile
que les Américains prévoient d'installer en République tchèque et en
Pologne pour contrer d'éventuelles attaques iraniennes.
"Je pense que nous pouvons arriver à un accord sur les armes offensives
et les systèmes antimissiles", a indiqué M. Lavrov.
Ces avancées ont été largement saluées par Mme Clinton et M. Lavrov,
radieux, qui ont tenu à mettre en avant "la remise à zéro" de leurs
relations, après les tensions de l'ère Bush.
A l'image de ce réchauffement, M. Lavrov s'est particulièrement félicité de
sa "relation personnelle merveilleuse" avec Hillary Clinton, lui qui
entretenait une relation notoirement détestable avec Condoleezza Rice.
Voulant définitivement rompre avec le passé, Mme Clinton avait
commencé la rencontre en offrant à M. Lavrov un gros bouton rouge
autour duquel était écrit en russe et anglais "bouton de remise à zéro".
Avec une faute dans la traduction russe arrachant une blague au ministre
russe.
En dépit de cette atmosphère ouvertement détendue, de nombreux points
de divergence n'ont pas disparu entre Moscou et Washington.
"Nous ne sommes pas tombés d'accord sur tout", a admis M. Lavrov,
citant notamment les questions de la Géorgie et de l'indépendance du
Kosovo.
Quant au dossier de l'Iran, sur lequel les Etats-Unis espèrent une
collaboration de la Russie, il ne semble pas avoir fait beaucoup de progrès.
M. Lavrov a dit "apprécier que l'administration Obama soit prête à écouter
les autres pays". Tandis que Mme Clinton, reconnaissant attendre "les
conseils de Moscou", assurait que les Etats-Unis ne renonçaient pas pour
autant aux sanctions "unilatérales et multilatérales" contre Téhéran.
http://fr.news.yahoo.com/2/20090306/tts-washington-et-moscourelancent-leurs-c1b2fc3.html
IRAK
L'ex-dirigeant irakien Tarek Aziz condamné à 15 ans
de prison
Par Reuters, publié le 11/03/2009 à 14:12
BAGDAD - Chef de la diplomatie irakienne et vice-Premier ministre sous
Saddam Hussein, Tarek Aziz a été condamné à 15 ans de prison pour son
rôle dans l'exécution de dizaines de commerçants de Bagdad, en 1992.
Deux demi-frères de Saddam Hussein - Ouatban Ibrahim al Hassan,
ministre de l'Intérieur au moment des exécutions, et Sabaaoui Ibrahim al
Hassan, ancien responsable des services de sécurité - ont par ailleurs été
condamnés à mort par pendaison pour les mêmes faits, qui relèvent du
crime contre l'humanité, a estimé le Haut Tribunal pénal irakien.
Tarek Aziz, qui se dit souffrant, avait été acquitté il y a deux semaines,
pour une campagne de répression menée en 1999 dans la communauté
chiite, qui a valu à Hassan al Madjid, cousin de l'ancien chef de l'Etat, une
troisième condamnation à mort.
Plus connu sous le surnom d'"Ali le chimique" pour son rôle dans le gazage
de plusieurs milliers de Kurdes, en 1988, Madjid a en outre été condamné
mercredi à 15 ans de prison.
Les commerçants exécutés étaient accusés d'avoir violé les mesures de
contrôle des prix adoptées après les sanctions internationales infligées à
Bagdad pour l'invasion du Koweït, en 1990.
Le Haut Tribunal pénal irakien a été créé pour juger les membres du
gouvernement de Saddam Hussein, lui-même exécuté en décembre 2006
après avoir été jugé coupable de crimes contre l'humanité pour le meurtre
de 148 chiites après une tentative d'assassinat en 1982.
"HUIT DE PIQUE"
Tarek Aziz, aujourd'hui âgé de 73 ans, a joué un rôle-clé en tant que
ministre des Affaires étrangères sur la scène diplomatique avant la
première guerre du Golfe avec son anglais soigné, ses nerfs solides et son
talent de négociateur.
La présence de ce chrétien chaldéen au sein d'un gouvernement
majoritairement sunnite était présentée comme la preuve de la relative
tolérance religieuse de l'ancien dirigeant irakien.
La communauté internationale gardera de lui l'image d'un homme dévoué
à son président, prêt à mourir pour défendre le régime du raïs.
Quelques jours avant l'invasion américano-britannique de mars 2003,
Tarek Aziz, alors vice-Premier ministre, mettait en garde les forces de la
coalition, le pistolet vissé à la ceinture.
"Moi, comme la courageuse direction irakienne, sommes nés en Irak et
mourrons en Irak, que ce soit en martyr, ce qui est un grand honneur, ou
de cause naturelle", disait-il alors dans son style caractéristique.
En avril de la même année, alors que le régime de Saddam venait à peine
d'être renversé, Tarek Aziz, le "huit de pique" du fameux jeu de cartes
américain, se rendait pourtant sans gloire à l'armée américaine.
Quelques mois plus tard, des images diffusées sur internet le montraient
vieilli, amaigri, vêtu d'une combinaison orange de prisonnier, à mille lieues
de l'homme dynamique et souriant qui avait multiplié les voyages au
début de l'année 2003 pour éviter le déclenchement d'une guerre contre
son pays.
Khalid al Ansary, version française Jean-Philippe Lefief
http://www.lexpress.fr/actualites/2/l-ex-dirigeant-irakien-tarek-azizcondamne-a-15-ans-de-prison_746089.html
IRAN
Ouverture de la réunion ministérielle de l'OCE à
Téhéran
2009-03-10 08:22:24
La 18ème réunion ministérielle de l'Organisation de coopération
économique (OCE) a ouvert ses portes lundi à Téhéran, capitale iranienne,
a rapporté l'agence de presse officielle IRNA.
TEHERAN, 9 mars (Xinhua) -- La 18ème réunion ministérielle de
l'Organisation de coopération économique (OCE) a ouvert ses portes lundi
à Téhéran, capitale iranienne, a rapporté l'agence de presse officielle
IRNA.
La réunion préparatoire des ministres des Affaires étrangères a pour but
de faire des préparations pour le sommet de l'OCE prévu le 11 mars.
Les présidents des Etats membres de l'OCE ainsi que les chefs de l'Irak et
du Qatar devraient se réunir mercredi à Téhéran afin d'explorer les
moyens d'approfondir leurs relations et de signer un certain nombre de
protocoles d'accord au sommet.
La 18ème réunion ministérielle de l'Organisation de coopération
économique (OCE) a ouvert ses portes lundi à Téhéran, capitale iranienne,
a rapporté l'agence de presse officielle IRNA.
Selon certaines informations, les protocoles d'accord porteront sur les
moyens de faciliter la coopération multilatérale sur le commerce et le
transit, d'accroître les relations des membres de l'OCE avec la Banque
islamique de développement et de renforcer les normes des produits de
l'OCE.
L'OCE regroupe l'Afghanistan, l'Azerbaïdjan, l'Iran, le Kazakhstan, le
Kirghizstan, l'Ouzbékistan, le Pakistan, le Tadjikistan, le Turkménistan, et
la Turquie.
L'OCE a été fondée par la Turquie, l'Iran et le Pakistan en 1985, dont le
secrétariat et département culturel est situé à Téhéran, le bureau
économique se trouve en Turquie, le bureau scientifique au Pakistan.
L'objectif de cette organisation est de promouvoir la coopération
économique, technique et culturelle entre les Etats membres.
http://www.french.xinhuanet.com/french/200903/10/content_833589.htm
«L'ordre économique est injuste et irresponsable»
Publié le : 11.03.2009 | 10h27
Par : Abdallah Darkaoui
L'Iran accueillait mercredi un sommet régional consacré à l'économie, lors
duquel le Président Mahmoud Ahmadinejad a dénoncé l'ordre "injuste"
imposé, selon lui, par les Etats-Unis dans ce domaine.
Ce sommet de l'Organisation de la coopération économique (Eco) compte
notamment la participation du Président afghan Hamid Karzaï, qui devrait
engager ses interlocuteurs iraniens à participer à une conférence
internationale sur l'Afghanistan prévue le 31 mars.
L'Eco, fondée en 1985 par l'Iran, le Pakistan et la Turquie et qui regroupe
des pays de la région, doit étudier lors de ce nouveau sommet à Téhéran
l'impact de la crise financière mondiale sur son économie.
"L'ordre économique est injuste et irresponsable", a dit en ouverture le
Président Mahmoud Ahmadinejad, regrettant que, "malheureusement, les
nations du monde doivent payer le coût des politiques inefficaces de
certains pays".
"Les Etats-Unis et certains de leurs alliés sont au centre de la crise
économique", a-t-il poursuivi.
M. Ahmadinejad, coutumier des tirades contre les Etats-Unis, a jugé que
le système capitaliste avait "échoué".
Il a appelé à contrer "la menace de l'ordre international injuste en créant
une situation économique sure pour nos pays" grâce au développement
des échanges entre les membres de l'Eco.
Il a aussi appelé à la création d'une banque commune aux pays de
l'organisation.
Le sommet compte aussi comme participants les Présidents pakistanais
Asif Ali Zardari, turc Abdullah Gül, ainsi que ceux d'Azerbaïdjan, du
Kazakhstan, du Kirghizstan, du Tadjikistan, du Turkménistan et
d'Ouzbekistan.
Le Président irakien Jalal Talabani et le vice-Président syrien, Farouk alShara sont là à titre d'invités d'honneur.
Dans son allocution, le Président afghan, Hamid Karzaï a enjoint les pays
de l'Eco à aider l'Afghanistan à lutter contre le trafic de stupéfiants.
"Je dois admettre l'amère réalité que mon pays est au centre de la
production d'opium" dans le monde, a-t-il dit.
Il a aussi expliqué que la population afghane était "la vraie victime du
terrorisme" et qu'il existait "un lien direct entre le trafic de drogue et le
terrorisme". Nous souhaitons l'aide des pays (de l'Eco) pour les
combattre", a plaidé M. Karzaï.
L'Iran est lui-même victime de ce trafic, qui passe par ses frontières pour
atteindre les marchés de la drogue.
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton a évoqué la semaine
dernière ce fléau comme l'une des raisons pour lesquelles Téhéran aurait
un intérêt, selon elle, à participer à une conférence internationale sur
l'Afghanistan prévue le 31 mars à La Haye.
Son homologue iranien, Manouchehr Mottaki a répondu que son pays
"réfléchissait" à son éventuelle participation, et qu'il donnerait sa réponse
à l'occasion d'une visite à Téhéran du ministre italien des Affaires
étrangères, Franco Frattini, prévue d'ici la fin mars.
Par AFP
http://www.lematin.ma/Actualite/Express/Article.asp?id=109349
ARTICLES EN ANGLAIS
Memo From Istanbul
Nearly a Million Genocide Victims, Covered in a Cloak
of Amnesia
By SABRINA TAVERNISE
Published: March 8, 2009
ISTANBUL — For Turkey, the number should have been a bombshell.
According to a long-hidden document that belonged to the interior
minister of the Ottoman Empire, 972,000 Ottoman Armenians disappeared
from official population records from 1915 through 1916.
In Turkey, any discussion of what happened to the Ottoman Armenians
can bring a storm of public outrage. But since its publication in a book in
January, the number — and its Ottoman source — has gone virtually
unmentioned. Newspapers hardly wrote about it. Television shows have
not discussed it.
“Nothing,” said Murat Bardakci, the Turkish author and columnist who
compiled the book.
The silence can mean only one thing, he said: “My numbers are too high
for ordinary people. Maybe people aren’t ready to talk about it yet.”
For generations, most Turks knew nothing of the details of the Armenian
genocide of 1915 to 1918, when more than a million Armenians were
killed as the Ottoman Turk government purged the population. Turkey
locked the ugliest parts of its past out of sight, Soviet-style, keeping any
mention of the events out of schoolbooks and official narratives in an
aggressive campaign of forgetting.
But in the past 10 years, as civil society has flourished here, some parts of
Turkish society are now openly questioning the state’s version of events.
In December, a group of intellectuals circulated a petition that apologized
for the denial of the massacres. Some 29,000 people have signed it.
With his book, “The Remaining Documents of Talat Pasha,” Mr. Bardakci
(pronounced bard-AK-chuh) has become, rather unwillingly, part of this
ferment. The book is a collection of documents and records that once
belonged to Mehmed Talat, known as Talat Pasha, the primary architect of
the Armenian deportations.
The documents, given to Mr. Bardakci by Mr. Talat’s widow, Hayriye, before
she died in 1983, include lists of population figures. Before 1915,
1,256,000 Armenians lived in the Ottoman Empire, according to the
documents. The number plunged to 284,157 two years later, Mr. Bardakci
said.
To the untrained ear, it is simply a sad statistic. But anyone familiar with
the issue knows the numbers are in fierce dispute. Turkey has never
acknowledged a specific number of deportees or deaths. On Sunday,
Turkey’s foreign minister warned that President Obama might set back
relations if he recognized the massacre of Armenians as genocide before
his visit to Turkey next month.
The collapse of the Ottoman Empire was bloody, the Turkish argument
goes, and those who died were victims of that chaos.
Mr. Bardakci subscribes to that view. The figures, he said, do not indicate
the number of dead, only a result of the decline in the Armenian
population after deportation. He strongly disagrees that the massacres
amounted to a genocide, and he says Turkey was obliged to take action
against Armenians because they were openly supporting Russia in its war
against the Ottoman Empire.
“It was not a Nazi policy or a Holocaust,” he said. “These were very dark
times. It was a very difficult decision. But deportation was the outcome of
some very bloody events. It was necessary for the government to deport
the Armenian population.”
This argument is rejected by most scholars, who believe that the small
number of Armenian rebels were not a serious threat to the Ottoman
Empire, and that the policy was more the product of the perception that
the Armenians, non-Muslims and therefore considered untrustworthy,
were a problem population.
Hilmar Kaiser, a historian and expert on the Armenian genocide, said the
records published in the book were conclusive proof from the Ottoman
authority itself that it had pursued a calculated policy to eliminate the
Armenians. “You have suddenly on one page confirmation of the
numbers,” he said. “It was like someone hit you over the head with a
club.”
Mr. Kaiser said the before and after figures amounted to “a death record.”
“There is no other way of viewing this document,” he said. “You can’t just
hide a million people.”
Other scholars said that the number was a useful addition to the historical
record, but that it did not introduce a new version of events.
“This corroborates what we already knew,” said Donald Bloxham, the
author of “The Great Game of Genocide: Imperialism, Nationalism and the
Destruction of the Ottoman Armenians.”
Mr. Bardakci is a history buff who learned to read and write Ottoman script
from his grandmother, allowing him to navigate Turkey’s written past,
something that most Turks are unable to do. He plays the tanbur, a
traditional string instrument. His grandfather was a member of the same
political party of Mr. Talat, and his family knew many of the important
political figures in Turkey’s founding.
“We had a huge library at home,” he said. “They were always
talking about history and the past.”
Though he clearly wanted the numbers to be known, he stubbornly
refuses to interpret them. He offers no analysis in the book, and aside
from an interview with Mr. Talat’s widow, there is virtually no text beside
the original documents.
“I didn’t want to interpret,” he said. “I want the reader to decide.”
The best way to do that, he argues, is by using cold, hard facts, which can
cut through the layers of emotional rhetoric that have clouded the issue
for years.
“I believe we need documents in Turkey,” he said. “This is the most
important.”
But some of the keenest observers of Turkish society said the silence was
a sign of just how taboo the topic still was. “The importance of the book is
obvious from the fact that no paper except Milliyet has written a single
line about it,” wrote Murat Belge, a Turkish academic, in a January column
in the liberal daily newspaper Taraf.
Still, it is a measure of Turkey’s democratic maturity that the book was
published here at all. Mr. Bardakci said he had held the documents for so
long — 27 years — because he was waiting for Turkey to reach the point
when their publication would not cause a frenzy.
Even the state now feels the need to defend itself. Last summer, a
propaganda film about the Armenians made by Turkey’s military was
distributed to primary schools. After a public outcry, it was stopped.
“I could never have published this book 10 years ago,” Mr. Bardakci said.
“I would have been called a traitor.”
He added, “The mentality has changed.”
http://www.nytimes.com/2009/03/09/world/europe/09turkey.html?pagew
anted=1&_r=1&ref=europe
Mass grave excavation in Turkey
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Authorities in south eastern Turkey are excavating what are alleged to be
mass graves, as part of an investigation into claims that a number of
Kurds disappeared in the 1990's.
It was alleged the Kurds were killed by the Turkish security forces at the
height of a separatist campaign in the region.
Human rights lawyers say around one thousand people are missing.
Sarah Rainsford reports.
http://news.bbc.co.uk/1/hi/world/7934097.stm

MARCH 10, 2009, 3:51 A.M. ET
Turkey Begins Dig for Missing Kurds In Push for New
State Accountability
By NICHOLAS BIRCH
SILOPI, Turkey -- Excavators dug up bone fragments and clothing Monday
from a field here that prosecutors say may hold Kurdish victims of state
death squads from the 1980s and '90s, a step ahead in efforts to force the
country's security establishment to come clean about past abuses.
State prosecutors have ordered the excavation of five sites in Silopi and
elsewhere in this mountainous region near the border with Iraq, in a
search for those who went missing during Turkey's 25-year conflict with
the Kurdistan Workers Party, or PKK.
Families who have long sought to find missing relatives and see the
prosecution of those responsible gained new hope in recent months after
the unprecedented arrests of current and former members of Turkey's
security services accused of attempting to force military intervention in
the government.
Several of the leading suspects in the case are believed to be former
members of Jitem, an arm of Turkey's military police that local residents in
southeastern Turkey blame for many of the killings of Kurds.
A trial is now under way in Istanbul of 68 suspects who prosecutors say
were part of an ultranationalist network known as Ergenekon that
attempted to overthrow the West-leaning government of Prime Minister
Recep Tayyip Erdogan.
Turkey's ultranationalists oppose efforts by Mr. Erdogan and his
government to pursue membership of the European Union. To join the
bloc, Turkey is expected to revamp its legal system and make its onceuntouchable security forces more accountable, lending impetus to
government efforts to resolve claims relating to Kurdish disappearances.
Official statistics show 1,412 unsolved murders in 1991 to 1995 as part of
the Kurdish conflict. A representative of the Turkish Human Rights
Foundation estimates at least 5,000 people were killed, of which 1,000 are
missing and presumed dead.
The Turkish military denies the existence of Jitem, or any role related to
the disappearance and extrajudicial murder of Kurds.
Nusirvan Elci, one of the lawyers representing families of the missing, said
two bone fragments and some articles of clothing were found Monday in a
search of three sections of an area of about 100 square meters in a field
just outside Silopi. Mr. Elci said the findings had been sent to forensic
experts. There was no indication about the identity of the remains.
The search has been aided by a information in a book published in 2004,
by a former member of Jitem, Abdulkadir Aygan, that gave details of 28
murders and the locations of remains. Families of the missing also
contributed information to aid the excavations.
Mr. Aygan, who now lives in Sweden, claimed a Jitem unit in the region's
main city, Diyarbakir, where he worked from 1990-99, murdered around
600 Kurds.
The book and interviews Mr. Aygan gave to Turkish media helped three
families find their relatives' remains, but officials resisted calls for a wider
search for suspected mass graves until the recent arrests of some oncepowerful figures in Turkey's security apparatus.
Getting convictions for murders committed by security personnel remains
extremely difficult, says Tahir Elci, a human-rights lawyer. He says he
recalls only one conviction -- a sergeant sentenced to life in 2007 for
ordering the 1994 murder of a businessman.
In a breakthrough in February, a former minister said that 11 villagers
burned to death in Silopi in 1996 were killed by the state, and not by the
PKK as claimed at the time by the military.
Many locals here suspected this all along but the Turkish public has only
recently begun to openly question official accounts.
Yakup Tanis, whose brother Serdar disappeared in 2001, calls it "a
miracle" that retired Gen. Levent Ersoz was arrested in January as part of
the Ergenekon probe. Mr. Tanis says his brother disappeared after filing a
complaint with police against Mr. Ersoz -- then the senior military police
officer in the area -- for threatening to kill him. The European Court of
Human Rights ruled in 2005 that Turkey had failed to properly investigate
Serdar's disappearance. Mr. Ersoz didn't turn up for a related court
hearing in Ankara.
Printed in The Wall Street Journal
http://online.wsj.com/article/SB123664124961877363.html
Krekorian Defeats Azeri Efforts to Influence Legislators
Published: Tuesday March 10, 2009
SACRAMENTO--California State Assemblymember Paul Krekorian (DGlendale) last week defeated an effort by Azerbaijiani government agents
to solicit false statements from his fellow legislators to support an
international anti-Armenian propaganda campaign.
Several representatives of the Republic of Azerbaijian, including a member
of Parliament and the Azeri Consul General, as well as their paid lobbyist,
were in the State Capitol to meet with members of the legislature. Among
other things, the Azeri agents were soliciting legislators to sign a letter to
President Aliyev expressing solidarity with the people of Azerbaijian and
acknowledging what they called the "Khojaly massacre" during the
Karabakh war of independence in 1992. The Azeri's lobbyist even
suggested that all-expense-paid trips to Azerbaijian could be available to
legislators who "understand the issues."
Within hours of learning of this effort, Krekorian contacted every member
of the Assembly, including the Speaker, and every member of the Senate,
including the President pro tem, to urge them not to sign the Azeri letter.
Krekorian, who serves as the Assistant Majority Leader of the Assembly,
wrote to each member with an explanation of the historical controversy
over the Khojaly incident. Krekorian further explained that the Azeri
government was attempting to use their biased view of the incident as a
propaganda tool in an international effort to discredit Armenia and the
Nagorno Karabakh Republic.
Because of Krekorian's immediate and forceful advocacy, only one out of
120 members of the Assembly and the Senate signed the Azeri letter. The
result was an embarassing failure for the Azeri propaganda machine,
which has significantly increased its anti-Armenian rhetoric throughout the
world in recent months.
"The Azeri government has no business being in our State Capitol peddling
their anti-Armenian prejudices," Krekorian said. "Their letter about the
Khojaly incident is outrageously biased and misleading, and is nothing
more than a cynical manipulation of a tragedy for propaganda purposes.
Obviously, they desperately want to distract attention from the growing
worldwide demand for justice for the Armenian Genocide, but they will not
succeed. I'm glad that my colleagues saw through this charade and
refused to be used as propaganda tools by the Azeri government."
Regrettably, one member of the Assembly did sign the letter, and that fact
was quickly seized upon as a "victory" by the Azeri propagandists. Within
a matter of hours, that letter was being quoted on Turkish and Azeri
websites throughout the world, which applauded the author for standing
up to pressure from the Armenian Diaspora and "pro-Armenian"
legislators. Some of these sites even made reference to the Khojaly
incident as a "genocide," thereby revealing the true propaganda purpose
of this effort.
Assemblymember Paul Krekorian (D-Burbank) represents the cities of
Burbank and Glendale, and the Los Angeles communities of Atwater
Village, Los Feliz, North Hollywood, Silver Lake, Toluca Lake, Valley Glen,
Valley Village and Van Nuys.
Tuesday, March 10, 2009
http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=40357_3/10/2009_1#A
MC=Open&ASBSC=Closed
Babacan's Visit to Armenia in April to 'Boost'
Relations
Published: Tuesday March 10, 2009
ANKARA (Combined Sources)--Turkish Foreign Minister Ali Babacan has
accepted an invitation to attend a Black Sea Economic Cooperation (BSEC)
meeting in Yerevan next month, Hurriyet daily reported on Tuesday.
According to Hurriyet, Babacan accepted the invitation from his Armenian
counterpart Eduard Nalbandian as part of efforts targeting the
normalization of relations between the neighboring countries.
The meeting, a gathering of foreign ministers from BSEC countries, is
scheduled for April 16-17 and will come days before the official day
marking the 94th anniversary of the Armenian Genocide.
Armenia assumed the chairmanship of the BSEC last November and has
focusing on streamlining several issues, primarily dealing with energy
cooperation between the BSEC member countries. The six month rotating
chairmanship is set to end in April.
Nalbandian similarly traveled to Istanbul in November to attend the
previous BSEC meeting held there. He said then that his country wanted
to invite Babacan to the next BSEC meeting in Yerevan.
According to Hurriyet, Babacan's decision is seen as a gesture that aims at
reducing the "risk" of U.S. President Barack Obama properly characterizing
the Armenian Genocide in his annual speech on April 24.
Babacan said last Sunday there was still a "risk" that Obama, who is
scheduled to visit Turkey in April, would recognize the incidents as
genocide, warning that such a move would only impede efforts to
reconcile Turkey and Armenia.
Tuesday, March 10, 2009
http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=40358_3/10/2009_1#A
MC=Open&ASBSC=Closed
Rafi Manoukian Discusses His Run for Glendale City
Treasurer
Published: Tuesday March 10, 2009
Municipal elections are scheduled for April 7 in Glendale. Along with the
city council, school board and other seats, voters also will be electing
Glendale's next treasurer. Former Glendale City Councilman Rafi
Manoukian is running for the treasurer's seat. Asbarez sat down with
Manoukian who shared his perspective on some issues.
Asbarez: As a former Glendale council member and now candidate for the
city treasurer's position, what are some of the challenges you see the city
facing in the coming years?
Rafi Manoukian: The number one issue facing all local governments
has to do with navigating the economic crisis we are all feeling. Our
city is facing a shortfall in its budget as tax revenue has been
decreasing. While the treasurer's responsibility is focus on managing
the city's cash flow and reserve funds, this new economic reality is
something we have to monitor closely. We have to make the
necessary adjustments in how we manage our city so that we are
responsible stewards of the city's assets. Just like many households
are facing tough budgetary decisions in this situation, the city also
will have to make some tough choices in the months and years ahead
so that we maintain the fiscal health of our city. If elected, I hope to
bring my experience to the management table and contribute to the
important dialogue on these critical issues that impact all of us.
Asbarez: From the time you were first elected to city council almost a
decade ago, what changes have you observed in the Armenian community
during that period?
Rafi Manoukian: The American Armenian community certainly has
matured over the years and emerged as a respected voice in
American politics. Like any community that comes of age, this is a
process that takes time to develop and is done through a lot of hard
work. Many organizations and institutions throughout our community
have been instrumental in this process. For example, the ARF has
played a key role in building necessary institutions that have helped
perpetuate the Armenian identity by creating political awareness
throughout the community. Meanwhile, the ANC has been organizing
our grassroots. They have been active nationally, in the halls of
Congress where their activism has been invaluable, as well as locally
in communities around the country. Efforts such as their internship
programs for our youth, voter registration and voter education have
all made considerable contributions to the political maturation of the
community and made it possible for more people to participate in the
American democratic process.
I appreciate and welcome the work of these organizations and look
forward to working with all organizations that stand ready to promote
understanding and involvement in the civic life of the City of
Glendale. We all have a stake in our city and need to work together
as a community for its future and success.
Asbarez: You mentioned getting involved in the civic life of Glendale can
you explain your perspective further? What are things you would like to
see happen?
Rafi Manoukian: We have to realize that we all have an important stake
in the future of our city. This means we have to bring our community,
Armenian and non-Armenian, together on critical issues so that there is
meaningful dialogue. Dialogue will build respect and greater
understanding of various points of view. I am convinced that there is more
that unites all of us who live in Glendale than what divides us. We need to
focus on those uniting factors. I'm always inspired when I see our youth
get involved in the elections, including those who are volunteering on my
campaign. We need to encourage that sort of voter participation in the
democratic process but it also needs to carry forward past elections. We
need to demonstrate that we care for the future welfare of our city
through our actions and participation in the life of the city such as
encouraging volunteerism in charitable causes and getting involved in our
neighborhoods and schools. Glendale has a bright future and the more we
get involved the better we can make it.
Tuesday, March 10, 2009
http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=40362_3/10/2009_1#A
MC=Open&ASBSC=Closed
Armenia Slams Georgian Leader for 'Unfounded'
Remarks
Published: Tuesday March 10, 2009
YEREVAN (RFE/RL)--President Serzh Sarkisian lambasted his Georgian
counterpart, Mikheil Saakashvili, through a spokesman on Tuesday for
claiming that Armenia's economy has “virtually collapsed” because of its
close ties with Russia.
Saakashvili made the remarks as he inaugurated a hotel and recreation
center near Tbilisi on March 7. "You know that the Armenian economy
virtually collapsed in a couple of weeks,” he said at the ceremony,
according to Rustavi-2 television. “Why did Armenia collapse? Because it
had been completely dependent on the Russian market. The Russian
market collapsed and the Armenian economy collapsed too."
Russia accounted for approximately 20 percent of Armenia's exports and
overall external trade last year. The monetary value of Armenian exports
to the European Union was nearly three times higher.
Sarkisian's press secretary, Samvel Farmanian, described Saakashvili's
claims as “absolutely unfounded” and accused Saakashvili of deflecting
domestic public attention from Georgia's own economic problems. “I don't
think that making such evaluations is the best way to divert the attention
of his own people from numerous problems existing in Georgia,” he said in
a statement.
Farmanian also said that the Armenian president has never publicly
commented on the political and socioeconomic situations in any of the
neighboring states. “This is what political correctness means,” he said.
A spokeswoman for the Georgian leader told the Mediamax news agency
that "Mikhail Saakashvili's words were not meant to offend the Armenian
government."
“Since the national currency of Armenia was devaluated, this, according to
us, has influenced the economic situation in Armenia on the whole,” said
Alana Gagloyeva. She said Saakashvili only sought to point out that
Georgia is “more protected” against the global economic crisis than
Armenia because it is much less dependent on economic conditions in
Russia.
Highlighting the growing impact of the global recession on the domestic
economy, the Armenian authorities allowed last week a nearly 20 percent
devaluation of the national currency, the dram. The International
Monetary Fund has forecast that the Armenian economy will contract by
1.5 percent this year after more than a decade of robust growth.
The Georgian currency, the lari, has similarly lost about 16 percent of its
nominal value in the past few months. The bulk of the lari depreciation
occurred in November.
Tuesday, March 10, 2009
http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=40359_3/10/2009_1#A
MC=Open&ASBSC=Closed
Ombudsman Decries Armenia's 'Oligarchic' System
Published: Tuesday March 10, 2009
YEREVAN (RFE/RL)--Armen Harutiunian, the state human rights
ombudsman, made a damning assessment of Armenia's system of
governance on Tuesday, saying that it has been “oligarchic” and
“repressive” ever since the break-up of the Soviet Union.
Harutiunian voiced the harsh criticism in an annual report on human rights
practices in the country. It not only scrutinizes relevant problems reported
in the past year but also analyzes what he sees as their root causes,
including a selective and discretionary enforcement of laws by successive
Armenian governments.
“Since the independence, oligarchy and bureaucracy have subordinated
the state to themselves,” Harutiunian said, presenting the 250-page report
to journalists. “Political decisions are solely made in government
structures. There are no free economic relations in Armenia.”
“Without liberal economics it is meaningless to talk about human rights
protection. It is time to renounce the culture of opportunities in favor of a
culture of law,” he said.
According to Harutiunian, the current and previous Armenian
administrations have preserved and cemented a “repressive system”
inherited from Soviet times. “Today the Office of the Prosecutor-General
and the Special Investigative Service are key pillars of that system,” he
charged. “The proof of that is the work of the Special Investigative
Service, as a result of which the Office of the Human Rights Defender
receives numerous complaints that people are forced to make confessions
or give [incriminating] testimonies against third persons.”
The ombudsman went on to allege that Armenian law-enforcement bodies
are also incompetent. “That non-professionalism is a heavy burden on all
of us and, first of all, the government system, which has become hostage
to that non-professionalism,” he said.
The extensive report makes little mention of last year's deadly postelection unrest in Yerevan and ensuing mass arrests of opposition
members and supporters. Harutiunian argued that he already assessed
those dramatic developments in a special report issued in April.
That report accused the authorities of using excessive force against
thousands of supporters of opposition leader Levon Ter-Petrosian who
staged daily protests in Yerevan against the alleged rigging of the
February 2008 presidential election. It was rejected by departing President
Robert Kocharian.
Tuesday, March 10, 2009
http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=40360_3/10/2009_1#A
MC=Open&ASBSC=Closed
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Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur
et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que
nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de
temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible,
nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en
ne gardant que les initiales des sympathisants) :
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AGENDA TV, RADIO & CINEMA
Agenda Media :
Mars
Mer 11/3
Edith Stein
01h40-02h04
Histoire
Mémoire d'historiens
Jacqueline de Romilly.
02h05-02h59
Histoire
Sur la route au Proche-Orient
D'Istanbul à Antakya.
10h30-10h59
Encyclopedia
Ven 13/3
La lettre cachée du soldat Döblin
00h45-01h39
Histoire
Destination monde
Carrefours de Turquie.
13h20-14h14
Voyage
Franco a-t-il sauvé des Juifs ?
23h35-00h29
Histoire
Sam 14/3
Sur la route au Proche-Orient
D'Istanbul à Antakya.
02h00-02h29
Encyclopedia
Peter Eisenman
Le mémorial aux juifs assassinés d'Europe.
15h35-16h15
Arte
Dim 15/3
Orthodoxie
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France 2
Sur la route au Proche-Orient
D'Istanbul à Antakya.
12h00-12h29
Encyclopedia
Sur la route au Proche-Orient
D'Istanbul à Antakya.
17h30-17h59
Encyclopedia
RASSEMBLEMENTS – EXPOSITIONS – CONCERTS - SPECTACLES
Agenda - 12 mars: Inauguration du JARDIN
D'EREVAN à Paris
Le jeudi 12 mars à Paris, sera inauguré le JARDIN D'EREVAN.
La cérémonie solennelle de l'inauguration sera présidée par S. Exc.
Monsieur Edward NALBANDIAN, Ministre des Affaires étrangères de la
République d'Arménie et Monsieur Bertrand DELANOË, Maire de Paris.
A cette occasion, l'Ambassade d'Arménie en France invite tous les français
d'origine arménienne, les ressortissants de la République d'Arménie et les
amis de l'Arménie à participer à cette cérémonie symbolique qui aura lieu
le 12 mars prochain, à 10h30 près de la statue de KOMITAS (place
Canada, Pont des Invalides, (Paris8e).
Lors de la cérémonie, le Ministre des Affaires étrangères de l'Arménie
Edward NALBANDIAN et le Maire de Paris Bertrand DELANOË déposeront
des gerbes à la statue de Komitas, les Gardiens de la Paix interpréteront
l'hymne national arménien, le Ministre et le Maire échangeront des
discours d'inauguration et, sous les sons de l'Hymne officiel de la ville
d'Erevan interprété par la Chorale de Tebrotzassère, dévoileront la plaque
du Jardin d'Erevan.
Charles Aznavour honorera la cérémonie de sa présence. Des
personnalités du monde politique et artistique seront également
présentes.
Venez nombreux à cet événement exceptionnel de l'amitié francoarménienne.
Ambassade de la République d'Arménie
Paris
Agenda - Conférence du Pr. N. Lygeros : Les droits de
l'humanité
Association arménienne des Deux-Catalognes
Conférence du 13 mars 2009 à 20h30
Les droits de l'humanité par Pr. N. Lygero
Palais des Congrès de Perpignan,
Salle N 12 - 1er étage - Entrée libre
L'accueil se fera dès 20h
Verre de l'amitié
Président de l'Association: Pierre Sakalian
Bureau: Dzovinar Melkonian
Contacte: [email protected]
Tél: 06 76 31 65 81 - 04 68 89 79 13
Agenda - 13 mars: Conférence-débat et présentation
du livre de Mme Ajemian Anhert
L'UGAB Paris / IDF organise la présentation du livre de Margaret AJEMIAN
AHNERT « The knock at the door», A journey through the darkness of the
Armenian genocide le 13 mars 2009 à 20h au Centre Culturel Alex
Manoogian de l'UGAB (118 Rue de Courcelles, 75017 Paris).
Au-delà des documents historiques sur le génocide arménien, Margaret
AJEMIAN AHNERT nous fait découvrir l'histoire de sa propre mère qui a dû
lutter pour survivre pendant cette période de brutalité et de haine.
L'ouvrage est constitué des notes de l'auteur basées sur les récits de sa
mère « Esther » livrés à 98 ans de sa maison de retraite (Etats-Unis).
Ce récit décrit en détail toute la vie d'Esther, de sa vie heureuse à Amasia
aux rives de l'Amérique, avec comme fil conducteur la forte relation
d'amour entre une mère et sa fille.
Le livre habilement écrit a reçu le prix du meilleur « Mémoire Historique »
au Festival du Livre de New York.
Agenda - 13 mars: Présentation du CD-Rom eLexique Machtotz
Vendredi 13 mars 2009, à 18 h 30
La Maison Arménienne de la Jeunesse et de la Culture de Marseille a le
plaisir de vous inviter à la présentation du CD-Rom e-Lexique Machtotz,
lexique électronique Français - Arménien occidental - Français.
La présentation sera animée par Stephen Stepanian (ingénieur
informaticien) et Philippe Pilibossian (enseignant-chercheur universitaire
en mathématiques).
Complément : la présentation sera faite par deux des fondateurs et
chevilles ouvrières du Collège des Dictionnaires Machtotz (site :
www.machtotz.com ).
Philippe Pilibossian, toujours extrêment actif, a été en 1988 l'un des
fondateurs de l'Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée, et
son président pendant de très nombreuses années. Pièce jointe : carte
d'invitation et informations détaillées.
Agenda - 14 et 15 Mars/ Parfums d'Arménie au
Casino de Paris
Après l'Olympia et une tournée au Liban, la Compagnie Yeraz est de
retour sur une grande scène parisienne!
La Compagnie Yeraz présente : Parfums d'Arménie au Casino de
Paris les 14 et 15 Mars 2009.
Avec plus de 70 artistes sur scène, Parfums d'Arménie promet deux
heures de spectacle pleines de force et d'émotions composé de
chorégraphies largement inspirées des thèmes puisés dans les traditions,
légendes et Histoire arméniennes. Son originalité réside dans une
approche scénique d’inspiration parfois contemporaine, délivrée des
modèles classiques préexistants, pour s’ouvrir à des choix artistiques
novateurs intégrant tradition et modernité. La danse arménienne est ici !
réappropriée, réinventée, perpétuant ainsi l’héritage d’un art toujours
vivant.
Réservation des billets dans les points de ventes Fnac, Carrefour...et au
Casino De Paris http://www.casinodeparis.com/ ou bien auprès d'Armineh
au 06.24.33.35.86 ou par e-mail: [email protected].
Agenda - 15 mars: « Orthodoxie » animée par le
Père Nicolas Ozoline sur France 2
Dimanche 15 mars 2009, à 9 heures
L'association Sources d'Arménie, par la voix de son secrétaire Raffi
Kassiguian et de son président Maxime Yevadian, nous transmet
l'information suivante : "Dimanche 15 mars 2009, l’émission « Orthodoxie
» animée par le Père Nicolas Ozoline sur France 2 Télévision, de 9h 00 à
9h 30, sera totalement consacrée à la christianisation de l’Arménie."
Complément : Après un premier livre sur les arts des chrétiens d'Arménie,
Maxime Yevadian a entamé une collection sur l'histoire du christianisme
arménien (deux livres parus à ce jour). Voir la Bibliographie de l'ACAM.
http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=yevadianmaxime
Agenda - Dimanche 15 mars 2009 : voyage de
Mémoire au camp d'Auschwitz
Dimanche 15 mars 2009 : VOYAGE DE MÉMOIRE AU CAMP D'AUSCHWITZ
VOYAGES DE MÉMOIRE AU CAMP D'AUSCHWITZ
Voyages individuels
Chaque année, le Mémorial de la Shoah organise des visites d’une journée
sur le site d’Auschwitz-Birkenau, ouvertes à toutes personnes souhaitant
faire ce voyage de mémoire et de recueillement.
En 2007, 593 personnes ont participé à ces voyages individuels.
Saison 2008/2009
Pour l’année 2008-2009, 4 dates sont proposées aux particuliers et
collectivités souhaitant faire l’expérience de ces voyages de mémoire.
-Dimanche 15 mars 2009
-Dimanche 22 mars 2009
L’organisation de ces voyages développés par le Mémorial de la Shoah est
confiée à son service des lieux de mémoire.
Les voyages d’une journée se déroulent selon un programme standard,
modulé en fonction des connaissances ou des centres d’intérêts des
participants. Ces voyages sont aussi pour les participants l’occasion
d’entendre la parole des rescapés.
Programme
Matinée :
La visite débute entre 10h30 et 11h, sur le site d’Auschwitz-Birkenau,
après un arrêt sur la
« Judenrampe ».
Elle intègre le camp de quarantaine, le « Bahnrampe », le camp des
femmes, les crématoires 1 et 5 : le « Kanada » et la « Central Zauna ».
Elle s’achève par un moment de recueillement devant le monument
international.
Après-midi :
Après une courte pause, la visite reprend sur le site d’Auschwitz I par le
pavillon français, puis les blocs 4 (extermination) et 5 (preuves matérielles
du crime), ainsi que le Bunker, le mur des fusillés et le crématoire 1.
Transport
-
Rendez-vous à 6h du matin à Roissy CDG.
Départ pour Cracovie par avion spécial. Arrivée à Cracovie vers 9h30.
Transfert aller/retour Cracovie-Auschwitz en autobus.
Retour le soir vers 22h à Roissy CDG.
Remarque : Prévoir des vêtements chauds, un repas léger (sandwich /
boissons adaptées aux restrictions sur le transport des liquides.)
La participation des enfants de moins de 15 ans est déconseillée.
Se munir d’une pièce d’identité pour les ressortissants européens (ainsi
qu'une autorisation de sortie du territoire pour les mineurs non
accompagnés) ou d’un passeport valide et une autorisation de circuler
pour les mineurs de nationalité étrangère.
INSCRIPTIONS ET RENSEIGNEMENTS
Tarifs
360€ par personne (transport, taxes, visites, assurance-rapatriement,
petit déjeuner et repas standard végétarien servis dans l’avion.)
Contact
Valérie Ezra : Tél. 01 53 01 17 15
E-mail : [email protected]
Pour participer à ce voyage, merci de remplir et de retourner le formulaire
(lien en savoir plus) accompagné de votre règlement par chèque établi à
l'ordre du Mémorial de la Shoah, à l'adresse suivante :
Mémorial de la Shoah - 17, rue Geoffroy l'Asnier - 75004 Paris.
Les inscriptions seront prises en compte par ordre d’arrivée.
http://www.topj.net/fr/agenda/info.tpl?sku_arch=34367704662430967
Agenda - Exposition - Les Justes de France - Du 5
février au 15 mars
Exposition - Les Justes de France - Du 5 février au 15 mars 2009
Exposition à la médiathèque José Cabanis, Toulouse
L’exposition Les Justes de France, réalisée par le Mémorial de la Shoah en
juin 2006, retrace, à travers de nombreuses photographies et documents
d’archives le parcours et les actions de sauvetage de quelques 150 Justes.
L’exposition donne au visiteur un aperçu de ces nombreux actes
d’humanisme, dont beaucoup resteront inconnus, qui ont permis aux trois
quarts des Juifs en France de survivre.
Individuellement, collectivement, organisations chrétiennes et
protestantes, hommes d’églises, passeurs isolés, fonctionnaires, jeunes,
hommes, femmes, les Justes ont constitué une chaîne d’espoir sauvant
des vies humaines.
Lieu : médiathèque José Cabanis
1, allée Jacques Chaban Delmas
Renseignements : tél. 05 62 27 40 00
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc
tion.do;jsessionid=3988E00DAEB25E086D001EEC0CD58C4D?type=1&ite
mId=939
Agenda - "EREVAN-PARIS IXe", Roman témoignage
de André Labidoire
EREVAN-PARIS IXe est un roman témoignage d'André Ratch Labidoire,
paru chez Editinter Editions, inspiré par cette première moitié du
vingtième siècle au cours duquel des millions d'hommes sont morts en
raison de leur religion, de leur race ou de leurs idées. Pour l'Arménie, les
auteurs du génocide sont désignés par l'histoire. Le monde attend
désormais leur repentance.
"L'histoire que vous allez lire est vraie. Aussi vraie que peut l'être une
longue aventure née d'un exode et racontée par épisodes à un enfant de
dix ans. Ratch Fetvadjian, mon parrain arménien, m'a raconté l'histoire de
ce siècle telle qu'il l'avait intimement vécue et qui commença pour lui par
le génocide arménien de 1915 à Trébizonde. Ratch Fetvadjian m'a confié
son histoire en unique héritage. Je me devais de le transmettre. Qu'il soit
remercié ici, au pied du mont Ararat et devant le Mémorial du génocide
arménien."
(André Ratch Labidoire).
===================
André Labidoire
EREVAN-PARIS IXe
Roman témoignage
ISBN 978-2-35328-033-9 ; 2009
17,90 EUR
Pierre Danzac a six ans à la fin de la seconde guerre mondiale. Il vit chez
sa grand-mère paternelle Marie-Jeanne qui occupe un petit logement rue
Condorcet à Paris. Elle vit avec Ratch Fetvadjian, un Arménien rescapé du
génocide de 1915. Aventurier talentueux, conteur passionnant, joueur
incorrigible, issu d’une famille arménienne de grands propriétaires, il est
désormais ruiné.
Devant un atlas toujours ouvert, le vieil homme raconte à l’enfant le
génocide, puis sa fuite d’Arménie qui le mènera en pleine Révolution russe
jusqu’à Vladivostok par le fameux Transsibérien, puis au Japon, à San
Francisco, New York et enfin, à Paris.
Aux éclairages intimes de la vie quotidienne de l’après-guerre se
succèdent des personnages qui nourrissent l’imaginaire de l’enfant et
introduisent une réalité historique et politique qui aujourd’hui encore
résonne avec force dans notre actualité.
EREVAN-PARIS IXe est un roman témoignage inspiré par cette première
moitié du vingtième siècle au cours duquel des millions d’hommes sont
morts en raison de leur religion, de leur race ou de leurs idées. Pour
l’Arménie, les auteurs du génocide sont désignés par l’histoire. Le monde
attend désormais leur repentance.
André Ratch LABIDOIRE a conduit une carrière de consultant dans les
domaines de la communication sociale et politique. Il a effectué de
nombreuses missions d’études à l’étranger et a été le témoin aux plus
hauts niveaux d’évènements historiques qui ont marqué la fin du
vingtième siècle. Erevan-Paris IXe associe à ses souvenirs d’enfance,
l’histoire et le témoignage de son parrain, rescapé du génocide arménien
de 1915.
Ratch Fetvadjian, mon parrain arménien
Pierre Lazareff, le grand journaliste, demanda un jour à Blaise Cendrars, le
grand poète, s’il avait réellement voyagé dans le Transsibérien. Cendras lui
répondit que l’important était qu’il nous l’avait fait prendre à tous.
L’histoire que vous allez lire est vraie. Aussi vraie que peut l’être une
longue aventure née d’un exode et racontée par épisodes à un enfant de
dix ans.
Ratch Fetvadjian, mon parrain arménien appartenait à la famille du grand
peintre Arshag Fetvadjian mort à Boston en 1947. Mais ils ne se sont
jamais rencontrés.
Mon parrain m’a raconté l’histoire de ce siècle telle qu’il l’avait intimement
vécue et qui commença pour lui par le génocide arménien de 1915 à
Trébizonde. Hélas, ce n’était pas le premier massacre perpétré contre son
peuple. Après avoir échappé miraculeusement au massacre, il fut contraint
par la Révolution russe de fuir vers l’est, ce qu’il a pu faire grâce à un
Transsibérien bénéficiant de l’ex-territorialité convoyant des diplomates
étrangers et quelques personnalités qui fuyaient Moscou et la révolution.
Son obsession était de gagner la France, ce pays de la liberté et des droits
de l’homme. Dans ce périple, il était accompagné par son frère aîné,
Tigrane.
C’est en l’écoutant et en regardant l’atlas souvent ouvert que j’appris la
géographie et l’histoire politique de cette région. J’étais d’autant plus
captivé par le récit de mon parrain que j’avais été bercé, si l’on peut dire,
par la guerre, les bombardements, l’absence de mon père qui pendant
cinq ans avait été prisonnier des nazis. Mon enfance fut aussi éclairée par
le courage de ma mère, la tendresse de mon parrain et le dévouement de
mes instituteurs.
Ratch Fetvadjian m’a confié son histoire en unique héritage. Je me devais
de le transmettre. Qu’il soit remercié ici, au pied du mont Ararat et devant
le Mémorial du génocide arménien.
Erevan mai 2007
http://editinter.free.fr/labidoireandre.html
Agenda - Traces de guerre, réparations et enjeux de
réconciliation
Quelles sont les voies possibles d’un vivre ensemble, voire d’une
réconciliation quand un conflit – guerre mondiale, guerre entre deux
nations, guerre civile – a opposé dans la violence des populations ? Est-il
possible de (re)vivre ensemble ? L’après génocide peut-il être assimilé à
une sortie de guerre ? Quelles sont les traces laissées par ces conflits et
comment peut-on les étudier ?
Traces de guerre, réparations et enjeux de réconciliation
Séminaire d’enseignement et de recherche
Dans le cadre du programme formation-recherche « Traces de guerre,
mémoire et réconciliation » soutenu par le CIERA
Programme 2009
http://irice.cnrs.fr/spip.php?article333
Le mercredi de 18h à 20h
Responsables : Corine Defrance, Robert Frank, Maryvonne Le Puloch,
Hugues Tertrais, Fabrice Virgili, Annette Wieviorka et Eva Weil
(psychanalyste).
Lieu : Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas,
escalier L, 1er étage, salle F 603
Quelles sont les voies possibles d’un vivre ensemble, voire d’une
réconciliation quand un conflit – guerre mondiale, guerre entre deux
nations, guerre civile – a opposé dans la violence des populations ? Est-il
possible de (re)vivre ensemble ? L’après génocide peut-il être assimilé à
une sortie de guerre ? Quelles sont les traces laissées par ces conflits et
comment peut-on les étudier ? Notre séminaire interroge les voies
multiples qui ont été choisies au cours du XXe siècle pour mettre fin aux
conflits et parfois assurer la réconciliation entre populations ou entre
nations (procès ; réparations, « repentances »...).
Ce séminaire poursuit donc une réflexion engagée l’année passée,
notamment lors de la journée d’étude sur le massacre de Nankin. Il est
interdisciplinaire (l’histoire, mais aussi l’anthropologie, la psychanalyse, le
droit, la littérature, le cinéma…) ; il ambitionne la comparaison
internationale. Deux notions essentielles sont utilisées,
explicitées et approfondies. Celle de traces de guerre d’abord – traces
psychiques comme traces matérielles ; traces individuelles qui s’expriment
notamment dans la littérature, ou traces collectives par exemple par le
biais de la commémoration ou de l’érection de mémoriaux. Cette notion a
l’avantage de permettre le dépassement des historiographies actuelles,
devenues maintenant classiques, de « la mémoire des guerres » et des «
violences de guerre ». Celle de réparations, ensuite, terme dont nous
continuerons à décliner la polysémie.
À partir de ces deux notions, nous poursuivrons notre réflexion autour de
quatre problématiques : – la question de savoir si la mise en récits et la
mise en scène des traces de guerre a une valeur réparatrice, cathartique
ou non ; – la question de la dimension sexuée de ces traces et de leurs
éventuelles réparations, aussi bien du point de vue des individus, des
groupes, que des rapports entre nations d’après conflit ; – la question de
la prise en compte par le droit pénal international des crimes liés aux
guerres et les effets des procès sur les imaginaires de guerre et de paix ;
– la question des enjeux, des difficultés et des conditions politiques et
socio-culturelles/sociétales de la réconciliation.
Plusieurs séances sont consacrées cette année aux traces laissées par les
deux guerres mondiales et la guerre froide à Berlin où auront lieu au mois
de juin 2009 trois journées d’étude.
Programme des séances du séminaire
18 mars 2009 —
Antonin Tisseron (doctorant Paris 1)
La France et le procès de Nuremberg
et Régis Schlagen (doctorant Paris 1)
Mémoire de la déportation des homosexuels France-Allemagne-Pays-Bas
Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier
L, 1er étage, salle F 603
Horaire : 17h45 - 19h45
1er avril 2009 —
Claudia Moisel
L’accord franco-allemand de 1960 au sujet de l’indemnisation des victimes
du nazisme
Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier
L, 1er étage, salle F 603
Horaire : 17h45 - 19h45
8 avril 2009 —
Étienne François
Les lieux de mémoire à Berlin
Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier
L, 1er étage, salle F 603
Horaire : 17h45 - 19h45
29 avril 2009 —
Eva Simonsen (université d’Oslo)
Les « enfants de Boche » en Norvège : mémoire et réconciliation
Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier
L, 1er étage, salle F 603
Horaire : 17h45 - 19h45
13 mai 2009 —
Fabrice Virgili (UMR IRICE)
À propos du colloque « Les viols en temps de guerre : une histoire à écrire
»
Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier
L, 1er étage, salle F 603
Horaire : 17h45 - 19h45
27 mai 2009 —
Bilan du séminaire
Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier
L, 1er étage, salle F 603
Horaire : 17h45 - 19h45
http://irice.cnrs.fr/spip.php?article333
Agenda - 20 mars: Sur les chemins de Deïr Zor :
Mémoire arménienne
Dans le cadre du 80ème anniversaire de
La Croix Bleue des Arméniens de France
La section Bagneux - Cachan / Banlieue Sud présente
Sur les chemins de Deïr Zor : Mémoire arménienne
Texte et Mise en Scène :
Michel Reynaud
Participation : 15 euros
Réservations auprès de
Lydie : 06 71 63 14 63
Annie : 06 09 78 55 18
Maral : 06 03 17 04 67
Alice : 06 19 21 18 36
Le vendredi 20 mars 2009
à 20h30
au Théâtre de Cachan
21 Avenue Louis Georgeon
94230 Cachan
RER B : Arcueil Cachan
Bus N° 187 : Mairie de Cachan
Agenda - L'Héritage du génocide de 1915 dans
l'Empire ottoman
Conférence internationale organisée par Vahagn Avedian de Armenica.org
à Stockholm (Suède) avec Stefan Andersson, Richard G. Hovannisian,
Ragip Zarakolu, David Gaunt, Ove Bring, Laurent Leylekian. Modératrice:
Marika Griehsel. En anglais.
Press Release
March 9, 2009
Armenica.org
Vahagn Avedian
[email protected]
http://www.armenica.org
Uppsala, Sweden
The Legacy of the 1915 Genocide in the Ottoman Empire
Conference - March 23, 2009, Kungsholmens Konferens, Fleminggatan 18
(Trygg-Hansa huset), Stockholm, Sweden
Program http://www.armenica.org/material/Legacy1915.pdf
Program
- 08:00 - 09:00 Registration
- 09:00 - 09:10 Introduction
Vahagn Avedian, Chief Editor of Armenica.org, Chairman of the Union of
Armenian Associations in Sweden
- 09:10 - 09:25 An Ongoing Living History
Stefan Andersson, Project manager, Living History Forum, Stockholm
- 09:25 - 09:45 Coffee break
- 09:45 - 10:45 The Phases and Faces of the Denial of the 1915 Genocide
Richard G. Hovannisian, Professor of Armenian and Near Eastern History,
UCLA, Los Angeles
- 10:45 - 11:00 Break
- 11:00 - 12:00 The 1915 Genocide and Present-day Turkey: Discussions
and
Processing
Ragip Zarakolu, Human Rights Activist and Publisher, Istanbul
- 12:00 - 13:30 Lunch break
- 13:30 - 14:30 Assyrian Identity Problems and the Struggle for Assyrian
Genocide Recognition
David Gaunt, Professor, History Department, Södertörn University,
Stockholm
- 14:30 - 14:45 Break
- 14:45 - 15:45 The Legal Dimension of the Atrocities of 1915: Then and
Later
Ove Bring, Professor, International Law, Swedish Defence College,
Stockholm
- 15:45 - 16:40 Turkey's Policy and Fractures with Regard to the Armenian
Genocide in the Framework of its EU Accession Prospect
Laurent Leylekian, Executive Director, European Armenian Federation for
Justice & Democracy, Brussels
Moderator: Marika Griehsel, journalist, foreign correspondent
Conference language: English
Please notice: The numbers of seats are limited. Free admission.
Registration via email to [email protected]. The closing date
for entries is March 18.
Photographing prohibited. Accredited photographers only. Photos can be
downloaded from www.levandehistoria.se and www.armeniska.se after the
conference is closed.
The Conference is arranged in cooperation between The Living History
Forum, ABF - Workers' Educational Association, The Union of Armenian
Associations in Sweden, The Assyrian Federation in Sweden, Evxinos
Pontos
Stockholm, and Armenica.org.
Agenda - Trio Oshakan durant 4 jours au salon
Musicora
MusicArmenie en partenariat avec le Ministère des Affaires Culturelles
d'Arménie, invite le Trio Oshakan durant 4 jours au salon Musicora et vous
accueillera avec plaisir sur son stand C1 Salle Delorme.
La présence internationale
Véritable carrefour international, Musicora accueille visiteurs étrangers et
exposants de 16 nationalités. Deux espaces nationaux (le Québec pour le
Canada et la Flandre pour la Belgique) présenteront l’ensemble de leurs
activités musicales… la toute jeune république d’Arménie fera également
entendre sa voix… et de nouveaux facteurs étrangers se présenteront à
Musicora…
En voici une sélection :
Music Arménie
Music Arménie a pour vocation de promouvoir la musique d’Arménie, ses
compositeurs et ses interprètes, de mieux faire connaître l’offre musicale
de la jeune république arménienne et contribuer à son rayonnement
culturel. Music Arménie, avec le concours des Affaires Culturelles
d’Arménie, illustrera sa démarche en produisant à Musicora Grégor
Arakelian et son Trio Oshakan « Les miniaturistes d’Arménie » spécialisé
dans l’interprétation des musiques anciennes d’Arménie du 7e au 18e
siècle.
Rendez-vous : • Vendredi 20 mars de 16h30 à 17h - Salle Cordes et Âmes
et dimanche 22 mars de 12h30 à 13h - Salle de musique: Les Jardins de
Paradis d’Arménie avec le Trio Oshakan : Seyran Avakian, chant. Meri
Vartanian, kanon. Grigor Arakelian, kemani.
Plus d’info sur:
Le Québec… une présence collective.
Le Conseil québécois de la musique présente au public de Musicora la
qualité et la diversité du milieu musical qu’il représente : agences
d’artistes, associations, ensembles musicaux et solistes, facteurs
d’instruments, artistes en concert… tous les acteurs de la vie musicale
québécoise invitent les visiteurs à entendre les musiciens, à voir et
essayer les instruments des facteurs et établir avec eux une relation
durable.
Rendez-vous : • Vendredi 20 mars de 16h à 16h30 - Salle de Musique : La
Nef avec Claire Gignac, voix et flûtes. Patrick Graham, percussions. PierreAlexandre Saint-Yves, chalumeau, flûtes, vielle à roue. Andrew WellsOberegger, oud, saz, guembri. • Vendredi 20 mars de 17h à 17h30 - Salle
de Musique : Louis-Philippe Marsolais, cor et Mathieu Gaudet, piano. •
Vendredi, 20 mars de 18h à 18h30 - Salle de Musique : Ensemble
MASQUES avec Sophie Gent et Sophie Iwamura, violons. Anne Thivierge,
flûte traversière baroque. Margaret Little, Mélisande Corriveau et Josh
Cheatham, violes. Olivier Fortin, clavecin.
Plus d’info sur: http://www.cqm.qc.ca/fr/accueil.aspx?sortcode=1
La Flandre à Musicora
Pour la 1ère fois à Musicora, la région belge « La Flandre » sera présente
sur un même espace. Une action commune de plusieurs partenaires : Le
Centre de Musique de Flandre qui soutient le secteur professionnel de la
musique et assure sa promotion en Belgique et à l’étranger – Flanders
Investment & Trade qui encourage le commerce international entre la
Flandre et l’étranger – et les acteurs de la vie musicale : musiciens,
organisateurs de festivals, luthiers et facteurs d’orgues…
Plus d’info sur: http://www.pels.be/
L’Atelier de San Vito
Andrea Di Maio a débuté sa carrière de restauration et de fabrication de
clavecins il y a 27 ans après avoir fait des études de lutherie à Crémone.
Dans son atelier italien de San Vito près de Rome, Andrea Di Maio
fabrique clavecins, épinettes, virginals et clavicordes d’après les modèles
des principales écoles des 17e et 18e sicles. Les instruments sont
entièrement faits à la main. Andrea Di Maio construit 3 ou 4 instruments
par an.
Plus d’info sur:http://www.andreadimaio.it/
Renata Koeckert
Renata Koeckert commence son activité en 1989. Installée en Allemagne,
Renata Kooekert se procure et distribue des instruments à cordes et des
archets de très haute qualité. Présente sur les grands événements
musicaux internationaux et pour la 1ère fois à Musicora, Renata Koeckert
propose aux instrumentistes un éventail de des instruments de prestige.
Plus d’info sur http://www.renatakoeckert.com/
Bertrand Galen : luthier et artiste
Après avoir travaillé 5 ans comme assistant de Michel Gladieux à Paris,
Bertrand Galen s'est installé comme luthier indépendant depuis 10 ans à
Cork, Irlande.
Il partage son temps entre la restauration et l'entretien des instruments à
cordes frottées, l'entretien des archets, et la fabrication de violons, altos
et violoncelles.
Musicien très actif, il a enregistré et joué en tournée en Europe et aux
États-Unis, s'est produit avec Nigel Kennedy, Tasmin Little, et participé à
la bande originale du film ONCE qui a reçu un Oscar l'année passée.
Fridolin Rusch : une tradition familiale
Issu d’une tradition familiale de plus de 80 ans, Fridolin Rusch est la 4ème
génération allemande de luthier. En 25 ans d’activité il a conçu plus de
700 instruments à cordes dans son atelier. Il fabrique également des
instruments « petites mains ». Ses instruments sont joués par de jeunes
professionnels dans toute l’Europe. Fridolin Rusch est fréquemment invité
à intervenir dans le monde entier au cours de conférences et de
séminaires aux côtés d’artistes et de luthiers.
Plus d’info sur : http://www.geigenbaurusch.de/Geigenbau_Rusch/Start.html
Du 20 au 22 mars 2009
Ouvrez vos oreilles !
Agenda - Identité : as-tu un avenir?
L'Atelier de la Permanence vous invite au colloque "Identité : as-tu un
avenir?", Samedi 21 mars 2009, à l'Espace Ethique Méditerranéen de
Marseille. Avec Janine Altounian, Martine Hovanessian, Jean Viard et
Robert Dermerguerian dans le rôle du modérateur. Réservations
obligatoires.
L'Atelier de la Permanence
Fondateur : Ohan Hekimian
avec la collaboration de
Marie-Antoinette Voeckel
Conseillère en Génétique
vous invite au colloque
Identité : as-tu un avenir?
Samedi 21 mars 2009
Accueil: 9h30 - Conférence - Débat: 10 h - 13 h
à l' Espace Ethique Méditerranéen
Hôpital de la Timone - 264 rue Saint-Pierre - Marseille
Sous-sol Hôpital Adultes
sous la présidence du
Professeur Jean-François Mattei
Membre de l'Académie Nationale de Médecine
Président de la Croix Rouge Française
Conférenciers
Janine Altounian - Essayiste - Traductrice de Freud
Martine Hovanessian - Anthropologue - Chercheur au CNRS
Jean Viard - Sociologue - Directeur de Recherches au CNRS
Modérateur
Robert Dermerguerian
Professeur Emérite - Fondateur de la chaire d'Arménologie - Aix-enProvence
Invitations avec réservation obligatoire : Jacques Donabédian 06 26 67
28 02 [email protected] ( attention places limitées )
Contact Presse : Richard Findykian 06 09 20 73 86
[email protected]
Agenda - Exposition: La "Nuit de Cristal"
EXPOSITION "LA NUIT DE CRISTAL" 9-10 NOVEMBRE 1938
Exposition du 9 novembre 2008 au 22 mars 2009
À l’occasion du 70e anniversaire de la « Nuit de Cristal », le Mémorial de
la Shoah a choisi de revenir sur cette date centrale, la nuit du 9 au 10
novembre 1938, qui marque une étape dans la politique nazie en matière
de violence et de persécutions antisémites.
Accéder au site de l'exposition: La "Nuit de Cristal"
http://www.librairiememorialdelashoah.org/ficheproduit.asp?pid=17D790B7&rid=BEBC212&ui
d=081110112738624813259
Après l’échec de la Conférence d’Évian (juillet 1938) et la signature des
Accords de Munich (septembre 1938), les nazis se sentent libres d’agir.
Aussi, du 9 au 10 novembre 1938 en Allemagne et en Autriche se déroule
un pogrom durant lequel 267 synagogues sont pillées et incendiées, 7 500
magasins sont pillés, leurs vitres brisées, d’où le nom donné par la
populatio allemande de « Nuit de Cristal ». Près d’une centaine de Juifs
sont assassinés, et des centaines d’autres blessés. Environ 30 000 Juifs
sont arrêtés dont 11 000 sont internés à Dachau, et près de 10 000 à
Buchenwald.
Cette terreur, organisée par le pouvoir, est présentée comme une
explosion spontanée de violence populaire en réaction à l’assassinat à
Paris, le 7 novembre 1938, du conseiller d’Ambassade allemand E. vom
Rath, par un Juif polonais réfugié d’Allemagne, H. Grynszpan.
En provoquant cette manifestation de violence antisémite, les nazis
veulent accélérer l’émigration des Juifs, jugée trop lente en dépit de la
politique de persécution mise en oeuvre depuis février 1933.
Lorsque les Juifs décident de quitter l’Autriche et l’Allemagne, nombre
d’entre eux ne trouvent pas de pays d’accueil, et ce, malgré l’émotion et
les condamnations de l’opinion publique provoquées par la « Nuit de
Cristal » dans le monde entier. Bientôt, avec le déclenchement de la
Seconde Guerre mondiale, tous les Juifs d’Europe connaîtront le même
sort.
Cette exposition a été conçue par les services du Mémorial de la Shoah.
Commissaire de l’exposition : Jacques Fredj
Coordination de l’exposition : Sophie Nagiscarde, Lior Smadja et Caroline
François.
Sous la supervision de Rita Thalmannn, historienne, professeur émérite à
l’université de Paris VII-Denis Diderot.
Exposition : niveau 1
Entrée libre
Tous les jours sauf le samedi de 10 h à 18 h,
le jeudi jusqu’à 22 h
En partenariat avec:
La chaîne toute l'histoire
Et le figaroscope
Catalogue de l'exposition
Ce catalogue a été publié à l'occasion de l'exposition La « Nuit de Cristal »
présentée au Mémorial de la Shoah du 9 novembre 2008 au 22 mars
2009.
Cette édition exceptionnelle rassemble sur cette date centrale de la « Nuit
de Cristal », plus de 150 images, documents d’archives, reproductions
d’objets, et témoignages, dont certains n’avaient jamais été publiés.
prix de vente: 39 euros
Acheter le catalogue en ligne
http://www.librairiememorialdelashoah.org/ficheproduit.asp?pid=17D790B7&rid=BEBC212&ui
d=081110112738624813259
VISITE DE L'EXPOSITION TEMPORAIRE
Individuels : les jeudis 13 novembre et 11 décembre 2008, visite guidée
gratuite de l’exposition, sans réservation et dans la limite des places
disponibles. Le rendez-vous est fixé à 19 h 30 à l’accueil. Durée : 1 h
Groupes : possibilité de visites guidées de groupes sur demande
Tarif : 45 € pour le groupe
Informations et réservations au 01 53 01 17 86
Légendes:
1/Magasin de Léo Schlesinger saccagé lors de la « Nuit de Cristal ».
Vienne, Autriche, 10 novembre 1938. Coll. Mémorial de la Shoah / CDJC
2/Scène d’humiliation à Vienne où des Juifs sont forcés de nettoyer le sol
d'une rue.
Vienne, Autriche, après mars 1938.
Crédit photographique : Mémorial de la Shoah/CDJC.
http://www.memorialdelashoah.org/upload/minisites/nuit_de_cristal/inde
x.htm
Agenda - 01 Avril/Concert: Svetlana Eganian
Le programme de concert de Svetlana Eganian
Concert: Svetlana Eganian
RESUME :
Komitas Sogomon Sogomonian : six Danses pour piano.
Arno Babadjanian : prélude, danse de Vagharchapat, Impromptu,
Capriccio, Elégie à la
mémoire de Aram Kchatchatourian, Humoresque.
Aroutiunian et A.Babadjanian : La Rhapsodie arménienne pour deux
pianos.
THEMATIQUE
Concert; DETENTE;Spectacles;
DEBUT Le mercredi 01 Avril 2009 à 10h00
FIN Le mercredi 01 Avril 2009 à 17h00
ADRESSE
C.N.S.M.D LYON
3 quai Chauveau
69009 Lyon 9¨Ame
Agenda - Concert/Carte blanche aux professeurs : Svetlana
Eganian
TITRE Carte blanche aux professeurs : Svetlana Eganian
RESUME
Komitas Sogomon Sogomonian : six Danses pour piano. Arno Babadjanian
: prélude, danse de Vagharchapat, Impromptu, Capriccio, Elégie à la
mémoire de Aram Kchatchatourian, Humoresque. A. Aroutiunian et A.
Babadjanian : La Rhapsodie arménienne pour deux pianos.Komitas
Sogomon Sogomonian : Six Danses pour piano. Arno Babadjanian :
Prélude, Danse de Vagharchapat, Impromptu, Capriccio, Elégie à la
mémoire de Aram Kchatchatourian, Humoresque. A. Aroutiunian et A.
Babadjanian : La Rhapsodie arménienne pour deux pianos.
THEMATIQUE Concert; DETENTE; Spectacles;
DEBUT Le mercredi 01 Avril 2009 à 10h00
FIN Le mercredi 01 Avril 2009 à 17h00
ADRESSE 3 quai Chauveau
69009 Lyon 9ème
SITE WEB http://www.cnsmd-lyon.fr/
http://www.tourismeanimation.fr/fiche/carte_blanche_aux_professeurs___svetlana_eganian56
99.htm
Agenda - Garik Karapetyan expose à la H.Kazan Fine
Arts Gallery
Durant un mois, du 21 février au 21 mars 2009, le peintre qui monte,
Garik Karapetyan, expose à Los Angeles, à la H.Kazan Fine Arts Gallery.
Peintre d'Arménie, Garik Karapetyan commence à avoir une très belle
renommée internationale. Il sera à Paris au printemps 2009.
Solo exhibition in H.Kazan Fine Arts Gallery,
Best regards,
Garik
H. KAZAN FINE ARTS
PRESENTS
Garik Karapetyan
Beyond Image
Solo Exhibition
February 21 - March 21, 2009
Opening Reception: Saturday,
February 21, 6-10 pm
11456 W. Washington Blvd.
Los Angeles, CA 90066
(Culver City)
Tel: (310) 398 0090
www.hkazanfinearts.com
www.GarikArt.com
Open by Appointment
Entrance through driveway. Three blocks West of the 405 Freeway
between Purdue and Barryman.
Agenda - Parution de l'ouvrage "L'Année
francophone internationale, édition 2008"
Cette revue apporte chaque année une information actualisée et détaillée
sur l’espace francophone.
Plus d’une centaine de rédacteurs ont collaboré ont cette édition
comprenant trois parties : un dossier Débats en Francophonie, un dossier
Hommages, et un Etat du monde francophone ; la rubrique "Arménie" est
rédigée par Mme Annie Pilibossian, présidente de l'ACAM.
Agenda - 3 avril: Après le sublime concert de Sergey
Khachatryan à Pleyel...
Après le sublime concert de Sergey Khachaturian à Pleyel, une
date à retenir : le jeune violoniste sera de nouveau parmi nous
vendredi 3 avril 2009, à 20H - PARIS/Théâtre des Champs Elysées,
avec sa soeur Lusine Khachatryan, piano.
En attendant, visualisez sa dernière prestation :
C'était le 24 janvier à PARIS / Salle Pleyel, le sublime concert du violoniste
arménien Sergey Khachaturian
avec le Russian National Orchestra & Mikhail Pletnev.
A visualiser sur ce lien http://mediatheque.citemusique.fr/VOD/20090124ONRussie/
Cliquer sur le chiffre "2" à gauche pour avoir directement le concerto
d'Aram Khatchadourian.
Et sur le "3" pour les rappels, où le violoniste joue tout seul.
Les pièces de Rimski Korsakov (sans lui) sont aussi magnifiques.
Biographie
Né en Arménie en 1985 au sein d'une famille de musiciens – ses parents
et sa sœur aînée sont pianistes –, Sergey Khachatryan remporte de
nombreux concours, dont le Concours Louis Spohr puis, en décembre
2000, le huitième Concours international Jean Sibelius et, en 2005, le
Premier Prix du prestigieux Concours Reine Elizabeth à Bruxelles.
Il obtient une bourse d'étude de la Fondation Anne-Sophie Mutter et
effectue ses débuts avec l'Orchestre philharmonique de Londres en janvier
2004 en interprétant, avec la célèbre violoniste, le Double Concertode
Bach.
Sa carrière internationale se développe par la suite en étroite association
avec Kurt Masur : ils se produisent ensemble avec l'Orchestre national de
France et l'Orchestre philharmonique de Londres, ainsi qu'avec le
Philharmonique de New York et l'Orchestre de Cleveland.
Les projets de Sergey Khachatryan comptent également des collaborations
avec le Philharmonia Orchestra et Christoph von Dohnányi, le
Philharmonique de Munich et James Conlon, l'Orchestre symphonique de
Boston et Bernard Haitink.
Sergey Khachatryan se produit en récital à travers le monde entier, dans
des salles aussi prestigieuses que le Wigmore Hall de Londres, le Carnegie
Hall de New York, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles et le Alte Oper de
Francfort. Madrid, Tokyo, Séoul, Paris, San Francisco, Hambourg et Dublin
figurent également parmi les villes qui l'ont accueilli. Privilège réservé au
vainqueur de l'édition 2005 du Concours Reine Elizabeth, Sergey
Khachatryan joue le violon Stradivarius « Huggin » de 1708 prêté par la
Nippon Music Foundation.
Tout savoir sur l'artiste :
http://sergeykhachatryan.net/
Agenda - Forum Emploi Jeunes : Appel aux
professionnels
Appel du G2IA
le Samedi 4 avril entre 13 h et 18 h
le rendez-vous désormais traditionnel
« FORUM EMPLOI JEUNES » se tiendra le SAMEDI 4 AVRIL 2009 à
la Mairie du 9ème arrondissement à Paris
Comme à chaque édition, votre expérience professionnelle s'avère
déterminante afin de conseiller des jeunes qui entrent dans la vie active et
désirent faire carrière dans votre branche.
Le succès rencontré par cet événement tient à votre expérience, à la
qualité de votre écoute et de vos conseils !
En fonction des demandes des jeunes, nous vous préviendrons, fin mars,
des quelques RV en face à face que nous aurons pu organiser grâce à
votre présence.
Une réunion d'information avant le Forum pour en précisera les modalités
pratiques.
Agenda - Spectacle: Ararat Mon Amour
La jeunesse arménienne de France présente
Un spectacle de l'ensemble Arax Sassoun
40 danseurs, 25 musiciens
Ararat mon Amour
les 10, 11 et 12 avril 2009 au Théâtre Toursky.
La belle idée
Cadeau de Noel
Places numérotées, en vente à la FNAC et à la JAF Marseille 04-91-802820
Agenda - Avant-programme des 1ères Journées Arméniennes
d'Althen Paluds
1ères Journées ARméniennes d’Althen Paluds 8-10 mai 2009
Yves Ternon et Claude Mutafian seront les animateurs du débat
"Négationnisme et historiens".
2 autres débats sont prévus dont les facilitateurs seront Raymond
Aydabirian et Mihran Amtablian.
ALTHEN des PALUDS n'offre qu'une 50 aine de chambres ( hotels + gites).
Réservez dès maintenant les packs hébergement/spectacles pour le WE du
8 au 9 ( ou 10).
Les 1ères demandes seront servies en 1er.
Prix : 60 euros la chambre pour 2 personnes, petit déjeuner
compris soit 120 euros pour les 2 nuits.
Téléphoner à la Mairie d'Althen pour les réservations:
04 90 62 01 02
La programmation des films est encore à peaufiner dans le détail. Serge
Avédikian vous prépare notamment des raretés comme les films
d’Artavazd Pelechian.
L’accueil des participants et leur installation se fera VENDREDI 8 matin (
avant midi) PLACE de l’Eglise d’Althen des Paluds.
Des packs hébergement/ spectacles vous seront proposés. Pour nous
permettre d’évaluer les besoins et de négocier les prix des chambres,
merci de nous adresser dès maintenant vos intentions de séjour avec vos
noms, le nombre de chambres. Pour simplifier les choses, ces packs
concerneront seult les séjours pour les 2 nuits ( 8 et 9 mai) ou les 3 nuits
( 8,9 et 10 mai). Ceux qui arrivent par le train devront donner au Comité
d’Organisation leurs horaires d’arrivée et de départ pour la mise en place
de navettes.
La place de l’Eglise sera tout à la fois la PLACE de RENCONTRE, la PLACE
du MARCHE, la PLACE du HAPPENING ( là où on peut danser, chanter,
manger, boire etc…) .
C’est ici que ROBERT KECHICHIAN fera un film-interview de Shamiram
Sevak , la fille du poète Ruben Sevak assassiné en 1915.
C’est ici que se termineront ces 1ères JARA par l’arrivée du groupe de
danse depuis la grande salle qui nous entraînera dans un Kotchari géant et
par le pot de clôture offert par Monsieur le Maire.
Télécharger le programme
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24392
Agenda - Voyages Byblos: tarifs négociés pour
l'Arménie
Voyages Byblos, spécialiste de l'Arménie vous propose ses tarifs négociés
au départ de Paris et Province.
- VOLS à partir de 388 €* TTC au départ de Paris, franchise bagages 30kg
- VOLS à partir de 513 €* TTC au départ de Province (Marseille, Nice,
Lyon...), franchise bagages 30kg
De nombreuses promotions vous sont proposées tout au long de l'année.
Découvrez l'Arménie à travers notre brochure ORIENTISSIMES :
-Voyages à la carte
-Séjours
-Circuits
- Ecotourisme
- Voyages de groupe, d'affaires.
De plus, vous pouvez bénéficier de nos facilités de paiement en 3 ou 4
fois* à l'agence et vous pouvez également payer à distance*.
Pour plus de renseignements notre équipe est à votre entière disposition.
*Voir les modalités à l'agence.
VOYAGES BYBLOS
101 rue Sainte 13 007 Marseille
TEL : 04 91 54 00 53 / FAX : 04 91 54 00 56
EMAIL : [email protected]
WEB : www.voyagesbyblos.com
VOYAGES BYBLOS 101 RUE SAINTE 13007 MARSEILLE TEL 04 91 54 00
53 / FAX 04 91 54 00 56 EMAIL [email protected]
Agenda - Exposition et soirée Rouben Melik à l'Haÿles-Roses
"1921-2007
Rouben Melik, passeur d'horizon"
Exposition du 28 févier au 22 mars 2009
mercredi, vendredi, samedi, dimanche de 14h à 18h
Soirée Rouben Melik le 20 mars à 20h30, lectures et performances
Adresse : Moulin de la Bièvre
73 avenue Larroumès
94240 l'Haÿ-les-Roses Entrée libre. Tél; 01 41 98 36 94
Autobus 187 depuis la Porte d'Orléans ou RER B, arrêt Bourg-la-Reine.
Agenda - Nouvelle session de cours d'arménien
donnés par l'Association MACHTOTZ
L'ACAM nous envoie cette annonce sur le démarrage d'une session
de cours d'arménien donnés par l'Association MACHTOTZ pour la
défense de la langue arménienne.
Association MACHTOTZ Pour la Défense de la Langue Arménienne
organise
1. Cours intensif d’arménien 1er niveau pour non-arménophones
NOUVELLE SESSION : 14 Février – 27 Juin 2009
Stage de 50 heures, le samedi matin
de 9h à 12h à Paris (Absentéisme exclu)
Ces cours s’adresseront aux débutants de 8 à 70 ans
Les élèves francophones seront capables de parler, ainsi que lire et écrire
l’arménien.
L’enseignement est assuré par Mme. Hilda Kalfayan-Panossian avec sa
METHODE AUDIOVISUELLE
2. Les cours de 2e, de 3e et de 4e niveaux continuent, le samedi entre
12h et 15 h à Paris.
Les nouveaux élèves sont acceptés après un test de niveau.
3. Vous pouvez aussi vous procurer votre MANUEL D’ARMENIEN
OCCIDENTAL POUR LES NON – ARMENOPHONES
Une méthode audiovisuelle utilisable chez soi
3 volumes en couleurs + 1 coffret de 2 CD audio :
99 Euros (frais d’expédition inclus).
Pour tous ces cours et le manuel :
RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS : 01 47 50 97 51
Télécharger le pdf
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26181
Agenda - Arménie, terre de culture et d'émotions
Le voile se lève enfin sur le premier pays christianisé du monde. Est-ce
encore l'Occident ou bien déjà l'Orient ? Au carrefour des grandes routes
commerciales, l'Arménie est une étape sur la route de la soie, elle en subit
toutes les influences. Théâtre des luttes entre ses puissants voisins, elle
est souvent envahie, vassalisée, amputée d'une partie de son territoire et
de sa population. Comment ce peuple, aussi malmené par l'histoire est-il
resté debout ? Comment a-t-il conservé son identité intacte ? Sans doute
parce que l'Arménie est soudée à ses deux piliers que sont sa religion et
son alphabet.
Après génocide, séisme, éclatement de l'URSS, conflit du Karabagh,
l'Arménie d'aujourd'hui se reconstruit, dans les soubresaults de la postindépendance, grâce à sa principale richesse : la matière grise. Connus
pour leurs compétences commerciales, les Arméniens sont avant tout des
bâtisseurs. L'architecture unique des églises, monastères, forteresses,
khatchkars, témoignent depuis des millénaires, du génie artistique de ce
peuple.
Marie-Dominique Massol s'est immergée avec délices dans ce pays
difficile, blotti dans les contreforts du Caucase. Dans ces montagnes,
d'une beauté âpre et sauvage, elle a cueilli les sourires, guetté les
regards, écouté les histoires, ri des "anekdots". Elle s'est délectée de cette
culture multi-millénaire qui nous ramène aux sources de la civilisation. Elle
rapporte un témoignage réaliste de l'Arménie d'hier et d'aujourd'hui, un
voyage à travers une terre de grande culture, un regard sensible et
respectueux.
Format 16/22 - 192 pages sur papier couché brillant - Reliure cousue
brochée - 117 photos couleur.
ZANZIBAR PARFUMS D'EPICES PARFUMS D'HISTOIRE
Subtil mélange de culture africaine et arabe, baigné dans la moiteur des
tropiques, l'archipel de Zanzibar attire chaque année davantage de
visiteurs. Marie-Dominique Massol nous ouvre les portes de la civilisation
swahili, d'un islam commerçant et accueillant, un voyage à travers les
siècles dans les pas des princesses et des sultans. Un livre riche en
informations pour vous transporter dans ces îles parfumées d'épices et
d'histoire.
ARMENIE, TERRE DE CULTURE ET D'EMOTIONS
Marie-Dominique MASSOL
Parution : 09/08
Format : 16/22 cm.
192 pages sur papier couché brillant
117 photos couleur, cartes
Reliure cousue brochée
Prix Public : 25 €
ISBN : 978-2-81110-043-8
Editions KARTHALA
22-24, bd. Arago - 75013 Paris
tél : 01 43 31 15 59
http://www.karthala.com/
Nota :
L'auteur a également tourné un film en 2006 sur le même sujet :
ARMENIE
Récit, débat et grand film de Marie-Dominique MASSOL
Entre les puissants massifs du Caucase, de l'Iran et de l'Asie Mineure,
l'Arménie résonne encore des échos des mythes fondateurs. Est-ce encore
l'Europe ? Est-ce déjà l'Asie ?
Marie Dominique Massol nous entraîne dans un pays mystérieux, à la
beauté âpre et sauvage qui sied si bien à cette terre pétrie d'émotions.
Nous vivrons une aventure étonnante à travers les forêts profondes, les
vallées encaissées, les canyons vertigineux, les sommets déchiquetés, le
lac Sevan, la douceur des cônes volcaniques, sous l'ombre protectrice du
Mont Ararat qui pourtant se trouve aujourd'hui en Turquie.
Sur ce territoire, jalonné de katchkars, ces pierres croix brodées,
surgissent des forteresses accrochées aux pitons rocheux, des monastères
taillés dans la roche qui défient les hommes et s'offrent à Dieu. Ici, la vie
et la mort s'entremêlent lors de rituels ancestraux.
Malgré son histoire douloureuse, ce peuple de grande culture, possède
une langue, un alphabet, une religion uniques et sa principale richesse
réside dans sa matière grise.
Nous partagerons le quotidien de ces Arméniens qui se sont racontés avec
pudeur et sincérité. Nous dégusterons des lavatch et porterons tant de
toasts au « Grand Charles » et à l'amitié avec la France que vous
n'oublierez pas la légendaire générosité.
Marie-Dominique a voulu comprendre la « douleur Karabagh » et s'est
rendue dans cette enclave chrétienne en terre musulmane. Les larmes de
la guerre entachent encore les paysages et les âmes, mais le Karabagh
fait preuve d'un dynamisme surprenant.
La diaspora n'est pas étrangère aux changements qui s'opèrent en
Arménie, surtout dans les villes. Gumri, efface peu à peu les traces du
terrible séisme. Erevan, la « ville rose » toute de tuf vêtue est un grand
chantier. En un an et demi, la réalisatrice a vu les buildings pour hommes
d'affaires pressés, les cafés pour jeunesse branchée, se multiplier.
Drapée d'un charme oriental, la capitale fait preuve d'un dynamisme à
l'occidental.
Venez découvrir un document unique, car derrière l'œil de cette caméra se
dissimule la sensibilité d'une femme dont la première ambition est de
partager la découverte de « son » Arménie, celle qu 'elle a ressentie, « à
fleur de vie ».
Un grand film débat CAP MONDE, présenté par son auteur.
http://www.capmonde.com/ARMENIE,_TERRE_DE_CULTURE_ET_D'EMOTIONS-film24.htm
http://www.cap-monde.com/Les_livres-prestation-4.htm
Agenda - Devenez bénévole, rejoignez la DAconnexion
Devenez bénévole
Rejoignez les équipes de la DA-connexion dans le cadre d’une mission
humanitaire en Arménie
Vous voulez faire de l’animation ?
Participer à un projet médical ?
Aider à la rénovation d’écoles ?
Réaliser un reportage photo-vidéo ?
Rejoignez-nous !
La campagne humanitaire de la DA-connexion se déroulera du 10 au 31
août 2009
Week-end d’intégration le 6-7 juin, région parisienne
Information : [email protected]
Véra 06 64 43 30 25
www.da-connexion.org
===============
A l’occasion de ses 10 ans, la DA-connexion publie un livre événement :
découvrez les villages d’Arménie à travers les yeux des bénévoles et les
objectifs des photographes de la DA-connexion.
[email protected]
Eva : +33 (0)6 6462 34 37
Pour commander votre album photo en ligne, c'est très simple !
Etape 1 : Rendez-vous sur le site de l'association www.da-connexion.com
et cliquez sur « Faites un don » via PayPal
Etape 2 : Faites votre règlement en ligne via PayPal. Le livre est vendu à
partir de 30€.
Etape 3 : Envoyer un email à [email protected] en nous
spécifiant votre nom, adresse postale et montant de votre don.
Vous recevrez par la poste votre livre ainsi qu'un cerfa qui vous permettra
de déduire 66% du montant de votre don de vos impôts.
Pour tout renseignement, vous pouvez contacter Eva au +33 6 64 62 34
37 ou par email à [email protected].
Cliquez ici pour vous désabonner de notre liste de diffusion
Agenda - Avant-programme des 1ères Journées
Arméniennes d'Althen Paluds
Chers Amis,
Voici l'Avant-Projet de Programme.
Il sera sans doute légèrement modifié, il subira des ajouts, des retraits,
mais l'essentiel est dans ce document.
J'espère que le projet de se voir TOUS une fois par an autour d'un
programme VARIE et A LA CARTE nous fera nous retrouver nombreux en
toute CONVIVIALITE.
ALTHEN des PALUDS n'offre qu'une 50 aine de chambres ( hotels + gites).
Réservez dès maintenant les packs hébergement/spectacles pour le WE du
8 au 9 ( ou 10).
Les 1ères demandes seront servies en 1er.
Le Comité d'Organisation des JARA est dans les langes aussi, nous n'avons
pas un carnet d'adresses fourni.
Nous comptons sur VOUS pour diffuser l'info.
DJERMOREN
Mooshegh
Télécharger le document pdf
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=23791
Agenda - Lucineh Hovanissian won Toronto Exclusive
Magazine Awards 2008
LUCINEH HOVANISSIAN WON TORONTO EXCLUSIVE MAGAZINE AWARDS
2008
INTERNATIONAL ARTIST OF THE YEAR & BEST INTERNATIONAL
JAZZ SONG
Lucineh Hovanissian “My childhood” (©“Made in Armenia ”, 2008)
NOMINATION FOR:
BEST INTERNATIONAL WEB SITE
http://www.torontoexclusive.com/magazineawardsonline/
http://www.lucinehovanissian.am/
mp3s from her latest album
“Made in Armenia” are on:
http://www.sonicbids.com/epk/epk.aspx?epk_id=147806
Agenda - Dernier numéro du Bulletin de l'ACAM
l'ACAM nous envoie le dernier numéro de son bulletin.
Bulletin de l'ACAM
21e Année
N 71
Janvier - Avril 2009
Pour plus d'informations télécharger le pdf ci-dessous:
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26988
Agenda - Un chemin de promesses Paris-Jérusalem
A l’occasion de la sortie du récit de voyage, on vous invite à découvrir les
huit mois de marche.
LIRE UN EXTRAIT:
http://my.wobook.com/00000006633ed4f6693fd25a5d2deb21a471cb77c3
fc61844e
VOIR UNE VIDEO:
http://www.enchemin.org/
Un chemin de promesses. 6 000 km à pied et sans argent, de Paris à
Jérusalem. Une aventure à la rencontre des autres et d’eux-mêmes.
En marchant et demandant le gîte et le couvert, Mathilde et Édouard
Cortès se sont donné la main pendant 6 000 km. Jeunes mariés, ils ont
fait le pari que l’amour et la confiance leur feraient vaincre tous les
obstacles.
Paris, 17 juin 2007, Mathilde et Édouard partent en voyage de noces… à
pied. Ils ont en tête le rêve fou de rallier Jérusalem, sans un sou en
poche, dans une volonté de dépouillement, à la manière des pèlerins du
Moyen Âge. Leurs besaces sont légères pour permettre à leurs pensées de
s’envoler.
Des Alpes aux forêts des Balkans, des steppes d’Asie Mineure aux eaux du
Jourdain, Édouard et Mathilde cheminent à travers quatorze pays,
gravissant des montagnes, traversant des régions en guerre, franchissant
des zones désertiques, dormant à la belle étoile… Dans ce grand trek, des
étapes aux noms mythiques : Vézelay, Vérone, Mostar, Istanbul, Alep,
Damas.
Découvrir les autres, ils y sont forcés pour survivre, puisqu’il faut, chaque
jour, trouver celui qui leur offrira de quoi se nourrir. Du forestier jurassien
au berger croate, de la fillette serbe du Kosovo au diamantaire turc, du
derviche de Cappadoce à l’espion syrien, les rencontres sont belles,
enrichissantes, souvent étonnantes… même si certaines leur réservent de
bien mauvaises surprises. Dans l’adversité, Mathilde et Édouard
apprennent à mieux se connaître et à s’aimer malgré leurs faiblesses.
Les deux jeunes gens forcent leurs limites pour atteindre leur but. Le récit
de leurs huit mois de rencontres, de solitude, de faim souvent, de peur
parfois, constitue une extraordinaire et authentique aventure humaine et
intérieure.
• Parution : 3 novembre 2008
• 320 pages
• Un cahier photos de 16 pages couleur
ACHETER CE LIVRE:
http://www.xoeditions.com/spip.php?page=article_commande&id_article=
248
FILMS produits par Gédéon programmes :
Une série de 7X26 minutes sera diffusée sur la chaîne Voyage les 8, 15 et
22 décembre 2008 à 20h50 dans Authentik Aventures.
Diffusion sur France 5 en 2009.
POUR INFORMATION :
- Avec Michel Drucker, vous pourrez nous entendre le 24 novembre entre
9h30 et 11h sur Europe 1.
- Avec Sophie Davant et Didier Régnier, vous pourrez nous voir sur France
2 dans C’est au programme le 14 novembre à 9h45.
- Nous dédicacerons notre livre à la Fête du Livre du Figaro Magazine le
dimanche 30 novembre de 14h à 18h30 au Palais Brongniart à Paris.
- Nous présenterons notre voyage au Café de l’Aventure au Zango (15 rue
du Cygne 75001 métro Etienne Marcel) le 2 décembre à partir de 20h.
Agenda - Bibliographie de l'ACAM s'enrichit de
nouveaux ouvrages
Nouveaux livres
La bibliographie de l'ACAM s'enrichit de nouveaux ouvrages, voyez sur le
site de l'ACAM :
"La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage",
sous la direction de Jacques Semelin
La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage
Titre : La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage /
auteur(s) :
Editeur : Les Presses de Sciences Po
Année : 2008
Imprimeur/Fabricant :
Description : 550 pages
Collection : Académique
Notes :
Autres auteurs : Jacques SEMELIN [directeur] - Yves TERNON
[contribution] - Raymond Haroutiun KEVORKIAN [contribution] Sujets : Génocides
ISBN : 9782724610895
Bibliothèque :
Prix : 28,00 euros
Boutique : Alapage
--------Commentaire :
Les actions menées pour tenter de sauver des juifs pendant la seconde
guerre mondiale connaissent une certaine notoriété en France depuis que
le titre de « Justes » a été introduit dans la législation française en 2000,
mais les ouvrages scientifiques sur le sujet sont rares. Les actions de
sauvetage des Arméniens (1915-1916) et des Tutsis (1994) restent quant
à elles largement inconnues.
http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=semelinjacques
=======
"Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la
responsabilité turque", du sociologue turc Taner Akçam
Titre : Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la
responsabilité turque / auteur(s) : Taner AKÇAM - Traduit du turc par
Odile Demange
Editeur : denoel
Année : 2008
Imprimeur/Fabricant :
Description : 490 pages, 15 x 23 cm, couverture illustrée
Collection : Médiations
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Génocide arménien -- Négationnisme
ISBN : 9782207259634
Bibliothèque :
Prix : 25,00 euros
Boutique : Alapage
----------Commentaire :
A ceux qui s'interrogent encore sur la réalité du génocide des Arméniens,
perpétré en 1915 par les Jeunes-Turcs au pouvoir à Constantinople, le
livre de Taner Akçam devrait ôter leurs derniers doutes. Paru aux EtatsUnis en 2006, l'ouvrage de ce sociologue turc prend à contre-pied la thèse
officielle turque sur ce crime commis pendant la Grande Guerre.
Pour la première fois, un chercheur turc a le courage d'ouvrir les archives
ottomanes sur cette période sensible et d'assumer pleinement ce qui s'est
passé : ici, la catastrophe est disséquée non du point de vue des victimes
mais à travers le regard des assassins. La représentation du drame s'en
trouve transformée. Avec Taner Akçam, ce qui compte, ce n'est plus le
témoignage des rescapés, mais d'abord l'analyse d'un empire paranoïaque
capable de transformer ses dirigeants en bourreaux. A 55 ans, cet
enseignant au Center for Holocaust and Genocide de l'université du
Minnesota concentre ses travaux sur une question : "Avons-nous des
preuves d'une planification centrale et déterminée des autorités
ottomanes visant la destruction totale ou partielle du peuple arménien ?"
En Turquie, la tragédie de 1915 est encore aujourd'hui présentée comme
une cruelle conséquence de la guerre, et non comme un acte volontaire et
formalisé : selon cette thèse, les sources officielles ne comporteraient
aucune preuve de l'élimination délibérée et systématique des Arméniens.
L'auteur démontre ici que ce discours est sans fondement. De façon
irréfutable, il souligne la responsabilité du régime au pouvoir, de l'Etat, de
son administration, et d'abord de l'armée. La bureaucratisation du meurtre
collectif apparaît évidente, dit-il, dès lors que l'on se fonde sur "les
minutes des débats parlementaires, la correspondance privée des
organisateurs du crime et les procès-verbaux de soixante-trois tribunaux
militaires jugeant en 1919 les dirigeants du CUP (le Comité union et
progrès, le parti au pouvoir)", qui accablent ce dernier ainsi que l'armée
turque.
Outre la responsabilité de l'Etat, Taner Akçam insiste sur la continuité
entre les Jeunes-Turcs et les kémalistes qui fondent la République en 1923
: en effet, la majorité des dirigeants de la Turquie moderne sont issus des
rangs jeunes-turcs, y compris Mustapha Kemal, et nombre d'entre eux
sont compromis dans l'entreprise génocidaire.
Cette idée de continuité est rarement examinée par les historiens ; elle
rompt avec la thèse selon laquelle la République kémaliste n'aurait rien à
voir avec les événements de 1915. En réalité, les lois adoptées dans les
années 1920 parachèvent le processus d'éradication de la présence
arménienne dans le pays.
C'est le nationalisme qui fait le lien entre les deux régimes. Taner Akçam
en décortique l'ambition : créer une Turquie homogène. Un dessein
interrompu par les échecs militaires (1912-1915) attribués à "l'élément
arménien". Enfin, il aborde l'aspect économique de ce crime contre
l'humanité, considérant que c'est dans la spoliation des Arméniens de
l'empire, souvent aisés, que sont jetées les bases d'une bourgeoisie
turque, pilier de la proto-modernité kémaliste.
Telles seraient donc les origines du négationnisme d'Etat toujours en
vigueur en Turquie, mais désormais bousculé par une société turque
désireuse de s'approprier son histoire. En ce sens, ce livre salué par Orhan
Pamuk, Prix Nobel de littérature 2006, invite la Turquie à revisiter sa
mémoire. L'exercice est courageux : à Ankara, tout auteur qui soulève le
tabou arménien voit sa liberté menacée par les tribunaux. Ancien militant
d'extrême gauche, qui a connu la prison dans les années 1980, Akçam
n'en prend pas moins, désormais, ses précautions : "Un acte honteux"
n'est-elle pas l'expression utilisée par Kemal lui-même pour qualifier
l'extermination des Arméniens ?
Hier comme aujourd'hui, l'identité arménienne, prolongement de la culture
occidentale, demeure une pierre d'achoppement entre Turcs et Européens.
Tant que la Turquie ne s'interrogera pas "sur sa perception des droits de
l'homme et de la démocratie", prévient-il, le dissensus sur les normes
éthiques perdurera. Selon Taner Akçam, il revient donc à la Turquie de
s'affranchir de cet "acte honteux" par un acte courageux : la
reconnaissance du génocide.
http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=akcam-taner
==========
"La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915", de
Georges Kevorkian
Titre : La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915 /
auteur(s) : Georges KEVORKIAN Editeur : marines
Année : 2008
Imprimeur/Fabricant :
Description : 127 pages, 19 x 26 cm
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Génocide arménien -- Histoire contemporaine -- Flotte française
ISBN : 9782357430099
Bibliothèque :
Prix : 29,00 euros
Boutique : Alapage
---------Commentaire :
Avril/mai 1909
L’Empire ottoman, depuis juillet 1908, est aux mains des « Jeunes-Turcs »
qui ont renversé le régime du sultan Abdul Hamid (le « Grand Saigneur »),
promettant la mise en œuvre de la constitution libérale de 1876, jamais
appliquée. Des troubles éclatent en Cilicie où les nationalistes turcs, de
crainte que cette constitution leur fasse perdre leur prééminence vis-à-vis
des autres communautés non musulmanes, notamment des Arméniens
fortement implantés dans cette province, s’en prennent à ces derniers qui
sont ainsi l’objet d’une terrible oppression. Les missions chrétiennes de la
région ne sont pas épargnées. Alertées, les pays occidentaux dépêchent
leurs navires de guerre pour aider, secourir leurs ressortissants et les
communautés arméniennes. La France, n’est pas en reste : l’escadre
légère de Méditerranée, sous les ordres du contre-amiral Pivet, rallie le
golfe d’Alexandrette. On assistera alors à une opération d’ingérence
humanitaire en territoire turc…
Septembre 1915
La « Grande Guerre » a éclaté en août 1914 : l’Empire ottoman s’est allié
aux Empires allemand et austro-hongrois pour combattre les pays de «
l’Entente », Grande-Bretagne, Russie et France. La 3ème escadre de la
flotte de combat française en Méditerranée, sous les ordres du contreamiral Darrieus, qui vient d’assurer l’intérim du vice-amiral Dartige du
Fournet appelé à remplacer le vice-amiral Boué de la Peyrère à la tête de
l’armée navale, surveille les côtes syriennes. Le gouvernement turc a
décrété l’extermination de sa population arménienne. Des villageois
arméniens de la région du Mont Moïse, en bordure du golfe
d’Alexandrette, sont acculés sur la plage : leur héroïsme face aux soldats
turcs ne peut tenir encore plus longtemps. Les marins français vont sauver
ces Arméniens en les recueillant sur leurs navires et en les transportant
dans des camps de réfugiés à Port-Saïd avec l’aide des autorités
anglaises. On assistera alors à une opération de sauvetage, de plus de
4000 Arméniens, remarquablement organisée par la Marine française....
Cet ouvrage est un récit historique construit à partir d’archives
exceptionnelles émanant pour partie des descendants des amiraux
français impliqués dans ces opérations de sauvetage. Il prend place dans
le contexte du conflit mondial et des soubresauts de l’Empire ottoman. Il
rappelle, s’il en est besoin, les malheurs de ce peuple de tradition
chrétienne et rend hommage au courage des marins français.
http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=kevorkiangeorges
----------------------
Agenda - Annonce d'un dictionnaire électronique
arménien
E-Lexique Machtotz
Un dictionnaire électronique arménien occidental-français et l’inverse - 32
000 mots ou expressions en arménien et 35 000 en français
- pour PC uniquement, WINDOWS 98SE, 2000, XP, Vista
- Voyez les modalités en pièce jointe
=======
dictionnaire électronique* arménien occidental-français et l’inverse 32 000
mots ou expressions en arménien et 35 000 en français
Recherche d’un mot en arménien ou en français avec l’orthographe exacte
ou approchante. Possibilité de rechercher un mot arménien en l’écrivant
phonétiquement en caractères français. Correction d’un mot français ou
arménien mal orthographié. Et autres fonctionnalités.
Données issues des dictionnaires de Krikor CHAHINIAN et de Haroutioun
KURKDJIAN publiées à Beyrouth par la Maison CHIRAK
Le e--Lexiique Machttottz est développé en commun par les associations :
Collège du Dictionnaire Machtotz – CDM, Genève (Suisse) Collège
Dictionnaires Machtotz France – CDMFrance, Paris (France) Le CD-Rom e-Lexiique Machttottz est adressé aux adhérents. Utiliser le Bulletin
d’adhésion
ci-dessous et l’envoyer à CDMFrance - 34 avenue des Champs-Élysées,
75008 Paris On peut également télécharger le logiciel à partir du site
Internet :
http://machtotz.av-d.ch/m/index.php
* pour PC uniquement, WINDOWS ® 98SE, 2000, XP, Vista
Télécharger le pdf : http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24783
Agenda - Shoah par balles - L'histoire oubliée
Année 2008 | Durée 85 minutes
Pays : France | Genre : Europe
Réalisé par : Romain Icard
Produit par : MK2
Intervenant : Père Patrick Desbois
Voir un extrait vidéo http://www.imineo.com/shoah-par-balles-histoireoubliee-pere-patrick-desbois/142/extrait-gratuit-8077.htm
Le Père Patrick Desbois révèle un pan du génocide trop longtemps ignoré.
La shoah par balle qui apparaît pour les historiens comme le début de la
"solution finale" est largement méconnue. Le grand public, pour qui
l'extermination des Juifs a débuté avec les camps de concentration et les
chambres à gaz n'en a pour ainsi dire jamais entendu parler. C'est le
travail du Père Patrick Desbois que de revenir aujourd'hui sur cette terrible
page de l'histoire, sur un pan de génocide trop longtemps oublié qui a
débuté en juin 1941 sur le front de l'est.
"Pour que le meurtre d'un million et demi de Juifs ukrainiens ne tombe pas
dans l'oubli" Simone Veil
http://www.imineo.com/documentaires/histoire/europe/shoah-par-balleshistoire-oubliee-video-8077.htm
Agenda - Un conte arménien au Marché de Noël
d'Issy-les-Moulineaux
Vous pourrez retrouver lors de l'édition 2008 du Marché de Noël
qui se déroulera sur l'Esplanade de l'Hôtel de Ville d'Issy-lesMoulineaux du samedi 13 au mardi 16 décembre de 9h00 à 19h00,
la Croix Bleue des Arméniens de France, association à vocation
humanitaire et sociale, qui encourage le rayonnement de la culture
arménienne et qui vendra entre autres sur son stand, « La Reine
Anahide », conte d'Arménie pour enfants paru aux Editions du
Bonhomme Vert, adapté par Hugues Beaujard et illustré par Séta
Papazian.
Le Marché de Noël de la Ville accueille les associations
Trouvez des cadeaux originaux pour les fêtes de fin d'année tout en
œuvrant pour la bonne cause !
Vous pourrez retrouver lors de l'édition 2008 qui se déroulera sur
l'Esplanade de l'Hôtel de Ville du samedi 13 au mardi 16 décembre de
9h00 à 19h00 les associations suivantes :
- Les Papillons blancs de Clamart, Issy-les-Moulineaux et communes
voisines gère un Centre d'Initiation au Travail et aux Loisirs (CITL)
proposant aux personnes inaptes au travail une activité variée afin de
développer ou de maintenir leur potentialité d'insertion sociale.
- Artisans du Monde défend l'idée d'un commerce équitable à trois
dimensions : économique, éducative et politique et construit avec ses
partenaires du Sud une économie solidaire au service du développement
durable. L'un de ses moyens d'action est la vente de produits issus du
commerce équitable.
- Le Secours Catholique lutte contre toutes les formes de pauvreté et
d'exclusion et cherche à promouvoir la justice sociale.
Les nouveautés 2008:
- La Croix Bleue des Arméniens de France, association à vocation
humanitaire et sociale, encourage le rayonnement de la culture
arménienne.
Bon à savoir : « La Reine Anahide », conte d'Arménie pour enfants paru
aux Editions du Bonhomme Vert, adapté par Hugues Beaujard et illustré
par Séta Papazian, sera en vente sur le stand de la CBAF.
- Les P'tits bouts de papier, association de loisirs créatifs, développe la
connaissance et la mise en valeur du scrapbooking, du mixed media et de
la calligraphie.
- L'association des paralysés de France (APF) poursuit toujours son
combat pour une participation pleine et entière des personnes en situation
de handicap et leur famille dans la société.
http://www.issy.com/index.php/fr/associations/actualites/le_marche_de_n
oel_de_la_ville_accueille_les_associations
Agenda - Les monuments de la région de MouchSassoun-Van
Située au cœur de l'Arménie historique, la région de Mouch-Sassoun-Van
(réputée Eden Paradis terrestre selon les notions sacrées anciennes du
roche-Orient antique et la Bible) abonde en églises, couvents et
forteresses historiques.
Après un travail de fourmi, qui a duré près de trois ans, Jean V. Guréghian
a réussi à répertorier, sur une carte, environ 250 monuments
d'architecture dans la région de Mouch-Sassoun-Van, au cœur de
l'Arménie historique.
Après, quelques descriptions et généralités, il y a aussi, en fin du livre,
une liste de plus de 300 localités, avec les noms arméniens d'origine et la
correspondance en turc (les noms ayant été changés après le Génocide de
1915).
CE LIVRE DEVIENDRA, A NE PAS EN DOUTER, UNE REFERENCE POUR LES
CHERCHEURS, LES ETUDIANTS ET MEME LES JURISTES.
Grâce à leurs soutiens, la Fondation Gulbenkian et l'Institut Tchobanian
ont permis la publication de ce livre indispensable.
Attention tirage limité : commandez votre exemplaires dès maintenant.
Les souscriptions sont ouvertes sur le site de l'éditeur
http://editions.sigest.net/page000100fc.html
ou alors par un chèque de 14 euro libellé à
SIGEST
29 rue Etienne Dolet
94140 Alfortville
Vous recevrez l'ouvrage chez-vous par la poste dès la publication.
http://editions.sigest.net
Agenda - Christianisation de l'Arménie - Volume II
Souscription : parution prochaine aux Editions Sources d'Arménie :
Christianisation de l'Arménie - Volume II : L'œuvre de Saint
Grégoire l'Illuminateur
Ce volume traitera de la vie et de l'action de saint Grégoire l'Illuminateur,
l'apôtre de l'Arménie et paraîtra en 2008. Il réunira les sources sur le
règne du roi d'Arménie Tiridate III le Grand et le pontificat de saint
Grégoire l'Illuminateur. Sur la base de ses textes, une analyse nouvelle du
règne de Tiridate III le Grand sera proposé. Mais surtout c'est l'œuvre de
saint Grégoire l'Illuminateur qui constituera le cœur du volume. La date de
la conversion de Tiridate sera longuement abordée. Mais aussi les liens de
l'Église arménienne avec la Grande Église et la mise en place d'une
structure ecclésiale en Arménie seront analysés.
[email protected]
Par Courrier :
Sources d'Arménie
BP 2566
69217 Lyon cedex 02
Volume II sur l'Histoire du Christianisme Arménien : L’œuvre de saint
Grégoire l’Illuminateur
http://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task
=view&id=30&Itemid=1
Pour acheter le livre
http://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task
=view&id=20&Itemid=33
Agenda - Opération "Houys" [Espoir] pour les
enfants d'Arménie
Mise en place depuis le début de l'année 2008, l'opération « Houys » a
permis de réaliser cet été plus de 17 000 € de travaux au niveau des
sanitaires, cuisine et chambres de l'orphelinat Houys à Gumri.
Une seconde phase avec le soutien de nombreux artistes peintres,
sculpteurs, dessinateurs et photographes a été mise en place.
Vous aussi, participez à cette seconde opération en achetant un
Bon de Soutien à 10 €.
Lors de la soirée de clôture du samedi 31 janvier 2009 au Yan's un tirage
au sort des numéros de Bon de Soutien permettra de gagner de
nombreuses œuvres offertes par ces artistes participants.
Ces Bons de Soutien sont imprimés sur des cartes représentant des
œuvres de Jansem.
Commandez dès maintenant ces Bons
en téléphonant au 06 19 99 28 37
Consulter le site Internet : http://www.houys.fr/
et le blog : http://blog.houys.eu
Télécharger le pdf et le word document:
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=22316
Agenda -Présentation de “ Le voyage des ombres“
La présentation d'un livre destiné à faciliter une meilleure
transmission de notre mémoire collective dans les écoles.
“ Le voyage des ombres“ aux éditions du Cygne
C’est au travers d’une chronique poétique des événements les plus
douloureux du vingtième siècle que l’auteur nous invite à revisiter la
planète.
Sa prose concise impose à chaque mot le poids de l’histoire. La parole
s’exclame : « Cric crac ! » conte la tradition haïtienne. « Me voilà ! »
engage la foi. Elle évoque la légende malgache d’un « oiseau cendreux »
qui « feint les pleurs du bébé » et « miaule les chiens » ; à « petits pas »,
elle enterre la chair, expire « les cris de la terre », torture, « tord tue »,
crie « les silences de la nuit », devient muette « paroles d’yeux ». Elle
rappelle les sacrifices mayas des « épouses aux langues hérissées »,
interroge la raison africaine : « Qui est le maître de la mort ? »
Son écriture métaphorique n’est présente que pour mieux « penser » une
plaie encore béante dans notre mémoire collective. Par ce voyage
mémoriel dans l’antre des barbaries humaines, l’auteur rend un vibrant
hommage aux innombrables disparus.
Le voyage des ombres de Anick ROSCHI
http://www.editionsducygne.com/editions-du-cygne-voyage-desombres.html
ISBN : 978-2-84924-063-2
13 x 20 cm
62 pages
12,00 €
----------Pays visités dans le livre :
Namibie, Arménie, France, Haïti, Pologne, Algérie, Japon, Madagascar,
Corée du Nord, Chine, Cameroun, Mozambique, Angola, Nigeria, Israël,
Vietnam, Chili, Afrique du Sud, Cambodge, Argentine, Guatemala, Iran,
Salvador, Liban, Timor, Oriental Irak, Inde, Érythrée, Bosnie-Herzégovine,
Rwanda, Sri Lanka, Sierra, Léone, Russie.
Dans la presse pédagogique :
Le voyage des ombres
http://www.afef.org/blog/index.php?2008/02/11/228-le-voyage-desombres
Extrait du livre :
Boucles
Les boucles du jour
Tombées à vos pieds
Caressent les nuits
De nos mémoires brûlées.
Auschwitz, 3 Septembre 1941, Pologne
© 2007 Anick Roschi
http://www.culturactif.ch/ecrivains/roschi.htm
SITES GENOCIDE ARMENIEN
Visitez nos liens
http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
-----------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre
satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media
qui traitent l’information.
Quelques adresses et tél.:
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions radios
où les auditeurs peuvent intervenir
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 18h55 à 20h00
Michel Field
Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en
direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du
contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi
eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des
sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis
entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls
de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles
comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit
d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur
www.Europe1.fr.
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit
écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque
matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini
et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs
qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32
42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTL www.rtl.fr
Semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole
Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur.
C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et
Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie
Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”.
Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H,
une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez
laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées
téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette
heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur
avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou
d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec
les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux
jours de repos à venir.
France Inter www.radiofrance.fr
Semaine de 19h20 à 20h00
Le téléphone sonne
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone
mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et
envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un
thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous
pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité
Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail :
[email protected] et nous donnerons suite !
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" !
Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où
auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques
Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre!
Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours
respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).
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L'association des auditeurs
de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984,
rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette
chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de
nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture
pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut
pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel,
syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
---------------------------------------------------------------------------Collectif VAN
Vigilance Arménienne contre le Négationnisme
Boîte vocale : 08 70 72 33 46
[email protected]
Collectif VAN - BP 20083
92133 Issy-les-Moulineaux Cedex
Les News en ligne chaque jour sur :
www.collectifvan.org
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