Du 21 au 27 Juillet 2013 Introduction L`accueil serait le thème

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Du 21 au 27 Juillet 2013
Introduction
L’accueil serait le thème central de notre méditation en ce 16ème dimanche du
Temps Ordinaire (C). La première lecture nous montre que, recevoir l’étranger de
passage comme le fit Abraham aux chaînes de Mambré c’est en réalité accueillir un
messager divin, voire Dieu lui-même.
Dans l’Évangile, Marthe et Marie accueillent Jésus. Marthe veut que la réception
soit réussie. Pour cela, elle s’irrite quand elle voit Marie assise aux pieds du Seigneur
pour l'écouter. Pour Jésus, c'est l'occasion d'une mise au point : « Marthe, Marthe, tu
t'inquiètes et t'agites pour bien des choses… Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui
sera pas enlevée ». Veiller aux multiples tâches du service comme le fait Marthe, n’est
pas condamnable ; mais elle ne se rend pas compte que Jésus a surtout faim de sa
présence et de son amitié. Voilà l'essentiel, « la meilleure part ».
Il faut le dire, Marthe et Marie sont le prototype de la contemplation et de l’action
et Benoît XVI nous disait dans son message de carême de cette année que dans l’Église,
contemplation et action, symbolisées d’une certaine manière par les figures évangéliques
des sœurs Marthe et Marie, doivent coexister et s’intégrer. La prière est un moyen qui
nous est donné pour précisément accueillir le Seigneur dans notre vie et nous ajuster à son
amour. C'est auprès de lui seul que nous trouvons l'unique nécessaire. Même au milieu de
nos multiples occupations, nous pouvons lever les yeux vers lui. Dèslors, arrivons-nous
toujours à intégrer l’écoute de la Parole de Dieu et les multiples tâches de notre vie
quotidienne ? Pourquoi est-il si difficile pour nous de nous convaincre que nos
occupations peuvent être plus suaves, aimables et salvatrices lorsqu’elles émmanent d’un
cœur continuellement nourri des saintes paroles du Seigneur ?
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LUNDI 22
«Pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? »
Textes à lire : Ct 3,1-4 ou 2Co 5,14-17; Ps 63(62) ; Jn 20,1.11-18
Sainte Marie Madeleine
LECTURE : La première lecture tirée du livre de Cantique des Cantiques, pourrait bien
s’intituler : « le bien aimé perdu et retrouvé ». En effet il est question d’une jeune fille qui
la nuit, sur son lit, n’ayant pas trouvé celui que son cœur aime, décide de se lever de
bonne heure pour aller à sa recherche. Le lendemain donc, le cœur bouleversé, elle
parcourt toute la ville, se renseignant auprès des personnes si elles l’ont vu. Ce n’est
qu’au moment son bien aimé est retrouvé qu’elle a le cœur comblé : « Jai trouvé celui
que mon cœur aime. Je l’ai saisi et je ne le lâcherai point » (v.4). Alors, elle décide de
l’amener chez ses parents et de ne point le laisser partir.
Dans l’Évangile, c’est également ce même désir, ce même amour (amour pour le
Christ) qui pousse Marie de Magdala à se lever très tôt et aller à la rencontre du Seigneur
Jésus. En effet, le premier jour de la semaine (le dimanche), Marie de Magdala se rend
très tôt au tombeau on a déposé le corps de Jésus et elle constate que la pierre qui
fermait l’entrée du tombeau a été enlevée. Tout en pleurs, elle se penche pour regarder à
l’intérieur du tombeau et elle voit deux anges qui lui posent une question : « Femme,
pourquoi pleures-tu ? » Elle leur dit : « Parce qu’on a enlevé mon Seigneur et je ne sais
où on l’a mis. » (Jn 20,13)
Quand elle se retourne, elle voit Jésus mais ne le reconnait pas et le prend pour le
jardinier, et lui demande aussi : « femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Et
elle de dire : « Seigneur si c’est toi qui l’a emporté, dis-moi tu l’as mis, et je
l’enlèverai. » (Jn 20,15). Jésus l’appelle alors par son nom : « Marie ! » Et c’est là qu’elle
le reconnut, puis Il lui transmet un message pour ses frères (tous ceux-là qui marchaient
avec lui, c'est-à-dire les apôtres et les autres disciples).
MEDITATION : « pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Marie de Magdala pleure
parce qu’on a enlevé son Seigneur et elle ne sait où on l’a mis, elle le cherche. Celui
qu’elle côtoyait chaque jour n’est plus avec elle, et c’est dans cette situation qu’elle se
lève dès l’aube pour aller à sa rencontre comme la jeune fille qui va à la rencontre de son
bien aimé. Aujourd’hui le Seigneur est présent parmi nous, il est dans l’Eucharistie, il
est dans sa Parole. Avons-nous ce zèle et ce courage de laisser tout pour sortir à sa
rencontre dans l’Eucharistie et dans sa parole ? Est-ce que nous le cherchons ? Désirons-
nous être avec lui au point de pleurer de son absence dans notre vie ? Aujourd’hui aussi,
Marie de Magdala nous donne l’exemple, soyons des chercheurs de Dieu et il se laissera
trouver comme il l’a fait pour elle et notre joie sera complète comme la sienne.
PRIERE : Dieu, c’est toi mon Dieu, je te cherche, mon âme à soif de toi, après toi languit
ma chair, terre aride, altérée sans eau. Augmente en moi l’amour pour toi afin qu’il me
porte à te chercher sans cesse et à savoir te découvrir en ta Parole et dans l’Eucharistie.
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ACTION : Si possible, va à la rencontre du Seigneur aujourd’hui, en participant à la messe.
Sois attentif, car il est dans sa parole et dans l’Eucharistie. Aussi, prends la résolution
de participer activement aux messes de tous les dimanches.
MARDI 23
«Qui est ma mère et qui sont mes frères?»
Textes à lire : Ex 14, 21-15, 1; Ex 15 ; Mt 12,46-50
LECTURE : La première lecture nous parle de la délivrance miraculeuse des fils d’Israël
poursuivis par l’armée égyptienne.
Alors qu’ils se croyaient déjà vaincus, ne sachant quoi faire pour traverser la Mer
Rouge, afin d’échapper aux troupes égyptiennes, voici que Dieu opéra un grand miracle :
« les eaux se fendirent, et les fils d’Israël pénétrèrent dans la mer à pied sec, les eaux
formant une muraille à leur droite et à leur gauche » (v.22). Lorsqu’ils eurent tous
traversé, les eaux se refermèrent et engloutirent toute l’armée égyptienne qui venait
derrière eux (vv.23-28). C’est ainsi que « le Seigneur sauva Israël » (v.30). Cet acte de
Dieu en leur faveur, restera l’acte fondamental qui a constitué ce peuple. Nous y voyons
l’assistance divine dans une situation d’échec et de désespoir total.
La tradition chrétienne a souvent fait une analogie, entre ce passage au milieu de
l’eau et le baptême du nouveau peuple de Dieu que nous sommes. Lors de notre baptême,
le mal est anéanti, le péché originel est détruit : c’est l’image de l’eau destructrice. De
même, la vie divine jaillit, le salut est donné : c’est l’image de l’eau vivificatrice. C’est
pour dire que le baptême conféré au nom du Christ, nous unit à sa mort, à son
ensevelissement et à sa résurrection (Cf. Col.2, 12).
Par le baptême, les chrétiens sont unis au Christ et les uns les autres. L’Église peut
donc s’appeler « Peuple de baptisés », « peuple de frères », « ensemble des membres du
Corps du Christ », « famille des enfants de Dieu ». Car, baptisés tous au nom du Christ,
nous formons un seul Corps et une seule famille, dépassant de loin nos considérations
humaines de famille.
L’Évangile du jour fait référence à la famille de Jésus. Pour mieux comprendre ce
texte, précisons que, par son incarnation, Jésus est entré dans une vraie humanité, avec des
liens de sang, de race, du milieu et de la culture. Il était de race juive ; il a vécu dans un pays
déterminé (la Palestine) ; il avait une mère et des cousins (appelés ici « frères » selon la
coutume juive et de certains peuples) ; il parlait la langue araméenne.
Pendant qu’il prêchait, quelqu’un vient lui dire que sa mère et ses frères le cherchent
(v.47). Étendant la main vers ses disciples, il dit : « voici ma mère et mes frères ». À
première vue, ces paroles paraissent méprisantes et déshonorantes. Or, tel n’est pas le cas.
Elles traduisent le désir de Jésus de redéfinir la fraternité et la maternité. Car, quiconque fait
la volonté du Père est pour lui un frère, une sœur et une mère (v.50).
MEDITATION : Le Christ nous invite aujourd’hui à aller au-delà de notre conception humaine
de fraternité et de maternité. Les liens du sang, de la parenté humaine, du milieu, de la race,
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si importants qu’ils soient, ne sont pas les plus importants dans le Royaume de Dieu. Et
puisque ce Royaume s’inaugure ici-bas, une nouvelle parenté s’instaure.
En tant que chrétiens, sachons que, par le baptême, nous sommes entrés dans une
grande famille (l’Église), constituée des millions de frères et sœurs, de par le monde. Or,
pourquoi persistes-tu dans le tribalisme et le racisme ? Ne sais-tu pas que tous les chrétiens
sont tes frères ? Jusqu’ici, quelle conception avais-tu de la fraterni? Et qu’est-ce que tu
apprends de Jésus aujourd’hui ?
PRIERE : Seigneur Jésus, toi qui es venu sauver les hommes sans exception ; brise en nous
toutes les barrières qui nous empêchent d’accueillir les autres et de les aimer.
ACTION : Apprends les dix commandements par cœur (Ex 20, 1-17) et rassure toi que
toute parole, tout acte que tu poseras aujourd’hui est conforme à la volonté de Dieu.
MERCREDI 24
La parole de Dieu est semée en nos coeurs
Textes à lire : Ex 16, 1-15; Ps 77; Mt 13,1-9
LECTURE : Nous commençons aujourd’hui la lecture du 13ème chapitre de l’Évangile
selon saint Matthieu communément appelé le chapitre des « Paraboles du Royaume ».
Les paraboles sont un « genre littéraire » et précisément des récits imagés et concrets
destinés à véhiculer un message essentiel ou à faire comprendre une vérité.
Pour mieux appréhender les paraboles de Jésus, il faut savoir qu’il tire la plupart de
ses comparaisons dans la vie, dans le travail des gens de la campagne. C’est la preuve que
Jésus est un bon observateur qui a souvent regardé avec attention tous ceux qui vivaient
autour de lui. La « parabole du semeur » de ce jour peut le témoigner.
Dans cette parabole, nous distinguons quatre types de terre et suivant les
explications que Jésus en donne (Mt 13, 18-23), nous comprenons qu’il s’agit de
quatres types de cœurs ou de personnes en qui le Christ sème sa Parole chaque jour.
Réperons- les successivement :
Celui qui écoute la parole de Dieu et ne la comprend pas, puis arrive le mauvais qui
enlève la parole de son cœur (le grain semé au bord du chemin).
Celui qui écoute la parole de Dieu et s’en réjouit. Mais il n’est pas assez fort,
confiant et perséverant, et dès que survient une tribulation ou une persécution à
cause de cette parole, il succombe. (le grain semé sur des endroits rocheux)
Celui qui écoute la parole de Dieu, mais les soucis du monde et la séduction des
richesses l’envahissent et étouffent la parole en lui (le grain semé sur dans les
épines).
Celui qui écoute la parole de Dieu, la comprend ou la garde ; et les fruits de cette
parole se manifestent et se multiplient dans sa vie (le grain semé dans la bonne
terre).
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Notons une vérité fondamentale à partir de ce récit : Dieu est toujours à l’œuvre
pour le salut des Hommes et c’est pour cette raison qu’il sème sa Parole, parole de Vie et
de salut dans chaque cœur humain. Mais, ce qui fait défaut, c’est la disposistion
intérieure et la disponiblité de chaque cœur à accueillir et à garder ladite Parole.
MEDITATION : Ne serait-il pas juste que chacun de nous se pose vraiment cette question :
Quel genre de terre suis-je ? Ai-je un cœur qui se présente comme la belle demeure de la
parole de Dieu ? Pourquoi suis-je trop souvent si rebelle comme une pierre à la parole de
Dieu ? Pourquoi est-ce que je laisse tant de soucis et de séductions de choses terrestres
accaparer mon cœur et le rendre insensible à la parole du Seigneur ?
PRIERE : Seigneur à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle (Jn 6,68).
ACTION : Recense tout ce qui empêche à la parole de Dieu de s’enraciner dans ton cœur.
JEUDI 25
«Le fils de l’homme est venu pour donner sa vie »
Textes à lire : 2Co 4,7-15 ; Ps 126(125) ; Mt 20,20-28
Saint Jacques le Majeur
LECTURE : Nous célébrons en ce jeudi la fête de saint Jacques le Majeur, apôtre et martyr.
Jacques était le Fils de Zébédée et de Salomé, frère de saint Jean l’Apôtre, et comme lui
cheur sur le lac de Tibériade à Capharnaüm. Compagnons de Simon (Pierre), ils
forment tous trois le groupe de disciples les plus proches du Seigneur Jésus ; notamment
témoins de sa transfiguration et de son agonie, aussi sont-ils vus comme les colonnes ou
les chefs de l’Église primitive (cf. Ga 2,9) ; menacés, pourchassés et persécutés par des
autorités. Ces traits révèlent déjà la personne et la vie de l’apôtre comme le décrit Saint
Paul dans la première lecture propre à cette fête : « Frères, nous les apôtres, nous
ressemblons à des gens qui portent un trésor dans des poteries sans valeur ; ainsi on voit
bien que la puissance extraordinaire que nous avons ne vient pas de nous mais de Dieu »
(2Co4,7).
Ce trésor, c’est la présence glorieuse du Christ au cœur de la vie et du ministère de
l’apôtre, c’est-à-dire le Christ venu dans ce monde, crucifié, mort et ressuscité, désormais
vivant pour l’éternité. Ainsi, le Christ ressuscité est la vie même de Dieu manifestée aux
Hommes et Il est la vie des chrétiens. Dès lors, cette présence glorieuse du Christ est la
puissance même de Dieu et non celle venant des apôtres. C’est pourquoi leurs faiblesses,
leurs limites et leur vile importance, laissent pleinement transparaître cette puissance
plutôt que d’en porter préjudice. Ce faisant, le succès de l’annonce du Ressuscité au
milieu même des souffrances, des menaces et des persécutions, montre clairement que
c’est Dieu qui agit en la personne de l’Apôtre (cf. vv.8-10). Dans ce sens, le Psalmiste fait
bien de chanter que ceux qui sèment dans les larmes moissonnent dans la joie (Ps 125).
Cette joie est la récompense de Dieu, la couronne faisant la gloire de bons et fidèles
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