Rédaction Bastien Allard Patrice Viau Julie Mosetti-Geoffrey Patrick Rondeau Mise en page Patrick Rondeau Syndicat des employés et employées professionnels et de bureau du Québec (SEPB-Québec) 1 200, Papineau Bureau 250 Montréal (Québec) H2K 4R5 Téléphone : 514-522-6511 Télécopieur : 514-522-9000 www.sepb.qc.ca 2 SOMMAIRE Sommaire SOMMAIRE ............................................................................................................................................... 3 INTRODUCTION ........................................................................................................................................ 4 SANTÉ ....................................................................................................................................................... 5 ÉCONOMIE ................................................................................................................................................ 8 FORÊT ..................................................................................................................................................... 11 ENVIRONNEMENT .................................................................................................................................. 13 RETRAITE................................................................................................................................................. 15 SECTEUR PUBLIC ..................................................................................................................................... 16 SANTÉ ET SÉCURITÉ ................................................................................................................................ 17 PPP .......................................................................................................................................................... 18 ÉDUCATION ............................................................................................................................................ 19 POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE....................................................................................................................... 21 TRANSPORT EN COMMUN ET MUNICIPALITÉS ...................................................................................... 23 CONCILIATION TRAVAIL-FAMILLE ........................................................................................................... 24 INTÉGRATION DES NOUVEAUX ARRIVANTS ET FRANCISATIONS ............................................................ 26 BILAN ET POINTAGE ................................................................................................................................ 28 3 INTRODUCTION Dans le cadre de son mandat de sensibilisation et d’information, le Comité d’action sociale et politique (CASP) du SEPB-Québec vous soumet ce document concernant les principaux enjeux touchant les travailleurs et les travailleuses du Québec. Cette comparaison entre les plateformes politiques des principaux partis politiques au Québec et la plateforme de la FTQ, se veut un outil pour orienter notre action politique en tant que syndicaliste. En aucun cas, le CASP vous recommande une action partisane en vous proposant de voter pour quelque parti que ce soit. Ce comparatif ne traite que des éléments que nous retrouvons dans la plateforme politique de la FTQ qui a été conçu par la Fédération en accord avec les décisions du bureau de direction et des politiques votées en Congrès. La FTQ s’est toujours imposée comme un agent de changement important dans l’histoire du Québec. Elle croit fermement à un projet de société juste fondé sur des valeurs fondamentales pour les travailleurs et les travailleuses. Nous vous invitons donc à faire circuler largement ce document de réflexion et à vous interroger sur ce que les partis vous proposent Nous vous rappelons également l’importance d’aller voter le 8 décembre prochain, puisque c’est dans l’action que nous progressons. Le CASP 4 SANTÉ 1. Le retrait du règlement de la loi 33 qui ouvre la porte à un monopole privé sur la pratique d’un nombre indéterminé de chirurgies en cliniques privées avec médecins non participants à la RAMQ. Le resserrement des règles de non-participation des médecins à la RAMQ et l’enchâssement dans la loi québécoise des grands principes de la Loi canadienne sur la santé. La fin des contrats entre établissements et cliniques de médecins non-participants. ; 2. 2. La réduction de l’attente pour les chirurgies, l’augmentation des ressources pour les soins à domicile des personnes âgées ou vulnérables, l’amélioration de l’accès à un médecin de famille, l’assurance d’un virage prévention et des services sociaux plus efficaces. ; 1. 3. Un encadrement des agences de placement temporaire et l’élimination des disparités de traitement fondées sur le statut d’emploi. ; 2. Assurer que 60 % des postes d’infirmières à temps plein dans le réseau public soient des postes permanents d’ici 2010. 2. Octroyer un boni salarial de 8 000 $ à la fin de chaque année de travail pour les infirmières qui ont plus de 35 années de services, et qui acceptent de retarder leur retraite. 2. Qui plus est, pour augmenter l’accès à un médecin de famille, le Parti libéral du Québec s’engage à augmenter le nombre de groupes de médecine familiale en les portant de 178 à 300 — une hausse de 60 %. 2. Inscrire un stage d’observation obligatoire en médecine familiale au cours de la première année d’études en médecine. 2. Nous investirons davantage afin d’élargir l’offre de services à nos aînés en perte d’autonomie qui souhaitent vivre à domicile, en résidence privée, ou profiter de ressources intermédiaires. 1. Abroger dès maintenant les dispositions règlementaires de la loi 33 qui favorisent le développement des cliniques privées. 1. Freiner le développement d’assurance privée duplicative et fermer la porte à la mixité de la pratique médicale. 2. Compléter le réseau des Groupe de médecine de famille (GMF). 2. Assurer aux GMF l’accès à des ressources de soutien et de professionnels (infirmières, infirmières praticiennes, nutritionnistes, travailleurs sociaux, inhalothérapeutes, etc.). Cela permettra d’assurer une meilleure prise en charge et un suivi adéquat des patients, notamment les personnes atteintes de maladies chroniques. 2. Valoriser la médecine de famille auprès des étudiants de médecine 2. Faciliter l’intégration des diplômés étrangers dans le système de santé par le développement de formations d’appoint en partenariat avec les universités, les ordres professionnels et les établissements du réseau. 5 2. Garantir l’accès à des services spécialisés dans des délais médicalement requis grâce à un usage plus performant des blocs opératoires et à l’amélioration des mécanismes d’accès aux services spécialisés comme l’imagerie médicale et les tests de laboratoire. 1. Soigner les gens à temps. L’ADQ s’engage à garantir des soins dans des délais médicalement acceptables. Lorsque la période d’attente dépasse le délai maximal, le patient pourra se faire traiter, aux frais de l’État, dans l’établissement de son choix, que celui-ci soit public ou privé. 1. Favoriser le développement d’un véritable système de santé mixte. L’ADQ planifiera et encadrera la transition d’un monopole d’État en santé vers un véritable système de santé mixte (public, privé, coopérative, etc.). 1. Permettre aux médecins de travailler à la fois dans le secteur public et le secteur concurrentiel. Afin d’assurer le maintien du régime public et universel, les médecins ne seront autorisés à exercer leur profession dans le secteur privé qu’après une prestation établie dans le régime public. 1. Favoriser le développement d’un véritable système de santé mixte. L’ADQ planifiera et encadrera la transition d’un monopole d’État en santé vers un véritable système de santé mixte (public, privé, coopérative, etc.). 1. Désengorger les urgences. Collaborer avec les cliniques médicales, les nouvelles cliniques privées et les coopératives de santé afin de fournir une accessibilité sans rendez-vous. Former davantage d’infirmières cliniciennes pour améliorer les services. 2. Miser sur l’autonomie des ainés. Mettre à jour la politique des aînés en soutenant mieux les aidants naturels et en misant sur l’aide à domicile et le développement de maisons intergénérationnelles et de coopératives de services aux aînés. 1. Mettre un frein à toute forme de privatisation dans le système de santé et de services sociaux. 1. Réduire le champ des assurances privées duplicatives en interdisant la couverture des examens diagnostiques et de toute forme de chirurgie requise pour des raisons de santé. 1. Étendre la gratuité, l’universalité et l’accessibilité. 2. Proposer à l’Assemblée nationale l’adoption d’une motion exigeant que le gouvernement fédéral consacre davantage de ressources à la lutte contre la pauvreté en demandant d’augmenter de manière significative les sommes transférées aux provinces et aux territoires dans le cadre du transfert canadien en matière de programmes sociaux. 2. Assurer un financement adéquat du système public en augmentant les ressources humaines afin de répondre aux besoins de la population. 2. Mettre en place une politique pharmaceutique publique. 2. Mettre l’accent sur la promotion et la prévention en augmentant les sommes dédiées à la promotion et à la prévention pour atteindre la cible de 5 % du budget de la santé. 2. Mettre en application la gestion des listes d’attentes sur une base régionale et suprarégionale. 2. S’attaquer aux variables qui ont le plus d’incidence pour réduire les délais d’attente en chirurgie par l’augmentation du nombre de lits de soins aigus. 2. Consolider sur la base du réseau des CLSC. 6 2. Renforcer de façon importante les services à domicile pour les personnes en perte d’autonomie ou souffrant de déficience physique ou mentale. 2. Développer un nombre suffisant de places en centre d’hébergement public afin de libérer les lits occupés en milieu hospitalier par des personnes en attente d’hébergement 2. Tenir compte de la désinstitutionnalisation en santé mentale en garantissant les ressources nécessaires pour offrir des services de qualité tant au niveau des services de proximité qu’au niveau des services spécialisés. 2. Augmenter le financement des organismes d’action bénévole visant le maintien à domicile de personnes en perte d’autonomie. 3. Interdire les disparités de traitement fondées sur le statut d’emploi. Dans le cas où il est impossible d’offrir certains avantages aux employés-es à statut précaire, une indemnité compensatoire devra être versée. 3. Favoriser la rétention et le recrutement du personnel nécessaire afin de contrer les pénuries de main-d’oeuvre. Réglementer le recours à des agences privées de placement afin d’en réduire progressivement l’utilisation. 2. Contrer la déshumanisation de la santé en donnant accès à un médecin de famille à toutes les Québécoises et tous les Québécois. 2. Allouer un plus large pourcentage du budget de la santé à la prévention et à l’éducation en matière de santé. 2. Assurer un financement récurrent sur 5 ans aux organismes offrant des services sociaux et communautaires. 7 ÉCONOMIE 1. 2. 3. 4. 5. 1. Une intervention conséquente de l’État pour permettre aux travailleurs et aux citoyens de faire face aux conséquences inévitables de la crise financière actuelle sur l’économie réelle, sur les conditions de vie et de travail. ; 2. Des mesures économiques axées sur la création d’emplois de qualité. ; 3. Des mesures précises concernant le développement durable, le développement économique ne général, celui du secteur manufacturier en particulier et plus spécifiquement celui des régions. La FTQ valorise une plus grande productivité fondée non pas sur des bas salaires, mais plutôt sur un grand investissement des entreprises. 4. Le développement de véritables programmes d’aide aux travailleurs âgés. 1. Un appui sans précédent à la formation. Un gouvernement du Parti libéral du Québec portera de 50 à 75 % l’aide financière accordée aux entreprises pour la mise en place de programmes de formation de la main-d’œuvre. 1. Encourager les efforts de ceux qui veulent se requalifier. Un gouvernement du Parti libéral du Québec reconnaîtra les efforts faits par des travailleurs licenciés pour se qualifier afin d’obtenir un autre emploi en faisant en sorte qu’ils reçoivent, pendant la durée de leur formation, un revenu égal à celui que leur procureraient des prestations d’assurance emploi. 1. Un groupe d’intervention pour tous ceux qui perdent leur emploi. Un gouvernement du Parti libéral du Québec créera Formation espace Québec, un groupe d’intervention permettant de diriger rapidement un travailleur ayant perdu son emploi vers une formation adaptée à ses besoins, lui permettant de se qualifier dans les meilleurs délais pour un nouvel emploi. Pour être efficaces, nous allons mobiliser tous les acteurs économiques du Québec autour de ce projet comme nous l’avons fait avec le Pacte pour l’emploi. 3. Mis ensemble, les investissements dans les infrastructures et les investissements dans le développement énergétique totaliseront 13,9 milliards $ en 2009-2010 et 13,8 milliards $ en 20102011. Cela signifie que plus de 100 000 personnes seront mobilisées dans toutes les régions pour moderniser le Québec et en faire un leader mondial des énergies renouvelables. 3. Nous rendrons 2 milliards $ disponibles pour les entreprises pour le maintien et la création d’emplois. Un gouvernement du Parti Libéral du Québec augmentera le salaire minimum de 0,50 $ l’heure en 2009 et d’autant en 2010 pour le porter à 9,50 $ l’heure. 1. Le Parti Québécois s’engage à offrir à tous les travailleurs qui ont perdu leur emploi un soutien au revenu accru qui leur permettra de participer à des programmes de formation qui visent à réintégrer le marché du travail. Aussi, le 8 Parti Québécois propose de former des comités d’aide au reclassement même lorsque les licenciements collectifs touchent moins de 50 employés. Cette mesure sera mise en œuvre pour la durée de la crise et elle ne sera appliquée que pour les mesures d’Emploi-Québec 3. S’assurer que les régions puissent continuer à offrir, malgré un contexte démographique défavorable, des cours de formation continue de qualité dans des domaines variés 3. Mettre en place une politique nationale d’occupation dynamique du territoire en s’appuyant sur les décideurs locaux et en misant sur des mesures de soutien flexibles et adaptées aux différentes réalités du Québec. 3. Adapter et bonifier les Carrefours de la nouvelle économie (CNE) et favoriser l’arrivée de nouveaux centres de transfert technologique en région. 4. Améliorer les programmes d’aide aux travailleurs âgés. 1. Appliquer la marge de manoeuvre sur des moteurs de création de richesse. Toute marge de manœuvre sera utilisée pour diminuer les impôts, rénover les infrastructures publiques et diminuer la dette publique. 2. Miser sur l’économie du savoir. Miser sur les secteurs émergents de l’économie du savoir à travers la mise en place d’une politique scientifique innovatrice pour dynamiser la recherche et l’innovation technologique. Favoriser les maillages entre universités, cégeps, entreprises et régions pour améliorer le transfert des connaissances et de meilleures pratiques vers les entreprises. 2. Inciter le secteur manufacturier à la modernisation. Doter le Québec d’une stratégie de modernisation du secteur manufacturier tournée vers l’adaptation aux nouvelles conditions de la mondialisation et l’amélioration significative de la compétitivité de nos entreprises manufacturières. 3. Inciter les régions à développer une stratégie de la transformation. Accompagner les régions dans la recherche et l’accroissement du secteur de la transformation dans les domaines de l’agriculture, des forêts, des pêcheries et des mines Renforcer le rayonnement du Québec à l’échelle internationale. Accroître la visibilité et la présence québécoise dans le monde tant sur le plan économique que culturel. Exiger la participation pleine et entière du Québec au sein de forums internationaux qui sont intimement liés avec nos champs de compétences exclusifs. 1. Favoriser les coopératives de travailleurs-euses qui décident de reprendre une entreprise lorsqu’elle ferme, lorsque ses activités sont « délocalisées » ou lorsque les propriétaires décident de la vendre. 1. Exiger le remboursement des prêts et des aides fiscales des entreprises qui « délocalisent » leurs activités. 1. Proposer à l’Assemblée nationale l’adoption d’une motion exigeant que le gouvernement fédéral consacre davantage de ressources à la lutte contre la pauvreté en demandant d’étendre l’admissibilité aux prestations d’assurance emploi à l’ensemble des salariées. 1. Rendre obligatoire le versement d’une indemnité de licenciement à chaque employé-e. Cette indemnité représentera 2 % de son salaire brut, à laquelle s’ajoutera 1 % pour chaque année supplémentaire pour toute personne licenciée après un an de service continu. qui y contribuent et en augmentant le niveau des prestations ; 2. Favoriser le financement de la Caisse de dépôt et placement du Québec pour les coopératives et les entreprises syndiquées. 9 2. Cesser tout investissement de la Caisse de dépôt et placement du Québec dans des entreprises qui ont des pratiques sociales ou environnementales inacceptables. 2. Développer l’économie sociale et y favoriser la création d’emplois de qualité et l’accessibilité financière des biens et services rendus en subventionnant les organismes qui ont pour finalité de servir leurs membres ou la collectivité plutôt que de simplement engendrer des profits et viser le rendement financier, Intègrent dans leurs statuts et leurs façons de faire un processus de décision démocratique impliquant usagers-ères, travailleurs-euses et qui défendent la primauté des personnes et du travail sur le capital dans la répartition de leurs surplus et revenus. 2. Majorer ou réduire l’impôt sur les revenus des entreprises de 100 employés et plus en fonction du modèle de propriété et de la participation démocratique des employés-es aux décisions fondamentales de l’entreprise et à l’organisation du travail. Ainsi, les lacunes démocratiques seraient compensées par une meilleure contribution aux fonds publics. Les coopératives de travail auraient donc des avantages fiscaux. 2-3. Modifier le mandat de la Caisse de dépôt et placement du Québec pour que son objectif de développement économique soit fondé sur des valeurs sociales et environnementales. Que les choix d’investissements de cet organisme visent à créer au Québec une économie tournée vers l’interaction entre les besoins humains et ceux de notre environnement. 3. Démocratiser les instances locales et régionales de développement économique (CLD, CRÉ) en y accordant le droit de vote à des représentant-es de la société civile (citoyen-es, organismes communautaires, syndicats, etc.) Instaurer une politique d’achat local et équitable dans les secteurs publics et parapublics de l’État québécois et s’assurer que leurs pratiques sont socialement et écologiquement responsables et sans danger pour la santé. Instaurer un salaire minimum tel qu’une personne travaillant 40 heures par semaine ait un revenu minimum équivalant au seuil de faible revenu, tel qu’établi par Statistique Canada pour une personne seule. Ce salaire minimum devrait être indexé annuellement au coût de la vie. Élaborer un filet de sécurité sociale pour les travailleurs-euses autonomes. 1. Indexer le salaire minimum en fonction de la progression du salaire moyen et déterminer un revenu minimum garanti. 1. Hausser le seuil d’admissibilité à l’aide juridique. 2 .Créer des emplois durables et valorisants. 3. Assurer la prospérité économique à long terme grâce à une saine gestion des ressources. 3. Réaliser un plan de transport québécois de 40 milliards de dollars étalés sur une période de 20 ans et en faire l'un des moteurs de notre développement économique. 3. Hausser le budget de la culture a 1 milliard de dollars en appliquant une taxe speciale de 20% sur la publicite nationale. Ces revenus permettront de financer la mise en place et la promotion d'un programme culturel misant sur l'implication des createurs, des citoyennes et des citoyens, dans une perspective de developpement regional economique et culturel. 3. L’exportation de l’intelligence régionale pour miser sur nos forces et assurer le développement. 3. Le soutien et l’encouragement aux efforts allant dans le sens du développement durable et la sanction des excès environnementaux des individus et des entreprises (principe pollueur payeur) 10 FORÊT 1. 1. Des mesures particulières pour soutenir le secteur de la forêt et ses travailleurs, y inclus des programme d’aide aux travailleurs mis à pied (formation, reclassement, etc.). L’adhésion au consensus récemment atteint sur le statut des travailleurs et des travailleuses en forêt et en usine dans le cadre de la réforme du régime forestier québécois. ; 1. Dans le cadre de notre programme de soutien à l’industrie de la forêt de 1,4 milliard $, nous mettrons en place un plan de garantie de prêts de 400 millions $ destiné aux industries de transformation du bois. 1. Nous développerons un plan d’aide de 25 millions $ destiné aux propriétaires de machineries et aux transporteurs indépendants. 1. Nous augmenterons de 25 % les cibles pour l’utilisation du bois dans la construction au Québec avec notre Stratégie pour l’utilisation du bois dans l’industrie de la construction au Québec. 1. Poursuivre la réforme du régime forestier pour s’assurer du plus large consensus possible. 1. Bonifier la charte du bois québécois afin d’augmenter la proportion de bois d’ici utilisée dans les structures publiques et commerciales. 1. Soutenir activement le développement de la deuxième et troisième transformation du bois. 1. Aider nos entreprises à faire face à la reprise des marchés dès qu’elle se présentera. 1. Assurer la pérennité du secteur forestier Appuyer la modernisation de l’industrie et mettre en place une véritable corvée nationale de travaux sylvicoles pour assurer la régénération de la ressource. 1. Abolir les contrats d’approvisionnement et d’aménagement forestiers (CAAF) et créer des comités forestiers locaux, des organismes à but non lucratif qui se verront confier la prise en charge d’une gestion écosystémique de la forêt publique et dont les plans de gestion seront approuvés par le gouvernement qui appuiera leur mise en place. Celui-ci percevra des redevances, effectuera le suivi des opérations forestières et encouragera la transformation de l’économie forestière de façon à favoriser une plus grande valeur ajoutée aux produits forestiers. 11 1. Réformer le régime forestier en abolissant les contrats d’approvisionnement et d’aménagement forestier (CAAF) et en exigeant que les intervenants en forêt publique soient certifiés par le FSC (Forest Stewardship Council) afin d’assurer la saine gestion des forêts. Confier la gestion des ressources naturelles aux communautés locales. 12 ENVIRONNEMENT 1. 1. Un plan vigoureux pour aider la société québécoise à faire le virage du développement durable et à atteindre les objectifs de Kyoto avec des investissements ciblés dans le transport en commun et l’amélioration de l’efficacité énergétique des immeubles. ; 1. Le Parti libéral du Québec s’engage à ce que 20 % de ce 3500 MW d’énergie, soit 700 MW, proviennent de l’utilisation de l’éolien et de nouvelles sources, notamment l’énergie solaire ou hydrolienne, dans le Nord du Québec. 1. Afin d’augmenter l’utilisation du transport en commun des couronnes vers le centre, le Parti libéral du Québec s’engage à augmenter de 35% la fréquence des trains de banlieue, ce qui signifie concrètement l’introduction de 230 nouveaux départs de trains par semaine, soit près de 264 000 nouvelles places dans les trains. 1. Nous allons créer de nouveaux puits de carbone sur le territoire du Plan Nord par la création sur 5 ans, d’une nouvelle forêt de 100 millions d’arbres couvrant 100 000 hectares de terrain forestier en friche. À maturité, cette forêt permettra de capter 80 000 tonnes de GES chaque année, ce qui équivaut à 32 000 voitures de moins sur les routes par année. 1. Développer le secteur de l’industrie solaire québécoise, de l’hydrogène, de la filière géothermique et de la biomasse forestière. 1. Viser une plus grande efficacité énergétique, entre autres, en amendant le Code du bâtiment afin d’y introduire de nouvelles normes d’efficacité énergétique et en adoptant un programme de rénovation des bâtiments publics pour les mener à des normes d’énergie positive de très basse consommation d’ici 2010. 1. Instaurer des mesures pour favoriser les économies d’énergie, notamment pour le chauffage. Adopter des mesures pour remplacer le pétrole par des énergies provenant de la biomasse, de la géothermie et du solaire et inciter les constructeurs et promoteurs de projets domiciliaires à opter pour ces énergies pour le chauffage des espaces et de l’eau au lieu d’utiliser l’hydroélectricité. 1. Intégrer ces nouvelles formes d’énergie au parc immobilier et au matériel roulant relevant du domaine public et parapublic. 1. Adopter un plan québécois intégré de transport collectif afin de fournir aux travailleurs et aux familles les moyens de se déplacer plus facilement, plus rapidement et à moindre coût. 1. Adopter une écofiscalité des transports qui inclurait des avantages fiscaux sur les titres de transport, pour le covoiturage et pour l’achat de véhicules moins polluants et à faible consommation d’énergie. 13 1. Faire la lutte aux changements climatiques. En poursuivant la stratégie québécoise d’atteinte des cibles du protocole de Kyoto, en plus d’innover dans des technologies de pointe dans le captage des gaz à effet de serre et de mettre en place un système de distribution des biocarburants. 1. Développer le transport en commun. En procédant à la modernisation du modèle de gestion publique du transport en commun. La diminution des coûts de développement et d’exploitation sera au coeur de cette réforme qui viserait à accroître l’offre de service en matière de transport en commun. 1. Investir 1,2 milliard $ par année sur les cinq prochaines années dans le transport collectif afin d’en permettre le développement dans les villes comme au niveau régional ou national. Améliorer la qualité et l’accessibilité financière du transport en commun et assurer une tarification sociale pour les gens à faibles revenus visant, à long terme, l’abolition des tarifs à l’utilisateur dans le transport en commun municipal. L’utilisation, la fabrication et le développement de véhicules de transport en commun électriques doivent être favorisés. Là où le transport collectif n’est pas encore disponible, encourager financièrement les réseaux de covoiturage et de taxis collectifs. 1. Développer un plan de transport en commun sur 20 ans pour la grande région de Montréal par le prolongement du métro sur l’île de Montréal, l’extension du réseau de trains de banlieue, l’implantation d’un réseau de tramways et l’amélioration du réseau d’autobus. 1. Transformer le parc immobilier du Québec pour réduire notre consommation d’énergie et notre production de gaz à effet de serre. 1. Mettre sur pied un programme national, avec la collaboration des instances locales et régionales, pour gérer de façon écologique les déchets et matières résiduelles produits par le Québec, dans le but de diminuer leur nombre et d’en tirer profit. 1. Réduire la pollution occasionnée par les automobiles. 1. Modifier le mandat de la Commission de la construction du Québec, pour intégrer dans ses pratiques la construction durable et écologique, notamment en créant de nouvelles formations, dont la déconstruction et l’apprentissage de nouveaux produits et matériaux. 1. Réaliser un plan de transport québécois de 40 milliards de dollars étalés sur une période de 20 ans. 1. Réduire de 30% les émissions de gaz à effet de serre pour 2020 pour atteindre les objectifs de Kyoto. 14 RETRAITE 1. Le refus d’affaiblir les régimes de retraite par un allégement non discriminé, réclamé par certains employeurs, de leur obligation de capitaliser adéquatement ces régimes. Permettre des allégements bien ciblés mais en évitant que des employeurs non menacés quant à leur survie économique s’en servent pour se dérober à leurs obligations. 1. 2. 3. 2. La tenue d’une large consultation préalable à toute modification aux règles de la Régie des rentes et que de telles modifications ne pénalisent en aucun cas les travailleurs et les travailleuses qui prennent leur retraite par rapport aux règles actuellement en vigueur. 1. En accord avec les syndicats et le patronat, un gouvernement du Parti Libéral du Québec mettra en œuvre des mesures pour assurer la solvabilité des caisses de retraite sans compromettre la santé financière des entreprises. Rien Rien Rien Rien 15 SECTEUR PUBLIC 1. 1. Le rétablissement des pleins droits à la libre négociation et à la liberté d’association dans le secteur public et la révision du régime de négociation dans ce secteur. Rien Rien Rien 1. Abroger les lois antisyndicales (7, 8, 30, 31,142) du gouvernement Charest et permettre de véritables négociations entre les syndicats du secteur public et l’État. Rien 16 SANTÉ ET SÉCURITÉ 1. 1. Le traitement uniforme de tous les travailleurs et de toutes les travailleuses pour l’accès aux outils de prévention en santé et sécurité du travail : représentant à la prévention, comité de santé-sécurité, programme de prévention. Rien Rien Rien Rien Rien 17 PPP 1. 1. L’abandon de la coûteuse formule des PPP qui soulage artificiellement la dette publique mais qui ne trompe aucunement les agences de cotation quant aux engagements financiers réels du gouvernement du Québec. 1. Un gouvernement du Parti libéral du Québec formera un groupe spécial dirigé par le premier ministre, qui aura pour mandat d’accélérer de grands projets privés actuellement en examen. Ce groupe aura aussi pour mandat d’accompagner les promoteurs dans l’élaboration de leur montage financier afin de raccourcir les délais. Rien 1. Recourir au secteur concurrentiel pour la des services publics. Convaincue que l’excellence est souvent le fruit d’une mise en concurrence, l’ADQ encouragera la diversité des fournisseurs de biens et services publics : le public, le privé, l’économie sociale, les coopératives, etc. 1. Abolir l’Agence des partenariats publics-privés et ne plus faire usage de ce mode de développement économique. 1. Mettre un terme aux partenariats public-privé (PPP) 18 ÉDUCATION 1. 1. Un financement adéquat du secteur de l’éducation, particulièrement de l’éducation postsecondaire. 1. Nous allons augmenter le nombre de professeurs dans les universités, et développer une expertise de calibre mondial dans le domaine des sciences de l’éducation, de la santé et de l’environnement. Nous porterons de 50 % à 75 % l’aide financière accordée aux entreprises pour la mise en place de programmes de formation. Nous reconnaîtrons les efforts faits par les travailleurs licenciés pour se qualifier afin d’obtenir un autre emploi en faisant en sorte qu’ils reçoivent, pendant la durée de leur formation, un revenu égal à celui que leur procureraient des prestations d’assurance-emploi. 1. Investir dans l’éducation et la formation de nos travailleurs afin de pouvoir combler les 700 000 emplois qui seront à pourvoir entre 2008 et 2011 et pour aider celles et ceux qui tentent de retourner sur le marché du travail. 1. Réinvestir de façon significative dans l’enseignement supérieur. 1. Organiser, dès le début d’un premier mandat, un sommet québécois sur le financement des études postsecondaires et geler les frais de scolarité jusqu’à sa tenue. 1. Réviser et modifier la structure de financement des institutions d’enseignement postsecondaires situées en région afin de tenir compte de la réalité démographique et de notre volonté d’assurer la vitalité de l’enseignement postsecondaire, et ce, en misant sur l’utilisation des nouvelles technologies. 1. Investir d’avantage en éducation. Accroître la part des dépenses publiques en éducation afin de mieux préparer les jeunes dans leur parcours vers l’autonomie financière et sociale. 1. Redresser le financement des études postsecondaires. Après des années de débats infructueux, l’ADQ verra à redresser le financement des institutions d’enseignement postsecondaire, y compris la contribution des étudiants, tout en bonifiant le régime de bourses aux étudiants et en élargissant son accessibilité. 1. Donner la priorité aux services directs aux élèves. Décentraliser et redistribuer les ressources humaines et financières vers les écoles et les élèves en réduisant considérablement la structure 19 administrative du système d’éducation québécois, notamment par l’abolition des commissions scolaires. 1. Réinvestir dans le réseau public, du préscolaire à l’Université. 1. Améliorer le soutien aux élèves en favorisant la formation et l’embauche de personnel spécialisé supplémentaire dans chaque commission scolaire. 1. Transférer les subventions gouvernementales actuelles aux écoles privées vers les écoles du secteur public. 1. Réinvestir massivement dans les institutions d’enseignement postsecondaire pour combler le sousfinancement actuel. 1. Abolir le financement des écoles privées sur une période de 5 années, et transférer les sommes à l’amélioration des services aux élèves des écoles publiques. 1. Augmenter les ressources spécialisées telles les orthopédagogues en priorité au primaire. 20 POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE 1. 1. Une politique pour toutes les options énergétiques qui vise l’autosuffisance et le maintien de la propriété collective d’Hydro-Québec. 1. Un gouvernement du Parti Libéral du Québec donnera à Hydro-Québec le mandat d’augmenter la puissance du Québec au-delà de ce qui est actuellement prévu dans la Stratégie énergétique du Québec. Rien 1. Doter le Québec d’une véritable stratégie d’efficacité énergétique. Cette stratégie devra mobiliser les consommateurs, les entreprises et les institutions à travers une dynamisation du cadre réglementaire et la mise en place de mesures innovatrices pour transformer en profondeur le marché de l’efficacité énergétique. 1. Miser sur l’énergie propre. Faire du Québec un leader mondial en matière d’énergie propre en misant sur le développement maximal de notre potentiel hydroélectrique et éolien de même qu’en favorisant l’émergence des formes alternatives d’énergie, notamment la géothermie et l’énergie solaire. 1. Nationaliser l’énergie éolienne et fonder la société d’État ÉoleQuébec, responsable du développement harmonieux de la production d’énergie éolienne au Québec. Cette société, tout comme Hydro-Québec, sera sous la responsabilité d’Énergie-Québec dont le mandat sera de fournir de l’électricité de façon accessible et écologique à l’ensemble du peuple québécois en partenariat avec les instances démocratiques régionales, locales et autochtones qui tireront profit et autonomie de ce développement. 1. Développer de nouveaux savoir-faire québécois en énergie en confiant à Énergie-Québec le mandat de favoriser l’utilisation d’énergies renouvelables (hydraulique, éolien, solaire, géothermie, 21 biomasse, et autres) et de mettre sur pied une agence de recherche et de développement de l’énergie verte. de ressources. 1. Déterminer un prix plancher à l’achat d’électricité produite écologiquemen.t 1. Investir massivement dans l’efficacité énergétique. 1. Augmenter la richesse collective tout en diminuant notre consommation 22 TRANSPORT EN COMMUN ET MUNICIPALITÉS 1. 1. Maintien des services essentiels, avec droit de grève, dans le secteur du transport en commun et dans les municipalités. Rien Rien Rien Rien Rien 23 CONCILIATION TRAVAIL-FAMILLE 1. 1. Une politique pour favoriser la conciliation travail-famille, le maintien de la Loi et de la Commission de l’équité salariale, et un meilleur soutien financier au régime d’assurance parentale. 1. Le Parti libéral du Québec s’engage à développer, au cours de son mandat, 15 000 nouvelles places à contribution réduite. 1. Par ailleurs, le Parti libéral du Québec augmentera à 15 le nombre de jours de congé sans solde pour un parent qui doit remplir des obligations reliées à la garde, à la santé ou à l’éducation de son enfant ou d’un membre proche de sa famille. 1. S’assurer que chaque enfant ait sa place dans un service de garde. 1. Assurer une offre de services de garde éducatifs suffisante et plus conforme aux besoins des familles. 1. Favoriser la présence de services de garde dans divers milieux où le besoin se fait particulièrement sentir (lieux de travail, institutions d’enseignement, milieux communautaires, milieux défavorisés, etc.) 1. Assurer une plus grande flexibilité des services de garde : plage horaire de 12 heures dans certains CPE, service de garde pour horaires de travail atypiques (de soir, de nuit, les fins de semaine), service de garde à temps partiel, développement et meilleur soutien des haltes-garderies, services additionnels et services mieux adaptés pour les enfants handicapés. 1. Inciter tous les employeurs à instaurer une politique de conciliation famille-travail. 1. Créer une banque annuelle de jours de congé pour activité familiale, et ce, tant pour prendre soin de ses enfants que de ses parents. 1. Soutenir les familles dans le suivi d’apprentissage. Soutenir les écoles désireuses d’instaurer une période de devoirs et de leçons à l’école primaire afin d’aider les élèves dont les familles ne sont pas en mesure de le faire. Soutenir les parents-étudiants. Instaurer la gratuité scolaire pour le parent d’un enfant de moins de 18 mois afin de lui permettre de poursuivre ses études ou d’y effectuer un retour. 24 1. Réviser en profondeur la Loi sur l’aide aux personnes et aux familles, notamment pour en éliminer les facteurs de discrimination et d’arbitraire. 1. Payer 5 des 10 journées de congé pour responsabilité familiale prévue par la loi. 1. Modifier la Loi sur l’équité salariale pour qu’elle s’applique pleinement aux entreprises ayant à leur emploi entre 10 et 49 personnes. 1. L’élargissement du régime québécois d’assurance parentale pour offrir une couverture aux 20 000 personnes actuellement non inclues. 1. La reconnaissance économique et sociale du travail des personnes proches aidantes. 1. L’obligation pour les entreprises et le gouvernement de mettre en place des horaires flexibles, notamment pour les parents de jeunes enfants et les personnes proches aidantes afin de réduire les difficultés de conciliation famille-travail. 1. Développer le réseau des centres de la petite enfance (CPE) pour offrir des services adaptés aux besoins des différentes familles et des milieux. Étendre la durée des vacances annuelles payées à trois semaines après un an de service continu, à quatre semaines après deux ans et à cinq semaines après cinq ans de service. Pour moins d’un an de service étendre cette durée à 2 jours par mois de service jusqu’à un maximum de 3 semaines. Accorder une demi-journée de maladie payée par mois, toutes ces demi-journées étant cumulables pendant 12 mois. Accorder deux jours de congé sans solde personnels par année pouvant être fractionnés en demijournées, à compter de trois (3) jours d’avis, ce congé ne pourra être refusé. Ajouter deux congés chômés et payés pour commémorer la journée internationale des femmes, le 8 mars, et la journée internationale des travailleurs-euses, le 1er mai. Ces journées pourront être reportées après demande de la personne salariée. 1. Instaurer une assurance parentale qui inclura les travailleurs autonomes et procurera 80% du salaire 25 INTÉGRATION DES NOUVEAUX ARRIVANTS ET FRANCISATIONS 1. 1. Une politique d’intégration harmonieuse des nouveaux arrivants au marché du travail et l’approfondissement du projet de francisation de nos milieux de travail. 1. Nous allons ouvrir un nouvel espace économique pour les Québécois. À partir de l’entente France-Québec sur la reconnaissance mutuelle des compétences et des acquis, nous conclurons des ententes similaires avec d’autres partenaires. 1. Faciliter l’accès au travail des immigrants et leur répartition sur l’ensemble du Québec. 1. Rendre accessibles dans tout le Québec des programmes de mentorat destinés à l’insertion professionnelle des travailleurs issus de l’immigration ainsi qu’à la prévention du décrochage scolaire des jeunes issus de l’immigration. Favoriser la reconnaissance des diplômes des nouveaux arrivants. Instituer des passerelles permettant aux professionnels de pratiquer leur profession au Québec (formation d’appoint, etc.). 1. Mieux accompagner les nouveaux arrivants. Bonifier les programmes de francisation et d’intégration des nouveaux arrivants afin de leur donner tous les outils nécessaires pour qu’ils s’intègrent pleinement à notre société, à ses valeurs et à ses institutions. 1. Soutenir les efforts d’intégration des personnes issues de l’immigration au sein des syndicats et du monde associatif afin de donner à ces derniers les moyens d’exercer davantage leur rôle social intégrateur. 1. S’assurer avant l’immigration au Québec des travailleurs-euses sélectionnés-es à l’étranger, de la reconnaissance de leurs diplômes ou les informer précisément du niveau d’équivalence et des études ou examens à faire. Revoir certains pouvoirs des corporations professionnelles et augmenter le nombre de diplômes reconnus. Conclure à cette fin les ententes nécessaires, notamment avec les institutions d’enseignement et les corporations professionnelles. 26 1. Respecter les objectifs de la loi d’accès à l’égalité en augmentant l’embauche des personnes issues des communautés culturelles dans la fonction publique de façon à atteindre le même niveau de représentativité que dans la société québécoise. 1. Appliquer un programme d’embauche de personnes issues des communautés culturelles et des minorités visibles au sein des entreprises privées de 50 employés et plus qui bénéficient de subventions, de prêts ou de contrats du gouvernement du Québec, des municipalités et des commissions scolaires, pour des montants de 50 000 $ et plus. 1. Mettre en place des mesures favorisant une meilleure intégration en emploi et éviter de confiner les nouveaux arrivants dans des sous-emplois. 1. Utiliser la totalité des transferts fédéraux destinés à l’immigration pour les budgets du ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles. 1. Renforcer l’application de la Charte de la langue française afin de faire du français la langue de travail et des communications publiques (dans le respect des exceptions prévues à la loi). 1. Abaisser de 50 à 25 employé-es le seuil à partir duquel s’applique le chapitre de la Charte de la langue française portant sur la langue de travail. 1. Prévoir des congés linguistiques pour les travailleurs occupant un emploi sans posséder le français comme langue de communication. Les cours seraient offerts sur les heures de travail et soutenus par l’employeur qui bénéficierait d’un crédit d’impôt de l’État. 1. Réactiver les programmes de jumelage entre immigrants-es et personnes habitant au Québec de longue date. 1. Accroître les possibilités de maîtrise du français, via divers réseaux : éducation des adultes, centres communautaires, etc. Rien 27 BILAN ET POINTAGE Plate-forme politique de la FTQ. Nombre de revendications : 19 Nombre de propositions reconnues dans le programme : 11 Nombre de propositions qui vont à l’encontre de la FTQ : 1 Pourcentage de cibles atteintes : 53% Autres propositions en faveur des travailleurs : 2 Nombre de propositions reconnues dans le programme : 10 Nombre de propositions qui vont à l’encontre de la FTQ : 0 Pourcentage de cibles atteintes : 53% Autres propositions en faveur des travailleurs : 2 Nombre de propositions reconnues dans le programme : 9 Nombre de propositions qui vont à l’encontre de la FTQ : 5 Pourcentage de cibles atteintes : 21% Autres propositions en faveur des travailleurs : 2 Nombre de propositions reconnues dans le programme : 13 Nombre de propositions qui vont à l’encontre de la FTQ : 1 Pourcentage de cibles atteintes : 63% Autres propositions en faveur des travailleurs : 7 Nombre de propositions reconnues dans le programme : 9 Nombre de propositions qui vont à l’encontre de la FTQ : 1 Pourcentage de cibles atteintes : 42% Autres propositions en faveur des travailleurs : 0 28