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Le 18 octobre, 300.000 manifestants du privé et du public ont exprimé leurs revendications.
Depuis le 14 novembre, les salariés de la SNCF, de la RATP, d’EDF, de GDF, de l’Opéra de Paris sont massivement
en grève dans l’unité. Ils sont en lutte sur leurs revendications : retraites, pouvoir d’achat, avenir du service public.
Le 20 novembre, une nouvelle journée de grèves et de manifestations aura lieu. Elle rassemblera des salariés du
public : Fonction Publique, SNCF, RATP, EDF, GDF, Opéra de Paris, Santé, Education Nationale. Mais également du
privé : Construction, Organismes Sociaux, personnels de la Santé Privée, les salariés du commerce, de la Banque
de France… Les Etudiants, fortement mobilisés, participeront à la manifestation.
La politique du Gouvernement et du MEDEF est de plus en plus agressive envers toute la population.
La vie au travail est souvent insupportable avec, en particulier, les réductions d’effectifs, les licenciements, les
charges de travail excessives. Les garanties sociales sont explosées : retraites, santé, franchises médicales, code
du travail… La perte du pouvoir d’achat pour les salariés culmine à des niveaux rarement atteints et les prix
flambent.
Nous sommes radicalement opposés à ces objectifs de régression sociale. Tous les salariés ont de
réels besoins et l’argent existe largement dans un pays riche comme le nôtre.
Pendant que Gouvernement et MEDEF exigent toujours plus de sacrifices, les grandes entreprises engrangent des
profits colossaux, les actionnaires empochent des dividendes insultants, les dirigeants d’entreprises se servent en
« stocks options » s’octroient des revenus d’un niveau qu’un salarié moyen ne pourra jamais gagner en une vie. Ce
sont ceux là même que le gouvernement sert grassement avec des cadeaux fiscaux et des exonérations de
charges sociales. Et ensuite, ils nous affirment qu’il n’y a pas les moyens pour financer la santé, les retraites, les
services publics ! Pire, il faudrait travailler plus longtemps pour au final gagner moins, en allongeant la durée de
cotisation pour tous les salariés à 40, 41 puis 42 ans, et les « promesses » de la campagne électorale sur le
pouvoir d’achat sont bien loin !
Dans le prolongement des actions qui ont lieu dans tout le pays, il nous faut riposter largement et ensemble.
Refusons la division des salariés, portons haut et fort les solidarités entre les salariés des régimes spéciaux et du
régime général, du secteur privé et du public, des retraités, des sans emploi, des étudiants.
LE 20 NOVEMBRE AGISSONS ENSEMBLE POUR
L’augmentation des salaires, des pensions et des
minima sociaux, le maintien du SMIC, de l’emploi
qualifié, des contrats de travail en CDI. Pour cela,
nous exigeons l’ouverture, dans le public comme
dans le privé, de négociations salariales.
L’annulation des suppressions de postes dans
le secteur public et la fonction publique, le
remplacement des départs en retraite et la création
des postes nécessaires
L’arrêt des licenciements dans le privé,
Le maintien des régimes spéciaux de retraite
et des droits qui leur sont attachés. Aucun
allongement de la durée de cotisations
L’abrogation des mesures Balladur et Fillon
Le maintien de la retraite de base à 60 ans à taux
plein pour tous,
Le maintien d’un réel service public de l’emploi et du
système d’assurance chômage et contre la fusion
ANPE/UNEDIC
La reconnaissance du CDI comme le contrat de
travail de référence et contre la précarité
Le maintien de la Sécurité Sociale solidaire et
égalitaire, le retrait des franchises, non à la TVA
sociale
Contre la recodification du code du travail
Contre le projet de fusion des impôts et du
trésor.
Paris, le 16 novembre 2007