DESC DE MEDECINE D'URGENCE
INTER REGION OUEST (groupe 1)
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Le 16/04/2017
Objectifs, organisation, modalités de validation
Agréments, Carnet de stages
Le projet pédagogique du DESC de Médecine d'Urgence a été défini à l'échelon national par
la collégiale nationale des universitaires de médecine d'Urgence. Le projet pédagogique inter
régional s'appuie sur cette réflexion.
La création d'un DESC non qualifiant a ainsi pour objet d'apporter une formation de haut
niveau aux différentes modalités de pratique de la médecine d'urgence tant en pré hospitalier
qu'en intra hospitalier.
Objectifs de la formation à la spécialité de médecine d'urgence
Les compétences à acquérir correspondent à la somme des connaissances théoriques, des
habiletés techniques, pratiques et organisationnelles adaptées aux situations cliniques
rencontrées en médecine d’urgence.
Au terme de sa formation le spécialiste en médecine d’urgence doit être capable de :
identifier les motifs de recours à la structure d’urgence sollicitée au téléphone en
fonction de l’appelant ou lors de l’examen clinique, en extra ou en intra hospitalier.
identifier les signes de gravité présents, au téléphone ou en présence du patient, et les
rassembler en syndrome de gravité pour assurer leur prise en charge thérapeutique
immédiate gestuelle et/ou médicamenteuse.
assurer la prise en charge du patient selon le niveau de soins requis et son degré
d’urgence par les effecteurs extra et pré hospitaliers appropriés : SMUR, association
d’urgence médicale, médecin généraliste, ambulanciers privés, sapeurs-pompiers,
identifier les signes de gravité potentielle et les formes compliquées spécifiques à chaque
étiologie,
maîtriser la marche diagnostique étiologique, clinique et paraclinique, en choisissant
les examens complémentaires disponibles les plus efficients et en la hiérarchisant, du cas le
plus fréquent au plus rare, au sein d’un même motif de recours,
maîtriser l’inscription du patient dans la filière de soins d’urgence, après avoir assuré
sa mise en condition dans la phase initiale, pour la prise en charge en aval la plus
appropriée : recours aux autres spécialistes, décision d’hospitalisation et choix de son lieu,
décision de transfert ou de retour à domicile, utilisation optimale des structures et filières
de soins extrahospitalières,
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connaître l’organisation architecturale et fonctionnelle des structures d’urgence pré-
hospitalières et hospitalières et la contractualisation avec les réseaux et structures d’aval,
connaître la méthodologie d’élaboration, d’actualisation, d’appropriation et de
diffusion de protocoles internes, des conférences de consensus, des recommandations
de pratique clinique, des conférences d’experts produites par les sociétés scientifiques et
l’Agence Nationale d’Accréditation et d’Evaluation en Santé (ANAES),
maîtriser l’information scientifique disponible : analyse critique d’un article sur une
étude clinique et expérimentale, d’un site Internet, recherche bibliographique, médecine
fondée sur des niveaux de preuve,
connaître la méthodologie de la recherche clinique en situation d’urgence,
maîtriser la présentation orale et par affiches, la rédaction d’articles et de
communications scientifiques,
connaître les critères d’évaluation quantitative et qualitative des structures d’urgence et
leur inscription dans un processus dynamique de démarche qualité,
connaître le contexte médico-légal et éthique en situation d’urgence.
Méthodologie de la formation
Pour chaque motif de recours aux structures d’urgence et chaque thématique d’enseignement,
des objectifs spécifiques, cliniques et pratiques, d’orientation et d’inscription du patient dans
la filière de soins adaptée sont définis.
Ceci implique de :
définir les connaissances et les compétences spécifiques du médecin urgentiste,
développer une méthodologie pédagogique adaptée à la médecine d’urgence,
établir une méthodologie adaptée de validation des connaissances et des compétences,
formuler des propositions pour une méthodologie de reconnaissance des besoins en
formation médicale continue avec ses propres modalités pédagogiques.
La méthode d’enseignement intégrera naturellement le processus réel de décision et fera
apparaître la simultanéité de la démarche décisionnelle :
pour permettre au futur spécialiste de relier, à partir de ses connaissances acquises
antérieurement, les éléments cliniques et/ou paracliniques à forte valeur prédictive, positive
ou négative, nécessaires à la prise en charge initiale et immédiate du patient,
d’appliquer à la prise en charge du motif de recours non programmé et indifférencié, les
habiletés techniques acquises et de décider du moment où les appliquer.
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Contenu de la formation
Les objectifs seront de :
identifier ou vérifier le motif du recours,
reconnaître les signes de gravité, procéder à leur rapprochement pour évoquer un
syndrome,
déterminer la thérapeutique immédiate à mettre en œuvre,
décider le cas échéant le recours immédiat à un autre spécialiste.
simultanément rechercher l’hypothèse étiologique ayant la plus forte probabilité, à partir de
l’analyse de l’état clinique puis, si la situation clinique est stable, rechercher les
pathologies causales potentielles constituant une urgence diagnostique et/ou thérapeutique,
en allant des plus fréquentes aux plus rares et des plus graves aux moins graves, avec
dépistage de la survenue des signes de gravité à chaque nouveau pas de ce processus
dynamique de prise en charge,
recueillir les critères décisionnels d’une prise en charge par un autre spécialiste médical ou
chirurgical à chaque étape, en tenant compte des limites du champ d’intervention de
l’urgentiste,
assurer une orientation adaptée du patient au diagnostic et au niveau de soins requis.
Cet enseignement intégré et polyvalent sera multidisciplinaire et interactif par confrontation
du raisonnement de l’étudiant avec celui des enseignants. A chaque niveau du processus de
décision, les spécialistes concernés s’intégreront dans l’enseignement.
Modalité pratique de l'enseignement théorique
Le volume horaire, défini par décret, est d'environ 150 heures réparties sur deux ans
Sur le plan organisationnel, l'enseignement comprendra :
un enseignement organisé dans chaque faculté, d'une dizaine d'heures (laboratoire de
gestes techniques) sous forme de travaux pratiques et d'apprentissage sur mannequin
(réanimation cardiopulmonaire de l'arrêt cardiaque, intubation...) (Annexe 1)
un enseignement inter-facultaire (125 heures). Pour des raisons géographiques, les six
facultés de l'inter région sont regroupées en binômes :
- Angers Nantes,
- Brest Rennes,
- Poitiers Tours.
Chaque faculté assurant la maîtrise des 120 heures d'enseignement théorique (Annexe 2)
un enseignement inter régional à raison de deux séminaires par an en deuxième année.
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Les stages pratiques
La formation pratique a été définie par arrêté (BO n° 39 28 octobre 2004)
Pour valider la maquette les étudiants devront avoir accompli au cours du 3ème cycle des
études médicales au moins un semestre dans chacun des terrains de stage suivants dont au
moins deux dans un centre hospitalier universitaire :
- SAMU-SMUR ;
- Service d'Urgences Adultes ;
- Service ou Unité d'Urgences pédiatriques ;
- Service ou unité de Réanimation ou de soins intensifs médicaux, chirurgicaux ou médico-
chirurgicaux."
Tous ces stages doivent être agréés pour la médecine d’urgence (cf. critères d’agrément)
L’année post-internat, effectuée sur un statut en responsabilité (assistant, chef de clinique, PH
contractuel) doit se dérouler dans la structure d’urgence du CHU de formation, sauf
dérogation accordée par le coordonateur local du DESC MU. Cette mesure est indépendante
de celle qui stipule qu’au moins 2 stages de la maquette obligatoire des stages soient
accomplis dans un CHU (cf. ci-dessus). La commission rappelle que l’année post-internat
comporte des fonctions hospitalo-universitaires ou hospitalières dans des stages agréés (cf.
BO)
Un stage effectué sur un statut de faisant fonction d’interne (FFI) en fin de DES n’est pas
considéré comme un stage de post-internat en responsabilité, et n’est pas comptabilisé comme
tel, sauf si sa durée n’excède pas 2 mois sur 1 semestre. Cette mesure doit inciter l’étudiant à
soutenir sa thèse d’exercice au plus tard à l afin de son DES.
Les critères de validation des terrains de stage sont définis par la commission inter régionale
du DESC de médecine d'urgence (Annexe 3).
Il est déterminé pour chaque stage les habiletés techniques à acquérir (Annexe 2)
VALIDATION
DU
DESC DE MEDECINE D'URGENCE
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1. Validation des stages
- Carnet de stage (voir exemplaire en annexe)
- Objectifs remplis en fonction du stage effectué (SAU, réanimation, SAMU, pédiatrie, …)
- Rapport de stage circonstancié par le responsable du stage (fiches du J.O.)
- Nombre minimal de gardes (3 par mois)
2. Validation des enseignements
En 1ère année de DESC :
Assiduité aux enseignements théoriques délivrés dans chaque faculté (et chaque binôme de
facultés)
Epreuve pratique
- Evaluation des compétences pratiques de l’étudiant à partir de mises en situation
« réelles » (épreuve sur mannequin avec matériel de réanimation et chronométrage).
Cette épreuve teste les connaissances théoriques acquises et les habiletés techniques
spécifiques acquises et maîtrisées par l’étudiant.
- Cette épreuve en fin de 1ère année universitaire doit avoir été validée par une note égale
ou supérieure à 10/20 pour être autorisé à s'inscrire en 2ème année de DESC.
Epreuve théorique
- Examen écrit comportant 2 dossiers cliniques de chacun 1 heure. Une note égale ou
supérieure à 10/20 est nécessaire pour valider la 1ère année.
En cas de note inférieure à 10/20 à l’une ou l’autre de ces épreuves, l’étudiant est autorisé à
repasser ces mêmes épreuves l’année suivante, sans modification de ses stages. En cas de nouvel
ajournement, l’avis de la commission inter-régionale sera demandé pour décider de la poursuite
du DESC.
En 2ème année de DESC
Assiduité aux enseignements théoriques délivrés dans chaque binôme de facultés et aux
séminaires interrégionaux généraux organisationnels
Mémoire effectué sur une évaluation et/ou une stratégie diagnostique ou thérapeutique ou
une filière spécifique de soins d’urgences (travail de recherche, revue de la littérature) :
- Présentation et discussion devant les membres de l’inter région
- Evaluation sur des critères définis : pertinence du sujet, présentation orale du mémoire,
qualité de la rédaction, …
- Séance spécifique de présentation des mémoires en fin d’année universitaire (septembre)
Epreuve de cas cliniques (examen oral) organisée par l'inter région.
En cas de note inférieure à 10/20 à l’épreuve orale de cas cliniques et/ou en cas de non validation
du mémoire, l’étudiant est autorisé à repasser la (ou les) modalité(s) correspondante(s) l’année
suivante, sans modification des stages.
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