et encore dans
Tang Junyi, Œuvres complètes de Tang Junyi (Tang Junyi quanji), vol.4, part.2, Taibei,
Taiwan xuesheng shuju, 1991);
Zhang Junmai, Recueil de textes philosophiques de Chine, d’Occident et d’Inde (zhong-xi-yin
zhexue wenji) , Taibei, Taiwan xuesheng shuju, 1991),p.849。
Le texte complet de ce texte peut être trouvé en chinois sur Internet
http://www.readfree.net/htm/200605/174478.html
http://daoli.getbbs.com/Post/Topic.aspx?TID=203109
Il en existe une traduction abrégée :
Carsun Chang, The development of neo-confucian thought , vol.2,
Bookman Associates, New York 1962, pp.455-483.
Commentaires récents :
Umberto Bresciani, Reinventing Confucianism, Taipei Ricci Institute, Taipei, 2001, pp.21-22,
37-54
Joël Thoraval, Introduction de Mou Zongsan, Spécificités de la philosophie chinoise, Le Cerf,
Paris, 2003, pp.25-29.
Lauren Pfister, “The different faces ot contemporary religious Confucianism: an account of
the diverse approaches of some major twentieth century Chinese Confucian scholars”,
Journal of Chinese Philosophy 22 (1995), pp.5-79.
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Les principales positions du Manifeste
Les signataires protestent contre les diverses mésinterprétations occidentales de la culture
chinoise ; aucun des groupes d’Occidentaux qui ont écrit sur ce sujet, que ce soit les
missionnaires jésuites, les sinologues ou les diplomates n’ont eu l’approche sympathique
et respectueuse qui leur aurait permis de la comprendre non pas comme un objet, voire
comme un fossile, mais dans une perspective de communication avec le cœur et la
racine de la culture chinoise. Celui qui entre dans une telle perspective seul peut
authentiquement comprendre que la culture chinoise n’est pas morte et qu’elle a encore
un avenir.
La difficulté d’appréhender la réalité chinoise pour les Occidentaux vient de ce que l’Occident
est un monde diversifié (diversité des peuples, de leurs cultures, culture européenne
recueillant des éléments de divers mondes) alors que la culture chinoise a une seule
racine et qu’elle a toujours présenté un caractère de système.
En particulier, comme la Chine ne connaît ni église institutionnalisée, ni religion distincte
de la vie sociale, ils ne perçoivent pas la religiosité de la culture chinoise.
Contrairement à ce que les Occidentaux s’imaginent, la culture chinoise ne vise pas
essentiellement à l’harmonie de la société, mais à l’accomplissement véritable de la
personnalité, accomplissement qui peut aller jusqu’au sacrifice de sa vie pour le sens de
l’humanité ou la justice, manifestation de transcendance s’il en est.
La racine de la culture chinoise est la doctrine xin-xing (cœur/esprit – nature foncière). La
nature foncière de l’homme est bonne, elle est à mettre en œuvre dans une pratique, une
pratique qui permet de la comprendre. Celui qui entre dans ce mouvement comprend