PE450.431v01-00 4/9 RE\838072FR.doc
FR
si, en conséquence, la confiance de la population afghane est rétablie; demande que les
troupes de l'OTAN soient retirées du pays;
5. constate qu'en dépit des nouveaux efforts de l'administration américaine, le processus de
paix au Moyen-Orient est dans une impasse; insiste pour que l'évolution des relations des
partenaires transatlantiques avec Israël soit fortement conditionnée au respect des droits de
l'homme et du droit humanitaire international, à la fin de la crise humanitaire à Gaza et
dans les territoires palestiniens occupés et à des engagements réels en faveur d'un
règlement de paix global;
6. se déclare profondément préoccupé par le sort et la sécurité des 1,5 million de Palestiniens
piégés à Gaza et qui sont dans l'impossibilité de quitter la bande de Gaza; demande aux
partenaires transatlantiques d'insister, dans leurs relations avec Israël, pour que les
autorités de ce pays lèvent le blocus; demande aux partenaires transatlantiques
d'intensifier les efforts qu'ils déploient afin de mettre un terme à la tragédie que vivent les
plus de 4,3 millions de réfugiés palestiniens enregistrés par les Nations unies,
conformément à la résolution 194 des Nations unies;
7. demande une nouvelle approche en ce qui concerne l'Iran puisque la politique de sanctions
et d'isolation appliquée à l'égard de ce pays a échoué; insiste sur la relance des
négociations avec l'Iran en vue de trouver une solution négociée, générale et équitable de
la question nucléaire iranienne, sur la base de la reconnaissance du droit de l'Iran à mener
des activités nucléaires à des fins pacifiques et d'assurances vérifiables données par ce
pays quant au caractère pacifique de son programme nucléaire; est fermement convaincu
que le dialogue et la diplomatie peuvent fournir des solutions convaincantes et à long
terme dans le dossier iranien, dans un cadre multilatéral géré par l'Agence internationale
de l'énergie atomique (AIEA) à Vienne;
8. soutient vivement la déclaration finale du sommet UE-Amérique latine de Madrid, qui a
eu lieu en mai 2010, par laquelle les dirigeants européens et ceux d'Amérique latine
rejettent fermement toute mesure coercitive à caractère unilatéral ayant des effets
extraterritoriaux comme étant contraires au droit international et aux règles communément
admises en matière de libre-échange et convient que ce type de pratiques constitue une
sérieuse menace pour le multilatéralisme; rappelle que l'embargo commercial à l'égard de
Cuba, fondé sur les lois extraterritoriales "Helms-Burton", est condamné de façon
ininterrompue par l'Assemblée générale des Nations unies; demande au Conseil et à la
Commission de soulever cette question lors du sommet entre l'Union européenne et les
États-Unis et d'œuvrer en faveur de leur abrogation, si nécessaire en attaquant les États-
Unis dans le cadre de l'OMC;
9. rappelle à toutes les parties concernées que la question de Chypre constitue un problème
international et doit être réglée sur la base des résolutions des Nations unies et du droit
international, garantissant ainsi la réunification de l'île dans le cadre d'une fédération
bizonale et bicommunale, qui soit démilitarisée et sans garants ni interventions, une
passerelle de paix dans la région méditerranéenne orientale;
10. salue la nouvelle approche du président Obama en faveur du désarmement nucléaire et la
signature du nouveau traité START en avril 2010; prie instamment l'Union européenne et
les États-Unis de s'employer à relancer le contrôle négocié des armements ainsi que le