AD\408705FR.doc 5/6 PE 232.151
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5. déplore que la Commission n'ait pas suffisamment mis l'accent sur l'importance du transport
maritime à courte distance dans l'ensemble du Bassin méditerranéen – surtout compte tenu
du programme MEDA et de ses incidences sur le développement des activités industrielles
et commerciales des pays concernés – et sur le rôle qu'il devrait pouvoir jouer dans le cadre
des échanges économiques entre les régions de l'Adriatique;
6. demande qu'une réflexion approfondie soit menée, dans le contexte de la réforme des
transports maritimes à courte distance, sur la redéfinition et la promotion du rôle des ports,
dans le cadre d’un examen spécifique et séparé des transports maritimes à courte distance,
en tant que centres de services pour les citoyens et les opérateurs économiques et
générateurs d'emplois, en particulier dans les zones de la Méditerranée et de l'Adriatique
ainsi que dans les régions insulaires atlantiques des États membres (Canaries, Açores et
Madère); estime que la diversification des transports maritimes et l’activité des ports créent
une dynamique économique, en particulier dans les secteurs du tourisme, du commerce, de
la distribution et des services aux clients, et consolident la culture maritime et fluviale qui
fait partie intégrante de l'identité de zones qui sont souvent en déclin;
7. attire l'attention sur le fait que le cabotage est également concerné par la mondialisation de
l'économie et que les objectifs de l'Union en matière de compétitivité, de développement
économique, de professionnalisme et de qualité doivent être poursuivis dans ce secteur
également;
8. demande que, lors de la définition des délais et des conditions de libéralisation du secteur
du transport maritime dans son ensemble, et du transport maritime à courte distance en
particulier, la Commission prenne dûment en compte les conséquences éventuelles de la
mondialisation pour les opérateurs économiques de ce secteur, l'industrie, le commerce et
les consommateurs;
9. invite en outre la Commission à ne pas négliger l'impact de la libéralisation sur la société et
l’emploi, en déplorant que les recherches dans le domaine de l’environnement, un des
aspects qui font que ce mode de transport est avantageux, n’aient pas progressé de manière
à parvenir à une réduction des émissions de SO2 et, ainsi, à le rendre encore plus
écologique, et à tenir compte du fait que ce mode de transport est respectueux de
l’environnement lors de la définition de la politique de libéralisation du transport maritime
à courte distance;
10. souligne que le transport maritime à courte distance ne doit pas être considéré comme une
alternative au transport routier ou comme un mode concurrent;
11. invite la Commission à suivre une stratégie intermodale établissant une complémentarité
entre les modes de transport en optant, chaque fois qu’il est compétitif, pour le transport
maritime, parce qu’il respecte l’environnement, qu’il est sûr et qu’il permet de réduire le
trafic routier;
12. invite par conséquent la Commission à revoir son approche basée sur l'idée d'une alternative
"transport maritime à courte distance/transport routier" et à la reformuler en mettant l'accent
sur la synergie et la complémentarité, tout en prenant en compte les intérêts des opérateurs