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 Chez  les  eucaryotes,  l'ARN  messager  mature  est  le  produit  de  l'excision 
(élimination de séquences non codantes ou introns) d'un ARN prémessager et 
de l'épissage  (soudure des  séquences codantes restantes  ou  exons).  Les  gènes 
sont morcelés. 
► FIGURE 7.  L’épissage alternatif  dans Bordas p. 131. 
 Un  gène  unique  peut  générer  plusieurs  combinaisons  d'exons  différentes  (= 
épissage  alternatif)  et  donc  gouverner  la  synthèse  de  plusieurs  polypeptides 
différents. 
► VOIR.  Immunologie : segments variables des molécules d'anticorps dans 
cours de TS obligatoire (chapitre 7.3. § IA) 
 Notre génome peut ainsi coder beaucoup plus de protéines qu'il ne possède de 
gènes. 
 Pour trois raisons on ne peut pas dire qu'à un gène correspond une protéine : 
-  une  même  protéine  fonctionnelle  est  souvent  formée  de  plusieurs  chaînes 
polypeptidiques codées par des gènes différents (cas de l’insuline, des chaînes L et H 
d'une molécule d'immunoglobuline) ; 
- un même gène peut coder plusieurs séquences polypeptidiques (cas des segments 
variables des chaînes L et H d'une molécule d'immunoglobuline). 
- certains gènes codent seulement un ARN (ex. ARN ribosomal).  
 Un gène est une association de segments d'ADN (le plus souvent), qui constituent 
ensemble une unité d'expression conduisant à la formation d'un ARN. 
Ces divers segments sont : 
- l'unité de transcription, pouvant coder un ou plusieurs ARN (épissage alternatif), 
segment continu codant le transcrit primaire qui se retrouvera dans l'ARN définitif 
(intron(s), séquences d'espacement, queue) ; 
- le promoteur de base responsable de l'initiation correcte de la transcription ; 
- la (les) séquence(s) régulatrice(s) responsables du contrôle de la transcription. 
 Un gène n'est donc pas une unité structurale mais une unité fonctionnelle.  
 
► TP 1. Enzymes de restriction et polymorphisme génique 
Si pas fait après I.A 
II. Les biotechnologies ont des applications en 
agronomie 
A. La transgénèse permet d'obtenir des OGM 
► FIGURE 8.  Les étapes de la fabrication d’un OGM dans Nathan p. 89. 
 La transgénèse  consiste à introduire, un gène d'intérêt (= transgène modifié ou 
étranger) dans un organisme pour lui faire acquérir des propriétés nouvelles. 
 Après  avoir  été  isolé,  le  gène  d'intérêt,  accompagné  des  séquences  d'ADN 
nécessaires à son insertion et à son expression, est inoculé : 
- soit  associé  à  un  vecteur  (=  virus  non  pathogène  ou  bactérie comme 
Agrobactérium qui parasite naturellement la plante) ; 
- soit par transfert direct (action d'un agent chimique, d'un champ électrique (= 
électroporation) ou micro-injection de microparticules  métalliques recouvertes 
d'ADN (= biolistique)) dans les cellules (protoplastes) de l'organisme cible.  
 Le transfert simultané d'un gène de sélection permet d'isoler les cellules cibles 
effectivement transformées. 
VOIR.  Multiplication in vitro dans cours de 1e S.