Préparation CAPES D. Luzzati
- Composition/famille : racine => dramatique dramatiser (=> catastrophe et non théâtre), dramaturge, auteur
dramatique (= auteur de théâtre, tout comme le comédien, acteur de théâtre, qui s’oppose au tragédien,
acteur de tragédie). Il s’agit alors de l’art dramatique, qui s’oppose à l’art lyrique.
- Sens : Préf de Cromwell aidant, on peut penser au « drame » romantique (th d’action complexe, lyrique,
refusant les « unités » classiques), mais par comp avec roman, renvoie au sens de fiction représentée,
qu’elle soit comédie, tragédie ou drame romantique.
- synonymes/antonymes : ds le sens litt, regroupe à la fois à tragédie et à comédie.
- Syntaxe : subst = dét indef => sens générique
- Contexte : meta = faire n drame (une catastrophe) d’un drame (dramatique) ; si l’un (DJC) ne prouve rien,
l’autre (réactions à non plus).
Roman : histoire racontée (à la diff de drame)
- Composition/famille : romantique ou romanesque renvoient à une interprétation de roman qui correspond en
partie au DJC (histoire inventée qui comporte ou suscite des sentiments violents)
- Sens : le sens de « récit inventé en prose » correspond au DJC. Se pose alors le pb de la « vérité » d’un
semblable récit qui ne prouve rien selon le Philosophe, mais qui peut parfaitement être plus « vrai », plus
« réel » que des faits rapportés.
- synonymes/antonymes : s’oppose à récit ou histoire : le DJC n’est ni véritablement un récit (qui raconte), ni
véritablement une histoire (son intrigue se résume à peu de chose). Ce n’en est pas moins un roman.
- Syntaxe : subst = dét indef => sens générique
- Etymologie : <romanus, « romain » => en langue populaire, et non en latin. Par métonymie, désigne un récit
en langue romane. Il ne s’applique à des récits « réalistes » en prose qu’à partir du 19ème s.
- Con texte : cf drame => un roman (invention baratin) sur un roman (histoire fiction) ; si l’un ne prouve rien,
l’autre encore moins.
Détestable
- Composition : base = verbe détester + suff adj –able = « susceptible d’être… »
- Sens : parfait appréciatif axiologique (bon/mauvais). Il reprend d’ailleurs mauvais, avec une valeur de comp
absolu (= « très mauvais »). Il ne dit donc strictement rien, si ce n’est la position du locuteur
- synonymes/antonymes : comme tous les appréciatifs de ce type, il se dévalorise et, au lieu de sign « susc
d’être détesté » av pour antonyme « susc d’être aimé » (aimable), il devient une coquetterie de langage
subst par horrible, abominable …, dont les antonymes sont formidable, extraordinaire, exceptionnel…
- Syntaxe : prédicat av thème ds la réplique qui précède (le livre), ds une struct topicalisée
- Etymologie : < detestari = « détourner en prenant Dieu à témoin par des imprécations ». Seus fort
(haîssable) qui s’aténue (désagréable).
2. Passage souligné :
mais point
Réponse oratoire (fausse réponse, déjà contenue dans la question qui précède). Mais connecteur argumentatif
plutôt que conj de coord adversative. Permet de mettre en valeur la négation : je ne le connaissais même pas
devient si je le connaissais ? mais point (il faut inclure même pour en rendre compte). Point n’est pas subst par
pas : on peut trouver point/pas du tout ou absolument pas (diff de sens), mais on ne peut pas trouver pas tt seul.
Il est revanche subst par non dont il prend la portée générique.
m’intéresser
Transfert de sens du sens pronominal au sens transitif direct + COD ané : s’intéresser = prendre intérêt, avoir de
la curiosité ; intéresser qqun = faire en sorte qu’il trouve un intérêt. Normalement, l’intérêt en question n’est pas
de même nature, d’où le comique.
eh bien
« Interjection » qui fonctionne comme connecteur (ce n’est pas un mot phrase). Introduit le second segment, avec
un rôle consécutif (cf La Fontaine : eh bien dansez maintenant), comme le ben oral. Supprimable, mais sans le
clivage (quand je vois des tragédies où on se tue, cela ne me fait rien - *quand je vois des tragédie, on se tue,
cela ne me fait rien).
3. Syntaxe : l’interrogation
rappel pour une introduction :
Oppositions classiques :
Totale/partielle
Directe/indirecte
Oppositions supplémentaires :
Morph int simple/renforcée
+/- clivage
interrogation oratoire
occurrences
(a) l1 : dans quel but l’a-t-il fait ?