2. Le sacrement de la Confirmation - grand seminaire saint vincent

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Paroisse Notre Dame de la Médaille Miraculeuse
Tabarre/Fleuriot
Grand Séminaire Saint Vincent de Paul de la Congrégation de la Mission
et
Compilation et rédaction: Abbé Dorenard Macorel
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Documents utilisés
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Dictionnaire de l’Académie française
Catéchisme de l’Eglise Catholique (CEC)
La bible de Jérusalem
Notes de cours du Rev. Père Elder Hyppolite, sdb (Institut de philosophie Saint François
de Sales), cours de Catéchisme de l’Eglise Catholique.
Notes de cours du Rev. Père Sylvain Janot, sdb, (Institut de philosophie Saint François de
Sales), cours d’Histoire d’Israël et introduction à la Bible.
Note de cours du Rev. Père Richard Gérard, scalabrinien (Grand séminaire Notre Dame
d’Haïti), cours de liturgie.
ETIENNE Charpentier, Pour lire l’ancien et le nouveau testament, cef, Paris, 1997
WERNER Bach, Lire la Bible….mais comment ? Verbum bible, Espagne, 1997
Concile Vatican II, Sacrosanctum Concilium et Dei Verbum
Recherches sur Internet
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http://fr.wikipedia.org
http://www.haiti-reference.com
http://www.cef.fr
http://qe.catholique.org
etc.com
Sigles et abréviations
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NT : Nouveau Testament
AT : Ancien Testament
CEC : Catéchisme de l’Eglise Catholique
SC : Sacrosanctum Concilium
DV : Dei Verbum
Sommaire
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Chapitre 1. Le sacrement de la communion et de la confirmation
Chapitre 2. Formules de la doctrine catholique
Chapitre 3. La sainte liturgie
Chapitre 4. Eglise, Le peuple de Dieu
Chapitre 5. La Bible, la sainte écriture
Chapitre 6 : Fondement de la foi catholique (Culte des Saints, culte de la Vierge Marie,
sabbat et dimanche, prier pour les morts, baptême des enfants).
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Chapitre 1 : LE SACREMENT DE LA COMMUNION ET DE LA CONFIRMATION
1. Le sacrement de l’Eucharistie
Les sacrements sont des signes sensibles, des paroles et des actions qui réalisent efficacement ce
qu'ils signifient. Principalement, c'est le mystère pascal qui nous est ainsi donné. C'est un
événement réel, advenu dans notre histoire; mais il est unique, car tout ce qu'a fait et souffert le
Christ participe de l'éternité divine et domine ainsi tous les temps. L'événement de la Croix et de
la Résurrection demeure et nous est rendu présent par les sacrements. Ainsi le Christ a institué le
sacrement de l’Eucharistie au cours de la dernière cène avec ses disciples.
I-1. L'Eucharistie, source et sommet de la vie ecclésiale
La Sainte Eucharistie achève l’initiation chrétienne. Ceux qui ont été élevés à la dignité du
sacerdoce royal par le Baptême et configurés plus profondément au Christ par la Confirmation,
ceux-là, par le moyen de l’Eucharistie, participent avec toute la communauté au sacrifice même
du Seigneur.
L’Eucharistie est " la source et le sommet de toute la vie chrétienne ". Les autres sacrements ainsi
que tous les ministères dans l'Église sont tous liés à l’Eucharistie et soumis à elle. Car la sainte
Eucharistie contient tout le trésor spirituel de l’Église, c’est-à-dire le Christ lui-même, notre
Pâque.
Tous les sacrements signifient et concrétisent une réalité spirituelle. Pour l'Eucharistie c'est
d'abord la communion de vie avec Dieu.
I-2. Comment est appelé ce sacrement ?
On l’appelle :
Eucharistie parce qu’il est « 'action de grâce » à Dieu. Ce terme rappelle les bénédictions juives
qui proclament – surtout pendant le repas – les œuvres de Dieu : la création, la rédemption et la
sanctification.
Repas du Seigneur parce qu’il s’agit de la Cène que le Seigneur a prise avec ses disciples la
veille de sa passion et de l’anticipation du repas des noces de l’Agneau dans la Jérusalem céleste
comme nous le décrit le livre de l'Apocalypse.
Fraction du Pain parce que ce rite, propre au repas juif, a été utilisé par Jésus lorsqu’il bénissait
et distribuait le pain en maître de table surtout lors de la dernière Cène..
Assemblée eucharistique parce que l’Eucharistie est célébrée en l’assemblée des fidèles,
expression visible de l’Église.
Mémorial de la passion et de la résurrection du Seigneur.
Saint Sacrifice, parce qu’il actualise l’unique sacrifice du Christ Sauveur et qu’il inclut l’offrande
de l’Église ; il achève et dépasse tous les sacrifices de l’Ancienne Alliance.
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Sainte et divine Liturgie, parce que toute la liturgie de l’Église trouve son centre et son
expression la plus dense dans la célébration de ce sacrement ; c’est dans le même sens qu’on
l’appelle aussi célébration des Saints Mystères. On parle également du Très Saint Sacrement
parce qu’il est le sacrement des sacrements. On désigne de ce nom les espèces eucharistiques
gardées dans le tabernacle.
Communion, parce que c’est par ce sacrement que nous nous unissons au Christ qui nous rend
participants de son Corps et de son Sang pour former un seul corps; on l’appelle encore les
choses saintes, pain des anges, pain du ciel, médicament d’immortalité, viatique...
Sainte Messe parce que la liturgie dans laquelle s’est accompli le mystère du salut, se termine par
l’envoi des fidèles (' missio ') afin qu’ils accomplissent la volonté de Dieu dans leur vie
quotidienne.
1-3. La présence du Christ par la puissance de sa Parole et de l’Esprit Saint
Le Christ mort et ressuscité est présent dans son Église de multiples manières, mais au plus haut
point et d'une manière unique sous les espèces eucharistiques. La conversion du pain et du vin au
Corps et au Sang du Christ est appelée transsubstantiation. Elle s'opère grâce à l'efficacité de la
Parole du Christ et de l'action de l'Esprit Saint.
1-3-1. Les fruits de la communion
Recevoir l’Eucharistie dans la communion porte comme fruit principal l’union intime au Christ
Jésus. Le Seigneur dit en effet : " Qui mange ma Chair et boit mon Sang demeure en moi et moi
en lui ". La communion à la Chair du Christ ressuscité, vivifiée par l’Esprit Saint, conserve,
accroît et renouvelle la vie de grâce reçue au Baptême.
Ensuite la communion nous sépare du péché. En effet, nous recevons le Corps du Christ 'livré
pour nous', et le Sang versé pour la multitude en rémission des péchés. Ainsi l'Eucharistie,
fortifiant la charité, efface les péchés véniels. En se donnant à nous, le Christ ravive notre amour
et nous rend capables de rompre les attachements désordonnés aux créatures et de nous enraciner
en Lui En progressant dans son amitié, il nous est difficile de rompre avec Lui par le péché
mortel. Précisons que l’Eucharistie n’est pas ordonnée au pardon des péchés mortels. Ceci est
propre au sacrement de la Réconciliation. Le propre de l’Eucharistie est d’être le sacrement de
ceux qui sont dans la pleine communion de l’Église.
De plus la communion, en nous unissant plus étroitement au Christ, nous unit à tous les fidèles
qui forment un seul corps, l'Église. L’Eucharistie fait l’Église. Elle renouvelle, fortifie,
approfondit cette incorporation au Corps du Christ déjà réalisée par le Baptême. Par là nous
reconnaissons le Christ dans tous nos frères, particulièrement les plus pauvres. L'Eucharistie,
'signe de l'unité', nous fait ressentir les divisions de l’Église qui rompent la participation
commune à la table du Seigneur, et ainsi nos prières sont d’autant plus pressantes pour que
reviennent les jours de l’unité complète de tous ceux qui croient en Lui.
1-4. L'EUCHARISTIE – « GAGE DE LA GLOIRE À VENIR »
L'Eucharistie, mémorial de la Pâques du Seigneur, nourriture de la vie spirituelle, est enfin
l'anticipation de la gloire céleste. L'Eucharistie se célèbre dans l'attente de la bienheureuse
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espérance et l’avènement de notre Sauveur Jésus-Christ. De cette grande espérance, celle des
cieux nouveaux et de la terre nouvelle en lesquels habitera la justice, nous n’avons pas de gage
plus sûr, de signe plus manifeste que l’Eucharistie, remède d'immortalité.
1-5. Le Catéchisme (CEC) résume ainsi en quelques points la doctrine du
sacrement de l'Eucharistie
Jésus dit : " Je suis le pain vivant, descendu du ciel. Qui mangera ce pain vivra à jamais... Qui
mange ma Chair et boit mon Sang a la vie éternelle ... il demeure en moi et moi en lui " (Jn 6, 51.
54. 56).
L’Eucharistie est le cœur et le sommet de la vie de l’Église, car en elle le Christ associe son
Église et tous ses membres à son sacrifice de louange et d’action de grâces offert une fois pour
toutes sur la Croix à son Père ; par ce sacrifice il répand les grâces du salut sur son Corps, qui est
l’Église.
La célébration eucharistique comporte toujours : la proclamation de la Parole de Dieu, l’action
de grâce à Dieu le Père pour tous ses bienfaits, surtout pour le don de son Fils, la consécration du
pain et du vin et la participation au banquet liturgique par la réception du Corps et du Sang du
Seigneur. Ces éléments constituent un seul et même acte de culte.
L’Eucharistie est le mémorial de la Pâque du Christ : c’est-à-dire de l’œuvre du salut accomplie
par la vie, la mort et la résurrection du Christ, œuvre rendue présente par l’action liturgique.
C’est le Christ lui-même, grand prêtre éternel de la nouvelle Alliance, qui, agissant par le
ministère des prêtres, offre le sacrifice eucharistique. Et c’est encore le même Christ, réellement
présent sous les espèces du pain et du vin, qui est l’offrande du sacrifice eucharistique.
Seuls les prêtres validement ordonnés peuvent présider l’Eucharistie et consacrer le pain et le vin
pour qu’ils deviennent le Corps et le Sang du Seigneur.
Les signes essentiels du sacrement eucharistique sont le pain de blé et le vin du vignoble, sur
lesquels est invoquée la bénédiction de l’Esprit Saint et le prêtre prononce les paroles de la
consécration dites par Jésus pendant la dernière Cène : " Ceci est mon corps livré pour vous ...
Ceci est la coupe de mon sang ... "
Par la consécration s’opère la transsubstantiation du pain et du vin dans le Corps et le Sang du
Christ. Sous les espèces consacrées du pain et du vin, le Christ lui-même, vivant et glorieux, est
présent de manière vraie, réelle et substantielle, son Corps et son Sang, avec son âme et sa
divinité (Concile de Trente).
En tant que sacrifice, l’Eucharistie est aussi offerte en réparation des péchés des vivants et des
défunts, et pour obtenir de Dieu des bienfaits spirituels ou temporels.
Celui qui veut recevoir le Christ dans la Communion eucharistique doit se trouver en état de
grâce. Si quelqu’un a conscience d’avoir péché mortellement, il ne doit pas accéder à
l’Eucharistie sans avoir reçu préalablement l’absolution dans le sacrement de Pénitence.
La sainte Communion au Corps et au Sang du Christ accroît l’union du communiant avec le
Seigneur, lui remet les péchés véniels et le préserve des péchés graves. Puisque les liens de
charité entre le communiant et le Christ sont renforcés, la réception de ce sacrement renforce
l’unité de l’Église, Corps mystique du Christ.
L’Église recommande vivement aux fidèles de recevoir la sainte communion quand ils
participent à la célébration de l’Eucharistie ; elle leur en fait obligation au moins une fois par an.
Puisque le Christ lui-même est présent dans le Sacrement de l’Autel, il faut l’honorer d’un culte
d’adoration. Le Christ nous donne dans l’Eucharistie le gage de la gloire auprès de Lui : la
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participation au saint Sacrifice nous identifie avec son Cœur, soutient nos forces au long du
pèlerinage de cette vie, nous fait souhaiter la Vie éternelle et nous unit déjà à l’Église du ciel, à la
Sainte Vierge Marie et à tous les Saints.
2. Le sacrement de la Confirmation
La Confirmation, qui perfectionne la grâce baptismale, est le sacrement que donne l’Esprit Saint
pour nous enraciner plus profondément dans la filiation divine, nous incorporer plus fermement
au Christ, rendre plus solide notre lien avec l’Eglise, nous associer davantage à sa mission et
nous aider à rendre témoignage de la foi chrétienne par la parole accompagnée des œuvres.
2-1. Liturgie de la Confirmation
Comme le Baptême, ce sacrement imprime dans l’âme du chrétien un signe spirituel ou un
caractère indélébile. C’est pourquoi on ne le reçoit qu’une seule fois dans la vie. Ordinairement
c’est l’Evêque qui administre ce sacrement à un candidat qui atteint l’âge de raison, professe la
foi, est en état de grâce, a l’intention de recevoir ce sacrement et est préparé pour assumer son
rôle de disciple et de témoin du Christ. Le rite essentiel de la confirmation est l’onction avec le
saint chrême sur le front du baptisé avec l’imposition des mains du ministre et les
paroles : «Reçois par ce signe le don de l’Esprit Saint ». La Confirmation est liée avec le
Baptême par la rénovation des engagements baptismaux.
La liturgie du sacrement commence par l'appel : chacun des confirmands est appelé par son nom,
comme au baptême. Les confirmands font leur profession de foi qui renouvelle celle de leur
baptême. Puis, l'Evêque étend les mains sur l'ensemble des confirmands en demandant à Dieu de
leur donner la plénitude des dons de l'Esprit. Ensuite chaque confirmand est présenté à l'Evêque
par son parrain ou sa marraine qui met la main sur son épaule. L'Evêque marque son front en
traçant une croix avec le "Saint Chrême".
En même temps il lui dit cette parole. N. sois marqué de l'Esprit Saint le don de Dieu". Le rite du
sacrement s'achève par un signe de paix amical, un geste d'amitié : c'est la gifle de réconciliation.
La Confirmation est une nouvelle Pentecôte : un don de l'Esprit en vue du témoignage de la foi.
L'Esprit accomplit dans les confirmands ce qu'il a réalisé dans les apôtres le jour de la Pentecôte.
Le récit de la Pentecôte (Actes des Apôtres 2,1-11) est, le plus souvent, la lecture qui est faite au
cours de la messe de confirmation.
Pendant l'imposition des mains, l'Evêque demande à Dieu de donner en plénitude l'Esprit qui
reposait sur son fils Jésus : l'esprit de sagesse et d'intelligence, l'esprit de conseil et de force,
l'esprit de connaissance et d'affection filiale et l'esprit d'adoration. Cette demande est inspirée par
un texte du prophète Isaïe (11,2-3) qui décrit les dons que le Messie recevra de Dieu. La tradition
chrétienne a beaucoup insisté sur sept dons de l'Esprit. Mais cette liste n'est pas limitative. Les
béatitudes sont aussi des dons de l'Esprit.
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2-3. PRIÈRES AU SAINT ESPRIT.
Viens, Esprit Créateur (Veni Créator)
Viens, Esprit créateur,
Visite l'âme de Tes fidèles,
emplis de la grâce d'en- haut
les cœurs que Tu as créés.
Toi qu'on appelle Conseiller,
Don du Dieu Très Haut,
Source vive, Feu, Charité,
Invisible Consécration.
Tu es l'Esprit aux sept Dons,
Le doigt de la main du Père,
L'Esprit de Vérité promis par le Père,
C'est toi qui inspire nos paroles.
Allume en nous Ta flamme,
emplis d'Amour nos cœurs,
affermis toujours de ta force,
la faiblesse de nos corps,
Repousse l'Adversaire au loin,
donne-nous Ta paix sans retard,
pour que sous Ta conduite et Ton conseil,
nous évitions tout mal et toute erreur.
Fais-nous connaître le Père,
révèle nous le Fils,
et Toi, leur commun Esprit,
fais nous toujours croire en Toi.
Gloire, soit à Dieu le Père,
au Fils ressuscité des morts,
et à l'Esprit Saint Consolateur
maintenant et toujours et dans tous les siècles.
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Chapitre 2 : FORMULES DE LA DOCTRINE CATHOLIQUE
1. LES 7 SACREMENTS
Le Baptême, l’Eucharistie, la Pénitence, la Confirmation, l’Extrême-onction, l’Ordre et le
Mariage.
2. LES 10 COMMANDEMENTS ; EX 20 :2-17 ; DET 5 :6-21
1. Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu et tu le serviras.
Verset à méditer
2. Tu ne citeras pas le nom de Dieu en vain.
Dt : 6v5
3. Les jours de fêtes tu les sanctifieras.
Mt : 5v27-34
4. Tu honoreras ton père et ta mère
Mt: 4v10, 19v16-18
5. Tu ne tueras pas.
Jn: 13v34
6. Tu ne commettras pas d’actes impurs.
Mc: 7v8-13
7. Tu ne voleras pas.
1col:6v10
8. Tu ne diras pas de faux témoignages.
Rom: 3v4, 7v23, 3v21-22
9. Tu ne consentiras pas des pensées et désirs impurs.
Eph : 4v24
10. Tu ne convoiteras pas les biens d’autrui.
Gal : 5v24
2.1. Résumé des 10 commandements
Jésus a résumé la loi, les prophètes et les dix commandements en deux commandements
majeurs :
1. Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton
esprit. (Jésus a dit que c’est le plus grand)
2. Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
(Mt : 22, 36-40)
4. LES MYSTÈRES
Le mot mystère vient du latin « mysterium » qui signifie ce qui est caché, inconnu ou
incompréhensible.
Déf : C’est la vérité de foi inaccessible à la seule raison humaine et qui ne peut être comprise que
par une révélation divine.
MYSTÈRE DE LA CREATION :
Dieu créa l’univers visible et invisible en 6 jours et il reposa le septième>
MYSTÈRE DE LA SAINTE TRINITE
Il y a un seul Dieu en 3 personnes : Le Père, le Fils et l’Esprit Saint.
MYSTÈRE DE L ‘INCARNATION
Le Verbe de Dieu s’est fait chair. Jésus a pris chair de la vierge Marie, il est vrai Dieu et vrai
Homme.
MYSTÈRE DE LA REDEMPTION
Jésus est mort et il est ressuscit
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ACTE DE FOI
Mon Dieu, je crois fermement toutes les
Vérités que vous m’avez révélées et que
Vous nous enseignez par votre sainte Eglise, parce que vous ne pouvez ni vous tromper,
ni nous tromper. Dans cette foi, puis-je vivre et mourir. Amen.
ACTE D’ESPERANCE
Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance que vous me donnerez, par les mérites de
Jésus-Christ, votre grâce en ce monde et le bonheur eternel dans l’autre, parce que vous
l’avez promis et que vous tenez toujours vos promesses. Dans cette foi, puis-je vivre et
mourir. Amen.
ACTE DE CHARITE
Mon Dieu, je vous aime de tout mon cœur et plus que tout, parce que vous etes
infiniment bon, et j’aime mon prochain comme moi-même pour l’amour de vous. Amen.
ACTE DE CONTRITION
Mon Dieu, j’ai un très grand regret de vous avoir offensé parce que vous êtes infiniment
bon, et que le péché vous déplaît. Je prends ma ferme résolution avec le secours de votre
sainte grâce, de ne plus vous offenser et de faire pénitence.
5. Les deux commandements de la charité
1. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton
esprit.
2. Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
6. La règle d’or (Mt 7,12)
Tout ce que vous désirez que les autres fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux.
7. Les 8 Béatitudes (Mt 5,3-12)
Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des cieux est à eux! Heureux les doux : ils
obtiendront la terre promise! Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés! Heureux
ceux qui ont faim et soif de justice : ils seront rassasiés! Heureux les miséricordieux : ils
obtiendront miséricorde! Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu! Heureux les artisans
de paix : ils seront appelés fils de Dieu! Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice :
le Royaume des cieux est à eux! Heureux serez- vous si l’on vous insulte, si l’on vous
persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les
cieux!
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8. Les trois vertus théologales
1. Foi
2. Espérance
3. Charité
9. Les quatre vertus cardinales
1. Prudence
2. Justice
3. Force
4. Tempérance
10. Le sept dons du Saint-Esprit
1. Sagesse
2. Intelligence
3. Conseil
4. Force
5. Science
6. Piété
7. Crainte de Dieu
11. Les douze fruits du Saint-Esprit
1. Charité
2. Joie
3. Paix
4. Patience
5. Longanimité
7. Bonté
8. Bénignité
9. Mansuétude
10. Modestie
11. Continence
12. Chasteté
12. Les cinq préceptes de l’Église
1. Participer à l’Eucharistie dominicale et aux autres fêtes d’obligation et s’abstenir des
travaux et des activités qui pourraient empêcher la sanctification de tels jours
2. Confesser ses péchés au moins une fois par an
3. Recevoir le sacrement de l’Eucharistie au moins à Pâques
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4. S’abstenir de manger de la viande et observer le jeûne durant les jours établis par
l’Église
5. Subvenir aux besoins matériels de l’Église, selon ses possibilités
13. Les sept œuvres de miséricorde corporelle
1. Donner à manger à ceux qui ont faim
2. Donner à boire à ceux qui ont soif
3. Vêtir ceux qui sont nus
4. Loger les pèlerins
5. Visiter les malades
6. Visiter les prisonniers
7. Ensevelir les morts
14. Les sept œuvres de miséricorde spirituelle
1. Conseiller ceux qui doutent
2. Enseigner ceux qui sont ignorants
3. Réprimander les pécheurs
4. Consoler les affligés
5. Pardonner les offenses
6. Supporter patiemment les
personnes importunes
7. Prier Dieu pour les vivants et
pour les morts
15. Le sept péchés capitaux
1. Orgueil
2. Avarice
3. Envie
4. Colère
5. Impureté
6. Gourmandise
7. Paresse
16. Les quatre fins de l’homme
1. Mort
2. Jugement
3. Enfer
4. Paradis
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17. LA PROFESSION DE LA FOI CHRÉTIENNE
17-1. Le credo
17-1.1. Symbole des Apôtres
Je crois en Dieu, le Père tout puissant, Créateur du ciel et de la terre. Et en Jésus-Christ,
son Fils unique, notre Seigneur; qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge
Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu
aux enfers; le troisième jour, est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la
droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts. Je crois
en l’Esprit Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints, à la rémission
des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.
17-1.2. Credo de Nicée Constantinople
Je crois en un seul Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre, de l’univers
visible et invisible. Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ, le Fils unique de Dieu, né
du Père avant tous les siècles : Il est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière, vrai
Dieu, né du vrai Dieu, engendré, non pas créé, de même nature que le Père, et par lui tout
a été fait. Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel; par l’Esprit
Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme. Crucifié pour nous sous
Ponce Pilate, il souffrit sa passion et fut mis au tombeau. IL ressuscita le troisième jour,
conformément aux Écritures, et il monta au ciel; il est assis à la droite du Père. IL
reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts; et son règne n’aura pas de fin.
Je crois en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie; il procède du Père et du
Fils; avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire; il a parlé par les
prophètes. Je crois en l’Église, une, sainte, catholique et apostolique. Je reconnais un seul
baptême pour le pardon des péchés. J’attends la résurrection des morts et la vie du monde
à venir. Amen.
17-2. La belle prière du Chapelet
1. Faire le signe de la Croix et réciter le Je crois en Dieu, le notre Père.
2. Réciter trois je vous salue, Marie.
3. Réciter la gloire soit au Père.
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5.
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7.
Annoncer le premier mystère, et réciter le "notre Père".
Réciter dix "je vous salue, Marie" en méditant le mystère.
Réciter le "Gloire soit au Père".
Ainsi pour chaque dizaine, annoncer le mystère, réciter le notre Père et réciter
10 je vous salue Marie en méditant le mystère, gloire au Père, et les invocations
17.2.1. Je vous salue Marie
Je vous salue Marie
Pleine de Grâce
Le Seigneur est avec vous
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs maintenant
Et à l'heure de notre mort. AMEN
17-2.2. Image du chapelet et les mystères du rosaire
Mystères joyeux
(à réciter le lundi et le samedi)
L’annonciation.
La visitation.
La nativité.
La présentation de Jésus au Temple.
Recouvrement de Jésus au Temple.
Mystère lumineux
(à réciter le jeudi)
Le baptême de Jésus dans le Jourdain.
Les noces de Cana.
L’annonce du royaume de Dieu.
La transfiguration.
L’institution de l’Eucharistie.
Mystères douloureux
(à réciter le mardi et le vendredi)
L’agonie de Jésus au Jardin des Oliviers.
La flagellation.
Le couronnement d’épines.
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Jésus porte sa croix.
La mort de Jésus en croix.
Mystères glorieux
(à réciter le mercredi et le dimanche)
La résurrection.
L’ascension.
La pentecôte.
L’assomption.
Le couronnement de Marie.
17.2.3. Notre père
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton Nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite
Sur la terre comme au ciel.
donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour.
pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
et ne nous soumets pas à la tentation,
mais délivre-nous du mal.
« car c’est à Toi qu’appartiennent
Le règne, la puissance et la gloire,
Pour les siècles des siècles ».
Amen.
18. Angélus
L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie,
R. Et elle conçut du Saint-Esprit.
Je vous salue Marie, pleine de grâce. Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de
notre mort.
V. Voici la Servante du Seigneur,
R. Qu’il me soit fait selon votre parole.
Je vous salue Marie, pleine de grâce. Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de
notre mort.
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V. Et le Verbe s’est fait chair
R. Et il a habité parmi nous.
Je vous salue Marie, pleine de grâce. Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de
notre mort.
V. Priez pour nous, sainte Mère de Dieu,
R. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.
Prions : Répands, Seigneur, ta grâce en nos cœurs. Par le message de l’ange, tu nous as
fait connaître l’incarnation de ton Fils bien-aimé. Conduis-nous, par sa passion et par sa
croix, jusqu’à la gloire de la résurrection. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
18-1. Invocation
Ô mon jésus !
Pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer et conduisez au Ciel toutes
les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Ô Marie, conçue sans péché
Priez pour nous qui avons recours à vous
Notre Dame du Perpétuelle Secours
Secourez-nous, secourez Haïti, secourez le monde entier, protégez l’église, protégez notre
foyer et bénissez nos enfants et
19. Prière au Saint-Esprit (avant l'étude)
Venez Esprit Saint, remplissez les coeurs de vos fidèles, et allumez en eux le feu de votre
amour.
(V) Envoyez votre Esprit, Seigneur, et il se fera une création nouvelle.
(R) Et vous renouvellerez la face de la terre.
Prions
Ô Dieu qui avez instruit les coeurs de vos fidèles par la lumière du Saint-Esprit, donneznous, par ce même Esprit, de comprendre et d'aimer ce qui est bien, et de jouir sans cesse
de ses divines consolations.
Par Jésus-Christ notre Seigneur.
Amen.
14
Chapitre 3. LA SAINTE LITURGIE
1-définition
Etymologiquement liturgie signifie : l’action ou l’œuvre du peuple. La liturgie est donc
une action du peuple pour tout le peuple. Service religieux ou profane. En orient le thème
liturgie désigne la célébration de l’Eucharistie. En occident il faudra attendre le 16e siècle
pour voir introduit le mot liturgie. Les mots latins employés sont : Ministerium,
celebratio, officium, mysterium, munus divinum. La liturgie est considérée comme
l’exercice de la fonction sacerdotale de Jésus. La fonction sacerdotale de Jésus c’est le
culte à Dieu et la sanctification des hommes. Donc la liturgie a une importance capitale
dans la vie de l’église et celle de l’homme. (SC : # 6. 7, 8,10)
2-Les fonctions de Jésus
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Il est maître et prophète pour enseigner
Il est berger ou pasteur pour guider
Il est prêtre pour glorifier Dieu et sanctifier les hommes.
3-Principaux types de célébrations liturgiques
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
La liturgie des sacrements (les 7 sacrements)
La liturgie de l’Eucharistie
La liturgie des heures (le Bréviaire)
4-Jésus est présent sous différentes formes dans les actions liturgiques
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
Dans le sacrifice de la messe et dans la personne du ministre (in persona Christi)
Dans les espèces eucharistiques : le pain c’est le corps de Jésus et le vin c’est son
sang.
Dans les sacrements
Dans la parole de la Bible qui est la parole de Dieu.
Au milieu des fidèles qui prient et qui chantent (Mt : 18, 20)
5- Qui célèbre la liturgie ? Sujet de la célébration liturgique
La liturgie est l’action de tout le peuple (église primitive. Acte 2 : 42-47).
L’assemblée est signe de la présence du Christ dans toute célébration liturgique ainsi
que le ministre. Donc, le peuple, le ministre, le Christ sont sujets de la célébration
liturgique.
6-Objet de la célébration liturgique. Qu’est ce qu’on célèbre ?
La liturgie est la célébration du mystère pascal. Le mystère pascal désigne le salut que
Dieu apporte aux hommes dans le Christ, dont la passion, la mort et la résurrection de
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Jésus demeurent le point central, sa célébration est l’essence même de la liturgie.
Donc, célébrer la liturgie c’est célébrer la mort et la résurrection de Jésus.
7-Année et couleur liturgique
L’année liturgique est l’ensemble des activités proposées par l’église pour une année.
On a les années A, B et C. En trois ans on suppose qu’on va lire toute la Bible dans
les actions liturgiques. L’année liturgique commence le premier dimanche de l’Avent
et se termine le 34e dimanche du temps ordinaire ou dimanche CHRIST-ROI
Chaque année liturgique comprend :

Le temps de l’Avent : fin novembre (Christ-Roi), on 4 dimanches de l’Avent. La
couleur de ce temps est le violet, sauf le 3e dimanche qui est rose.

Le temps de Noël : (25 décembre au baptême du Seigneur) la couleur de ce temps
est le blanc.

Une partie du temps ordinaire : du baptême du Seigneur au Mercredi des Cendres.
La couleur liturgique de ce temps est le vert.

Le temps de Carême : du Mercredi des Cendres à la Veillée pascale. La Veillée
pascale est le centre de l’année liturgique. Le temps de Carême dure 40 jours sans
compter les dimanches, il a 5 dimanches. La couleur est le violet. C’est un temps
de prière, de pénitence, d’abstinence, de préparation et de partage.

Le temps de Pâques (résurrection de Jésus): il compte 7 dimanches, il se termine
le jour de la Pentecôte. La couleur est le blanc.

Le temps ordinaire. Il continue la première partie et se termine avec le 34e
dimanche ou le jour du Christ-Roi qui marque la fin de l’année liturgique. La
couleur est le vert.
7-1.Utilisation d’autres couleurs
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
Blanc : Fête des saints non martyrs, fête de la Vierge Marie, etc.
Rouge : fête des saint martyrs, la passion du Christ, la Pentecôte, les Rameaux,
etc.
Violet : messe des morts, enterrement, etc.
Vêtements, linges, objets et vases liturgiques
Les notes relatives à ce sujet seront données par le moniteur.
16
8. La messe et la célébration eucharistique
Ce mot vient du latin missa (mittere, « envoyer ») qui signifie « renvoi ». Le même mot a
donné « mission ».
Célébrer la messe c’est célébrer le mystère pascal, la mort et la résurrection de JésusChrist. La messe est une cérémonie liturgique au cours de laquelle le ou les prêtres
officiants célèbrent le sacrifice de l’Eucharistie. La messe est le point culminant de la
liturgie chrétienne.
Le catéchisme de l'Église catholique de 1992 donne cette définition : « La messe est à la
fois et inséparablement le mémorial sacrificiel dans lequel se perpétuent le sacrifice de la
croix et le banquet sacré de la communion au Corps et au Sang du Seigneur ». Mais la
célébration du sacrifice eucharistique est tout orientée vers l’union intime des fidèles au
Christ par la communion. Communier, c’est recevoir le Christ lui-même qui s’est offert
pour nous.
Le déroulement de la messe (ordo missae) et les actions liturgiques sont consignés dans
des missels. D'autres livres (évangéliaire, lectionnaire) renferment les textes bibliques lus
à la messe
9-Les acteurs de la messe
Selon la doctrine catholique, les acteurs principaux de la messe sont le Christ lui-même et
son Église tout entière (pas seulement la communauté locale). Le prêtre préside la
cérémonie et lors de la consécration, il offre le sacrifice in persona Christi, non pas
seulement au nom du Christ, mais en tenant le rôle du Christ. Dans certains rites, la
célébration peut être effectuée par plusieurs prêtres (concélébration). Le prêtre peut être
secondé par un diacre, dont le rôle plus particulier est le service de la Parole et de l’autel.
Il existe en outre des fonctions particulières, les ministères (acolyte, lecteur, chantre, ...),
qui peuvent être remplies par des clercs ou des laïcs, et parfois par des enfants : les
enfants de chœur ou servants d'autel.
10-Déroulement général de la messe
La messe comporte deux parties principales : la liturgie de la Parole et la liturgie
eucharistique, qui sont considérées comme étroitement liées et formant « un seul acte de
culte ». Pour manifester cette liaison, il est courant de parler des deux tables (l'ambon de
la Parole et l'autel du sacrifice eucharistique) où les fidèles trouvent à se nourrir. En
outre, certains rites ouvrent la célébration et la concluent. C'est ainsi que, dans la forme
ordinaire du rite romain, la messe s'ordonne selon quatre parties successives :
11-Les rites initiaux
Ils ont pour but de rassembler les fidèles et de les préparer à célébrer dignement
l'Eucharistie. Ils débutent par un chant d'entrée, la salutation de l'autel et de l'assemblée
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par le prêtre. Ensuite vient le rite pénitentiel, qui comporte l'absolution des péchés les
moins graves. Les dimanches et jours de fête en dehors de l´Avent et du Carême, on dit
ou on chante l'hymne du Gloria (Gloire à Dieu). Le prêtre prononce enfin la prière
d'ouverture (ou prière de collecte), qui exprime le caractère propre de la célébration.
12- La liturgie de la parole
Dans cette partie sont proclamées successivement deux ou trois lectures issues de la Bible
ainsi qu'un psaume méditatif qui peut être lu ou chanté. La première lecture est en général
issue de l'Ancien Testament ; elle est suivie du psaume. La seconde lecture, quand elle a
lieu, est le plus souvent une épître apostolique. La lecture la plus importante est celle de
l'Évangile qui est précédée d'une acclamation (le chant de l'Alléluia, hormis pendant le
Carême) et que les fidèles écoutent debout. Le prêtre commente ensuite les textes : c'est
l'homélie, dont le but est d'« expliquer à partir du texte sacré les mystères de la foi et les
normes de la vie chrétienne »
Les dimanches et les jours de fêtes l'assemblée fait sa profession de foi en reprenant les
paroles du symbole des apôtres ou de celui de Nicée Constantinople.
La liturgie de la Parole se conclut par la prière universelle, dont les intentions sont
présentées par les fidèles. L'assemblée prie normalement pour les besoins de l'Église,
pour le salut du monde entier, pour les affligés, et pour la communauté locale.
13-La liturgie de l'Eucharistie
La présentation générale du missel romain indique que la célébration de la liturgie
eucharistique est organisée en parties qui correspondent aux paroles et aux actes du
Christ lors de la dernière Cène. Le célébrant doit observer de nombreux gestes rituels
(génuflexions, encensement, élévations, rite du lavabo, commixtion...) ; il prononce
différentes prières prévues par le missel (et dont une part s'adapte aux fêtes ou
circonstances particulières) et à plusieurs moments il dialogue avec l'assemblée.
La liturgie débute par la préparation des dons, ou offertoire, où le pain et le vin peuvent
être amenés en procession jusqu'à l'autel qui a été préparé pour les recevoir. Les offrandes
de l'assemblée (le produit de la quête) sont déposées au pied de l'autel. Le prêtre bénit les
offrandes puis se lave les mains pour exprimer son désir de purification intérieure.
Alors débute la prière eucharistique qui est le sommet de la célébration. Le prêtre rend
grâce à Dieu au nom du peuple assemblé, qui répond par l'acclamation du Sanctus (Saint,
le Seigneur). Le prêtre invoque l'Esprit Saint et procède à la consécration du pain et du
vin en reprenant les paroles et les actions du Christ. Pour les croyants, c'est à ce moment
que les offrandes deviennent réellement corps et sang du Christ, selon la doctrine de la
transsubstantiation. Une nouvelle acclamation, l'Anamnèse, salue la mémoire du Christ
crucifié et ressuscité. La communion de l'Église entière est affirmée dans les prières
d'offrande et d'intercession : on y mentionne ainsi l'évêque du lieu, le pape, et également
les défunts.
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Les fidèles se préparent à communier en disant ensemble la prière reçue du Christ, le
Notre Père, puis en échangeant un geste de paix. Le prêtre rompt alors le pain consacré
tandis que l'assemblée acclame l'Agneau de Dieu. Le prêtre communie sous les deux
espèces, puis les fidèles avancent en procession pour communier à leur tour, en recevant
en général uniquement le pain consacré. Le rite de communion se conclut par une courte
oraison.
14- Les rites de conclusion
Ils comportent la bénédiction de l'assemblée par le célébrant et son envoi en mission.
15-Rite pénitentiel à réciter avant le chant Kyrie
Je confesse à Dieu
Je confesse à Dieu tout-puissant,
je reconnais devant mes frères,
que j'ai péché
en pensée, en parole,
par action et par omission
(en se frappant la poitrine)
oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie la Vierge Marie,
les anges et tous les saints,
et vous aussi, mes frères,
de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.
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Chapitre 4 : EGLISE, LE PEUPLE DE DIEU
1-Définition
L'Eglise est l'œuvre de Jésus : "Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je
bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre
elle." (Matthieu 16:18). Jésus lui-même est le chef de l'Eglise, donc, l’Eglise c’est le
peuple de Dieu en marche.
L’Eglise, Assemblée des chrétiens en général; et, dans un sens plus restreint, toute
assemblée ou communion de personnes unies par une même foi chrétienne.
L'Église militante, L'assemblée des fidèles sur la terre. L'Église souffrante, Les âmes des
fidèles qui sont dans le purgatoire. L'Église triomphante, Les bienheureux qui sont dans
le ciel.
La définition de l'Église comme institution religieuse peut être formulée ainsi : l'Église
est une institution religieuse de la Nouvelle Alliance. Notre Sauveur Jésus-Christ l'a
fondée par l'économie de son Incarnation ; elle repose sur la foi en lui, sur la confession
juste. Elle a été inaugurée le jour de la Pentecôte, lors de la descente de l'Esprit Saint sur
les saints disciples et apôtres du Christ Sauveur
La définition de l'Église comme société religieuse est la suivante : l'Église est une société
de personnes unies dans l'unité de l'Esprit et dans le lien de la paix (voir Ép 4,3)
Dans la sainte Écriture, le mot Église a deux sens. Le plus fréquent, c'est celui d’une
société d'hommes unis par le lien religieux ou encore celui de temple de Dieu où se
rassemblent les fidèles pour le culte en commun.
Les fondements de l'Église sont les prophètes et les apôtres. La pierre angulaire c'est le
Sauveur. Les colonnes sont les pères qui ont gardé l'unité de la foi. Les pierres sont les
fidèles. "Vous n'êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes
concitoyens des saints, "édifiés sur le fondement des apôtres, Christ étant la pierre
angulaire" (Ép 2,19 et 22)
L'Église fondée par le Christ Sauveur possède donc une organisation parfaite ; elle est un
corps organique. Le Christ en est la tête et l'Esprit Saint le guide, qui l'instruit et lui donne
en abondance les dons divins.
2-Hiérarchie de l’Eglise catholique
Les catholiques sont en général membres d'une paroisse administrée par un curé qui peut
être secondé par un autre prêtre appelé vicaire. Les paroisses d'un territoire donné
forment un diocèse à la tête duquel se trouve un évêque. Un grand diocèse est un
archidiocèse. En Haïti nous avons deux archidiocèses, Port-au-Prince et Cap-Haïtien. Et 8
diocèses. L'Église catholique est hautement hiérarchisée. Nous trouvons dans cette église
20
une structure sacerdotale allant des diacres au Pape, Évêque de Rome. Toutefois, l'Église,
au long de son histoire a développé une structure de juridiction comprenant de haut en
bas le Pape, les membres de la curie romaine, les cardinaux, les légats pontificaux, les
nonces apostoliques et les délégués apostoliques.
2-1.Le Pape :
Chef spirituel et politique de l'Église catholique. Il réside au Vatican et est regardé par les
catholiques comme le représentant visible et le vicaire du Christ sur la terre. En matière
de foi et morale, il est considéré comme un être infaillible. Le Pape nomme les cardinaux,
appointe et destitue les évêques, établit et divise les diocèses, approuve les nouvelles
congrégations religieuses. Benoît XVI est le 265e pape. Né Josef Alois Ratzinger le 16
avril 1927 en Marktl am Inn, Allemagne, il est le huitième pape allemand de l'histoire et
le premier depuis 482 ans.
2-2. Les Cardinaux:
Évêques choisis par le Pape pour être ses conseillers. Ils forment le collège des cardinaux.
Dans la hiérarchie catholique, ils se retrouvent immédiatement après le Pape et la
responsabilité d'élire les papes leur incombe. L'Église catholique d'Haïti est dépourvue de
cardinaux actuellement.
2-3. Les Archevêques:
Évêque ayant juridiction sur les autres évêques de sa province ecclésiastique, appelés
suffragants (suffragants, qui vote pour, qui seconde). Il a sur sa responsabilité un
archidiocèse. Il réside dans l’archevêché.
2-4. Les Evêques:
Prêtres recevant le plus haut degré du sacrement de l'ordre. En union avec le Pape, ils
sont considérés comme les successeurs des apôtres. Il a un diocèse sur sa responsabilité
ou il est auxiliaire d’un archevêque, il administre le sacrement de l’ordre et de la
confirmation. Il réside dans l’évêché.
2-5.Les Prêtres:
Fidèles catholiques du sexe masculin constitués ministres sacrés par le sacrement de
l'ordre. Il leur appartient d'annoncer l'Évangile, et d'administrer les sacrements à
l'exception du sacrement de l'ordre qui est du ressort de l'évêque. Il a une paroisse sur sa
responsabilité (curé) ou a d’autres fonctions dans une communauté religieuse, dans la
paroisse ou dans la diocèse. Dans une paroisse il réside dans le presbytère. Un vicaire est
un prêtre qui aide le prêtre curé d’une paroisse.
2-6. Les Diacres: Fidèles catholiques du sexe masculin recevant le troisième degré du
sacrement de l'Ordre. Ils assistent l'évêque et le prêtre dans leurs fonctions.
21
Chapitre 5 : LA BIBLE, LA SAINTE ÉCRITURE
1-La Bible: la parole de Dieu
Avant même de dire ce qu’est la Bible, il faut dire qu’elle n’est pas un livre d’histoire
universelle, de sciences naturelles, de magie ni un gigantesque cours de religion. La Bible
est un livre religieux, car elle parle de Dieu, elle a rapport à Dieu et est centrée sur Dieu,
elle parle des relations de l’Homme avec Dieu et Dieu y parle aux hommes, enfin la
Bible c’est le livre de la vie.
La Bible c’est la parole vivante de Dieu. Elle est écrite par des hommes inspirés de
l’Esprit Saint (DV : # 11). C’est Dieu qui nous parle dans la Bible. La Bible c’est une
bibliothèque de 73 livres dont 46 de l’Ancien Testament et 27 du Nouveau Testament.
1-1. L’Ancien Testament
L’Ancien Testament ou l’ancienne alliance ou l’ancien contrat contient les livres qui se
sont écrits avant l’avènement de Jésus. La clef de lecture de l’AT est le Monothéisme,
Dieu est unique, il n’y a pas d’autres dieux. L’événement central de l’AT est l’Exode, la
sortie du peuple Israël d’Egypte. Dans l’AT on trouve les livres suivants :
 Le Pentateuque (5) ou les livres de la loi : Genèse, Exode, Lévitique,
Nombre, Deutéronome.
 Les livres historiques : Josué, Juges, Samuel (1 et 2), Rois (1 et 2), etc.
 Les livres Prophétiques : les 4 grands prophètes ; Jérémie, Isaïe, Daniel,
Ezéchiel. Les 12 petits prophètes ; OJoelAmAbJonMiNaHaSoAgZaMa
(Osé, Joël, Amos, Adias, etc.)
 Les livres poétiques : Psaumes, Proverbes, Sagesse, Cantique des
Cantiques, etc.
1-2. Le Nouveau Testament
Le nouveau testament ou nouvelle alliance ou nouveau contrat contient le récit de
l’avènement de Jésus et les écrits ou les lettres apostoliques. La clef de lecture du NT est
l’affirmation que Jésus est le fils de Dieu (Jn 20 : 30-33). C’est le résumé du NT.
L’événement principal ou le plus important du NT est le mystère pascal qui est la
passion, la mort, et la résurrection de Jésus-Christ. Les livres du NT sont les suivants :
 Les 4 évangiles (bonne nouvelle) : Mathieu, Marc, Jean, Luc.
 L’Acte des apôtres (écrit par Luc).
 Les 13 épitres de Paul: RoCoCoGaEpPhiColTesTesTimTimTitPhilHé (Romains,
Corinthiens, Corinthiens, Galate, Ephésiens, etc.) et l’Hébreux( ?).
 Les 7 épitres catholiques : 1 Jacques, 1 et 2 Pierre, 1, 2, et 3 Jean et Jude.
 L’Apocalypse qui prédit ce qui va arriver dans l’avenir (écrit par Jean)
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2- Histoire biblique
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Histoire de la création : Adam, Eve et autres
Les patriarches (Abraham, Isaac et Jacob)
Joseph et installation des Israélites en Egypte
Moïse et l’exode
Conquête de la terre promise (Josué)
Les juges, les rois et les prophètes et l’avènement de Jésus.
3-Les 12 tribus d’Israël : les fils de Jacob ou Israël
Avec Léa :
1. Ruben
2. Siméon
3. Levi
4. Juda
5. Issacar
6. Zabulon
Avec Rachel :
7. Joseph
8. Benjamin
Avec la servante de Léa Zilpa :
9. Gad
10. Asher
Avec la servante de Rachel Bilha :
11. Dan
12. Nephtali
4- Les 12 apôtres de Jésus-Christ
1. Simon (Pierre)
2. André (frère de Simon Pierre)
3. Jacques fils de Zébédé
4. Jean (frère de Jacques)
5. Philippe
6. Barthélemy
7. Thomas
8. Mathieu (Lévi) le percepteur
9. Jacques fils d’Alphée
10. Thaddée
11. Simon le Cananéen
12. Judas l’Iscariote
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13. 5-Les différentes classes sociales de la Bible
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Les scribes ou docteurs de la loi : ils sont souvent laïcs, consacrent leur vie à
l’étude des écritures. La plupart sont pharisiens.
Les prêtres : Caste des grands prêtres, tribus de Lévi, ils sont surtout sadducéens.
Responsables des services du temple pour le culte à Dieu et la sanctification des
hommes.
Les pharisiens : Des saints, s’appuyant sur leur sainteté devant Dieu. Ils sont très
religieux et représentent la vraie foi juive. Jésus les traite d’hypocrites.
Les sadducéens : Conservateurs. Ils reconnaissent seulement les 5 livres de la loi.
Ils ne croient pas en la résurrection.
Les esséniens : Sorte de moines qui vivent en communauté dans la prière et la
méditation des écritures.
Les publicains : Collecteurs des impôts pour l’empereur.
Les zélotes : Ce sont les résistants contre l’empereur.
Le peuple : La masse des juifs.
6-Livres disparus mentionnés dans la Bible
Des écrits mentionnés comme faisant autorité dans la Bible n'y figurent pas. Il s'agit des
textes suivants : le Livre de l'alliance (Ex 24:7), les Guerres de l'Éternel (No 21:14), le
Livre du Juste (Jos 10:13 ; 2 S 1:18), le Livre des actes de Salomon (1 R 11:41), le Livre
de Samuel, le voyant (1 Ch. 29:29), le Livre de Nathan, le prophète (1 Ch. 29:29 ; 2 Ch.
9:29), le Livre de Gad, le prophète (1 Ch. 29:29) ; la Prophétie d'Achija de Silo (2 Ch
9:29), les Révélations de Jéedo, le prophète (2 Ch 9:29), le Livre de Schemaeja, le
prophète (2 Ch. 12:15), le Livre d'Iddo, le prophète (2 Ch 12:15 ; 13:22), les Mémoires
de Jéhu (2 Ch. 20:34), le Livre de Hozaï (2 Ch. 33:19), les prophéties d'Hénoch/Hénoc
(Jud. v. 14), une épître aux Corinthiens (1 Co 5:9), une épître aux Éphésiens (Ép. 3:3,4)
et une épître aux Laodicéens (Col 4:16), laquelle est retenue comme canonique par
l'église syriaque.
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Chapitre 6 : FONDEMENT DE LA FOI CATHOLIQUE
1-Culte des saints
Un saint est un Chrétien qui vit en communion avec Jésus par rapport à la grâce qu’il a
reçue et les œuvres de bonté, de foi et de charité qu’il a faites. Sa foi devient un exemple
pour nous encourager à la suite du Christ. L’église vénère les saints mais ne permet pas
aux fidèles de les adorer, car ils ne sont pas Dieu. Le culte d’adoration est réservé
uniquement à Dieu seul (la Trinité). Le 2e commandement du décalogue interdit la
fabrication des images, de ne les adorer ni les servir. L’image que le commandement
interdit c’est l’image des dieux que les païens avaient l’habitude d’adorer (arbres, soleil,
idoles, montagnes, etc.). Dieu a interdit cette pratique, car lui seul est vrai Dieu, il est
jaloux, il est différent de ces choses et il est plus grand que toutes ces choses qui sont ses
créatures. C’est un manque de respect pour le grand Dieu si on l’identifie avec un objet,
une personne ou un animal.
Cependant, pour la cause de Dieu, il permet de faire des images pour symboliser sa
puissance. Ex : 25, 18-19. Dieu a demandé de faire deux chérubins (anges) et les placer
sur l’arche de l’alliance et signifiant sa présence. Dieu a demandé aussi à Moïse de faire
un serpent en cuivre que, quiconque le regarderait, serait guéri après être fait piquer
(mortellement) par le serpent dans le désert (symbole de Jésus sur la croix). Nombre 21,
8-9. Dieu se sert donc de statue ou de l’image pour faire savoir son pouvoir.
Les images des saints que nous avons dans l’Eglise catholique sont comme les statues
que Dieu a demandées de faire et n’ont aucun rapport avec le 2e commandement.
L’image d’un saint ne représente pas un dieu mais rappelle la vie d’une personne comme
nous que l’église nous propose comme modèle. Un saint est un héros chrétien à imiter,
qui consacrait sa vie à la cause de l’évangile. Dessalines par exemple, n’est pas un dieu
pour les Haïtiens mais sa statue est vénérée partout dans le pays, c’est ainsi que nous
honorons les chrétiens qui ont mené une bonne vie spirituelle lors de leur vie terrestre et
deviennent des saints. C’est le magistère de l’église qui déclare sainte, une personne par
un procès de canonisation. Invoquer un saint n’a aucun pouvoir pour faire exaucer une
prière mais il suffit de prier avec foi. Prier en invoquant le nom d’un saint signifie
accepter devant Dieu le modèle de vie de ce saint. Il n’y a pas de saint vivant car nous
sommes tous pécheurs mais il faut suivre et marcher vers le chemin de la sainteté. C’est
pourquoi Jésus nous demande d’être saint comme Dieu est saint (Mt 5, 48) et les
béatitudes sont le chemin qui mène vers la sainteté. « Saint est notre Dieu et c’est lui qui
en son Fils nous donne d’être saint par le baptême qui nous fait ressembler au Christ ».
Référence pour approfondir
He 13, 7-9/ Mt : 18, 20/ Act : 12, 5 / Rom : 1, 8-10, Rm : 15, 30/ Ep : 6, 18/ 2 Co: 1,11
et 9, 14/ Phi: 1, 19/ COL:1,3/ 2Co:9, 14/ COL: 4, 3/ Jc: 5, 16/ Ap: 5, 8/ Ap: 8, 3-4/ Dn “8,
13-14/ Za: 14, 5/ 1Th:3, 13/ 2Th:4, 7.etc.
25
2-Culte de la Vierge Marie
Ce que nous venons de voir pour le culte des saints est aussi vrai pour la Vierge Marie car
elle est sainte. Parmi tous les saints que nous vénérons, Marie, la mère de notre Seigneur
Jésus est l’une des figures emblématique dans la vie des chrétiens. Elle a une vénération
toute spéciale. Elle est la mère de Dieu et notre mère. Elle est l’immaculée conception,
elle accueille en premier le Messie, elle est comblée de grâce divine, elle est
bienheureuse, elle participe au plan du salut, elle est la servante du Seigneur, en elle le
Verbe s’est fait chair, elle intercède pour nous, elle est montée au ciel, etc. ces références
biblique feront jaillir la lumière.
Références bibliques pour approfondir
Lc.1, 26-55/ Mt 1, 18/ Mc 6,1/ Jn 2/ Jn 19, 25/ Mc 3, 31/ Lc 11, 27, Gn. 3, 15/ Is 7, 14/
Ct 4,12-16/ Pr 8, 22-31/ Jdt. 13, 18-20. 16v 9-20/ Gal 4, 4/ Ap. 12/ Ac. 1, 14.
2-1. Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous ;
vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
(Paroles de l’ange Gabriel à Marie)
R- Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à
l'heure de notre mort. Amen
3- Sabbat et dimanche : le repos
Quand nous lisons Deutéronome 5 verset 15, nous voyons que le sabbat est un signe de
libération que Dieu a réalisé pour son peuple qui dans l’esclavage ne pouvait se reposer
ou prendre le temps de vivre les actes de culte, contrairement a Exode 20 verset 11. Nous
savons que les jours dont parle la Genèse ne sont pas une succession de 24 heures!
L’attitude de Jésus et ses disciples face au sabbat est de liberté totale. L’événement
primordial pour les chrétiens est la résurrection de Jésus le premier jour de la semaine,
premier jour de la nouvelle création, le repos de Dieu dans la réalisation de l’œuvre de la
création et de la rédemption, le dimanche (Hébreux 3, 7 et 4, 13). Ce n’est pas la loi qui
nous sauve mais c’est Jésus et les béatitudes qui sont pour nous le chemin du salut.
Les premiers Chrétiens se réunissaient le premier jour de la semaine (Dimanche) pour
célébrer l’Eucharistie même si comme Juifs et pour prendre contact avec les Juifs ils
allaient à la synagogue aussi. Il ne faut pas oublier que les non-juifs, convertis au
Christianisme n’avaient aucun jour de repos, surtout les esclaves! Avec la résurrection de
Jésus le premier jour de la semaine les premiers chrétiens adoptent le dimanche comme
jour de fête et de joie, comme la vraie pâque, et ils appellent ce grand jour, JOUR DU
SEIGNEIR (dimanche).
Références pour approfondir
Col 2, 16/ Ac 20, 7/ 1Co 16, 2/ Mt 28, 1/ Mc 2, 23/ Jn 7, 22s/ Jn 9, 16/ Mt 12, 8/ Jn 5,
9s/ Jn 9, 14/ Lc 4, 16/ Ac17, 2/ Ap1, 10/ Ap 16, 10/ Jn 20, 1-9/ Lc 24, 1/ Rm 15, 5s. Etc.
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3- Prier pour les morts
3-1. Prier pour les morts c’est :
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Reconnaître que pour Dieu il n’y a pas de morts mais des vivants. Lc 20, 38
Croire que Dieu veut que tous les hommes soient sauvés. 1Th 2, 4
Accepter tout événement de l’existence comme message de Dieu dans son plan
d’amour. Rm 8, 28-31.
Vivre la miséricorde, le pardon pour tout homme même son ennemi et ainsi devenir
indulgent. Rm 12, 14-15 et 20, 21/ Mt 5, 38
Apprendre à vivre sa mort comme Christ, comme l’heure suprême désirée et non
comme une torture suprême imposée. Jn 13, 1 et 17, 1
Accepter la volonté de Dieu au-delà de la déchirure et de la souffrance. Jn 12, 27-28
Arriver à comprendre toute la souffrance de Dieu pour un seul homme qui se perdrait.
3-2. Nous croyons que
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La mort n’est que le passage vers une rencontre avec le ressuscité
Dans le corps du Christ nous sommes tous solidaires.
Le bonheur de chacun avec Dieu passe par la relation avec les autres.
« J’ai le désir de m’en aller et d’être avec le Christ, ce qui serait, et de beaucoup, bien
préférable ». Phl 1, 23
4- Le baptême des enfants
4-1. Pourquoi baptiser les petits enfants ?
"Laissez les petits enfants venir à moi, dit le Christ, ne les empêchez pas, car c’est à leur
pareils qu’appartient le Royaume de Dieu" (Marc 10,14). Ce passage de l’Evangile (qui
figurait probablement dans les premières formules du baptême), montre combien les
petits enfants -à qui appartient le Royaume des Cieux- sont les plus aptes à recevoir le
baptême, cette nouvelle naissance, l’entrée dans le Royaume des Cieux. Tout comme son
Seigneur, l’Eglise accueille ainsi les tout petits et demande aux parents de faire baptiser
leurs enfants "dans les premières semaines" ou les premiers mois. De fait, dès les
premiers temps de l’Eglise ont lieu des baptêmes d’enfants. Ils font très vite partie de la
Tradition de l’Eglise.
"Le baptême des petits enfants révèle l’amour universel de Dieu. L’Eglise confesse en
effet que Dieu aime tous les hommes, quel que soit leur âge (...) Elle proclame en outre
que l’amour de Dieu est un amour prévenant et gratuit : le Seigneur aime l’homme avant
même que celui-ci n’ait conscience de cet amour, un peu comme il en est pour les parents
à l’égard de l’enfant qu’ils mettent au monde. Tout être humain a de la valeur, avant
même d’avoir accompli quoi que ce soit, parce qu’il est une personne, appelée par Dieu
au Royaume de son Fils. « Le pape Jean Paul II »
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Les petits enfants, autant que tous les hommes, ont besoin de recevoir le baptême
pour être sauvés car en tant qu’être humains, ils sont marqués par le péché originel.
"Naissant avec une nature humaine, entachée par le péché originel, les enfants eux aussi
ont besoin de la nouvelle naissance dans le Baptême afin d’être libérés du pouvoir des
ténèbres et être transférés dans le domaine de la liberté des enfants de Dieu, à laquelle
tous les hommes sont appelés.
L’Eglise s’appuie aussi sur ces paroles du Seigneur « "Nul s’il ne renaît de l’eau et de
l’Esprit ne peut entrer dans le Royaume de Dieu" (Jn 3,5) pour affirmer que les petits
enfants ne doivent pas être privés du baptême. Ces paroles ont en effet une forme si
générale et si absolue que l’Eglise les a retenues pour établir la nécessité du baptême en
particulier pour les petits enfants : pour eux aussi, ce sacrement est l’entrée dans le
Peuple de Dieu et la porte du salut personnel. Ainsi l’Eglise montre qu’elle ne connaît pas
d’autre moyen que le baptême pour assurer aux petits enfants l’entrée dans la béatitude
éternelle ; c’est pourquoi elle se garde de négliger la mission qu’elle a reçue du Seigneur
de faire ’renaître de l’eau et de l’Esprit’ tous ceux qui peuvent être baptisés.
En conséquence elle est pleine d’assurance pour le salut des enfants baptisés, morts en
bas âge. Quant aux petits enfants décédés sans avoir reçu le baptême, l’Eglise les confie à
la miséricorde infinie de Dieu. C’est pourquoi si on considère que le baptême est le
fondement de l’existence chrétienne pourquoi tarder à entrer dans cette existence et
priver l’enfant de cette vie chrétienne avant qu’il ait l’âge de choisir?
L'habitude de baptiser aussi les enfants est très ancienne. Il faut comprendre qu'au début
du christianisme, la notion de liberté individuelle n'était pas la même qu'aujourd'hui. Le
consensus social en tous domaines était la norme. Le baptême des enfants s'explique dans
ce contexte. Quand le père de famille se convertissait au Christianisme, toute la famille se
convertissait avec lui. Il y a des exemples dans les Actes des Apôtres: voir 10,44-48;
16,15.31.34; 18,8; 1 Co 1,16. De même plus tard, quand un prince ou un roi se
convertissait, tous ses sujets aussi (cf. Constantin pour l'Empire romain ou Clovis pour
les Francs).
4-2. La justification du baptême des enfants
Sans régénération il n'y a pas de salut:
L'Ecriture Sainte enseigne que l'homme ne devient pas un pécheur en commettant des
péchés, mais qu'il commet des péchés, parce qu'il est pécheur. Il l'est de naissance. C'est
la doctrine biblique du péché originel. Les Saintes Ecritures sont formelles à ce sujet:
""Les pensées du coeur de l'homme sont mauvaises dès sa jeunesse" (Genèse 8:21).
"Voici, je suis né dans l'iniquité et ma mère m'a conçu dans le péché" (Psaume 51:7).
"Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit" (Jean 3 : 6).
"Nous étions par nature des enfants de colère comme les autres" (Ephésiens 2:3).
"Par un seul homme le péché est entré dans le monde" (Romains 5:12).
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"L'affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la Loi de
Dieu, et qu'elle ne le peut même pas" (Romains 8:7).
"Qu'est-ce que l'homme, pour qu'il soit pur? Celui qui est né de la femme, peut-il être
juste?" (Job 15:14).
La régénération est l'oeuvre exclusive de Dieu. C'est ce qu'enseigne Jésus : "A ceux qui
l'ont reçue (la Parole, c'est-à-dire le Christ), elle a donné le pouvoir de devenir enfants de
Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de
l'homme, mais de Dieu". (Jean 1:12.13).
Les paroles d'institution du baptême sont telles qu'elles nous engagent à baptiser les
enfants. "Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant..." (Matthieu
28:19.20). Même si nous savions simplement que les enfants, pour être baptisés, ont
besoin d'être régénérés, que le baptême est le bain de la régénération et que Dieu n'a nulle
part interdit de les présenter au baptême, nous devrions le faire. A elles seules, ces trois
certitudes qui sont des vérités bibliques, devraient nous convaincre que les nourrissons
ont droit au baptême.
Si Paul déclare que le Christ a purifié son Eglise par le bain d'eau dans la Parole
(Ephésiens 5:25-27), il s'ensuivrait que si les enfants ne doivent pas être baptisés, ils ne
peuvent faire partie de l'Eglise du Seigneur, du troupeau de ses brebis, que le bon berger
conduit vers le ciel. Si le même apôtre affirme qu'on est enfant de Dieu par la foi en
Christ et que tous ceux qui ont été baptisés en Christ, ont revêtu le Christ (Galates
3:26.27), il s'ensuit qu'en déclarant les enfants inaptes au baptême, on les exclut de la
grâce et les empêche d'être des enfants de Dieu.
Dorenard macorel, séminariste de la Congrégation de la Mission.
Remerciement à Madame Marleine Armand
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