Date : 26/01/2006 NOM : Devoir surveillé n°2 de S.V.T : La morphogénèse Végétale Présentation : 2 points Partie 1 : Restitution des connaissances (8 points) Exo1 : QCM : Choisir la (ou les) bonne(s) réponse(s) parmi celles proposées. (5 points) 1. 2. 3. 4. 5. La forme d’un végétal résulte : a. De l’expression de ses gènes b. De l’action de l’environnement c. Des êtres vivants qui le côtoient d. Uniquement de la quantité de lumière reçue Le méristème des bourgeons est un lieu où : a. Les cellules se divisent activement b. Les cellules se différencient c. Les jeunes feuilles se forment d. Les fleurs se forment La croissance du végétal est due : a. Seulement aux divisions cellulaires par mitose b. A la différenciation cellulaire c. Uniquement au grandissement cellulaire d. Aux divisions et au grandissement cellulaires Les chromosomes des cellules eucaryotes : a. N’existent qu’au moment de la mitose b. Ne sont visibles qu’au moment de la mitose c. Sont visibles au microscope optique durant toute la durée de la mitose La réplication de l’ADN se déroule : a. Au début de la prophase b. A la fin de la prophase c. Pendant l’interphase Exo2 : Identification de l’état physiologique d’une cellule. (3 points) La cellule-ci contre est une cellule de racine d’oignon, placée dans une solution concentrée de saccharose et observée au microscope électronique à transmission (G : 5000) Q1- Légender la cellule Q2- Dans quel état physiologique est cette cellule ? Q3- Représenter les mouvements d’eau par un flèche bleue si cette cellule était placée dans de l’eau pure. Partie 2 : Le mode d’action des gibbérellines (10 points) Exploiter l’ensemble des données de ces documents pour proposer des modèles du mode d’action des gibbérellines sur les entre-nœuds et de leur rôle lors de la germination des grains de blé. Les gibbérellines sont des phytohormones. Leur sites de production sont mal connus : sans doute les jeunes feuilles, les bourgeons et la partie apicale des tiges. Certaines études suggèrent également une production dans les racines. Les documents ci-dessous présentent des résultats d’expériences concernant les effets biologiques et le mode d’action cellulaire des gibbérellines. Doc.1. Effet de l’application de gibbérellines sur des tiges d’avoine en croissance. L’élongation des entre-nœuds de tiges d’avoine après application de gibbérellines (courbe rouge) est mesurée et comparée à celle des entre-nœuds de tiges non traitées (courbe verte). L’application de gibbérellines ne s’accompagne pas d’une acidification de la paroi des cellules. Chez certains végétaux, l’application de calcium sur l’organe inhibe l’auxèse en diminuant la souplesse de la paroi. Les gibbérellines sont capables de contrer cet effet du calcium et de lever l’inhibition de l’auxèse. Doc.2. Intervention des gibbérellines dans la germination du grain de blé. Les grains de blé contiennent des réserves glucidiques sous forme d’amidon, accumulé dans un tissu spécifique : l’albumen. Ces réserves sont utilisées au cours de la germination. Elles permettent le développement de la jeune plante à partir de l’embryon, tant que les racines et les feuilles ne sont pas fonctionnelles. On isole des cellules de la couche à aleurone, située autour de l’albumen. On mesure alors la quantité d’ARN messagers codant pour une enzyme dégradant l’amidon, l’amylase, dans des cellules de la couche à aleurone cultivées in vitro en présence de gibbérellines. Cette quantité est comparée avec celle des mêmes ARNm dans des cellules de la couche à aleurone cultivées dans un milieu témoin dépourvus de gibbérellines. Doc.3. Action des gibbérellines au niveau moléculaire. Une électrophorèse est réalisée avec les mêmes fragments d’ADN de graminées, préalablement marqués à la radioactivité et préincubés : 1. En présence de protéines extraites de couches de la couche à aleurone traitées avec des gibbérellines ; 2. En présence de protéines extraites de cellules de la couche à aleurone non traitée avec des gibbérellines. L’ADN est ensuite localisé sur le gel pour chacune des 2 études.