L’hétérotrophie caractérise les animaux, les champignons, les cellules végétales non chlorophylliennes et
certaines bactéries.
Les cellules hétérotrophes doivent absorber des matières organiques dont elles extraient l’énergie.
Les mécanismes biologiques permettant cette extraction d’énergie sont la respiration et les fermentations.
La respiration se déroule dans les mitochondries et nécessite un apport de dioxygène.
Les fermentations se déroulent dans le cytoplasme.
La division cellulaire s’observe chez tous les êtres vivants.
Dans tous les cas le matériel génétique est dupliqué puis réparti équitablement dans les deux cellules filles. Ainsi
s’explique le maintien des caractéristiques d’une cellule au cours des divisions.
L’unité et la diversité du monde vivant constatée à l’échelle de l’organisme se vérifie également à l’échelle
cellulaire.
Depuis plus d’un siècle les scientifiques accumulent les arguments en faveur de l’idée de parenté entre toutes les
espèces vivantes. Le degré de parenté entre deux espèces dépendrait des caractères qu’ils ont en commun.
Tous les êtres vivants ont leur programme génétique stocké dans la molécule d’ADN.
La molécule d’ADN est une double chaîne polynucléotidique. Elle est caractérisée par sa séquence de bases
(A,T,C,G).
On appelle « gène » une portion d’ADN qui joue un rôle dans la formation d’un caractère.
La séquence des nucléotides à l’intérieur d’un gène constitue un message.
Les mutations font apparaître de nouveaux allèles d’un gène.
Celles qui ont lieu dans les cellules germinales (c. à d. de futurs gamètes) sont nommées mutations germinales.
Elles peuvent être transmises aux générations suivantes : elles sont héréditaires.
Celles qui ont lieu dans les cellules somatiques sont nommées mutations somatiques. Elles peuvent être à
l’origine d’un changement de caractère (pigmentation, dépigmentation, cancers, …) mais ne sont pas
héréditaires.
Les expériences de transgénèse montrent qu’un gène d’une espèce vivante peut fonctionner dans les cellules
d’une autre espèce même éloignée. La molécule d’ADN est universelle.
L’unité du monde vivant s’expliquerait par l’existence de gènes identiques ou très proches chez toutes les
espèces vivantes.
La diversité s’expliquerait par l’existence de gènes spécifiques des différents groupes et espèces.
L’observation externe d’un animal révèle sa morphologie ( = forme extérieure du corps).
La dissection précise l’anatomie ( = forme et disposition des organes).
Un appareil ou un système est un ensemble d’organes qui participent à une même fonction.
Un plan d’organisation est la disposition d’organes les uns par rapport aux autres. Les repères sont pris par
rapport aux axes de polarité (axes antéro-postérieur, dorso-ventral et droite-gauche).
Les Vertébrés ont un plan d’organisation commun.
La mise en place du plan d’organisation est déjà déterminée dans la cellule-œuf.
Le début du développement est très semblable chez les Vertébrés . C’est la période où leur plan d’organisation
commun se met en place. C’est ensuite que des caractères distinctifs apparaissent.
Les gènes homéotiques gouvernent la mise en place des différentes régions du corps suivant les axes de polarité.
Chez toutes les espèces l’ordre d’emplacement de ces gènes sur un chromosome correspond à l’ordre des régions
embryonnaires dont ils gouvernent le développement.
Des gènes homéotiques d’espèces différentes peuvent remplir la même fonction. Dans ce cas on observe une grande
similitude dans la séquence de ces gènes . On parle de gènes homologues.
L’existence de gènes homéotiques homologues renforce l’idée d’une parenté entre les espèces. Ils dériveraient d’un gène
ancestral que possédait un ancêtre commun. >>>>>> Tale S
Lycée du Pré Saint-Sauveur, Saint-Claude