
cheveux avec les doigts mouillés. Si le fidèle se trouve dans un état de « grave impureté », il doit tout
d'abord accomplir le ghusl, un bain rituel qui a pour but de nettoyer toute impureté.
Code de moralité
La loi islamique définit ce qui est halal (permis par Dieu), ce qui est haram (interdit par Dieu) et ce qui
est makruh (odieux, mais pas aussi mauvais que ce qui est haram).
Le code de moralité islamique est défini par ce qui est halal et ce qui est haram.
Le meurtre, le vol, l'adultère, le jeu, la surconsommation, la corruption, le commérage, la pornographie,
la prostitution, la consommation de substances intoxicantes sont tous considérés comme haram.
Les musulmans n'approuvent aucune forme de loisir qui encourage ce qui est considéré comme haram
et n'y participent pas.
Lieux de culte
La mosquée est le lieu de culte des disciples de l'islam. Elle se distingue par son grand espace ouvert à
l'intérieur, par son minaret, ou tour, vers lequel les fidèles sont appelés pour le culte, et souvent par un
toit en forme de dôme. À l'intérieur de la mosquée, l'imam dirige le service à partir du mirhab, une
structure semi-circulaire ou une alcôve tournée vers La Mecque. Le mimbar, un siège ou un pupitre
duquel on présente des sermons, est situé à la droite du mihrab, en haut d'une série de marches. Le
plancher de la mosquée, l'endroit où la congrégation se réunit pour le culte, est couvert de tapis. Il n'y a
ni siège ni banc.
La mosquée est plus qu'un lieu de culte. C'est également une institution sociale, éducative et politique.
Elle est contrôlée et gérée par la congrégation.
Les travailleurs musulmans qui ne peuvent se rendre à une mosquée pour prier peuvent utiliser une
chambre propre et un tapis pour prier au moment approprié. Au moment de la prière, il est utile pour le
croyant que la direction de La Mecque soit indiquée. Il doit également avoir avec lui un exemplaire du
Coran.
Bien qu'il y ait eu d'autres mosquées auparavant, la coupole du Rocher à Jérusalem est la plus ancienne
encore debout aujourd'hui. Elle a été construite à la fin du septième siècle à l'endroit où l'on croit que
Mahomet est monté au ciel.
Pratiques et offices religieux
Les musulmans doivent pratiquer un culte personnel ainsi qu'un culte avec la congrégation.
Les prières doivent être offertes à Allah cinq fois par jour, soit à l'aube, à midi, au milieu de l'après-
midi, au crépuscule et en soirée. Les périodes de prières sont précises, on peut les connaître en
communiquant avec la communauté islamique locale.
Appelés à la prière par un muezzin, les musulmans se réunissent à la mosquée à midi, le vendredi, jour
saint, afin de prier en tant que congrégation.
Les musulmans peuvent travailler le vendredi, dans la mesure où ils peuvent assister à la prière avec la
congrégation à la mosquée.
Avant la prière de la congrégation, un imam, également appelé khateeb, fait un sermon.
Organisation et gestion du clergé
L'islam comporte deux principales confessions, soit les sunnites et les chiites.
L'école de pensée islamique chiite accorde une plus grande importance à la nécessité d'avoir un
dirigeant spirituel et des pouvoirs autoritaires. Les chiites suivent une lignée de dirigeants religieux, les
imams, descendants d'Ali, le cousin de Mahomet. Ils croient que Mahomet, agissant selon l'inspiration
divine, avait précisément désigné Ali pour lui succéder et que douze imams avaient été choisis
successivement grâce à une intervention divine. Les chiites les plus orthodoxes croient que seulement
sept imams ont succédé à Mahomet. Le dernier imam, Muhammad al- Muntazar, a disparu au neuvième
siècle. Les dirigeants suivants, les mujtahids, ont été capables d'interpréter la loi et la doctrine islamique
sous l'inspiration du dernier imam jusqu'à ce qu'il revienne, à la fin des temps, pour enseigner à
l'humanité et la conduire à la vérité d'Allah. Par conséquent, selon l'école de pensée chiite, les dirigeants
religieux ont un grand pouvoir, ils peuvent donner des directives quant aux pratiques religieuses et
interpréter la doctrine et le dogme. Les chiites favorisent une interprétation fondamentale du Coran et
une adhérence rigoureuse à ses enseignements.
L'école de pensée sunnite n'exige pas un leadership religieux aussi rigoureux. Les sunnites, qui
représentent la majorité de la population musulmane dans le monde, environ 90% des fidèles
islamiques, se considèrent comme les fidèles « orthodoxes » de l'islam. Selon la pratique sunnite, le
leadership est une question temporelle, et non une ordonnance divine. Ils croient que la succession du
prophète Mahomet est une affaire politique qui doit être déterminée par consensus ou par élection,
plutôt qu'en fonction de la lignée familiale ou tribale des successeurs du prophète Mahomet.
Les mosquées ne sont pas confessionnelles. Tous les musulmans, qu'ils soient sunnites, chiites ou d'une
autre confession, sont les bienvenus pour le culte à n'importe quelle mosquée.