Thématique Définition des sous thèmes Exemples d`approches

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Annexe :
Description des thèmes
Thématique
• Activité humaine et
climat
Définition des sous thèmes
Les activités humaines génèrent des GES dits anthropiques (par opposition
aux GES présents naturellement dans l’atmosphère). Ces émissions de
GES modifient la composition de l’atmosphère, provoquant une
augmentation de l’effet de serre à l’origine du réchauffement planétaire
•
risques naturels
Les risques naturels peuvent être climatiques, géologique ou biologique.
Le dérèglement des saisons et le déplacement des masses d’air pourraient,
à long terme, accroître le nombre d’événements climatiques extrêmes :
canicules, inondations, tempêtes… . Par ailleurs, avec l’élévation du niveau
des mers, certaines zones protégées seront confrontées à des évènements
climatiques jusqu’alors méconnus sur le territoire.
•
Changement
climatique et santé
Les changements climatiques agissent sur les organismes, notamment lors
de périodes de fortes chaleurs et de sécheresse comme la canicule de
2003 (15 000 morts).
Via leur effet aggravant sur les pollutions atmosphériques et sur la libération
de pollens, ces perturbations climatiques favorisent la dégradation de la
qualité de l’air et le développement de maladies respiratoires et allergiques
(rhumes, bronchites chroniques, conjonctivites, asthmes). Le réchauffement
global concourt également à la propagation de maladies infectieuses
inhabituelles comme la dengue, le chikungunya ou les épizooties animales.
•
Climat media et
société
•
Climat et
biosphère
Le climat influence la répartition des hommes sur la terre, ses activités
économiques, ses habitudes vestimentaires, culinaires, son habitat, sa vie
sociale. Avec le changement climatique se pose la question de l’adaptation
de la société à ces évolutions : transformation de l’habitat, des habitudes
culinaires, etc…
Les écosystèmes sont sensibles aux changements climatiques :
températures, hydrométrie, lumière, vents...
Les zones d’implantations de certaines espèces semblent s’étendre,
risquant de fragiliser les écosystèmes. On observe l’implantation croissante
d’espèces tropicales dans des zones à l’origine plus tempérées.
Certaines d’entre elles peuvent être dangereuses pour l’homme ou ses
cultures (prolifération de certains insectes ravageurs).
Les saisons précoces ou retardées décalent les périodes de migration ou
de reproduction, certaines espèces peuvent ne plus migrer, cette
sédentarisation expose à de graves dangers lors des pics de froid.
Exemples d’approches possibles
 S’interroger sur nos émissions de gaz aux
quotidiens : chez nous, au collège
 Dresser une infographie et une cartographie autour
du collège des activités humaines pouvant influer sur
le climat.
 Aller à la rencontre des industriels pour découvrir ce
qui est mis en place pour réduire les émissions.
 Aller à la rencontre des risques majeurs de la
commune et mettre en relief avec les projections de
météo France sur l’évolution du climat.
 rencontrer des personnes ayant vécus un risque
majeur sur la commune pour se souvenir et créer un
évènement commémoratif
 Se projeter dans une intensification de ce type
d’évènements avec une cartographie du GIEC
présentant l’élévation des mers.
 Etude auprès de l’infirmerie sur l’évolution des taux
d’allergies au collège depuis X année, mise en
perspective avec les projections du GIEC.

Se projeter dans son village, mais avec l’évolution du
climat correspondant : quelles seraient les
changements de la vie sociale ? des habitats ?
Préserver la biosphère et les ressources naturelles pour
limiter les pressions pesant sur elles :
 Rencontrer la mairie sur sa gestion des ressources
naturelles
 Découverte de la gestion différenciée des espaces
verts
 Installer un jardin pédagogique avec des semences
anciennes de Picardie et reproduction de semence.
 Développer des écosystèmes ressources de la
biodiversité
 Etudier comment limiter l’évasion de certaines
espèces – lien avec le CBNBl
•
Risques météo et
climat
Les premières conséquences du changement climatique sont visibles :
hausse de la température moyenne de la planète.

Créer un reportage météorologique de 2050 en
Picardie s’appuyant sur les travaux du GIEC ?


S’initier à la permaculture sur le collège
Rencontrer des agriculteurs et évaluer l’impact
climatique sur son activité
Rencontrer des producteurs de semences anciennes
L’augmentation de la température moyenne globale accroît l’évaporation de
l’eau, à certaines latitudes. Cette évolution modifie les précipitations dans
de nombreuses régions : le régime des pluies change : augmentation des
précipitations dans certaines zones, sécheresse dans d’autres, réduction de
la couverture neigeuse dans l’hémisphère nord.
•
Climat et
agriculture
La circulation des masses d’air est perturbée par le réchauffement global,
ce qui modifie le régime des vents et le climat à l’échelle de régions
entières.
La majorité des modèles climatologiques conclut que la pluviométrie va
augmenter aux hautes latitudes tempérées et diminuer dans les contrées
tropicales de l’hémisphère nord.
2ème secteur émetteur après les transports, l’agriculture française en 2011
représente 20,9 % des émissions nettes françaises en GES.
Ces gaz à effet de serre liés à la fabrication et l’utilisation de produits
chimiques de traitement (engrais, pesticides), à l’élevage ou au transport
des productions. Le protoxyde d’azote (1kg NO2 = 200kge CO2), le
Méthane (1kgCH4 = 49kge CO2).
Les changements climatiques perturbent les cycles et équilibres des
cultures et des espèces végétales : on constate que, depuis 20 ans, la
floraison des abricotiers dans le sud-est de la France, mais aussi les
vendanges de la vigne à Châteauneuf du Pape, se font en moyenne 3
semaines plus tôt qu’il y a 50 ans.
•
•
•
Climat et énergie
Climat et transition
énergétique
L’agroforesterie, la permaculture, l’agriculture de proximité seront des
réponses partielles aux enjeux climatiques pesant sur l’agriculture.
Depuis le début de l’ère industrielle (1850), l’homme utilise chaque jour des
quantités de plus en plus importantes d’énergies fossiles pour se chauffer,
se déplacer, produire la nourriture, les biens et les services qu’il consomme.
Résilience
Plus de 50% des émissions de GES proviennent de nos consommations
d’énergie. En effet, lorsqu’elles sont brûlées, les énergies fossiles, à savoir
les hydrocarbures (pétrole & gaz naturel) et le charbon, émettent dans
l’atmosphère du CO2, principal gaz à effet de serre
Seulement 13% de l’énergie consommée dans le monde est issue
d’énergies renouvelables
Mémoire des risques pour s’adapter

Thématique
Définition des sous thèmes
Exemples d’approches possibles
•
consommation
responsable

La consommation de
produits touristiques

La consommation
énergétique

La consommation
alimentaire
Aujourd’hui, une offre de produits très conséquente dans les magasins et sur Internet
permet l’achat de produits qui viennent de très loin et à tous les prix ; la publicité informe
régulièrement de l’arrivée de nouveaux produits sur le marché.
Les modes de consommation ont évolué au fil du temps :
Après la Seconde Guerre mondiale, on passe d’une consommation de produits par
nécessité (pour se nourrir, s’habiller, se loger) à une « consommation de masse ».
Dès les années 1950 se développent les grandes surfaces qui vont rendre plus
accessibles un certain nombre de produits.
Dans les années 2000 arrive le commerce électronique, ou e-commerce, et de nouveaux
modes d’échanges se mettent en place.
Actuellement, sensibles aux arguments environnementaux, désireux de créer du lien social,
certains explorent d’autres modes de consommation, que l’on appelle consommation
collaborative :
 l’achat groupé.
 la vente de ses biens à d’autres particuliers
 l’échange et le troc
 la location de ses biens à d’autres particuliers
 le covoiturage
 l’adhésion à une AMAP.
un touriste moyen utilise 2 à 4 fois plus d'énergie et d'eau pendant ses vacances qu'à
la maison
Les consignes de tri varient en fonction des régions et des pays. Il faut donc veiller à
respecter les règles locales de tri si un système de collecte sélective est en place
Certains loisirs ont plus d’impacts négatifs sur l’environnement que d’autres.
Le chauffage et la production d’eau chaude représentent 76,5 % de la consommation
d’énergie des foyers français. Et viennent s’ajouter les dépenses d’éclairage, de production
de froid, des appareils électriques et électroniques.
Nos consommations d’électricité ne cessent d’augmenter car nous possédons de plus en
plus d’appareils électriques dans nos foyers (de 30 à 100 équipements en fonction des
habitats).
En France, 88 kg de nourriture parfaitement consommable par personne et par an sont
gaspillés (en cumulant le gaspillage du champ à la maison). Cela représente 300 000
tonnes de nourriture gaspillée par an par la grande distribution, 432 000 tonnes par la
restauration (collective et commerciale) et 1 896 000 tonnes de nourriture gaspillée par an
dans notre assiette à la maison. Tout cela représente plus de 4.5 milliards de repas qui
terminent à la poubelle.
A la maison, le gaspillage alimentaire c’est entre 20 et 32 kg de nourriture jetée par an,
dont 7 kg encore emballés.
Un repas génère en moyenne 3 kg de gaz à effet de serre qui sont à l’origine du
changement climatique
Lors d’un voyage scolaire s’interroger
sur les transports, sur l’impact du
touriste dans le pays, sur la provenance
des aliments
Quels sont les transports des élèves du
collège ? Peut-on optimiser certains
déplacements du collège ?
Quelle consommation énergétique pour
le bâtiment ?
Lutter contre le gaspillage alimentaire
Organiser des repas bio et locaux
Etudier l’impact environnemental de
notre alimentation
Y a-t-il des poissons protégés qui se
retrouvent dans notre assiette ?
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