Activité 2 : La réplication de l’ADN
La mitose permet à une cellule de transmettre la totalité de son information génétique à chaque cellule fille.
Or cette information est contenue dans l’ADN.
Donc, avant de se diviser, une cellule doit doubler son ADN pour en avoir 2 copies identiques.
Q1- Etudier les différents documents afin de pouvoir conclure sur les divers mécanismes mis en jeu dans la
réplication de l’ADN.
Doc A1 : Localisation temporelle de la réplication.
Ce document nous montre l’évolution de la quantité d’ADN au cours d’un cycle cellulaire.
On peut voir que la quantité d’ADN est de 1 pendant la phase G1 puis durant la phase S, cette quantité
double, reste à 2 pendant la phase G2 pour ensuite diminuer au cours de la phase M (mitose).
D’après ce document, on peut donc en conclure que l’ADN est fabriqué durant la phase S.
Doc B1 : Initiation de la réplication.
Ce document nous explique une expérience de marquage à la thymidine radioactive d’ADN d’E. coli.
Après plusieurs générations, on ajoute de la thymidine radioactive pour localiser les zones récemment
synthétisées.
On peut voir que l’ADN fortement marqué se trouve de part et d’autre de l’œil de réplication. Cela
permet l’accroissement de cet œil de réplication.
D’après ce document, on peut donc en conclure que la synthèse de l’ADN se fait au niveau d’œil
de réplication. De plus, on peut voir que cette réplication commence au niveau de l’ouverture de
l’ADN, dans un sens ou en sens inverse.
Doc C : Fidélité de la réplication.
Ce document nous montre un texte sur « les gènes sont éternels ». Il nous apprend que la durée de vie
de la molécule d’ADN est courte, toutefois l’ADN subsiste sous forme de copies.
On peut donc en conclure que la molécule d’ADN initiale sert de matrice pour la copie de
nouvelles molécules d’ADN.
Ce document nous montre un texte sur « les erreurs de réplication ». Il nous apprend que l’enzyme
responsable de la réplication est l’ADN polymérase. Cette enzyme peut insérer des nucléotides erronés
et donc se tromper au cours de cette opération. Le taux d’erreur est de 1/1.000.000. Or ce taux est
en réalité, de 1/1000.000.000.
La cellule possède donc un système capable de corriger ces erreurs.
Ce document nous montre un tableau avec la génome du génome de plusieurs êtres vivants ainsi que la
quantité d’ADN codant. On remarque qu’une faible partie de l’ADN est codant (seulement 9% à 27%
pour l’Homme).
D’après ce document, on peut donc en conclure que la quantité d’ADN présent est plus important
que celle servant réellement. Ceci est donc un autre moyen de protection en cas d’erreur.
Doc A2 : Expérience historique
Ce document relate l’expérience de Meselson et Stahl. Cette méthode permet de marquer l’ADN grâce
à des isotopes d’azote radioactif ou non. On cultive de l’ADN d’E.coli sur différents milieux.
Grâce à la centrifugation, on peut remarquer plusieurs résultats :
- Culture sur 15 N : on obtient une bande en bas ;
- Culture sur 14 N : on obtient une bande en haut ;
- Culture sur 15 N puis 1 génération sur 14 N : une bande au milieu ;
- Culture sur 15 N puis 2 générations sur 14 N : une petite bande au milieu et une petite bande
en haut ;
- Culture sur 15 N puis 3 générations sur 14 N : une petite bande au milieu et une grosse bande
en haut.
On peut donc en conclure que la réplication de l’ADN se fait en gardant la moitié de la molécule
initiale.