A-L’automobile : une
nouvelle industrie (2h)
Objectif du dossier : mettre en
évidence les mutations
technologiques et productives
de la filière automobile
Activité principale en
autonomie : remplir un tableau
et retrouver trois ou quatre
catégories de mutations en
indiquant les documents (voir
Fiche Elève 1)
-Document 1 : Des innovations
techniques :
Tableau des
innovations et photographies de
modèles. Un texte de Jean-Louis
Joubet est aussi envisageable.
-Document 2 :
Mutations des
modes de production
: de
l’atelier à l’usine puis à a l’usine
taylorisée : photos et texte
d’André Citroën. Un texte de
Ford est aussi possible.
-Document 3 : Mutations
managériales
: la grande
entreprise et les innovations
capitalistes : photographie ‘une
action
-
Document 4
Les effets de ces
mutations
: l’exemple des années
30
1-FORMULER UNE
HYPOTHESE A VALIDER PAR
UNE MISE EN PERSPECTIVE
CHRONOLOGIQUE OU
SPATIALE
-Interrogation sur la date de l’étude
et celle du chapitre
S’agit-il du seul cycle cycle
d’innovation ? NON : voir
document sur le vélo et les
hésitations des premiers fabricants
sur le type de moteur choisi, entre
vapeur et électricité
2-DEFINIR UNE NOTION A
PARTIR DU MATERIAU DE
L’ETUDE
Comment appeler les innovations
des modes de production et
managériales ? Le capitalisme doit
être défini en généralisation.
3-DEVELOPPER DES
NOTIONS QUE L’ETUDE NE
PERMET PAS D’ABORDER
La crise de 1930 doit être replacée
dans son contexte et expliquée. On
peut indiquer d’autres crise>.
B-1850-1950 : l’age industriel, un siecle de croissance fonde sur le
capitalisme(2h)
1-Un siècle de croissance
-Repartir de la question de la croissance à partir du document 4 de l’étude : les élèves retrouvent les notions
de croissance et de crise. Ils les définissent grâce à leur manuel.
-L’étude de courbes sur le manuel p.105 permet de confronter les données recueillies pendant l’Etude :
-Les élèves font des recoupements
-Ils voient aussi des différences que le second temps permet de caractériser
2-Une croissance qui n’est pas régulière
-Les courbes du manuel permettent de mettre en évidence deux types d’irrégularité :
1-Des crises qu’il convient de nommer et dater puis d’expliquer
2-Des cycles qui sont datés et également nommés. Le premier cycle textile, acier, CF, vapeur est daté. La
filière automobile est bien évidemment replacée dans ce deuxième cycle.
-La définition d’Age industriel est alors reprise sur le manuel : période caractérisée par une croissance
durable de la production industrielle et des mutations profondes.
Comment expliquer cette croissance ?
3-Des facteurs nombreux et complexes
Les élèves repartent des mutations, qui sont étudiées par rapport à leurs effets. Ils doivent trouver le terme
de facteur.
Le but de la reprise est de faire comprendre aux élèves qu’il n’existe pas qu’une seule cause.
On repart des facteurs techniques qui sont complétés par des connaissances tirées du texte du manuel. Les
élèves notent les innovations les plus significatives : l’automobile est bien entendu notée avec l’électricité,
le pétrole, la chimie organique, les nouveaux médias…
D’autres facteurs sont mis en évidence : l’organisation des moyens de production et des formes de
l’entreprise. On peut distinguer l’invention de l’innovation pour mettre en place les notions
d’investissement, de productivité. Taylorisme et fordisme sont définis.
Les exemples de Taylor et de Ford, mais aussi ceux mobilisés lors de l’étude permettent de faire apparaître
les acteurs capitalistes à l’origine de ces mutations (entrepreneurs, banquiers…).
Une dernière étape consiste à replacer les acteurs capitalistes dans le contexte économique du marché. On
repart des documents 3 et 4 de l’étude pour une explication magistrale qui permet de définir le libéralisme.
Le
capitalisme industriel
est alors défini comme une forme d’organisation économique basée sur les progrès techniques
(innovation et modes de production) mis en œuvre par des acteurs privés (entrepreneurs, financiers…) qui possèdent les moyens
de production et font travailler des salariés. Le capitalisme s’inscrit dans les lois du marché défini par le libéralisme.