On peut presque parler d’un retournement de veste. Il y a quinze jours, Laurence
Parisot déclarait à propos de Nicolas Sarkozy, je cite : « Un boulot
extraordinaire en intensité, en quantité et sur un certain nombre de choses
extrêmement bénéfiques pour les entreprises ».
Virage sur les chapeaux de roues cette semaine sur fond de pseudo-malentendu,
je cite : « Je m'attendais à être interrogée sur des sujets plus sociaux et
notamment le rôle des corps intermédiaires et du paritarisme. Dans ce cas,
j'aurais dit à quel point je me sentais plus proche de la position de François
Hollande ». Fin de citation.
D’aucuns ne manqueraient pas de deviner une influence des sondages favorables
à François Hollande : des mauvais esprits, à n’en pas douter !
Le prénom Marine devient dangereux à porter
C’est une information révélée par le site internet du Nouvel Obs, qui a depuis
supprimé l’article. Une jeune fille prénommée Marine a été agressée du fait de
son homonymie avec la présidente du Front national à la sortie de son collège.
Traitée de fasciste et bousculée par une bande de — entre guillemets —
« jeunes », elle s’en sort avec quelques égratignures. Encore un bel exemple de
discrimination qui devrait, comme le soulève la mère de la victime, alerter
certains hommes politiques et freiner leurs appels à la haine. Mélenchon et la
Licra n’ont toujours pas réagi.
Second fait divers
Etonnamment peu relayée par les média, cette information n’en est pas moins
des plus instructives : le fils de Valérie Trierweiler, la compagne de François
Hollande, a été arrêté par les forces de l’ordre en pleine consommation de
cannabis sur la voie publique. Le jeune homme agissait peut-être pour défendre
la dépénalisation des drogues dites douces comme le prônent le Front de gauche,
les Radicaux de gauche et Europe écologie les verts.
Qui sait ? Pour l’anecdote, le beau-fils de celui qui dit ne pas aimer les riches
sortait du lycée Claude Bernard, dans le XVIe arrondissement de Paris lorsqu’il
a été interpellé.
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