F. Lenoir comment Jésus est-il devenu Dieu et naiss Eglise cours[1]

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Correction du travail prologue du livre de F. LENOIR, « Comment
Jésus est-il devenu Dieu ? », éd Fayard, 2010, p 9-16
1. Forme et fond
Ce document est le prologue du livre de F. LENOIR, « Comment Jésus est
devenu Dieu », éd Fayard, (et quand on peut la ville ou le pays d’édition), 2010,
p 9-16
Ce document parle de la question de l’identité de Jésus et le lien de cette
question avec la naissance de l’Eglise. Comment la naissance de l’Eglise a
forgé l’image de Jésus Fils de Dieu, de Jésus Homme-Dieu.
2. Compréhension du doc : /
3. Analyse détaillée du texte et commentaires du prof :
- Qui est Jésus ? C’est la question de son identité. Entre le Jésus historique
(crucifié en +- 30) et le Jésus des Evangiles, il y a un trou de plus ou moins 40 à 70
ans. Les Evangiles sont donc une relecture
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.
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Evangile = Bonne Nouvelle. Jésus n’a rien écrit. A peu près tout ce qu’on sait de ses paroles,
faits et gestes se trouvent écrit dans les Evangiles. Ceux-ci ne se veulent pas un reportage
historique sur Jésus, mais sont une relecture de sa vie à la lumière d’une nouvelle expérience,
l’expérience de la Résurrection et des soucis des premières communautés chrétiennes dans
lesquelles sont écrits les Evangiles. Les Evangiles visent donc d’abord à transmettre un
message.
Ainsi on peut comprendre que dans une communauté de Rome, composée de romains
convertis on se fiche éperdument de présenter Jésus comme le messie juif attendu dans cette
religion, mais dans la communauté de Matthieu en Palestine, composée de juifs convertis, il
faut absolument montrer que Jésus est bien le messie attendu et annoncé par la religion juive.
Accents différents donc sur le même Jésus historique !
Pour comprendre les Evangiles comme une relecture des faits historiques : Imaginez qu’en
sortant des cours du LMV, nous soyons toute la classe sur le trottoir et un élève de la classe se
fait renverser par une voiture. La police et l’ambulance arrivent. On embarque le blessé et la
police demande à chacun d’écrire sa version de l’accident (son témoignage). La rumeur court
que l’élève est mort dans l’ambulance ! Cela ajoute encore à la dramatisation de l’événement.
Sur des faits de base communs à tous, il est fort à parier que les accents seront différents selon
que vous êtes proches ou non affectivement du conducteur ou de l’élève. Par exemple, si c’est
votre mère qui conduisait, vous allez inconsciemment plutôt charger l’élève renversé et avoir
tendance à disculper votre mère (il n’a pas fait attention, il a traversé en courant, ou trop vite,
ou en parlant, voire il a traversé n’importe où). Si vous ne connaissez pas le conducteur/trice
mais que c’est votre ami(e) qui est renversé(e), vous allez plutôt inconsciemment « charger »
le conducteur et disculper le piéton (le conducteur conduisait trop vite, il devait s’arrêter, le
piéton est l’usager faible, etc.).
Mais imaginez que la police revienne alors le lendemain et vous redemande d’écrire votre
témoignage car ils ont besoin de mieux comprendre les événements… mais à ce moment-là,
on frappe à la porte et c’est l’élève en question qui rentre en classe. En fait c’est moins grave
que la rumeur ne l’avait laissé entendre. Il a une simple commotion et peut déjà revenir en
classe ! Oui voilà qui dédramatise tout et votre témoignage sera plus léger. Les enjeux ne sont
plus les mêmes, il n’y a plus le même enjeu émotionnel à « charger » telle ou telle partie. Il y
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- Jésus est présenté comme un homme, plus qu’un homme : « Ses disciples l’on vu
ressusciter d’entre les morts » (dit F. Lenoir)
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. Et sa naissance est particulière !
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- Ce qui distingue Jésus des autres fondateurs ou maîtres spirituels, c’est qu’il
laisse planer un doute sur son identité. Serait-il plus qu’un simple mortel ?
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- Le « Jésus des Evangiles » dit
- qu’il est l’envoyé de dieu (Le Christ du mot grec Christos qui a donné le nom
chrétien), traduction de l’hébreu le Oint, celui qui a reçu l’onction. Tous les
prophètes et les rois dans la tradition juive sont des oints, des envoyés de Dieu.
Pour les juifs, Jésus s’inscrit dans cette tradition.
- Le Fils de l’homme
- Le Fils de Dieu : peu de passages dans lesquels Jésus se dit Fils de Dieu, par
contre des passages où les autres disent de lui qu’il est le Fils de Dieu. Ce n’est
pas la même chose ! Mtt 16,16 ; Mc 1,1 ; Lc 1,35 ; Jn 1,14 et 19,7 ; Ac 9,20 ;
a donc une relecture du même événement dans le temps et selon les personnes. C’est
exactement pareil pour la relecture du Jésus historique. L’enjeu de la naissance de l’Eglise
n’a-t-il pas modifié la relecture du Jésus historique. La nécessité d’asseoir l’autorité de Jésus-
fondateur du christianisme n’a-t-il pas modifié dans le temps, la relecture des événements de
la vie de Jésus, sa naissance, sa vie, sa mort… et cela selon les intérêts et les soucis des
différentes communautés chrétiennes. L’expérience même de la résurrection serait vue
comme un événement matériel, preuve du caractère à part de ce personnage pour donner
autorité et crédibilité à une Eglise naissante …. ?!
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F. LENOIR écrit « Ses disciples ont vu Jésus ressusciter d’entre les morts ». Ressusciter ou
ressuscité : er ou é, ce n’a pas le même sens ! Ils ne l’ont pas vu en train de ressusciter, nulle
part dans les Evangiles une telle phrase ! Tout au plus ils ont eu des récits d’apparition de
Jésus ressuscité. Ce qui peut être le reflet d’une expérience intérieure. Résurrection,
Pentecôte, Ascension, différentes facettes d’une même expérience intérieure, cf. livre
d’Etienne CHARPENTIER, « Pour lire le Nouveau Testament », édit du Cerf, Paris, 1983,
page 37 : « …revient plusieurs fois le verbe « il est apparu », …la forme du verbe grec
utilisée signifie « se faire voir », …tout cela nous invite à être prudent, par ce mot les
disciples ne prétendent pas dire que Jésus se manifeste de façon visible, photographiable. Ils
insistent sur l’initiative de Jésus et laissent ouverte la possibilité que ces apparitions soient
d’abord expériences intérieures ». La résurrection pourrait être une ascension spirituelle de
Jésus.
De la tristesse, de la déprime, de la peur, les disciples sont progressivement passés à la Joie, à
un nouveau Dynamisme, à l’Audace (40 jours entre la Résurrection et la Pentecôte
symbolisent « le temps qu’il faut pour naître à soi-même »).
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Idem pour sa naissance : toutes les religions ont enjolivé la naissance, la vie, la mort de leur
fondateur pour légitimer son autorité à posteriori ...cela serait-il aussi le cas pour la naissance
virginale de Jésus, argument massue pour authentifier son caractère divin ?!
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Encore que dans l’Hindouisme « Dieu » peut s’incarner directement sur terre en des
personnes qui sont alors de grands guides pour l’humanité. Et cela n’a rien d’exceptionnel. Ils
appellent cela des AVATARS et encore aujourd’hui Amma, Mère Meera et bien d’autres sont
considérés comme des avatars et vénérés comme tels.
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Rm 1,3 ; He 1,2
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. Cependant il y a quand même ce passage devant le tribunal
du sanhédrin (interrogé par le grand prêtre Caïphe) dans lequel la question est
posée clairement à Jésus : « Es-tu le fils de Dieu ? » et dans l’Evangile de
Marc, la réponse est sans équivoque : « je le suis »
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Mtt 16,16 : « Prenant la parole, Simon-Pierre répondit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu
Vivant » ; Mc 1,1 : « Commencement de l’Evangile de J.C, Fils de Dieu » ; Lc 1,35 :
annonciation : « L’ange lui répondit : « L’Esprit St viendra sur toi et la puissance du Très
Haut te couvrira de son ombre, c’est pourquoi celui qui va naître sera saint et sera appelé Fils
de Dieu » »; Jésus devant le Sanhédrin : dans l’Evangile de Marc 14, 53, à la question de
savoir si il est le Fils de Dieu, Jésus répond : « Je le suis et vous verrez le Fils de l’homme
siégeant à la droite du Tout-puissant et venant avec les nuées du Ciel ». Ce même passage
chez Mt (Mt26, 57) et chez Lc (Lc 22, 66) : à cette question Jésus renvoie les gens à eux-
mêmes : « Tu le dis » « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas … »
Chez Jean lors de son passage devant le Grand Prêtre et Caïphe, cette question n’y est pas. Jn
1,14 : « Et le Verbe fut chair et il a habité parmi nous et nous avons vu sa gloire que, Fils
unique plein de grâce et de vérité, il tient du Père » ; Jn10, 31 : « Les Juifs allèrent de nouveau
chercher des pierres pour lapider Jésus.Celui-ci prit la parole : « J'ai multiplié sous vos yeux
les œuvres bonnes de la part du Père. Pour laquelle voulez-vous me lapider ? »Les Juifs lui
répondirent : « Ce n'est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, c'est parce que
tu blasphèmes : tu n'es qu'un homme, et tu prétends être Dieu. »Jésus leur répliqua : « Il est
écrit dans votre Loi : J'ai dit : Vous êtes des dieux.Donc, ceux à qui la parole de Dieu
s'adressait, la Loi les appelle des dieux ; et l'Écriture ne peut pas être abolie.Or, celui que le
Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : 'Tu blasphèmes', parce que j'ai dit :
Je suis le Fils de Dieu.Si je n'accomplis pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me
croire.Mais si je les accomplis, quand bien même vous refuseriez de me croire, croyez les
œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le
Père. »Les Juifs cherchaient de nouveau à l'arrêter, mais il leur échappa. Jn 19,7 : « Les
juifs lui répliquèrent « Nous avons une loi et selon cette loi, il doit mourir parce qu’il s’est fait
Fils de Dieu » » ; Ac 9,20 : « Il passa quelques jours avec les disciples de Damas et il ne
tarda pas à proclamer dans les synagogues que Jésus est le Fils de Dieu »; Rm 1,3 : « Paul
...mis à part pour annoncer l’Evangile de Dieu ...concerne son Fils établi par l’Esprit St, Fils
de Dieu, avec puissance par la résurrection d’entre les morts ... »; He 1,2 l : « Nous a parlé à
nous un Fils ... »
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Mt 26, 57 : Ceux qui avaient arrêté Jésus l’emmenèrent chez Caïphe, le Grand Prêtre, chez
qui s’étaient réunis les scribes et les anciens. Quant à Pierre, il le suivait de loin jusqu’au
palais du Grand Prêtre ; il y entra et s’assit avec les serviteurs pour voir comment cela finirait.
Or les grands prêtres et tout le Sanhédrin cherchaient un faux témoignage contre Jésus pour le
faire condamner à mort ; Ils n’en trouvèrent pas, bien que beaucoup de faux témoins se
fussent présenter. Finalement il s’en présenta deux qui déclarèrent : «Cet homme a dit : « Je
peux détruire le sanctuaire de Dieu et le rebâtir en trois jours»». Le grand prêtre se leva et lui
: « Tu n’as rien à répondre ? De quoi ces gens témoignent-ils contre toi ?» Mais Jésus gardait
le silence. Le Grand Prêtre lui dit : « Je t’adjure par le Dieu Vivant de nous dire si tu es, toi, le
Messie, le fils de Dieu.» Jésus lui répond : « Tu le dis. Seulement, je vous le déclare,
désormais vous verrez le Fils de l'homme siégeant à la droite du Tout-Puissant et venant sur
les nuées du ciel.» Avant le Grand Prêtre déchira ses vêtements et dit : « il a blasphémé.
Qu'avons-nous encore besoin de témoins! Vous venez d’entendre le blasphème. Quel est votre
avis ?» Ils répondirent : « Il mérite la mort.» Alors ils lui crachèrent au visage et lui donnèrent
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- Ce qui le distingue, c’est une relation intime ave Dieu-Père, un Dieu qui parle
au coeur de l’être au point que son humanité est à l’image parfaite de Dieu !
(Transcendance-immanente qui choque la transcendance juive ou de l’islam)
- Jamais Jésus ne se fait l’égal de Dieu.
- Dans l’Evangile selon St Jn (+tardif : plus ou moins 100 apr. JC), il est présenté
comme incarnation de Dieu (théorie de l’Homme-Dieu). Cela montre qu’il y avait
maints débats dans le début du christianisme entre transcendance et immanence.
- Le christianisme est d’abord vu comme une philosophie qui va supplanter la
philosophie grecque. Jésus est présenté comme la figure du Logos (la Parole faite
chair, le Verbe incarné), et la résurrection permet un destin personnel. Alors que
dans la philosophie grecque, le cosmos est divin (panthéisme : Dieu est tout et
tout est divin), l’âme immortelle se dissout dans le divin à la mort terrestre. Tandis
que la manière dont la résurrection est présentée, permet à l’âme de continuer
son existence dans la vie éternelle et de retrouver ainsi les défunts aimés ! Ce
des coups ; d’autres le giflèrent. « Pour nous, dirent-ils, fais le prophète, Messie : qui est-ce
qui t’a frappé ?».
Mc 14, 53 : Ils emmenèrent Jésus chez le Grand Prêtre. Ils s’assemblent tous, les grands
prêtres, les anciens et les scribes. Pierre, de loin, l’avait suivi jusqu’à l’intérieur du palais du
Grand Prêtre. Il était assis avec les serviteurs et se chauffait près du feu. Or les grands prêtres
et tout le Sanhédrin cherchaient contre Jésus un témoignage pour le faire condamner à mort et
il n’en trouvait pas. Car beaucoup portaient de faux témoignages contre lui, mais les
témoignages ne concordaient pas. Quelques-uns se levaient pour donner un faux témoignage
contre lui en disant : « Nous l’avons entendu dire : « Moi, je détruirai ce sanctuaire fait de
main d’homme et, en trois jours, j’en bâtirai un autre, qui ne sera pas fait de main
d’homme».» Mais, même de cette façon, ils n’étaient pas d’accord dans leur témoignage. Le
Grand Prêtre se levant au milieu de l’assemblée, interrogea Jésus : «Tu ne réponds rien aux
témoignages que ceux-ci portent contre toi ?» Mais lui gardait le silence ; il ne répondit rien.
De nouveau le Grand Prêtre l’interrogeait; il lui dit : « Es-tu le Messie, le Fils du Dieu béni ?»
Jésus dit : « Je le suis, et vous verrez le Fils de l’homme siégeant à la droite du Tout-Puissant
et venant avec les nuées du ciel.» Le Grand Prêtre déchira ses habits et dit : « Qu’avons-nous
encore besoin de témoins ! Vous avez entendu le blasphème. Qu’en pensez-vous ?» Et tous le
condamnèrent comme méritant la mort. Quelques-uns se mirent à cracher sur lui, à lui couvrir
le visage, à lui donner des coups et à lui dire : « Fais le prophète !» Et les serviteurs reçurent
avec des gifles.
Lc 22, 66 : Lorsqu’il fit jour, le conseil des anciens du peuple, grands prêtres et scribes, se
réunit et ils l’emmenèrent dans leur Sanhédrin, et lui dirent : « Si tu es le Messie, dis-le-
nous.» Il leur répondit : «Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ; et si j’interroge, vous ne
répondrez pas. Mais désormais le Fils de l’homme siégera à la droite du Dieu puissant.» Ils
dirent tous : « Tu es donc le Fils de Dieu !» Il répondit : « Vous-même, vous dites que je le
suis.» Ils dirent alors : « Qu’avons-nous encore besoin de témoignage, puisque nous l’avons
entendu nous-mêmes de sa bouche
Chez Jean pas de mention de cette question. Pour l’Evangile de Jean le véritable procès a
eu lieu tout au long du ministère de Jésus et la décision est déjà prise.
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n’est qu’au 2e sc. que le christianisme va s’imposer comme une religion à part
entière. Les querelles ou différents courants qui s’affrontent sur l’identité de
Jésus se font dans un contexte de persécutions romaines et juives.
- La conversion de l’empereur Constantin va marquer un tournant important.
L’empire romain va devenir un empire chrétien. L’empereur va faire de la religion
chrétienne le ciment politique de son empire. Il doit donc exiger une unité
théologique et une puissance à cette Eglise naissante. Il convoque des conciles
(plusieurs entre le cc de Nicée en 325 et le concile de Chalcédoine en 451 pour
arriver au dogme de la Trinité : Un seul Dieu, une seule Nature, mais 3
Personnes : Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu l’Esprit Saint). Il y a des avantages et
des inconvénients pour l’Eglise à cette étape. Avantages : unité-force-visibilité-
expansion, moyens matériels de son expansion et de son organisation, influence
sur la société. Inconvénients : germe d’intolérance, goût du pouvoir, enlisement
dans le matériel, organisation lourde, rigide, pyramidale, hiérarchique).
7
- En résumé : 3 actes dit F. LENOIR, dans lesquelles on retrouve les 5 étapes de la
naissance de l’Eglise telles que vues au cours :
- Acte 1 : 1ier sc. : Jésus historique, et l’expérience de la résurrection qui donne
une nouvelle impulsion aux disciples, aux apôtres, naissance de l’Eglise. Jésus
vu comme envoyé de Dieu, étape 1 et 2 de la naissance de l’Eglise telle que
vue au cours.
- Acte 2 : 2e et 3e sc. : en 70, destruction du temple de Jérusalem par les
romains suite à une révolte des juifs. Ceux-ci refondent alors leur religion et en
profitent pour chasser hors de la religion juive, cette secte naissante trop
dynamique des « disciples de la voie », « les disciples de Christos (qui
donneront le nom de Chrétiens) ». Cela va booster la naissance de l’Eglise
(obligation de s’organiser de façon autonome). Du coup les chrétiens ne
bénéficient plus de la pax romana
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et sont persécutés par les romains et les
juifs. Si les chrétiens n’avaient pas tenu bon dans les persécutions, nous
n’aurions plus entendu parler d’eux. Elle a du être forte cette expérience de foi !
Etapes 3 et 4 vues au cours. Différents courants théologiques sur l’identité de
Jésus se côtoient et s’affrontent sur fond de ces persécutions.
- Acte 3 : 4e sc. : suite à la conversion de Constantin, la religion chrétienne
devient religion d’état, avec unité forcée de l’empereur qui convoque des
conciles et aboutit au dogme de la Trinité. Etape 5 vue au cours.
ON VOIT DONC BIEN QUE CES DEUX QUESTIONS DE LA NAISSANCE DE
L’EGLISE ET DE L’IDENTITE DE JESUS SONT LIEES.
4. Avis personnel : Cette question de l’identité de Jésus reste d’actualité. Pour les
chrétiens, Jésus vient nous révéler notre identité divine : Etre authentiquement
humain, c’est être divin. Aimer à la déraison, aimer à en mourir. Il l’a vécu Lui !
Il y a au fond de toi, un Amour infini, divin, une Présence divine au-delà des
blessures et drames de l’existence humaine. Ce chemin on va en trouver l’écho
7
On pourrait y voir un cas intéressant du triangle victime-sauveur-persécuteur. L’Eglise
victime de persécutions, deviendra à son tour persécutrice et sauveuse !
8
Pax romana : accord entre romains et juifs : droit de pratiquer pour les juifs leur culte contre
versement d’impôts à l’empereur.
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