1
Éphésiens 1.3-14
3 Béni soit le Dieu et
a
Père de notre Seigneur Jésus-Christ
b
,
qui nous a bénis, de
c
toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en
d
Christ, 4
en ce qu’il nous a choisis en
e
lui avant la fondation du monde pour être
saints et irréprochables
f
devant lui en amour,
5 nous ayant prédestinés à l’adoption filiale
g
, par Jésus Christ,
vers Lui,
selon le bon plaisir de sa volonté, 6 pour la louange de la gloire de sa
grâce
h
,
dont
i
il nous a gratifiée par son Bien-Aimé
j
.
7 En lui
k
, nous avons le rachat
l
par son sang, la rémission des fautes
selon l’abondance
m
de sa grâce, 8 qu’il a fait abonder sur nous en
toute sagesse et intelligence,
9 nous ayant fait connaître
n
le mystère de sa volonté,
selon son
a
bon plaisir qu’il s’est proposé en lui-même
b
a
Certains traduisent : « le Dieu, Père… » (LSG, TOB, BFC…) i.e. « le Dieu, [qui est] aussi
Père ». C’est peu probable du point de vue syntaxique (cf. Abel §29 e, Wallace : 274) et
contextuel (cf. 1.17). Dans deux autres passages significatifs (Tit. 2.13, 2Pi 1.1) présentant
la même construction syntaxique (deux substantifs reliés par un kai, le premier étant pourvu
de l’article, et le second en étant dépourvu : construction réputée désigner une seule
personne), TOB et BFC respectent cette fois-ci la règle (Sharp, Granville & Wallace),
tandis que LSG change subitement de méthode de traduction.
b
Doxologie fréquente : Rom. 15.6; 2 Cor. 1.3, 11.31; Col. 1.3 ; 1 Pi. 1.3.
c
Litt. « en ».
d
Ou peut-être « par ». Dans tout le passage 1.3-14, il est difficile de déterminer le sens
instrumental ou non de l’expression ἐν + datif ; cela devient théologie.
e
Litt. « en ».
f
ἁγίους καὶ ἀμώμους : même expression en Col. 1.22.
g
Ou : l’adoption en tant que fils.
h
C’est-à-dire « pour la glorieuse louange de sa gloire ». Cette concaténation de génitifs,
classique en grec, est courante chez Paul (cf. Robertson : 503, BDF §168.2).
i
ἧς : attraction du cas de l’antécédent, comme au v.8, mais à la différence du v. 9.
j
Dans le NT, ce n’est pas en tant que tel un titre du Christ, mais des termes similaires le
désignent ainsi, et la tradition patristique a suivi ce mouvement (cf. Col. 1.13, Mt 3.17,
12.18, 17.15, Mc 9.7, Lc 3.22, 9.35 ; Ep. de Barn. 3.4, etc.).
k
Tout le passage est étroitement parallèle à Col. 1.14. Ici le sujet passage de Dieu à Jésus,
comme l’indique l’indentation. On pourrait traduire : « en ce dernier ».
l
Ou : libération, rémission des péchés. L’apposition qui suit est une périphrase de même
sens.
m
Ou : richesse. Toutefois le verbe qui suit incite à préférer la quantité à la valeur (sans
mutuelle exclusion, naturellement).
n
Ou peut-être nous faisant connaître. En principe, un participe aoriste décrit une action
antérieure à celle du verbe principal (ici ἐξελέξατο). Cependant, quand le participe est relié
à un verbe qui est aussi à l’aoriste, son action peut être contemporaine ou simultanée à celle
du verbe principal (cf. Wallace : 624-625, Burton §139). D’ailleurs, quelques manuscrits
(F, G et la tradition latine) portent γνωρίσαι.
2
10 en vue de la gestion de la plénitude
c
des temps :
récapituler
d
toutes choses dans le Christ,
celles qui sont dans les cieux
et celles qui sont sur la terre
e
en lui
11 En lui
f
nous avons aussi été désignés comme héritiers
g
,
prévus à l’avance selon le projet
h
de celui qui réalise toutes choses selon la
décision
i
de sa volon12 en vue d’être les premiers à espérer dans le Christ.
13 En lui, vous aussi,
après avoir entendu la parole de la vérité
j
,
l’évangile de votre salut,
en lui,
après avoir aussi placé votre foi,
vous avez été scellés
a
par
b
l’Esprit Saint de la promesse
c
, qui
constitue les arrhes
d
de notre héritage
a
Ou : « le » pour ne pas faire redondance.
b
Le verbe qui précède est au moyen : Dieu s’est propo [pour lui-même] ; non qu’il tire un
bénéfice quelconque à avoir des adorateurs, mais c’est sa bienveillance qui lui fait former
son Dessein. Une citation de Tertullien, ainsi qu’un manuscrit du IXe s. portent εν εαυτω,
« en Lui-même ».
c
i.e. « l’accomplissement ». Cf. Ga. 4.4 : τὸ πλήρωμα τοῦ χρόνου.
d
Ou : réunir. C’est-à-dire : mettre tout sous le même joug (étym. la même tête).
e
Il y a plusieurs façons de ponctuer la fin de cette phrase : 1. en faisant précéder εν d’une
virgule (von Soden), d’un point-en-haut (Tischendorf) ou d’aucun signe (comme ici).
Quelques rares manuscrits (et une correction de seconde main) portent τε εν, 2. en le faisant
suivre d’un point (NA26-27) ou d’une virgule (Tischendorf, von Soden). Plusieurs éditions
placent en outre l’expression ἐν αὐτῷ au verset 11 (Westcott et Hort, Texte Reçu). Pour le
sens, la solution la plus logique nous semble de faire précéder ἐν αὐτῷ d’un point-en-haut
(voire d’une virgule) et de le faire suivre par une virgule ou par aucun signe, et de la placer
en tête du verset 11, ce qui donnerait : en lui, en qui aussi C’est d’autant plus évident que
tout le passage d’Ep. 1.3-14 ne constitue qu’une seule entité structurelle, une seule phrase
(cf. Margot 1979 : 213-214, de Waard & Nida 2003 : 116-117). Il n’y a donc pas de
coupure véritablement justifiable.
f
Il est difficile de traduire le texte tel que ponctué par NA26-27 (la majuscule initiale du
verset 11 est non moins douteuse que le point du verset 10). Ἐν signifie « En qui ». En
français, une phrase ne peut commencer ainsi, et en grec la phrase ne commence réellement
pas ainsi (puisque tout 1.3-14 ne fait qu’une seule phrase).
g
ἐκληρώθημεν (lectio difficilior) : aoriste passif 1MP de κληρόω (hapax legomenon)
désigner par le sort (Carrez : 142, Bailly : 1101, II, BDAG : 548, cf. lat. sorte vocati
sumus). Cela ne fait aucun sens dans la théologie paulinienne (Rm 8.17, Ga 3.29, 4.7, Col
1.12) et biblique en général (cf. Nb 18.20, Dt 3.18, Ps 16.5, Ac 26.18). Il faut préférer
l’autre sens connu : désigner pour héritier (Bailly : 1101, III), attribuer (LSJ : 960), et au
passif être choisi, désigné (DBL ad loc., TDNT III : 764). La notion dhéritage est
clairement explicitée au verset 14 et dans le passage parallèle de Col. 1.12.
h
Notons l’emplois des termes faisant assonance : προορίσας (prédestinés) προέθετο
(proposé), προορισθέντες (prévus), πρόθεσιν (projet), προηλπικότας (premiers…).
i
Ou : « l’arrêt », « l’avis ».
j
τὸν λόγον τῆς ἀληθείας : on trouve l’expression λόγον ἀληθείας sans article en Ps.
118.43 et chez un certain nombre d’auteurs profanes (26 occ. dans le TLG). Ici il faut donc
traduire la parole de la vérité (voire Vérité) plutôt que la parole de vérité.
3
pour le rachat de sa possession
e
,
pour la louange de sa gloire.
Philippiens 2.5-11
5 Ayez en vous cette pensée
f
, qui était
g
aussi en Christ Jésus,
6 lequel, existant
h
en forme de Dieu
i
,
n’a pas considéré
j
a
Ou : « vous avez été marqués par le sceau de ».
b
Nouveau cas de datif instrumental. Cf. l’intéressante analyse de Bock & Fanning : 70-71.
c
i.e. « qui avait été promis ».
d
ἀρραβὼν : terme paulinien (2 Corinthiens 1.22, 5.5 et ici), de nature commerciale et
décalque de l’hébreu   , le gage (cf. Moulton & Milligan : 79). Ici, la Vulgate traduit le
terme par pignus (gage, preuve, caution, garantie), et dans la LXX le terme est
généralement rendu par arra (gage, arrhes), ou arrabo (gages, arrhes). Voir l’intéressante
analyse de ce terme depuis les temps antiques jusqu’au NT par Bock & Fanning : 145-153.
e
Ou : « de son acquisition », ou mieux : « de ce qu’il s’est acquis ».
f
τοῦτο φρονεῖτε : plus litt. songez à cela, ayez la pensée de cela
g
Ou « est », le verbe étant implicite.
h
Le participe peut ici introduire une notion causale (comme, puisque…) ou concessive
(quoique, bien que…). Les deux sont possibles, mais la valeur concessive est plus
vraisemblable (voir 2Co 8.9, BDAG : 659, Wallace : 634-635) et c’est celle qui est
généralement adoptée par les Pères (par ex. Épiphane de Salamine, Ancoratus 45.1 citant
puis paraphrasant le verset, l’introduit par καίπερ ὢν), comme en Hb 5.8.
i
ἐν μορφῇ θεο : il n’y a que trois emplois du terme μορφή dans le NT (Php 2.6,7 et Mc
16.12). En Marc, le terme désigne l’apparence extérieure, tout comme dans la LXX (où il
est interchangeable avec εἰκών, image, cf. Boismard 1999 : 93 ; ce que suggère aussi le
parallèle avec Col. 1.15). Dans la littérature grecque, et sous l’influence d’Aristote (théorie
hylémorphique) on avait tendance à confondre ce terme avec la fusis et l’ousia, ou avec
l’eidos sous l’influence de Platon. Mais rien des spéculations grecques n’éclaire le sens
néotestamentaire, qui se cantonne à l’apparence extérieure, sans préjuger de la nature (bien
qu’il faille avoir une certaine nature pour pouvoir présenter une certaine forme ; par ailleurs
le contexte indique une nuance entre μορφή et σχῆμα). Jésus, quoiqu’il ne fût pas citoyen
romain, n’en fut pas pour autant esclave. Ainsi, le verset 7 confirme le sens de
forme/apparence : Jésus a eu l’apparence d’un esclave, il n’était pas esclave. Certains
rapprochent μορφή des mots hébreux  ,  , , ou    . Le fond araméen où Paul
peut avoir puisé n’est peut-être pas étranger à sa formulation (ainsi Grelot 1973 et 1998,
Fitzmyer 1988). Nonobstant l’arrière-plan araméen, probablement inconnu des Philippiens,
ou judéo-hellénistique (cf. Bockmuehl 1997), l’exégèse contemporaine préfère rapprocher
ἐν μορφῇ θεοῦ de textes comme Jn 17.5 ou Hb 1.3 et voir l’état de gloire (δόξα) du Christ
pré-humain (ex. Wanamaker 1987, O’Brien 1991). Pour une synthèse, cf. Kuen II : 423-
439.
j
Dans la construction en double accusatif régie par le verbe οὐχ ἡγήσατο, ἁρπαγμὸν est
l’objet et τὸ εἶναι ἴσα θεῷ est le complément. Ainsi il faut comprendre : « il n’a pas
considéré l’égalité avec Dieu [compl.] (comme) une proie à saisir [obj.] ». Cf. Wallace :
186, 602. Certains (comme Wright) considèrent l’expression τὸ εἶναι ἴσα θεῷ comme
anaphorique de μορφῇ θεο (les deux expressions seraient alors synonymes, ce qui
conditionnerait le sens incertain de ἁρπαγμὸν). Mais elle ne tient pas assez compte de la
construction accusatif : objet-complément (cf. D. Burk, « On the articular infinitive in
Philippians 2 :6 », Tyndale Bulletin 55.2, 2004 : 253-274, D. B. Wallace, « The Semantics
and Exegetical Significance of the Object-Complement Construction in the New
4
[comme] une proie à saisir
a
l’égalité
b
avec Dieu
c
7 mais il s’est lui-même anéanti
d
[en] prenant forme d’esclave,
[en] étant devenu
e
en [la] ressemblance des hommes
f
;
et, par son aspect
g
reconnu
a
comme un homme,
Testament », GTJ 6, 1985 : 91-112 ; voir aussi Wallace : 182 sq.) Voir par ex. Php 2.3
(ἀλλήλους ἡγούμενοι ὑπερέχοντας) ou 3.7 (ταῦτα ἥγημαι… ζημίαν).
a
Le sens de ἁρπαγμός fait l’objet de débats animés. J.-F. Collange (1973 : 89) lexplique
ainsi : «Assez rare en grec classique, hapax legomenon biblique, ἁρπαγμός a toujours le
sens actif de ‘saisie’, ‘mainmise’ : il n’a pas considéré l’égalité avec Dieu comme une
saisie, une mainmise… » avant d’ajouter : « Mais sur quoi ? ». Collange distingue ensuite
les deux sens res rapta (chose à laquelle on s’accroche ; certains parlent plus justement de
res retinenda) et res rapienda (chose qu’on veut ravir de force), mais les rejette au profit de
la thèse de Hoover (1971) : quelque chose dont on peut se servir pour son propre avantage
(dans le sens de ἕρμαιον ou εὐτῠχία). Cependant la thèse de Hoover a récemment
sérieusement été mise en doute, voire invalidée (ex. O’Neill, Burk). Quant aux lexiques
(BDAG : 133, TDNT I : 473, EDNT I : 156) ils hésitent entre un sens actif (les substantifs
en –μος décrivent plus volontiers une action que son résultat, cf. Abel §26 a) ou passif
(synonymie avec ἅρπαγμα). Le sens le plus évident reste pour nous un sens actif avec idée
de rapine.
b
τὸ εἶναι ἴσα θεῷ : litt. « le fait d’être égal à Dieu ». Certains estiment que l’emploi d’un
pluriel neutre à valeur adverbiale plutôt que l’adjectif ἴσος « donne à l’expression une
valeur plus juridique » (Collange 1973 : 90, et ainsi Burk, qui parle de « functional
inequality within the Godhead ».
c
On ne peut s’empêcher de penser à Gn 1.26,27 la création des humains à l’image de
Dieu et au péché originel, qui a rendu l’humanité comme Dieu (   ) : Gn 3.5,22. Ce
serait d’autant moins surprenant que Paul, familier de l’intertextualité, appelle Jésus « le
dernier Adam » (1Co 15.45). Toutefois cette allusion est contestée par certains biblistes (tel
Wanamaker 1987), tout comme celle au Chant du Serviteur en Isaïe 52 et 53. Ceci procède
de la volonté à trouver des adéquations explicites quand il n’y a que des allusions implicites
(cf. Bockmuehl : 12sq). Simon Légasse (1980 : 25) résume bien la situation : « Il est
normal de songer à l’Adam créé à l’image de Dieu d’après Gn 1.26. A condition toutefois
de tenir compte du contexte du Nouveau Testament. Car il y a un contexte. Quand nous
lisons dans l’épître aux Colossiens (1.15) que le Christ est ‘l’image du Dieu invisible’ (voir
aussi He 1.3), il est clair que cette image n’est pas perçue comme la simple copie de
l’homme avant la chute. C’est l’image par excellence, de sorte que Jésus peut dire en Jn
14.9 : ‘Qui m’a vu a vu le Père’. »
d
Ou « vidé », « rendu insignifiant » ; ἐκένωσεν : terme strictement paulinien (Romains
4:14, 1Co 1.17, 9.15, 2Co 9.3, et ici) avec le sens de vider [spécialement qqch de son
sens] ou réduire à néant, rendre vain [une qualité, un état].
e
Ou peut-être : « prenant… devenant ». γενόμενος (participe aoriste de γίνομαι, devenir).
Sur la concomitance de l’action : “In Phil. 2:7 γενόμενος is related to λαβών as a participle
of identical action; the relation of λαβών to ἐκένωσεν is less certain. It may denote the same
action as ἐκένωσεν viewed from the opposite point of view (identical action), or may be
thought of as an additional fact (subsequent action) to ἐκένωσεν.” Burton §145, voir aussi
Bertrand §357.
f
Certains manuscrits mettent ce terme au singulier. Ou pourrait traduire toute la proposition
ainsi : « en devenant semblable aux hommes ».
g
σχήματι [datif instrumental] : « figure, aspect, silhouette » (Carrez : 237). Nouveau terme
paulinien, rare (Php 2.7 et 1Co 7.31 ; une occurrence dans la LXX en Is.3.17, dans un
5
8 il s’est humilié
b
lui-même,
[en] étant devenu obéissant jusqu’à
c
la mort,
- et [même
d
] une mort de croix.
9 C’est aussi pourquoi Dieu l’a exalté
e
et l’a gratifié du nom
qui est au-dessus de tout nom,
10 pour qu’au nom de Jésus
f
tout genou fléchisse
dans les lieux célestes, sur terre et sous terre
11 et que toute langue reconnaisse
g
que
h
« Jésus Christ est
i
Seigneur
j
»
à la gloire de Dieu [le] Père.
contexte le verbe ταπεινόω figure également). Contexte mis à part, le terme signifie
aussi l’attitude (lat. habitus). Cf. DELG II : 393.
a
Litt. « ayant été trou».
b
Ou : « s’est comporté d’une manière humble », « rabaissé ». Certes la mort de croix était
une « humiliation » (au sens moderne) pour les Romains, mais le parcours de Jésus vers ce
sacrifice ultime n’a pas été une humiliation (au sens moderne) mais une preuve d’humilité.
c
L’emploi de μέχρι n’est pas uniquement temporel, mais indique un degré, une mesure
extrême (cf. Robertson : 645, BAGD : 515) ; on pourrait traduire « jusqu’au point de ».
d
Cf. BDF §442(12).
e
Hapax legomenon. Élever outre mesure, exalter (Bailly : 2010, cf. DELG IV : 1164).
f
Cf. Ac 4.12.
g
Ou : « reconnaisse ouvertement », « confesse publiquement » pour rendre la nuance
distinguant ἐξομολογέω de ὁμολογέω.
h
On pourrait s’abstenir de traduire ὅτι et le remplacer par deux points.
i
Certains traduisent « le Seigneur » (cf. Wallace : 270). Au-delà de la construction
syntaxique, c’est douteux pour des raisons historiques. Dans le Martyre de Polycarpe 8.2
par exemple, mention est faite de la « confession » exigée par les Romains aux chrétiens
suppliciés : « Τί γὰρ κακόν ἐστιν εἰπεῖν· Κύριος καῖσαρ » (Quel mal y a-t-il à dire : « César
est Seigneur » ?). De fait Paul, en réaction au culte impérial, désigne ici quelle doit être la
« confession » chrétienne : « Jésus-Christ est Seigneur » ! Ajouter un article devant
Seigneur rendrait étrange la fin de la phrase, et verserait trop dans la théologie.
j
Peut-être une allusion à Is. 45.23.
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