
Retraite Ecce-Fiat – 7e jour
TEXTES COMPLEMENTAIRES.
TEXTE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE.
"Marie, sanctuaire de l'Esprit Saint.
Le mystère de l'Incarnation du Fils de Dieu est entièrement soumis à
la virtus pneumatica de l'Esprit Saint. De l'Incarnation à la
Pentecôte, l'événement Christ trouve dans l'Esprit Saint son
dynamisme fondamental. Les auteurs sacrés présentent de
nombreux témoignages permettant de comprendre la relation Esprit-
Saint/Marie, que ce soit dans les premiers chapitres de Matthieu et
de Luc, ou au début des Actes des Apôtres. Dans Lc 1, 35, l'ange dit
à Marie: "L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut
te prendre sous son ombre; c'est pourquoi l'être saint qui naîtra sera
appelé Fils de Dieu". - Dans Ac 1, 14, le même évangéliste, parlant
de l'église de Jérusalem qui attend la Pentecôte, écrit: "Tous, d'un
même cœur, étaient assidus à la prière avec quelques femmes, dont
Marie, mère de Jésus, et avec ses frères." La naissance du
Rédempteur et la naissance de l'Église sont œuvre de l'Esprit de
Dieu, et Marie conserve dans les deux cas son rôle de mère."
[Extrait de: "Jésus Christ, unique Sauveur du monde - Hier,
aujourd'hui et à jamais". - Conseil de présidence du grand jubilé de
l'an 2000 - Ed. Mame].
TEXTE ŒCUMENIQUE.
"Marie dans la communion des saints.
"190 - Le troisième article du Symbole [de foi] est consacré au Saint-
Esprit et à l'Église. L'Église naît de Dieu à la Pentecôte par le don de
l'Esprit qui lui est fait. Quand les disciples rassemblés au Cénacle
attendent dans la prière ce moment inaugural, Marie est présente au
milieu de cette petite communauté de Jérusalem faite de quelque
cent vingt frères [Ac 1, 14-15].
"1. La communion des saints.
"191 - La communion des saints s'enracine en son centre qui est le
Christ Jésus, sous l'autorité duquel elle regroupe les croyants de
tous les temps justifiés par sa grâce. Elle accomplit l'unité de son
corps sur la terre et dans les cieux. Église militante et Église
triomphante mystérieusement unies malgré la séparation des temps
et des lieux et la rupture de la mort: car celui qui croit est déjà "passé