
 
Au lendemain de la Pâques débute une période particulière de 7 X 7 jours, 7 semaines, 50 jours avec Pâques que 
l’on nomme le décompte de l’Omer. 
"…quand vous serez arrivés dans le pays que je vous accorde et que vous y ferez la moisson, vous apporterez un 
omer, prémice de votre moisson"(Lévitique 23:10) (…) "Puis vous compterez chacun, depuis le lendemain de la 
fête, depuis le jour où vous aurez offert l'omer jusqu'au lendemain de la septième semaine, soit cinquante jours, et 
vous offrirez à D.ieu une oblation nouvelle" (verset 16). 
 
Entre Pessah et Shavouoth se situait la moisson en terre d'Israël ; au début on récoltait l'orge, et l'offrande de 
l'omer était une mesure d'orge. Sept semaines plus tard on apportait deux pains de présent accompagnés, comme 
l'omer de Pessah, de sacrifices. Omer, rmu signifie « gerbe »et c’est aussi une quantité. 
Cela avait lieu le deuxième jour de Pessa'h à la suite de la cérémonie de la fauchaison des premiers épis d'orge la 
nuit précédente. Cette-nuit-là (la deuxième de Pessa'h), les membres du Beth-dine (Cour de justice) et d'autres 
juifs éminents de Jérusalem se rendaient dans un champ préparé à cette fin avant Pessa'h. Une certaine quantité 
d'orge était alors fauchée manuellement au moyen d'une faux. Les grains verts et tendres étaient ensuite extraits 
des épis et séchés dans des récipients sur un feu. On les réduisait enfin en fine farine qu'on faisait passer par treize 
tamis jusqu'à ce que la farine fût tout à fait fine et pure. Puis une certaine mesure de celle-ci - un " Omer " (qui 
équivalait au dixième d'une éphah) était offerte sur le Mizbéa'h (autel). Le 50ème jour, la fête de Chavouoth est 
célébrée. En ce jour, deux pains de froment (blé tendre) nouvellement moissonné étaient offerts à Dieu en guise 
de  "Prémices",  les  "deux  pains"  offerts  avec  les  sacrifices  animaux  ce  jour  là  étaient  également  appelés  les 
prémices de la moisson de blé. 
Mais maintenant le Machiah a été ressuscité d’entre les morts, prémices de ceux qui sont endormis. 1 Corinthiens 
15:20 
Cette gerbe était constituée d’orge, et la prochaine offrande qui devait être apportée à l’issu des sept semaines, 
était de blé : C’est un SYMBOLE D’EVOLUTION ET DE MATURITE. 
L’orge  est  premièrement  une  céréale  qui  se  récolte  plus  tôt  et  aussi  une  céréale  moins  évoluée  que  le  blé. 
L’offrande  de  gâteau  de  blé  symbolise  le  résultat  d’une  maturation  spirituelle  acquise  par  un  processus  de 
purification. Ces  sept semaines  correspondent  donc  à  sept semaines  de  purification.  Ce n’est  pas  un  compte  à 
rebours mais croissant au contraire qui souligne une ascension. 
Ainsi donc, l'Omère d'orge et les deux Pains de froment contiennent pour nous un message éternel, en ce qu'ils 
symbolisent  la  transition  et  le  progrès  de  "  l'animal  "  à  "  l'homme",  puisque  l'orge  est  principalement  une 
nourriture animale, tandis que le froment est un aliment humain. Ce message est, de plus, renforcé par le fait que 
l'Omer fut offert à Pessah, la saison de libération de l'esclavage, et les deux pains à Chavouoth, la saison de la 
réception de la Torah au Sinaï. 
Ce que nous venons d'énoncer signifie, en peu de mots, que le chemin de l'animal à l'homme, c'est-à-dire la 
transformation  de  la  nature  animale  dans  l'homme  en  une  nature  purement  humaine,  obéissant  à  la  Volonté 
Divine : Ephésiens 4:13  jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du 
Fils  de  Dieu,  à  l’état  d’homme  fait,  à  la  mesure  de  la  stature  parfaite  de  Christ,  Christ  étant  l’image  de  la 
semence parfaite, le blé, le pain de vie. 
Les Juifs étaient descendus à un grand degré d’impureté pendant toutes ces siècles passés au contact de l’idolâtrie 
égyptienne et ils n’étaient pas prêts pour recevoir la Thora. Un processus de nettoyage et de sanctification était 
nécessaire et c’est ce que nous enseigne le compte du Omer. 
L’Exode est mentionné cinquante fois dans la Thora et correspond aux cinquante jours de purification nécessaire 
pour la réception de la Thora.  
Il faut achever l'effort jusqu'au bout pour en récolter les fruits, comme nous le montre aussi l'image de la moisson 
qui constitue le centre du livre de Ruth. Ruth la moabite, qui en revenant à Bethlehem (la maison du pain), gagna 
son rachat et le droit de donner aux juifs leur plus grand roi, le roi David né le jour de Chavouot et mort le jour de 
Chavouot, soixante dix ans plus tard. 
 
A l’issu du décompte de l’Omer, c’est la fête de Chavouot, la réception de la Thora qui correspond au jour de la 
Pentecôte où les disciples reçurent le don du Rouah’ Hakodech, du Saint Esprit qui leur permis de recevoir la 
Thora gravée sur leurs cœurs. Le nom de la fête de Chavouot vient de l'hébreu תועובש qui signifie semaines. Elle 
est ainsi souvent connue sous le nom de "fête des semaines" ou encore de « pentecôte » juive. En effet, le terme 
de racine grecque, "pentecôte", correspond aux 50 jours de Pessa'h à Chavouot.