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dommages causés » (par exemple : granulats, énergies marines, mouillages dans les
espaces protégés, amarrage de plaisance, croisières, dragages, ... ).
IV/ L’action internationale de la France pour la protection juridique et la gouvernance de
la haute mer
4.1/ Faire avancer la gouvernance de la haute mer (64% des espaces maritimes) en
promouvant la mise en place d'un instrument juridique dans le cadre de la Convention
des Nations Unies sur le Droit de la Mer (UNCLOS) portant sur la protection et la gestion
durable de la biodiversité dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale.
De nouveaux outils de protection et de gestion durable doivent à terme être mis en
place au-delà des eaux sous souveraineté, en s’appuyant sur les conventions de mers
régionales, sur les conventions et organisations sectorielles internationales. Cela peut
concerner des aires marines protégées, des études d’impact environnementales, un
régime sur les ressources génétiques marines. L’échange portera sur les contours
possibles d'un futur instrument juridique pour la protection et la gestion durable de la
biodiversité en haute mer que la France défendra dans les instances internationales.
4.2/ Faire progresser l’action de la France pour l’atteinte des objectifs d’Aîchi au titre de
la convention sur la diversité biologique.
En renforçant la création et la gestion d'aires marines protégées au-delà des juridictions
nationales ainsi que la coopération entre autorités compétentes dans la perspective du
congrès mondial IMPAC III.
Dans trois océans ou mer (Ospar pour l’Atlantique nord-est, la « Commission for
Conservation of Antartic Marine Living Ressources » (CCAMLR) pour l’océan austral, et la
convention de Barcelone pour la Méditerranée), des initiatives concernant la protection
de la biodiversité en haute mer ont été lancées ces dernières années et soutenues par
la France lors des négociations internationales. L’échange portera sur les enjeux de
disposer de réseaux cohérents d’aires marines protégées au-delà des zones sous
juridiction et la nécessité de renforcer la coopération entre les organisations sectorielles
(Organisation régionale de gestion des pêches, , Autorité internationale des fonds
marins, Organisation maritime internationale), afin que chacune mobilise les outils de
sa compétence pour une gestion effective de ces aires.
En concrétisant des mesures prévues par les Conventions de Mer Régionale (CMR).
Trois initiatives peuvent être évoquées : l’ouverture de la négociation d’un « PAM III »
(convention de Barcelone), l’application des recommandations du comité
environnement de la convention de l’Antarctique, une meilleure protection des
mammifères marins dans les Caraïbes.
L’échange portera sur les différentes mesures prévues par les conventions de mers
régionales et l’identification des priorités d'intervention.
En faisant progresser en liaison avec les partenaires méditerranéens de la France, la
création de la Zone maritime particulièrement vulnérable (ZMPV) Pelagos orientée sur
la protection des mammifères marins.
Les trois parties contractantes (France, Italie, Monaco) ont admis le principe d’une
amélioration de la protection qui doit maintenant être acceptée par l’OMI. Un point sera
fait sur les avancées de ce dossier et l’examen les moyens nationaux à mettre en
œuvre notamment pour encourager l’équipement des navires en dispositifs permettant
la détection des cétacés.