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3. Diriger la personne vers des soins psychiatriques en vertu de la Loi sur la santé
mentale : la police conduit la personne à l’hôpital le plus près. Une ambulance peut
être appelée en renfort, mais dans la plupart des cas, la police le fait elle-même.
4. Arrestation : la police croit qu’un crime a été commis et arrête la personne.
o Si la police craint pour la sécurité publique, elle peut mettre la personne en
état d’arrestation et l’accuser d’infraction criminelle.
o Si la police ne craint pas pour la sécurité publique, elle peut porter des accu-
sations contre la personne et lui délivrer une sommation ou une citation à
comparaître, qui lui demande de se présenter au tribunal à une date précise.
Veuillez noter que la police peut exécuter une fouille sommaire sur le membre de
votre famille/ami dans l’une ou l’autre de ces situations.
La police peut décider de ne pas porter d’accusations si elle soupçonne ou sait que la per-
sonne est atteinte d’une maladie mentale. Elle va plutôt se tourner vers la « déjudiciarisa-
tion avant l’arrestation ». En vertu de la Loi sur la santé mentale, la police a le pouvoir
d’appréhender une personne et de la conduire à l’hôpital le plus près afin qu’elle y subisse
une évaluation psychiatrique, La police le fait si elle a des motifs raisonnables de croire que
la personne fait preuve d’inconduite à cause d’une maladie mentale ou représente une me-
nace, ou risque de se faire du mal ou faire du mal à autrui. La décision est fondée sur :
o La gravité de la situation ou de l’infraction, si infraction il y a;
o La capacité de la personne à comprendre ses actes et leurs conséquences;
o Le besoin de la personne et de la collectivité pour la sécurité/intérêt public.
Si la personne est conduite à l’hôpital, elle restera sous la garde des policiers jusqu’à ce
l’hôpital accepte de la prendre en charge après l’avoir admise à titre de patient. Autrement
dit, le membre de votre famille/ami devra rester à l’urgence avec les policiers.
o Après le triage, si la personne ne souhaite pas être admise volontairement, le méde-
cin peut remplir la Formule 1 (demande d’évaluation psychiatrique) s’il croit que la
personne:
Risque de se faire du mal ou faire du mal à autrui;
Ne peut prendre soin d’elle-même;
A une maladie mentale ou croit qu’elle en a une; ou
A déjà été traitée pour une maladie mentale.