petit glossaire de l`ais - Rééducation scolaire

publicité
PETIT GLOSSAIRE DE L’AIS
Réalisé par le groupe option F
CAPA – SH 2004/2005
ADAPTATION
Notion historiquement liée à l’évolution de la conception de la prise en charge des élèves « hors norme » (Cf historique de l’AIS) qui voit
le jour très officiellement avec les circulaires de 1982 et 1983.
Postulat de départ : Les élèves sont temporairement inadaptés, et capables de progrès : ils ne doivent pas être enfermés dans des filières
spéciales dans lesquelles ils recevraient un enseignement spécial, mais doivent être accompagnés dans leurs apprentissages
Définition :
L’inadaptation des élèves se définissant par une incapacité à assimiler/accommoder l’objet enseigné en conformité avec les exigences
liées à leur âge et à leur milieu (Cf. Piaget). Le rôle de l’enseignant sera de concevoir et proposer des ajustements de cet objet, de proposer
aux élèves des conditions et des aides matérielles et/ou procédurales donnant à chacun la possibilité de surmonter la situation de
déséquilibre engendrée par l’activité et donc de s’adapter.Il faut également que ces aménagements se situent dans la ZPD.
L’adaptation peut porter notamment sur :
-la programmation des activités
-la progressivité des activités et l’articulation entre les tâches
-un choix parmi les compétences à travailler
-le temps alloué aux tâches
-les guidages et aides
-la place et le rôle de l’écrit
-les modes d’évaluation
-les critères d’exigence….etc.
AIS : ADAPTATION ; INTÉGRATION SCOLAIRE
Historique :
Fin du XIXe, l’école est obligatoire mais comment appliquer cette obligation aux « enfants anormaux des deux sexes » ?
15/04/1909 loi qui institue les premières classes de perfectionnement pour les enfants « arriérés »
De 1950 à 1970 :notion d’enfance inadaptée :les structures spéciales se multiplient
1982 et 1983 deux circulaires incitent d’une part à intégrer les élèves handicapés dans des établissements ordinaires, d’autre part à
abandonner la notion d’enseignement spécialisé au profit de celle d’adaptation : c’est la naissance de l’AIS
Définition : secteur de l’enseignement dans lequel coexistent l’intégration des handicapés (loi de 1975) et l’adaptation des pratiques
pédagogiques pour les enfants et adolescents en grande difficulté
Des chiffres :
306 000 jeunes (chiffre en baisse constante),3/4 de l’effectif concernent des troubles des fonctions cognitives
36 000 emplois d’enseignants publics
ALLOCATION D’ÉDUCATION SPÉCIALE (AES)
Allocation accordée pour un enfant handicapé (art L.543-1 du code de la sécurité sociale) jusqu'à 20 ans (puis AAH par la COTOREP).
Les taux sont fixés par décret, la décision d’accorder une AES est prise en CDES.
Loi 75-534 du 30 juin 1975 dite Loi d’orientation en faveur des personnes handicapées. Cette loi va faire l’objet d’une refonte
ALLOCATION AUX ADULTES HANDICAPÉS
Les personnes handicapées, à partir de 20 ans (ou 16 ans si les jeunes ne sont plus pris en charge au sens des prestations familiales)
peuvent en bénéficier sous conditions.
L’attribution se fait par la Commission technique d’orientation et de classement professionnel (COTOREP) sur un taux d’incapacité
permanente égal ou supérieur à 80 %.
1
APPRENTISSAGE (Théories de.)
BEHAVIORISME
On part du principe qu’on ne peut pas avoir accès aux structures mentales de l’individu et que seuls les comportements observables
peuvent être l’objet d’étude.
L’enseignant fixe un objectif (pédagogie par objectifs).
Si l’objectif est trop complexe, il le décompose en sous-objectifs.
Les nouveaux comportements sont récompensés.
Situations d’entraînement systématique pour automatiser le nouveau comportement
Fort guidage pour éviter l’erreur
état de connaissance final
maître
élève
état de connaissance initial
étapes intermédiaires
COGNITIVISME
Théorie dominante actuellement.
Piaget, Perret-Clermont, Doise, Mugny, Vigotsky (conflit socio-cognitif).
Théorie fondée par Piaget et développée et rénovée dans les années 1960 avec l’introduction de la dimension sociale des
apprentissages et des interactions.
Piaget : s’intéresse à l’appareil cognitif de l’enfant et non à la dimension affective. Il ne tient compte que de l’environnement
matériel de l’enfant. La présence de l’adulte n’est pas déterminante dans la construction des apprentissages. Intelligence =
adaptation = équilibration assimilation/accommodation.
Néo-piagétiens : introduisent la notion de conflit socio-cognitif (Vigotsky). Les interactions sociales (présence d’autrui) sont
importantes dans l’apprentissage.
SOCIOCONSTRUCTIVISME
rencontre avec
la situation problème
nouvel équilibre
ancien équilibre
phase de déséquilibre
Apprendre, c’est donc passer d’une conception ancienne à une conception nouvelle plus performante après une phase de
remise en cause de la conception ancienne qui est donc tout à la fois un point d’appui et un obstacle à la connaissance
nouvelle. L’enfant construit son savoir dans une relation sociale d’où le nom de socio-constructivisme.
La stratégie consiste à créer un conflit cognitif interne en plaçant l’élève face à un problème. Ce conflit est provoqué par
une contradiction entre une anticipation (élaborée à partir de la conception ancienne ) et un démenti. Ce démenti peut
être apporté par le problème lui-même ( on parle de contradiction apportée par le milieu ) ou par les autres ( on parle
alors de conflit socio-cognitif ).
2
PIAGET
VYGOTSKY
L'acquisition est une construction.
L'acquisition est une appropriation.
C'est la signification sociale des objets qui importe.
Le sujet seul face au monde pourrait ne rien apprendre du tout.
Le rôle du langage dans le développement de la connaissance est
secondaire.
Le rôle du langage dans le développement de la connaissance est
crucial.
Le développement précède l'apprentissage (conception
mentaliste)
C'est l'apprentissage qui pilote le développement.
Vygotsky distingue deux situations :
- celle où l'apprenant peut apprendre et accomplir seul certaines
activités,
- celle où l'apprenant peut apprendre et réaliser une activité avec
l'appui d'un autre. Celle-ci détermine sa "capacité potentielle de
développement".
Entre ces deux situations se situe la "zone proximale de
développement" (ZPD) dans laquelle l'individu peut progresser
grâce à l'appui de l'autre.
Pédagogie de la découverte:
Pédagogie de la médiation:
L'enfant fait des expériences, en tire des résultats, les traite de façon Le médiateur intervient entre l'enfant et son environnement. Dans
subtile et intéressante.
une culture donnée, l'enfant ne peut pas tout redécouvrir lui-même.
Quelle serait la situation d'interactivité la plus favorable pour le
développement ?
CAP
Le certificat d'aptitude professionnelle (CAP) donne une qualification d'ouvrier ou d'employé qualifié dans un métier déterminé.
Il existe environ 250 spécialités de CAP dans les secteurs industriels, commerciaux et des services. Les diplômés s'engagent souvent
dans la vie active. Ils peuvent aussi continuer leurs études : un CAP peut être complété, par exemple, par une mention complémentaire
(MC) ou par une formation complémentaire d'initiative locale (FCIL). Ces formations en 1 an sont des modules d'adaptation à l'emploi.
Au lycée professionnel (LP), le CAP se prépare en deux ans après la classe de troisième, ou en un an après un premier BEP ou un premier
CAP. Il peut aussi être préparé par la voie de l'apprentissage ou par la validation des acquis de l'expérience (article L.335-5 du code de
l'éducation).
http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/PEHVN.htm (dernière loi sur le sujet juillet 2004)
http://www.education.gouv.fr/enspro/cap.htm (présentation générale)
http://www.cndp.fr/produits/pubadmin/acc_bdep.htm (référentiels par CAP)
CAPA - SH (BO du 26 02 04)
(Certificat d'aptitude professionnelle pour les aides spécialisées, les enseignements adaptés et la scolarisation des élèves en situation de
handicap)
Le CAPA - SH est destitiné à attester la qualification des enseignants du premier degré pouvant être appelés à exercer leurs fonctions dans
les écoles, établissements, services accueillant des élèves présentant des besoins éducatifs particuliers liés à une situation de handicap, une
maladie, ou des difficultés scolaires graves et à contribuer à la mission de prévention des difficultés d'apprentissage.
L'examen est ouvert aux instituteurs et aux professeurs des écoles titulaires ainsi qu'aux maîtres contractuels ou agréés des établissements
d'enseignement privés sous contrat , rémunérés sur échelle d'instituteur ou rémunérés sur échelle de professeur des écoles.
L'examen comporte des options , fixées par arrété ministériel,correspondant aux diverses situations professionnelles auxquelles se
préparent les candidats.
Un candidat ne peut se présenter que trois fois aux épreuves de l'examen. Au cours d'une même session, il ne peut présenter qu'une seule
option.
3
Le CAPA-SH se substitue au certificat d'aptitude aux actions pédagogiques spécialisées d'adaptation et d'intégration scolaires (
CAAPSAIS) et au certificat d'aptitude à l'éducation des enfants et d'adolescents déficients ou inadapté (CAEI).
Il comporte 7 options :
- Option A : enseignement et aide pédagogique aux élèves sourds ou malentendants
- Option B : enseignement et aide pédagogique aux élèves aveugles ou malvoyants
- Option C : enseignement et aide pédagogique aux élèves présentant une déficience motrice grave ou un trouble de la santé évoluant sur
une longue
période et /ou invalidant
- Option D : enseignement et aide pédagogique aux élèves présentant des troubles importants des fonctions cognitives
- Option E : aides spécialisées à dominante pédagogique
- Option F : enseignement et aide pédagogique auprès des élèves des établissements et section d'enseignement général et professionnel
adapté
L'enseignant participe à la mise en oeuvre d'une formation dont la visée est, à terme, professionnelle. Elle conjugue des
enseignements
généraux, technologiques et professionnels.
Il apporte aux élèves une aide à l'orientation et à l'insertion, leur permettant de construire leur projet personnel, en prenant
compte les
compétences qu'ils sont effectivement susceptibles de mobiliser.
Il veille particulièrement à favoriser chez les élèves l'acquisition progressive de la plus grande autonomie possible, et le
développement
d'une image positive d'eux- mêmes, afin qu'ils accomplissent dans les meileures conditions leur parcours de
formation.
- Option G : aides spécialisées à dominante rééducative
Dans tous les cas, l' intervention des enseignants spécialisés doit permettre la prévention des difficultés d'apprentissage ou de leur
aggravation et favoriser la réussite scolaire des élèves.
CAPSAIS
Historique :
1909 :CAEEA, enseignement aux arriérés
1939 : CDEPA, enseignements aux déficients physiques
1963 : CAEI, certificat d’aptitude à l’éducation des enfants ou et adolescents déficients ou inadaptés
1987 : CAPSAIS, Certificat d’aptitude aux actions pédagogiques spécialisées d’adaptation et d’intégration scolaire
2004 : CAPA SH
définition : Examen comportant 7 options ,de A à G(correspondant à un handicap ou une difficulté spécifique des élèves accueillis)qui
permet d’exercer dans le secteur de l’AIS
Des chiffres :
sur 36 000 emplois d’enseignants dans L’AIS, 7 000 sont occupés par des maîtres non titulaires du CAPSAIS
CLAD : CLASSE D’ADAPTATION
- 1970 : création des sections (maternelle) et classes (élémentaire) d’adaptation pour la prévention des inadaptations ; puis loi
d’orientation de 1989 + circulaire du 9 avril 1990.
→ remplacées par circulaire du 30 avril 2002
→ création des RASED (à la place des GAPP) → 2 formes d’aides pédagogiques :
- les classes d’adaptation lorsqu’il s’agit d’une carence globale des connaissances : classe permanente de 15 élèves au maximum (avec
décloisonnement limité). Placement pour 1 an max.
- les regroupements d’adaptation pour des besoins pédagogiques spécifiques (et non une carence globale dans les apprentissages) :
les enfants sont alors sortis de la classe pour une durée de 1h à 1h30 selon l’importance des difficultés.
- classes et regroupements d’adaptation sont pris en charge par des « maîtres E » ;
- les élèves pris en charge ont des difficultés graves (mais qui ne peuvent être considérées comme des handicaps) , pour lesquelles la
pédagogie différenciée dans la classe d’origine s’est avérée insuffisante ou inadaptée ; et la vocation de la CLAD est de les amener à
rejoindre une classe ordinaire au plus tard l’année suivante.
- les modalités de l’aide se décident dans le cadre d’une concertation organisée en conseil des maîtres du cycle, et il en résulte un
Projet d’Aide Spécialisée qui donne lieu à un document écrit.
Sites : www.aideeleves.net/reglementation/chronologie.htm
4
www.ac-nancy-metz.fr/ia54/comenius/STANISLA/Nancy/Snancy16.htm
http://ais.edres74.ac-grenoble.fr/professionnels/generalites/historique2.htm
CLASSES DE PERFECTIONNEMENT
ancêtre de le CLIS : loi de 1909 : les classes et écoles de perf sont crées pour scolariser les enfants « arriérés »
(QI entre 70 et 80) incapables de suivre une scolarité dans le cycle « normal ».
- 2 sortes :
- classes de perfectionnement annexées aux écoles élémentaires publiques ( 6 à 13 ans)
- écoles autonomes de perfectionnement = regroupement de plusieurs classes de perf avec
demi-pensionnat ou internat ( 6 à 16 ans).
les élèves sont orientés en classe ou école de perf par une commission (inspecteur du primaire + directeur ou
maître d’une école de perf + médecin + un représentant de la famille « invité » )
-
biblio : textes fondamentaux p 14-15
sites : www.aideeleves.net/reglementation/loi1909.htm
www.aideeleves.net/reglementation/classedeperf.htm
CLASSES RELAIS
-
-
Circulaire n° 98-120 du 12 juin 1998 + circulaire n° 99-147 du 4 octobre 1999
« les dispositifs relais accueillent des élèves de collège encore sous obligation scolaire, en risque de
marginalisation, et qui sont déscolarisés ou en voie de déscolarisation. Cet accueil spécifique temporaire, d’une
durée de quelques semaines à plusieurs mois mais sans excéder une année scolaire, doit favoriser une
réinsertion effective dans un cursus de formation soit en collège, soit en formation professionnelle ».
L’équipe éducative est composée d’enseignants, d’éducateurs spécialisés et d’aides-éducateurs en relation
étroite avec les personnels sociaux et de santé.
Un groupe départemental de pilotage présidé par l’inspecteur d’académie régule la prise en charge et le suivi
des élèves, impulse le développement des classes relais, et coordonne les actions engagées.
Site : www.ac-versailles.fr/ia92/politique/relais.htm#textes
http://gamosse.free.fr/socio-construct/Rp70109.htm
http://www.instit.free.fr/pe1/entretien/format_doc/EA3.DOC
CLIS
Les classes d'intégration scolaires (clis) permettent l'accueil dans une école primaire ordinaire d'un petit groupe d'enfants (12 au
maximum) présentant le même type de handicap.
Il existe quatre catégories de CLIS destinées à accueillir des enfants atteints d'un handicap mental (CLIS 1),d'un handicap auditif (CLIS
2), d'un handicap visuel (CLIS 3) ou d'un handicap moteur (CLIS 4).
Les clis accueillent des enfants dont le handicap ne permet pas d'envisager une intégration individuelle continue dans une classe ordinaire
mais pouvant bénéficier, dans le cadre d'une école, d'une forme ajustée d'intégration : enseignement adapté au sein de la CLIS,
participation aux actions pédagogiques prévues dans le projet collectif de l'école, partage de nombreuses activités avec les autres écoliers.
De plus, chaque enfant accueilli dans une CLIS bénéficie, selon ses possibilités individuelles, de temps d'intégration dans une classe de
l'école où il peut effectuer des apprentissages scolaires à un rythme proche de celui des autres élèves.
C'est la CCPE qui propose l'orientation en CLIS. Mais le plus souvent, le dossier d'admission sera également examiné par la CDES de
façon à envisager l'admission dans un service d'éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) qui apportera à l'enfant les soins et les
rééducations indispensables à sa scolarisation.
L'enseignement chargé d'une CLIS est un instituteur ou professeur des écoles spécialisé qui fait partie de l'équipe pédagogique de l'école
et qui organise, en liaison avec les maîtres des différents cycles et les services de soins, la mise en oeuvre du projet individuel de chaque
élève handicapé.
Dans la plupart des écoles possédant une CLIS, un ou plusieurs aides éducateurs effectuent un travail d'auxiliaire d'intégration scolaire
sous la responsabilité de l'enseignant de la CLIS et du directeur de l'école. Leur action, dans la classe ou en dehors de la classe, est
5
destinée à faciliter la vie quotidienne des élèves handicapés parmi les autres sur l'ensemble du temps scolaire.
C.F.A : CENTRES DE FORMATION DES APPRENTIS
Historique: les premiers CFA apparaissent en 1960. La loi du 17/07/71 définit la qualification professionnelle comme devant être
sanctionnée par un diplôme, le plus souvent un C.A.P.
Depuis la loi du 23/07/87, l'apprentissage est ouvert à tous les niveaux de formation(BAC+2 à BAC+5 à condition qu'il s'agisse de
formation pro) .
Depuis 92, possibilité de préparer des diplômes d'ingénieur.
Fonctionnement: l'apprenti doit avoir entre 16 et 26 ans au moment de la signature du contrat. Il s'agit d'une formation en alternance entre
le centre de formation et un employeur (volume annuel au moins égal à 4OO heures).
Pour les élèves majeurs, la semaine est de 39 heures. L'apprenti s'engage à travailler pour l'employeur pour une durée déterminée par le
contrat et l'employeur s'engage à fournir une formation professionnelle à l'élève. Il s'agit d'une convention entre l'état ou la région(par
l'intermédiaire du CFA) et l'employeur.
Au terme de la formation, on propose à l'ancien élève un CDD ou un CDI.
C.F.G : CERTIFICAT DE FORMATION GÉNÉRALE
-
-
Instauré en 1983 et modifié en 1993 pour répondre aux objectifs de la loi d’orientation de 1989.
Le CFG est ouvert aux candidats qui, à la date limite d’inscription à l’examen (mi-janvier) ne sont plus soumis
à l’obligation scolaire ( principalement les 3ème SEGPA, EREA et Insertion ).
« Il garantit l’acquisition de connaissances générales dans les domaines du français, des mathématiques et des
problèmes du mon de actuel. Ces acquis reconnus donnent droit à des équivalences en vue de la poursuite
d’études pour l’obtention ultérieure d’un diplôme professionnel ».
« La rénovation de 1993 permet de répondre à l’un des objectifs de la loi d’orientation qui impose de conduire
l’ensemble d’une classe d’âge vers une formation de niveau 5 minimum, et vise à assurer une validation de
acquis des élèves accueillis en classe de 3ème Insertion et dans l’enseignement général et professionnel adapté
au terme de leur scolarité au collège.
L’examen : (pour les 3ème SEGPA,EREA et Insertion) :
Français et maths en contrôle en cours de formation au sein de l’établissement d’origine
Epreuve d’entretien oral : 20mn à partir d’un dossier élaboré par le candidat (début juin dans
l’établissement d’origine) .
biblio : Enseigner en SEGPA et EREA p 141.
Site : w3.ac-montpellier .fr/inspection-academique34/grand_public/ST0008.htm
CMP
Centre médico-psychologique. Rattaché à un centre hospitalier, conventionné par la sécurité sociale. Tourné vers l’aspect
médical (différence avec CMPP). N’existe que dans les villes de plus de 20000 hab.
Rôle : - organisation des actions de prévention et de diagnostic (soin ambulatoire)
- prise en charge des enfants jusqu’à 16 ans environ pour des difficultés
affectives, psychologiques, familiales.
CMPP
Centre médico-psychopédagogique. Conventionné par la sécurité sociale.
Rôle : - Prise en charge de façon ambulatoire des enfants et des adolescents sur demande du
responsable légal, souvent sur le conseil du médecin ou psychologue scolaire.
- Le travail en coordination avec l’enseignant est possible, seulement avec l’accord du
responsable légal.
- troubles du langage (parole), moteurs, du comportement, relationnels, difficultés d’apprentissage.
COMMISSIONS
6
CCPE, Commission de Circonscription Préélémentaire et Elémentaire
Elle a pour vocation de proposer une réponse adaptée aux problèmes scolaires, psychologiques ou médicaux des enfants qui lui sont
signalés.
Son rôle :

Proposer une orientation vers l’enseignement spécialisé après

Mettre en relation les différents services qui s’occupent de

Recenser tous les enfants ayant un handicap moteur, sensoriel ou intellectuel pouvant être en situation d’intégration
scolaire avec suivis extérieurs (hôpital de jour, centre d’aide thérapeutique à temps partiel, service d’éducation
spécialisée et de soins à domicile…)
instruction et étude du dossier de l’élève.
l’enfant.
La CCPE est saisie :




par les parents de l'enfant ou par les personnes qui en ont la charge effective,
le chef d'établissement scolaire fréquenté par l'enfant,
les enseignants
toute personne qui a à connaître de l’enfant (services sociaux, médicaux, etc .)
Le représentant légal de l’enfant est toujours informé de la saisine.
La CCPE est saisie dès le moment où lui parviennent les pièces suivantes :

une feuille jaune de renseignements scolaires, remplie par les maîtres de l'école, avec l'accord des familles qui
doivent être averties du passage en CCPE de leur enfant.

une feuille verte de compte-rendu des examens psychologique remplie par le psychologue scolaire de l'école.

une feuille bleue, de renseignements médicaux, rédigée soit par le médecin de santé scolaire, soit par un
pédopsychiatre.

une feuille rose, de renseignements sociaux, est remplie par les A.S. de secteur lors des demandes d'orientation

une feuille de voeux des familles est jointe à ces dossiers
C'est avec les familles, d'abord, qu'il convient de"travailler" les orientations: la CCPE propose, les familles donnent leur accord - ou
refusent. Il faut cependant alerter la CCPE sur toutes les situations difficiles, y compris pour mettre en place une médiation.
Chaque dossier comprend des renseignements médicaux, psychologiques, sociaux, éducatifs et pédagogiques, de façon à donner une
vision complète de la situation de chaque enfant. Il est étudié par une équipe technique qui fait des propositions à la commission.
Le signalement
On peut évidemment signaler tout au long de l’année scolaire. Cependant, l’organisation du service, la mise en œuvre du travail auprès
de l’enfant et les délais de transmission à la CDES pour orientations, nécessitent un signalement le plus rapide possible.(fin décembre).
La CCPE examine :
-
Les conventions permettant l'intégration directe des élèves dans des classes ordinaires ou par l'intermédiaire de CLIS.
-
Les situations de maintien au cycle 1
-
Les admissions au SESSAD. La CCPE émet un avis puis transmet le dossier à la CDES qui décide.
-
Les demandes d'attribution d'un(e) auxiliaire de vie scolaire. La CCPE émet un avis en coordination avec la CDES.
7
-
Les demandes de matériel adapté pour un élève handicapé. La CCPE émet un avis puis transmet le dossier à la CDES qui
décide.
-
Les admissions en CLIS.
-
Les admissions en SEGPA. La CCPE émet un avis puis transmet le dossier à la CCSD qui décide.
-
Les admissions en établissement spécialisé. La CCPE émet un avis puis transmet le dossier à la CDES qui décide.
Important : Les centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) et les centres d'action médico-sociale précoce (CAMSP) peuvent effectuer
des soins et des rééducations sans qu'il y ait décision de la CDES.
Fonctionnement de la CCPE
La commission est composée de 8 membres nommés par le préfet pour 3 ans renouvelables.
 1 Président : l’IEN
 2 représentants de l’Education Nationale
 2 membres de la DASS : 1 médecin et 1 membre du secteur de pédopsychiatrie
 1 représentant d’établissement privé spécialisé
 2 représentants d’associations de parents : 1 représentant des parents d'élèves et 1 représentant d'enfants handicapés.
Le rythme des réunions est d'une fois par mois minimum. Tous les membres des commissions sont tenus à une obligation de secret
concernant les informations issues des dossiers étudiés.
Toutes les décisions de la CCPE sont prises pour une durée limitée (variable selon les cas). Le dossier est alors revu et complété de
manière à prendre en compte toutes les évolutions
de l'enfant ou les changements dans sa situation.
CCSD, Commission de Circonscription du Second Degré,
Elle a pour vocation de proposer une réponse adaptée aux problèmes scolaires, psychologiques ou médicaux des adolescents qui lui sont
signalés.
Son rôle est de :

Proposer une orientation vers l’enseignement spécialisé après instruction et étude du dossier de l’élève.

Mettre en relation les différents services qui s’occupent de l’enfant.

Recenser tous les enfants ayant un handicap moteur, sensoriel ou intellectuel pouvant être en situation d’intégration
scolaire avec suivis extérieurs (hôpital de jour, centre
d’aide thérapeutique à temps partiel, service
d’éducation spécialisée et de soins à domicile…)
La CCSD est saisie par :

les parents de l'enfant ou par les personnes qui en ont la charge effective,

le chef d'établissement scolaire fréquenté par l'enfant,

les enseignants

toute personne qui a à connaître de l’enfant (services sociaux, médicaux, etc.)
Le représentant légal de l’enfant est toujours informé de la saisine
La CCSD est saisie dès le moment où lui parviennent les pièces suivantes :
8

une feuille de renseignements scolaires, remplie par les membres de l’équipe pédagogique, avec l'accord des
familles qui doivent être averties du passage en CCSD de leur enfant, sur laquelle figurent les propositions
d'orientation. Les bulletins de notes de l'année scolaire en cours ainsi que les résultats de l'évaluation 6e sont joints.

une feuille de compte-rendu des examens psychologiques, datant de moins de deux ans.

une feuille de renseignements médicaux, rédigée soit par le médecin de santé scolaire, soit par un pédopsychiatre.

une feuille de renseignements sociaux, est remplie par les A.S. de secteur lors des demandes d'orientation

une feuille de voeux des familles est jointe à ces dossiers
C'est avec les familles, d'abord, qu'il convient de"travailler" les orientations: la CCSD propose, les familles donnent leur accord - ou
refusent. Il faut cependant alerter la CCSD sur toutes les situations difficiles, y compris pour mettre en place une médiation.
Chaque dossier comprend des renseignements médicaux, psychologiques, sociaux, éducatifs et pédagogiques, de façon à donner une
vision complète de la situation de chaque enfant. Il est étudié par une équipe technique qui fait des propositions à la commission.
La CCSD intervient pour
-
Donner un avis sur les intégrations des élèves handicapés
Examiner le projet d'intégration.
évaluer le besoin d'accompagnement si la famille et le collège ont fait une demande d'Auxiliaire de Vie
scolaire pour accompagner un jeune handicapé et transmettre le dossier à la CDES.
constituer le dossier des demandes de prêt de matériel spécifique pour les élèves handicapés sensoriels et
moteurs et transmettre à la CDES.
orienter les élèves en SEGPA., EREA et UPI.
transmettre à la CDES les propositions d'orientation en établissement spécialisé (IME, IR).
Fonctionnement de la CCSD
La commission est composée de 8 membres nommés par le préfet pour 3 ans renouvelables.
 1 Président : l’IEN
 2 représentants de l’Education Nationale
 2 membres de la DASS : 1 médecin et 1 membre du secteur de pédopsychiatrie
 1 représentant d’établissement privé spécialisé
 2 représentants d’associations de parents : 1 représentant des parents d'élèves et 1 représentant d'enfants handicapés.
Le rythme des réunions est d'une fois par mois minimum. Tous les membres des commissions sont tenus à une obligation de secret
concernant les informations issues des dossiers étudiés.
Toutes les décisions de la CCSD sont prises pour une durée limitée (variable selon les cas). Le dossier est alors revu et complété de
manière à prendre en compte toutes les évolutions de l'enfant ou les changements dans sa situation.
CDES : Commission Départementale de l’Éduction Spéciale
Créée dans chaque département par la loi d'orientation du 30 juin 1975, la Commission Départementale d'Education Spéciale (CDES)
est l'instance qui reconnaît officiellement le handicap d'un enfant ou d'un adolescent.
Elle est compétente à l'égard de tous les enfants et adolescents handicapés physiques, sensoriels ou mentaux, de leur naissance à leur
entrée dans la vie active et pour ceux qui n'y entrent pas, jusqu'à 20 ans.
Elle est chargée :
 d'évaluer avec précision la situation de chaque enfant et de déterminer les prises en charge et les aides qui conviennent.

de prendre des décisions qui engagent à la fois les financeurs (organismes de sécurité sociale) et les établissements ou
services.
Lorsque les décisions à prendre n'entraînent pas de dépenses autres que ce qui a trait à la scolarité ou si les modalités de scolarisation
n'impliquent pas l’intervention d'un Service d'éducation et de soins spécialisés à domicile (SESSAD), la CDES peut déléguer certaines
de ses compétences à des commissions de circonscription :
9
-
les Commissions de Circonscription pour l'Enseignement Elémentaire et préélémentaire (CCPE) pour les enfants qui
relèvent de l'enseignement préscolaire et élémentaire ;
-
les Commissions de Circonscription de l'Enseignement du Second Degré (CCSD) compétentes pour les enfants qui
relèvent du second degré.
La CDES est saisie par :

les parents de l'enfant handicapé ou par les personnes qui en ont la charge effective,

l'organisme d'assurance maladie compétent, par l'organisme ou service appelé à payer l'Allocation d'Education
Spéciale (AES)

le chef d'établissement scolaire fréquenté par l'enfant,

le directeur départemental de l'action sanitaire et sociale, ou par l'autorité responsable de tout centre,
établissement ou service médical ou social intéressé.

les Commissions de Circonscription
Les orientations
Lla CDES peut proposer dans le cadre du projet d'intégration défini par l'équipe éducative :

une orientation vers un établissement médico-social (IME, IR, ...).

une prise en charge par un service d'éducation spéciale et de soins à domicile SESSAD ou par le service d'aide à l'intégration
scolaire SAIS.

le placement des élèves vers les classes des écoles, des collèges et des lycées, accompagnant cette orientation de mesures
d'intégration, ou vers les classes spécialisées (CLIS, UPI, SEGPA...) à l'exception des dispositifs de prévention, les RASED
réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté dans le premier degré.
Les attributions d'aides de la CDES:
 Allocation d'éducation spéciale,
 Bourse d'enseignement d'adaptation,
 Carte d'invalidité,
 Aides pour les transports et les conditions d'examens.
Fonctionnement de la CDES (Chaque membre est élu pour 3 ans)

secrétariat permanent, d'une ou plusieurs équipes techniques qui peut déléguer certaines compétences à une commission
secondaire.

commission plénière composée de 12 membres
 1 président (l'inspecteur d'académie ou le directeur départemental des affaires sanitaires et sociales DDASS ),3
représentants de l'Education nationale dont l’IA et IENAIS,3 représentants de la DASS dont le Directeur Départemental
et un Médecin Inspecteur de Santé publique,3 représentants des organismes payeurs (caisses d'assurance maladie et
organismes de prestations familiales),1 représentant des établissements privés accueillant des enfants handicapés,1
représentant des parents d'élèves,1 représentant des parents d'enfants handicapés
Le rythme des réunions est d'une fois par mois minimum. Tous les membres des commissions sont tenus à une obligation de secret
concernant les informations issues des dossiers étudiés. Toutes les décisions de la CDES sont prises pour une durée limitée (variable
selon les cas). Le dossier est alors revu et complété de manière à prendre en compte toutes les évolutions de l'enfant ou les changements
dans sa situation.
Les équipes techniques : leur rôle est d'instruire les dossiers et de faire des propositions à la commission plénière qui prend les décisions.
- 1enseignant spécialisé,
- 1éducateur spécialisé,
10
- 1 psychologue,
- 1 assistante sociale,
- 1 médecin (santé scolaire, protection maternelle et infantile, sécurité sociale...),
- 1 médecin psychiatre
Chaque dossier comprend des renseignements :
 médicaux,
 psychologiques,

sociaux,
 éducatifs,
 pédagogiques.
Les parents doivent être associés à chaque étape de la constitution du dossier.
-
Ils peuvent demander à être reçus par l'équipe technique ou par la CDES.
-
Dans tous les cas, le pouvoir de décision de la CDES est relatif à leur égard.
-
Les parents disposent toujours d'un droit de recours à l'encontre des décisions de la CDES et ce droit de recours est
suspensif lorsqu'il s'agit d'une demande d'orientation : un recours gracieux peut être présenté dans un délai d'un mois
devant la CDES à compter de la notification de la décision, un recours contentieux peut également être entrepris devant
le Tribunal du contentieux de l'incapacité (TCI) dans un délai de deux mois à compter de la même notification. Il est
important de préciser que seuls les recours contre des décisions sont valables. Ainsi, par exemple, les transmissions de
dossier de la CCPE vers la CDES ne constituent pas des décisions.
COGNITIVISME : Sous ce terme, on a pris l'habitude de regrouper différents modèles de l'apprentissage qui se sont construits en
opposition plus ou moins radicale au béhaviorisme. Débuts timides à la fin des années '50 sous l'impulsion des travaux de Georges Miller
puis de Jérôme Bruner, on a assisté ensuite dans les années '70 à un véritable raz de marée qui a balayé les théories qui faisaient recette
jusqu'alors. L'approche cognitive tente de décrire les règles de fonctionnement propres au sujet en termes de structure et d'organisation.
La vie psychique est pour le cognitivisme constituée d'un certain nombre d'opérations logiques de contrôle, de régulation, de calcul et de
mémoire, tout comme un ordinateur. Il existe 3 modèles cognitivistes :
- le modèle du traitement de l'information (ATKINSON, SHIFFRIN)
- le modèle constructiviste ( PIAGET, VYGOTSKY)
le modèle cognitiviste pédagogique (Jérome BRUNER, David AUSUBEL).
Source :
http://tecfa.unige.ch:8888/riat140/17
http://ute.umh.ac.be/dutice/uv6a/module6a-4.htm
CONSTRUCTIVISME : Le constructivisme a pris son essor en réaction au behaviorisme dans les années 60-70. L'approche
constructiviste de l'apprentissage met l'accent sur l'activité du sujet pour appréhender les phénomènes. La compréhension s'élabore à partir
des représentations que le sujet a déjà et les auteurs parlent de restructuration des informations. D’une manière ou d’une autre, il s’agit
d’admettre que les connaissances se construisent (élèves au cœur des apprentissages scolaires par opposition à l’enseignement magistral) .
Il existe 3 approches :
- une approche développementale (PIAGET) qui suppose que le sujet construit sa connaissance au fil d'interactions incessantes
avec les objets ou phénomènes.
une approche historico-culturelle (VYGOTSKY) qui considère que l'enfant se développe grâce à des moyens que l'enfant puise
dans son environnement social et grâce aux intéractions sociales (+ notion de ZPD).
- une approche constructiviste intéractionniste (BRUNER) pour qui, s'inspirant de Piaget, le sujet construit de nouveaux
concepts ou idées à partir des connaissances déjà en place (structure cognitive) auquel s’ajoute l'environnement socioculturel de
l'apprentissage.
Source : http://www.uqac.ca/~pminier/act1/constr.htm
http://p.serres.free.fr/Lexique/constructivisme.htm
11
CONTRAT DIDACTIQUE
Le contrat didactique détermine ce que chaque partenaire de la relation didactique a la responsabilité de gérer et dont il sera, d’une
manière ou d’une autre, responsable devant l’autre (Brousseau).
Le contrat didactique précise tant la place de l’élève que celle de l’enseignant, voire du savoir durant toute la situation didactique. Ce
concept est relié à la didactique.
COTOREP Commission Technique d'Orientation et de Reclassement Professionnel
Instituée dans chaque département par la loi d'orientation de 1975. Elle est chargée de mettre en oeuvre et de coordonner l'ensemble des
mesures propres à assurer l'insertion professionnelle et sociale des personnes handicapées adultes (20 ans et plus).
Elle prend des décisions en ce qui concerne :
-
-
La fixation du taux d'incapacité
L'attribution de prestations telles que : l'Allocation aux Adultes Handicapés (AAH), la carte d'invalidité, la carte européenne
de stationnement, l'Allocation Compensatrice pour Tierce Personne (ACTP), l'Allocation Compensatrice pour Frais
Professionnels (ACFP), l'affiliation vieillesse des tierces personnes bénévoles.
La Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH)
L'orientation professionnelle (orientation en milieu ordinaire ; ateliers protégés ; centres d'aide par le travail ; stages de
réadaptation, de rééducation ou de formation professionnelle)
Les abattements de salaire
L'orientation vers un établissement d'hébergement spécialisé (foyer, maison d'accueil spécialisée)
La COTOREP peut être saisie par les parents ou les représentants légaux de l'adulte handicapé, les directeurs d'établissements, l'ANPE...
Vous devez remplir le formulaire"demande d'une personne adulte handicapée".
Cet imprimé est disponible à l'accueil de la COTOREP, auprès des Caisses d'Allocations Familiales, des directions départementales des
affaires sanitaires et sociales, des services départementaux chargés de l'aide sociale, des agences locales pour l'emploi, des centres
communaux d'actions sociales, des services sociaux près des Caisses Primaires d'Assurance Maladie.
CYCLES AU COLLÈGE
Création : décret du 29 mai 1996
-cycle d’adaptation :classe de 6è . Objectifs :affermir les acquis fondamentaux et acquérir les méthodes du secondaire
-cycle central : classes de 5è et 4è . Objectifs : approfondir ce qui a été vu au cycle précédent
-cycle d’orientation : classe de 3è. Objectifs : être en mesure d’accéder aux formations générales technologiques ou professionnelles
dispensées au lycée
DIDACTIQUE
Contrat didactique = ensemble des comportements de l'enseignant qui sont attendus de l'élève, et l'esemble des comportements de l'élève,
attendus de l'enseignant.
C'est l'ensemble des règles qui déterminent ce que chaque partenaire de la relation didactique va avoir à gérer et dont il sera comptables
devant l'autre.
12
La relation enseignant/élève dépend de la stratégie d'enseignement adoptée ( choix pédagogiques, style de travail demandé aux élèves,
objectifs de formation, conditions de l'évaluation, ...)
L'acquisition du savoir est l'enjeu fondamental du contrat didactique.
A chaque nouvelle étape, ce contrat est renouvelé et renégocié.
Une grande partie des difficultés des élèves est explicable par des effets de contrat didactique mal posé ou incompris.
N.B :
- "effet TOPAZE" : surmonter une difficulté à la place de l'élève
- "effet JOURDAIN " : le comportement banal de l'élève est interprété comme la manifestation d'un savoir savant.
- " GLISSEMENT METACOGNITIF " : prendre une technique, sensée être utile comme sujet d'étude et perdre de vue le vrai savoir à
développer.
- "USAGE ABUSIF de l ' ANALOGIE " : remplacer l'étude complexe par une analogie.
( utilisation de métaphores comme moyen de compréhension ...> analogies)
...........> producteur d'effet Topaze
- " effet de l ' ATTENTE INCOMPRISE" : croire qu'une réponse attendue des élèves va de soi.
DIFFICULTE SCOLAIRE
Synonyme de trouble d'apprentissages: trouble affectant de façon sélective l'apprentissage de la langue écrite ou du calcul sans qu'il soit
relié à une perturbation globale de l'intelligence, de la personnalité ou à une anomalie sensorielle ou motrice dont il serait la conséquence.
ÉCHEC SCOLAIRE
Trois définitions de l'échec selon M. Rivière
-selon qu'il est évoqué par rapport à un coût dans la société: ici l'echec est envisagé par rapport au coût économique et social, l'appareil de
formation n'est pas adapté à l'évolution de la société.
-selon qu'il concerne l'individu: la définition de l'échec prend en compte des comportements et des caractéristiques psychologiques
internes.
-selon qu'il est analysé par l'institution scolaire: c'est une remise en cause de l'école qui ne parvient pas à atteindre ses objectifs ou ne sait
pas s'adapter aux enfants qui lui sont confiés.
cf:www.ardecol.ac-grenoble.fr/ccpe
ÉDUCATION SPECIALIÉE
Enseignement et formation de personnes nettement perturbées sur le plan intellectuel, physique, moral, social ou émotionnellement
exigeant de ce fait une instruction spéciale.
cf:www.chu.rouen.fr/ss/anthrop/enseignementspecialise.htm/
L'éducation spécialisée est né dans la 2° moitié du xx siècle de la rencontre de 2 courants: aliéniste et médico-pédagogique. Quatre
grandes périodes:
-la période préparatoire à la loi du 15 avril 1909:pour une amélioration de l'acceuil dans les asiles avec une vraie formation pour
13
l'encadrement (1° école en 1845)
-de 1909 à la 2°guerre mondiale: on parle d'anormalité; création de classes de perfectionnement annexées aux écoles élémentaires et
d'écoles autonomes de perfectionnement (1909); création du certificat d'aptitude à l'enseignement des enfants arriérés( CAEA) en 1910.
-jusqu'en 1960: on parle d'inadaptation; modification de commissions médico-péda pour le recrutement des élèves. Création de
nombreuses associations régionales pour la sauvegarde de l'enfance et de l'ado qui se regroupe et donne naissance à l'UNAPEl (union
nationale des associations de parents d'enfants inadaptés en 1961))
-à partir de 1960: on parle de handicap et intégration; période ou s'impose la notion de handicap (loi de 1975); tournant dans le
développement de la prise en charge par l'institution scolaire: multiplication des classes de perf, création des SES dans les CES (67) et des
GAPP( groupes d'aides psycho-péda dans les écoles élémentaires en 70)
CF: le cour sur le cadre réglementaire
EREA/LEA
(inspiré de l'enquête nationale sur les EREA de l'Inspection Générale de L'EN de 2002)
L'EREA apparaît en 1985 (décret 85-924 du 30 août 1985 relatif aux EPLE, leur régime administratif et financier) et remplace les ENP
(Ecoles Nationales de Perfectionnement, crées en 1951 (11 établissements) puis confiées aux régions en 1983 (82 établissements)).
Développement du réseau conjointement à la réforme des collège de 1963 à la décentralisation.
Aucun décret n'aboutit quant à l'organisation de leur fonctionnement pédagogique qui reprend celui des ENP dont la vocation est
"d'apprendre une profession"dans un cadre adapté.
Sa spécificité tient à l'existence d'un internat éducatif qui le différencie d'un établissement ordinaire (lycée professionnel).
La Circulaire 95.127 du 17 mai 1995 annonce la transformation progressive des EREA en LEA (comme diversification de l'offre en
formation post-SEGPA) mais sans décret d'application.
Depuis le terme LEA a disparu des textes officiels sans que la circulaire de 1995 ne soit abrogée. D'une politique nationale, on est passé à
un pilotage académique ou chacun (Rectorat, académie, voire établissement) agit ou non selon sa politique ou ses intérêts particuliers et
hors tout cadre légal.
http://www.aideeleves.net/reglementation/erea.htm (textes législatifs)
http://perso.wanadoo.fr/ecole/EREA/index.htm (tout sur tous les EREA, évolution en LEA, disparition des internats)
http://daniel.calin.free.fr/sites/erea.html (tout sur tout)
ÉTAYAGE OU MÉDIATION
C'est l'action de l'enseignant, qui consiste à placer le sujet apprenant dans des conditions optimales de réussite. Pour Bruner, il s'agit de
maintenir l'élève en état d'apprentissage dynamique en le protégeant contre la dispersion, en l'aidant à effectuer des liens entre les étapes,
en adaptant au mieux la difficulté de l'exercice.
FRANCAIS
Français langue maternelle ou première
Pour des élèves francophones, objectif : Maîtriser les différentes formes de discours d'où réflexion sur la langue.
Français langue étrangère
Pour des élèves allophones scolarisés dans leur langue d'origine, objectif : Etre capable d’échanger avec des interlocuteurs de son âge sur
des événements de la vie sociale d'où pratique de la langue. Insuffisant dans le cadre scolaire, mais souvent bonne situation de départ
(communication, dialogue).
Français langue seconde ou de scolarisation
Pour toutes les situations intermédiaires, langue à statut social particulier permettant d’accéder à une formation ou langue de scolarisation
:
• Communication à l’école (prépondérance de l’écrit).
• Métacommunication (langue de la réflexion sur les démarches adoptées)
• Communication spécialisée dans les disciplines - Syntaxe particulière - Spécificité du lexique
A la différence de l’enseignement du français langue étrangère, celui du français langue seconde en contexte scolaire conduit les élèves –
qui sont en immersion dans un milieu francophone – à progresser à la fois dans l’acquisition de la langue et dans celle des contenus des
programmes des différentes disciplines.
On peut concevoir le FLS comme un étayage pour une progression pour passer du FLE (communication orale) au FLM (réflexion
sur la langue).
http://www.ac-creteil.fr/casnav/pdf/ficheinfo5.pdf (schéma explicatif des FLE, FLM, FLS)
http://clicnet.swarthmore.edu/fle.html (ressources pédagogiques)
14
http://www.bienlire.education.fr/04-media/a-fle-Imp.htm
GAPP
Groupes d’aides psychopédagogiques. Ecoles primaires. Créés en 1970, ces groupes constituaient un dispositif de prévention des
inadaptations scolaires.
Disparition des GAPP en 1990 : ils sont remplacés par les RASED ( Circulaire n° 90-082 du 09 / 04 / 1990).
HANDICAP
En 1909, on parle d’ « enfant arriéré ».
En 1945, d’enfant inadapté.
La loi d’orientation de 1975 spécifie les handicaps mentaux, moteurs et sensoriels.
Depuis 1985, approbation en France de la classification de Wood et de la définition du handicap de l’OMS, légalisée dans l’EN par
l’arrêté du 9.01.89 qui établit la nomenclature de critères institutionnels.
La C.I.H(classification internationale des handicaps) met l’accent sur la dimension sociale du handicap.
Elle met en avant 3 notions distinctes : la déficience, l’incapacité et le désavantage ou handicap.
La déficience correspond à l’aspect lésionnel du handicap( perte de substance physique ou mentale), l’incapacité à ses aspects
fonctionnels( limitation de tte activité faite par un sujet dans la norme) et le désavantage aux aspects situationnels du handicap (le rôle
social qui serait le sien s’il n’avait pas cette incapacité à un certain âge).
L’OMS a déterminé 9 types d’incapacité, son degré de gravité va être estimé en fonction du degré de dépendance.
En mai 2001, CIF, classification internationale du fonctionnement du handicap et de la santé encore peu expérimentée, elle développe les
moyens sociaux, les outils pour pallier les manques de la CIH.
Selon la nomenclature reconnue et acceptée par l’O.M.S en 1980 puis par la France en 1989 sont :
DÉFICIENCE
« toute perte de substance ou altération d’une structure ou fonction psychologique, physiologique ou anatomique ».
~>La déficience correspond à l’aspect lésionnel du handicap.
INCAPACITÉ
« correspond à toute réduction (résultant d’une déficience) partielle ou totale de la capacité d’accomplir une activité d’une façon ou dans
les limites considérées comme normales par un être humain ».
~>L’incapacité correspond à l’aspect fonctionnel du handicap.
DÉSAVANTAGE
« résulte pour un individu donné d’une incapacité qui limite ou interdit l’accomplissement d’un rôle normal (en rapport avec l’âge, le
sexe , les facteurs sociaux et culturels) ».
~>Le désavantage correspond à l’aspect situationnel du handicap.
IME
Institut médico-éducatif. Accueil des enfants et adolescents nécessitant une prise en charge spécialisée et
orientés par les commissions d’éducation spécialisées. Les IME regroupent les IMP et les IMPRO.
IMP
Institut médico-pédagogique.
Rôle : - prise en charge des enfants de 6 (voire 3 ) à 14 ans environ.
- assurer les soins, l’éducation et l’enseignement général des enfants handicapés.
L’enseignant de SEGPA peut être amené à accueillir ces enfants (SESSAD).
IMPRO
Institut médico-professionnel.
15
Rôle : - Prise en charge des adolescents et jeunes adultes de 14 à 20 ans environ.
- Formation professionnelle dispensée par des éducateurs techniques spécialisés
n’appartenant pas à l’éducation nationale (visée non qualifiante en général).
Si une qualification est envisageable, l’enseignant de SEGPA peut être amené à accueillir ces
adolescents (SESSAD).
INADAPTATION
Tiré du célèbre recueil de pensées du Sieur COUSIN " Enseigner en SEGPA et en EREA", p118
...L'inadaptation est le signe manifesté par l'individu qui échoue dans ses efforts pour restructurerle monde et lui-même pour différentes
raisons : il a atteint un "étât" d'équilibre qu'il ne souhaite pas dépasser parce qu'il n'a plus de projet à produire ( par incapacité et/ou
opposition) ou parce qu'il n'a pas su ou pu mener à bien les projets qu'il avait pensés, et auxquels il renonce sans avoir la "force" de penser
à autre chose, ou sans croire qu'il pourrait avoir cette force.
Il pourra peut-être trouver plus simple de pratiquer de façon névrotique une adaptation dans l'imaginaire, ce qui ne fera qu'augmenter son
inadaptation.
L'enfant inadpaté- au sens Piagétien- est celui qui n'a plus la possibilité d' assimilier / accomoder l'objet en conformité avec les exigences
liées à son âge et son milieu.
Cet étât de fait, s'il se prolonge, est innaceptable pour son entourage qui le considère comme le signe d'une déficience, d'un trouble
cognitif ou d'un trouble de la consuite.
La difficulté risque alors de se changer en conflit.
INTÉGRATION ( Enseigner en SEGPA et en EREA / COUSIN p 33, 34 et 36 )
- L'intégration d'un enfant ou ado handicapé suppose l'accord de tous : parents,enseignants, collectivités .
- Elle ne peut se faire sans l'aide de personnels spécialisés.
- Les rapports des différents intervenants sont établis dans une convention, se prolongeant en un projet éducatif et thérapeutique
d'intégration individuel.
- Elle doit revêtir des formes souples et adaptées à chaque cas.
.............> Loi de 1989
.............> Novembre 1999 : mise en place du plan " Handiscol" / favoriser l'intégration des handicapés, mise en place dans les
départements de groupes de coordination, chargés de promouvoir et de piloter les actions d'intégration.
.............> 2003, Rappel des principes du projet individuel d'intégration scolaire ( P2IS ) / souplesse dans les formes et modalités de
l'intégration scolaire + rôles des diverses commissions.
( Tout élève intégré doit d'une part être capable d'assumer les contraintes et les exigences minimales du comportement qu'implique la vie
dans un établissement scolaire, et d'autre part avoir acquis ou être en voie d'acquérir une communication compatible avec les
enseignements scolaires, les situations de vie et d'éducation collective .)
..........> Chaque école a vocation à accueillir les enfants handicapés relevant de son secteur .
.............> circulaire 124 / 17 mai 1995 .........> création des UPI (unités pédagogiques d'intégration)
16
Eviter toute intégration sauvage ( le directeur de SEGPA doit pouvoir fournir les diverses conventions etc, afin de définir les projets et
stratégies à mettre en oeuvre )
IR (INSTITUT DE RÉÉDUCATION).
Les instituts de rééducation sont des établissements médico-sociaux relevant actuellement de
l’annexe XXIV du décret n°89-798 fixant les conditions techniques d’autorisation des
établissements et services « prenant en charge les enfants ou adolescents présentant des
déficiences intellectuelles ou inadaptés ». Cette même annexe inclue également les IMP et les
IMPro. Les établissement qui en relèvent ont pour vocation « la prise en charge d’enfants et
d’adolescents qui nécessitent principalement une éducation spéciale prenant en compte les
aspects psychologiques et psychopathologiques ainsi que le recours, autant que de besoin, à
des techniques de rééducation, notamment orthophonie, kinésithérapie, psychomotricité. »
Les Instituts de Rééducation sont destinés à « des enfants ou adolescents dont les
manifestations et troubles du comportement rendent nécessaires, malgré des capacités
intellectuelles normales ou approchant la normale, la mise en oeuvre de moyens médicoéducatifs pour le déroulement de leur scolarité. » La notion de troubles du comportement n’a
fait l’objet d’aucune définition.
LOI D’ORIENTATION DU 30 JUIN 1975 EN FAVEUR DES PERSONNES HANDICAPEES
1
– ORIENTATIONS GENERALES :
1.1 – Contexte législatif / Education nationale :
1975 correspond à une période faste, l’Etat est riche et décide de faire de l’intégration une obligation nationale.
L’énorme OMS n’existe pas (1980). L’Etat propose cette loi en impliquant différents ministères dont celui de l’intérieur afin de veiller à
son application.
Il existe une nécessité de simplification d’un système complexe, ainsi qu’une volonté de coordination envers les handicapés.
L’accent est mis sur la prévention et le dépistage.
1.2 – Réduction des inégalités :
-
Définition des droits des handicapés.
Droit à l’éducation.
Droit à la formation professionnelle.
Droit au travail.
Droit à des aides financières.
Accès aux sports et aux loisirs.
Frais de transport par l’Etat ou l’établissement d’accueil.
Allocation AES.
Mise à disposition de personnels qualifiés de l’éducation nationale.
Frais d’hébergement et de traitement par les CAM.
Obligation d’emploi ou versement au fond.
1.3 – Intégration des handicapés :
« Les enfants et adolescents handicapés sont soumis à l’obligation scolaire. Ils satisfont cette obligation en recevant une éducation
ordinaire, soit à défaut, une éducation spéciale ».
« Il faut favoriser le maintien dans un cadre ordinaire de travail et de vie ».
Prendre le chemin de l’école est la voie de la normalisation. La scolarisation est la voie de l’insertion sociale et professionnelle.
1.4 – Relations parents – quartier :
Le CAMSP Centre d’Action Médico-Social Précoce (de 0 à 6 ans).
Accompagnement et soutien aux familles.
17
Les parents sont convoqués par la CDES et peuvent être assistés par une personne de leur choix.
1.5 – Définition du public / conception de l’intelligence :
Création des commissions CDES, CCSD et CCPE.
« La commission (CDES) apprécie si l’état de l’enfant justifie l’attribution de l’AES ».
2
- RECOMMANDATIONS PEDAGOGIQUES :
2.1 – Coordination équipe / projet d’école :
Création de la CDES et des CCSD et CCPE (création de commissions qui fonctionnent ensemble).
RASED, CMPP et CAMSP collaborent et participent aux actions de préventions et de dépistages.
2.2 – Prévention / adaptation / différenciation :
« La prise en charge la plus précoce possible est nécessaire » « en vue de prévenir ou de réduire l’aggravation de ce handicap ».
2.3 – Evaluation / orientation / projet individuel :
« La CDES désigne les établissements ou les services ou à titre exceptionnel l’établissement ou le service dispensant l’éducation
spéciale… la décision s’impose aux établissements scolaires ordinaires et spéciaux » « les décisions doivent être motivées et revues
périodiquement ».
2.4 – Insertion / socialisation :
La prise en charge doit pouvoir se poursuivre tant que l’état de la personne handicapée le justifie et sans limite d’âge ou de durée.
Prise en charge de la formation professionnelle (conventions avec les CFA). La CDES doit être en liaison avec la COTOREP
(Commission Technique d’Orientation et de Reclassement Professionnel) .
LA LOI D’ORIENTATION DU 10 JUILLET 1989 SUR L’EDUCATION
ET LA MISE EN PLACE DE LA POLITIQUE DES CYCLES
MISE EN PLACE DES CYCLES :
La loi d’orientation est une réponse institutionnelle à la pratique des enseignants. Les cycles apparaissent et se caractérisent comme une
organisation pluriannuelle tant de la transmission de la connaissance que de l’organisation des apprentissages (idée de progression et de
pédagogie).
L’idée maîtresse est de « mettre l’élève au centre du système éducatif ». Le cycle constitue donc un instrument pédagogique.
Exemples de textes inscrits dans le sillage de la loi :
1
– DANS LES ECOLES :
-
2
– DANS LES COLLEGES :
-
3
Les GAPP deviennent les RASED (circ du 9 avril 1990).
Les psychologues scolaires ont des missions redéfinies (circ du 10 avril 1990).
Les CLIS sont inventées et favorisent la scolarisation des enfants handicapés à l’école primaire. Il y a une différenciation des
CLIS en fonction de la nature du handicap (circ du 18 novembre 1991).
La structure de l’école est changée : les conseils de cycle sont inventés (décret du 6 septembre 1990) et les projets d’école sont
exigés (circ du 15 février 1990).
Les SES deviennent les SEGPA (circ du 6 décembre 1989).
– DANS LES ETABLISSEMENTS SPECIALISES :
18
-
-
4
Modification des conditions de prise en charge des enfants ou adolescents déficients intellectuels ou inadaptés dans des
établissements d’éducation spéciale : l’handicap est décliné en 3 axes (nouvelle nomenclature adoptée par l’arrêté du 9 janvier
1989) : - les déficiences
- les désavantages
- les incapacités
Redéfinition des missions des EREA et des EGPA (circ du 20 mars 1990 et du 14 décembre 1990).
La scolarisation des enfants et adolescents accueillis dans les établissements à caractère médical, sanitaire ou social est précisée
(circ du 18 novembre 1991).
Prise en charge des enfants atteints de déficiences auditives graves, de déficience visuelle grave ou de cécité (décret du 22 avril
1988).
Modification des conditions de prise en charge des enfants ou adolescents handicapés moteurs par les établissements et services
d’éducation spéciale (circ du 30 octobre 1989).
Modification des conditions de prise en charge des enfants ou adolescents polyhandicapés par les établissements et services
d’éducation spéciale (circ du 30 octobre 1989).
Reconnaissance des besoins de l’enfant : deux types d’établissements : - accueil des déficients intellectuels
- accueil des enfants présentant des troubles du
comportement (circ du 30 octobre 1989).
– EXTRAITS DU TEXTE DE LOI ET DU RAPPORT ANNEXE :
Texte de loi : « Le service public d’éducation est conçu et organisé en fonction des élèves… l’intégration scolaire des jeunes handicapés
est favorisée… la communauté éducative rassemble les élèves et tous ceux qui participent à la formation des élèves… ».
Rapport annexé : « L’école permet à tous d’acquérir un niveau de qualification reconnu (minimum niveau 5 qui est un objectif de la
SEGPA). Mise en place de la loi progressive qui doit viser à la professionnalisation.
« Favoriser les actions médico-sociales et l’éducation pour la santé. Le dépistage des handicaps est à débuter dès l’école maternelle.
L’accueil des enfants handicapés est une exigence (conventions d’intégration…). Instauration d’une information entre école et famille. ».
CIRCULAIRE DU 30 AVRIL 2002 N° 111
Adaptation et intégration scolaires : Des ressources au service
de la scolarité réussie pour tous les élèves.
-
Egalité des chances par le respect et la prise en compte de chacun et de ses différences.
Vocation d’accueillir tous les enfants.
Organisation de la scolarité en cycles et projet d’établissement qui permettent une convergence des pratiques éducatives, une
cohérence des activités, des relations avec l’environnement.
Des dispositifs répondant à des besoins différents :
1 – Actions des RASED :
-
Prise en compte des élèves ayant des difficultés en cycle 3
Mission de prévention des difficultés d’apprentissage (écarts sensibles par rapport aux attentes de l’école)
Remédiation en plus du professeur pour des difficultés persistantes dans la construction des apprentissages scolaires
Suivi adapté de l’élève
Tout projet d’aide individualisée fait l’objet d’un lien étroit avec les parents
2 – Actions des SEGPA :
-
L’élève de SEGPA est un collégien à part entière
Il doit accéder à une formation professionnelle et qualifiante de niveau 5
La condition de réussite est l’adhésion des parents et de l’élève au PIF
3 – Actions des CLIS et UPI :
-
L’élève ne nécessite pas une prise en charge globale dans un établissement spécialisé
L’objectif est d’élargir la gamme des réponses pédagogiques aux besoins (accéder à un maximum d’autonomie)
Les projets individualisés sont suivis et révisés par des commissions
19
Les instruments de cette politique : projet et conventions vont de pair dans l’AIS, rôle important d’Handiscol, politique cohérente avec
groupes de pilotage.
CIRCULAIRE DU 30 AVRIL 2002 N° 112
Accueil des élèves handicapés à la rentrée 2002
Circulaire pour améliorer l’accueil des élèves handicapés dans le cadre du plan Handiscol.
1 – Coordonner et programmer le développement des structures scolaires et médico-sociales pour l’intégration collective :
-
Veiller qu’il y ait un nombre suffisant de places en UPI collège pour les élèves sortant de CLIS
Création et développement des UPI en lycée, collège et LEP et des CLIS dans le primaire
Handiscol fait une analyse des besoins de chaque département et renseigne l’IA et la DDASS sur la programmation à envisager
sur le développement des CLIS et des UPI et sur les services de l’éducation spéciale et de soins à domicile
2 – Poursuivre le développement des AVS (Auxiliaires de Vie Sociale) pour favoriser l’intégration en milieu scolaire ordinaire et des
postes d’Aides-éducateurs.
3 – Améliorer le fonctionnement des commissions spécialisées : CDES, CCPE, CCSD.
-
Proposer un projet d’intégration en milieu en ordinaire avant d’envisager une scolarisation en milieu spécialisé
Accueil et accompagnement des familles tout au long du dossier
Etude de toute demande de changement d’orientation avant toute sortie d’établissement.
4 – Développer les actions de formation des personnels pour l’accueil des élèves handicapés.
5 - Auprès de la CDES, création d’une cellule d’écoute permanente des familles.
CIRCULAIRE DU 30 AVRIL 2002
Les dispositifs de l’AIS dans le premier degré
1 – Scolariser tous les élèves :
-
le cadre privilégié est le projet d’école.
2 – Rôle du RASED :
-
Prévenir les difficultés durables d’apprentissage et aider à leur dépassement
Les principales caractéristiques des aides spécialisées mises en place en 1990 restent valables
3 – Deux missions pour les personnels des RASED :
-
Prévention des difficultés et remédiation
Collaboration de tous les enseignants
Elaboration de projets pédagogiques personnalisés si nécessaire
4 – Les relations RASED / écoles :
-
Coopération professionnelle de tous les acteurs du système éducatif
5
– Toutes mesures visant à améliorer la communication sont à rechercher.
6
– Plusieurs formes d’intervention :
-
Les aides à dominante pédagogique et à dominante rééducative, chacun sa spécialité
20
7 – Une diversité des modes d’organisation adaptée aux besoins des élèves :
-
Nécessité d’un projet écrit et information régulière des parents sur les prises en charge et leur suivi
Le rythme et la densité de l’aide doivent être adaptés aux problèmes traités dans l’organisation temporelle des aides
8 – De l’intégration individuelle au dispositif collectif :
-
Scolariser les élèves en situation de handicap
9 – La diversité des CLIS / 1, 2, 3 et 4 :
-
La cohérence du projet pédagogique pour chaque CLIS
10 – Une politique départementale cohérente de l’AIS :
-
Rôle de Handiscol
Elaboration départementale de la carte des CLIS coordonnée avec l’équipement médico-social.
MAîTRES SPÉCIALISÉS
Dénomination
Public
A
Enfants et
adolescents
handicapés
auditifs
B
Enfants et
adolescents
handicapés
visuels ou
aveugles
Lieu d’exercice
CLIS ou UPI 2
Instituts
spécialisés
CLIS ou UPI 3
Instituts
spécialisés
Missions
Enseignement
Enseignement
C
D
Enfants et
Enfants et
adolescents
adolescents
malades
présentant des
somatiques,
troubles
déficients
importants à
physiques,
dominantes
handicapés
psychologiques
moteurs
CLIS ou UPI 4
Hôpitaux,
CLIS ou UPI 1
maisons de
IMP, IMPro,
cure, Centres Hôpitaux de jour,
de rééducation
instituts et
fonctionnelle,
centres de
Centres de
rééducation,
rééducation
CMPP.
motrice.
Enseignement
MÉDIATION voir étayage
21
Enseignement
E
F
G
Enfants en
difficulté
Adolescents ou
jeunes en
difficulté
Enfants en
difficulté
RASED
Maisons de
l’enfance,
Instituts de
rééducation,
ERDP,
classes
d’adaptation
des RASED.
SEGPA
EREA
Centres de
rééducation
pour
adolescents,
centres de
détention.
RASED
Aide à
dominante
pédagogique
Enseignement
Aide
rééducative
MÉMOIRE
La mémoire est un système permettant le stockage et la récupération de l'information, celle-ci nous est transmise par nos sens. Il existe
différentes étapes et différents types de mémoire.
La mémoire de travail stocke l'information pendant un temps très court, elle reçoit constamment un flux d'information grâce à la vue,
l'audition, le toucher, etc... Elle permet d’activer certaines parties de la mémoire à long terme par association des informations.
La mémoire à long terme est surtout sémantique et dispose d'une forte capacité de rétention. Elle joue un rôle essentiel dans la constitution
de notre identité. C'est elle qui permet de retenir des informations parce qu'elles sont articulées à d'autres informations qui leur donnent du
sens.
Toutes les informations ne sont pas enregistrées dans la mémoire à long terme, seulement celles jugées pertinente par la mémoire de
travail.
PISA ( projet d'intégration scolaire adaptée )
La démarche de l'intégration est le projet individualisé ( BO N°42 du 25 novembre 1999 )
Le projet individuel organise la scolarité de l'élève.
- Il est formalisé sur un document cadre qui peut être obtenu auprès des secrétaires de commission.
- Il est individuel, c'est à dire qu'il prend en compte les potentialités et difficultés de chaque enfant ou adolescent au regard des
ressources et
contraintes de l'établissement qui l'accueille.
- Il est l'objet d'une concertation et d'une validation engageant l'ensemble des partenaires. Ce ne sont pas seulement l'élève et
l'enseignant qui sont
concernés : pour prendre en compte les besoins spécifiques de l'élève, tous les partenaires contribuent, dans le
respect des uns et des autres, à la cohérence des interventions pédagogiques, éducatives et thérapeutiques en collaboration avec les
familles.
- Il est évolutif, c'est à dire qu'il convient de l'évaluer et de le réviser régulièrement.
- Il s'inscrit dans la continuité, ce qui permet d'anticiper l'avenir de l'élève au delà de l'établissement scolaire d'accueil, école à
domicile,
orientation en milieu spécialisé, orientation professionnelle...
Toute intégration scolaire doit se traduire par ce projet : c'est un document d'articulation, d'information sur la scolarisation de l'élève, à
remplir avec le secrétaire C.C.P.E ou C.C.S.D, établi par l'équipe éducative qui comprend :
- Le directeur de l'école,
- Le ou les maîtres concernés
- Les parents concernés ou les personnes juridiquement responsables de l'enfant,
- Les personnels du réseau d'aides spécialisées qui interviennent dans l'école,
- Eventuellement, le médecin chargé du contrôle médical scolaire, l'infirmière scolaire, l'assistante sociale et les
personnels
médicaux, paramédicaux ou sociaux participant à des actions d'intégration d'enfants
handicapés dans l'école.
Ce document suivra l'élève tout au long de sa scolarité. Il pourra être révisé ou adapté.
PROJET (pédagogie du)
-selon M.Huber (apprendre en projet 1999):" ensemble d'activités significatives car convergeant vers un but précis et comportant des
démarches de résolution de problèmes rééls...Actions se contrétisant dans la fabrication d'un produit social valorisant, qui en même temps
qu'elles transforment le milieu, transforment aussi l'identité de ses auteurs en produisant des compétences nouvelles à travers la résolution
de problèmes rencontrés"
Trois type de projets:-le projet de classe lié au fonctionnement de la classe
- le projet pédagogique lié à un thème et qui met en jeu un certain nombres de compétences (ex projet lecture ou
projet d'école)
-le projet d'elève lié au développement personnel de l'élève
22
PROJET PERSONNEL
Dans aucun texte réglementaire, le projet professionnel n’est mentionné comme tel. Il n’apparaît seulement et accessoirement que dans les
2 textes suivants :
Le préambule de la circulaire 92-143 du 31 mars 1992 indique que « c’est à travers un processus continu (…) que chacun peut
progresser dans la réalisation de son PROJET PROFESSIONNEL et personnel ».
La circulaire 96-167 du 20 juin 1996, précise que « au cours de stages (…) l’élève précise son PROJET PROFESSIONNEL ».
PFP : PROJET DE FORMATION PROFESSIONNELLE
En résumé et en théorie, le PROJET DE FORMATION PROFESSIONNELLE est constitué durant le cycle central (dès l’apparition des
stages) et révisé en fin de 4ème.Il doit laisser ouvert le champ des possibles et ne doit pas se limiter à un projet d’apprentissage ou
d’orientation en L.P. Il peut revêtir la forme d’un dossier, relatant les expériences en stages de l’élève et une recherche sous la forme d’un
schéma de son parcours professionnel futur
La circulaire 96-167 du 20 juin 1996, précise que :
- « la progression individualisée des élèves s’inscrit dans le cadre des 3 cycles du collège. » Cette progression individualisée
permet à l’élève, à l’issue du cycle d’orientation, de « constituer un PROJET DE FORMATION qui doit être réaliste, évolutif,
adaptable aux possibilités effectives de poursuites d’études dans le bassin de formation. »
- « la révision du dossier de l’élève (fin 4ème) permet d’apprécier la maturation de son PROJET DE FORMATION. »
La circulaire 98-129 du 19 juin 1998, le PROJET DE FORMATION est omniprésent, tant dans les principes et méthodes pédagogiques
qui ne doivent fixer « aucun a priori au développement du PROJET DE FORMATION » de l’élève que dans les objectifs prioritaires des
classes ou encore que dans la professionnalisation progressive des enseignements. N’avoir aucun a priori, c’est laisser ouvert le champ des
possibles, et ne pas limiter le projet de formation en seuls projets d’apprentissage ou d’orientation en L.P.
PPE : PROJET PERSONNEL DE L’ÉLÈVE
La circulaire du 20 juin 1996 précise que la SEGPA « … vise à permettre aux élèves de construire leur projet personnel, en prenant en
compte les compétences qu'ils sont effectivement susceptibles d'utiliser. »
Le PPE débute dès la 6ème (cycle d’adaptation) pour être relayé par le Projet de Formation Professionnelle en début de 4 ème (fin du cycle
central)
Il a pour but de revaloriser des élèves en situation d’échec et leur permettre de renouer avec les apprentissages pour les aider dans leur
orientation future.
Le PPE s’adresse à l’élève, à sa famille, à l’enseignant, à l’équipe éducative et à l’institution.
Il peut revêtir 2 formes :
- Soit un dossier pré-établi, avec par exemple les rubriques : mon parcours à l’école/ mon portrait/ connaissance des métiers.
-Soit un dossier libre, composé des travaux réalisés en classe par l’élève (dessin, exposé, etc.)
RASED ( réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté ).1er degré
Créé en 1988.Remplace les GAPP ( 1970 ) ; groupe d'aide psycho-pédagogique. Un réseau est composé au moins de trois membres : un
psychologue scolaire, un enseignant titulaire du CAPSAIS option E chargé de l'aide à dominante pédagogique et un enseignant titulaire du
CAPSAIS option G chargé de rééducation.
Fontionnement :
La demande peut être adressée directement à l'équipe RASED ou à l'un de ses membres par l'enseignant de la classe d'origine, les parents
d'un élève ou l'élève lui même.
L'aide peut être : - à dominante pédagogique ( maître E ) : elle s'adresse à l'élève en retard ou en échec scolaire.
- à dominante rééducative ( maître G ) : elle s'adresse à l'élève en inadaptation scolaire souvant liée à une histoire
personnelle
perturbée.
- à dominante psychologique ( psychologue scolaire)
23
SAISINE
Procédure de saisie d’une commission de l’éducation spéciale (CDES, CCSSD, CCPE).
Effectuée par toute personne qui a connaissance du cas de l’enfant ou de l’adolescent.
L’accord de la famille est indispensable. Toute saisine entraîne la constitution d’un dossier (renseignements pédagogiques, médicaux,
sociaux, psychologiques)
Enseigner en SEGPA et EREA – Christian COUSIN (p40)– Textes fondamentaux de l’AIS p 27
SEGPA
Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté
Circulaire d’orientation du 6/2/89.qui prend en compte l’orientation ministérielle visant à permettre l’accès de 80% d’une tranche d’âge au
niveau du bac et des 20% restants au niveau V. De 89 à 96 maintien du sigle SES ou SES/SEGPA.
La circulaire du 20/6/96 « officialise » le sigle SEGPA. Points importants de ce texte :.
- La SEGPA accueille les élèves présentant des difficultés scolaires lourdes et persistantes pour leur faire acquérir
une autonomie et les acquisitions suffisantes pour préparer une formation qualifiante et diplômante de niveau V.
- Intégration de la SEGPA et des élèves de la SEGPA au collège.
- Mise en conformité des enseignements généraux et professionnels.
Enseigner en SEGPA et EREA – Christian COUSIN (p10 à 19) – Textes fondamentaux de l’AIS p 166)
SES Section d’Education Spécialisée
La scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans à partir de 1967 a amené la création des SES (circulaire du 21/9/65 « officialisée » par la circulaire
du 27/12/67).
Accueille des « déficients intellectuels légers » de 12 ans à 18 ans. La finalité est la préparation des jeunes à un métier ou à un « poste de
travail ».
Enseigner en SEGPA et EREA – Christian COUSIN (p 7 à 9)
SESSAD
Service d’Education Spéciale et de Soins A Domicile
Mesure à « prix de journée Sécurité Sociale ». Prise en charge décidée par la CDES après avis de la CCSD ou de la CCPE. Peut être
demandée pour des jeunes qui présentent des troubles importants du comportement ou des handicaps. Permet le maintien de la
scolarisation. Le dispositif est multi-forme : psychothérapie – rééducation diverses – aide éducative auprès des familles et du jeune.. La
mesure SESSAD donne lieu obligatoirement à la mise en place d’un PISA,
Fiche pratique N° 13 du CIO Belle de Mai – Marseille 3ème- octobre 2004 –
SKINNER : psychologue américain (1904-1990) qui fut l'auteur de travaux sur l'apprentissage et les conditionnements opérants. Il se
situe dans le courant béhavioriste. Influencé par les travaux de PAVLOV et les idées de THORNDIKE sur l'apprentissage, il met au
point la « boîte de Skinner ». Sa proposition éducative est en réaction au courant pédagogique de transmission magistrale des
connaissances qui selon lui (1954), laisse peu de place au renforcement positif des apprentissages. Il prétend faire apprendre à n'importe
quel élève les rudiments d'un savoir, à l'aide d'une technique appelée enseignement programmé. Il s'agit de décomposer un savoir en ses
éléments les plus simples qu'il appelle unités et de les mettre à la portée de l'élève qui les assimile à son rythme, dans un processus de
questions et de réponses suivies de renforcements.
Source :
http://cteu.univ-lille3.fr/ea4b/article.php3?id_article=17
TRIANGLE DIDACTIQUE
C’est un triangle dont chacun des sommets est représenté respectivement
par
l'enseignant
24
le savoir
l'élève
Il établit tous les rapports existants entre ces trois paramètres.
L'élève peut donc être parfois autodidacte; souvent, il doit passer par l'enseignant qui tient lieu d'interface et de médiateur.
L'enseignant doit tenir compte, à la fois de l'élève et du savoir qu'il lui faut enseigner.
Cette situation fonctionne de façon bilatérale pour chaque couple (l'enseignant agit sur l'élève et l'élève renvoie une image de cet
enseignement à l'enseignant).
UPI : Unité Pédagogique d’Intégration
-
unité pédagogique d’intégration
dispositif multipartenarial d’aide et d’accompagnement à la scolarisation d’un petit groupe d’élèves adolescents handicapés
création en 1995 pour les élèves présentant un handicap d’origine mentale en collège
en 2001( circulaire du 21.02 abrogeant la précédente) ouverture d’UPI pour des élèves présentant des déficiences sensorielles et
motrices dans les collèges et lycées
circulaire n°2002-111 du 30/04/2002 favorise leur développement
orientation par la CDES.
ZONE PROXIMALE DE DÉVELOPPEMENT
C'est le concept clé de Vygotsky. C'est une zone définie par la distance existant entre ce que le sujet apprenant est capable de faire seul et
ce qu'il est capable de réaliser avec aide (étayage).
Le rôle du formateur se situera au niveau du désétayage progressif pour que l'élève atteigne l'autonomie.
La ZPD doit se situer dans un champ suffisamment complexe pour qu'il y ait apprentissage (avec étayage), mais pas trop pour qu'il n'y ait
pas surcharge cognitive.
25
Téléchargement