parfaitement identifier ces éléments immatures et on s’aide des antigènes de membrane, des
clusters de différenciations (CD) et cette détection des antigènes de membrane est assuré par
une technique : la cytométrie en flux.
-Données quantitatives : Les monocytes ont un poule marginale et un poule circulant dans le
rapport ¾ pour cellules marginées (accolées aux cellules endothéliales), ¼ d’éléments
circulants. La demi vie dans le sang est de 8 heures et le nombre totale de monocyte circulant
est 0,2 à 1 giga/L. Le monocyte reste 8 heures dans le sang, le quitte pour aller dans différents
tissus où ils vont devenir des macrophages et on peut avoir plusieurs types de macrophages :
des non spécialisés ou des spécialisées qui ont une morphologie particulière par rapport au
tissu qu’ils ont colonisé.
En MO : les macrophages sont des éléments de grandes tailles : 20 à 80 micro mètre de
diamètre. Ils peuvent présenter un ou plusieurs noyaux avec une chromatine fine, on peut voir
un nucléole par ce que ce sont des éléments actifs donc ont une morphologie de cellules
activées. Le cytoplasme a un contour qui est irrégulier, on met en évidence de nombreux
signes de phagocytose : des vacuoles intracytoplasmique de différentes tailles, des inclusions
intra cytoplasmiques, des dépôts pigmentés. Par exemple un patient chez qui on va chercher
une hémorragie méningée donc la présence de sang dans le liquide céphalo rachidien, le
patient ne s’est pas présenté tout de suite aux urgences et on veut savoir s’il y a eu hémorragie
méningée et on demande la recherche de sydérophages qui sont des macrophages qui ont
phagocytés du fer de globules rouges et pour mettre en évidence ce sydérophage on utilise la
coloration de Perns qui met en évidence le fer dans les macrophages. Pour qu’il y ait
phagocytose des globules rouges il faut qu’il y ait eu dégradation des globules rouges à
l’intérieur du macrophage.
Certain macrophage porte le nom d’histiocyte, ce sont les macrophages qui ne sont pas
spécialisés, on les rencontre dans le tissu conjonctif (de soutient des muqueuses par exemple)
par contre au niveau hépatique les macrophages ont le nom de cellules de Kupfer, ce sont des
macrophages qui vont stocker du fer entre autre. Au niveau du poumon on met en évidence
des macrophages alvéolaires qui ont de nombreuses vacuoles cytoplasmique, des expansions
cytoplasmiques importantes alors que dans les séreuses (plèvre, péritoine), les macrophages
ont plutôt un aspect ovoïde, les expansions cytoplasmiques sont peu nombreuses et les
vacuoles peu présentes.
Attention : On décrit un macrophage comme présentant un « aspect » dendritique, ce ne sont
pas des cellules dendritiques mais l’aspect est dendritique du fait des expansions
cytoplasmiques.
En ME : les expansions nombreuses, l’appareil vacuolaire très développé. D’un point de vue
cytochimique on retrouve les myélopéroxydases, les estérases. D’un point de vue immuno
cytochimique qui est commun au monocyte et macrophage, on peut mettre en évidence des
produits de synthèse comme le lysozyme qui est une enzyme qui est capable de lyser les
parois bactériennes, c’est également un élément important si un patient a une leucémie aiguë,
qu’on veut savoir si c’est plutôt une atteinte de la lignée myéloïde ou monocytaire on
cherchera à faire un dosage de ce lysozyme. D’autre part dans les monocytes/ macrophages on
peut mettre en évidence l’alpha 1 antitrypsine, l’alpha 1 anti chimotrypsine qui sont des
protéines inhibitrices de protéases.
Les monocytes/macrophages ont des antigènes de différenciation au niveau de la surface
membranaire : Ils possèdent des récepteurs pour les fragments FC des Ig, des récepteurs pour
des fragments du complément, ça intervient dans le phénomène d’opsonisation. A la surface
de ces cellules on met en évidence les molécules de classe II du complexe majeur
d’histocompatibilité (CMH). Ces molécules de classe II sont indispensables à la présentation
des antigènes aux lymphocytes T.