
Historiquement : depuis les dernières glaciations, l’homme a appris très vite à utiliser la forêt pour 
vivre : 
- A l’âge de la pierre polie, les chênes sont protégés pour les glands qu’ils produisent et qui sont donnés 
aux porcs, nouvellement domestiqués par l’homme. 
- Du temps des gaulois, le bois est utilisé pour construire des pirogues, des ponts, des huttes, des roues, 
des outils, etc… 
- Au moyen-âge, les petits métiers liés au bois étaient nombreux : coupeurs, fagotiers, sabotiers, 
fendeurs, cercliers, couvreurs, charpentiers, tonneliers, etc… La forêt était de plus, le domaine de la 
chasse (réservée aux seigneurs) et des braconniers. 
- Aujourd’hui, la forêt a beaucoup évolué. Non seulement, elle occupe une superficie très limitée par 
rapport au passé, mais aussi, elle n'est quasiment plus un milieu « naturel » ; c'est devenu un milieu 
artificiel où l'homme travaille depuis des siècles...         (cf document Importance de la forêt en France) 
« La forêt, au Moyen Age couvrait encore 70% du territoire français, et était composée pour une grande 
majorité de chênaie-charmaies, avec des tilleuls, des ormes, des érables, et des résineux en montagne. 
Cette forêt était naturelle, correspondant à ce que l'on appelle un climax, stade ultime d'évolution et 
d'équilibre entre le sol, le climat et la végétation. Poussant toute seule et sans nul besoin de l"homme, la 
forêt dite vierge ou plutôt naturelle est variée dans ses essences, les milieux et la faune qu'elle accueille 
; elle est ni hostile ni impénétrable, comme le promeneur ou le naturaliste peuvent le constater dans les 
peuplements qui s'en rapprochent encore... Elles sont riches en bois mort, debout ou couché, un élément 
très  important  pour  l'équilibre  biologique.  En  France,  où  ces  forêts  sont  devenues  très  rares,  les 
chercheurs demandent  la  création  de  grandes  réserves  intégrales  où  la  nature  pourra  librement  se 
développer  :  l'ONF  a  ainsi  programmé  quelques  grandes  forêts  "naturelles",  en  plaine  comme  en 
montagne. De même, dans les forêts exploitées, il est indispensable de conserver des arbres morts, à 
cavités, des vieux arbres, du bois mort à terre, des milieux associés, comme les landes ou les mares, 
ainsi  qu'un  mélange  aussi  important  que  possible  d'espèces  d'arbres, et  de  varier  les  modes  de 
traitements : futaies régulières mais aussi irrégulières, pour que les forêts soient en équilibre biologique 
et puissent résister à des accidents climatiques ou biologiques. » 
Alain PERSUY, 
technicien supérieur forestier et naturaliste 
Economiquement :Le nombre de personnes qui travaillent à partir des produits du bois peut être 
évalué à 450 000 ou 600 000, selon que l'on inclut ou non les travailleurs de l'industrie du papier. En 
1973,  le  chiffre  d'affaires  des  industries  du  bois  est  supérieur  à  celui  de  l'industrie  automobile  en 
France... 
- Exploitation forestière :  
 Les sujets d’études ne manquent pas : l’ONF (entreprise d’état), les bûcherons et débardeurs, les 
scieries d’hier et d’aujourd’hui (anciennes techniques liées aux moulins à eau et machines électriques 
modernes). 
- Commerce et utilisation du bois :  
 La récolte du bois est de l’ordre de 30 millions de mètres cubes par an. Utilisation : bois d’oeuvre 
pour  l’habitat  et  le  mobilier,  constructions  diverses,  papier  et  carton,  chauffage,  mobilier,  outils, 
décoration, industrie chimique, caoutchouc (à partir de l’héveas), etc… 
V- Forêt : lieu privilégier d’E.E.D.D. 
  Etant donnés les multiples richesses et intérêts de la forêt vus précédemment, il paraît naturel de 
concevoir une protection des espaces forestiers vitaux et pourtant menacés partout dans le monde. On 
pourra chercher avec l’aide de l’enseignant à dresser la liste de tout ce qui menace la forêt, non 
seulement qualitativement (pour un plus grand respect de toutes les composantes vitales qui la