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SOCIOLOGIE DES PRATIQUES CORPORELLES
INTRODUCTION: Qu’est-ce que les sciences sociales?
C’est une science de la nature. Le plus important est ce que le chercheur cherche et non ce qu’il sait.
Les sciences consiste à développer l’aptitude afin de poser les bonnes questions. Le développement des
sciences n’est pas forcement logique et rationnel. Le développement des sciences est très récent et encore
plus pour les sciences sociales. La sociologie devient une discipline à proprement parlée. Certaines
disciplines s’autonomisent.
Il y a un paradoxe entre la spécialisation et l’interdisciplinarité qui suppose une interaction avec les autres.
Il y a une concurrence entre les différentes sciences sociales pour comprendre l’Homme.
On distingue 2 aspects: - la complémentarité
- la concurrence
Les sciences sociales sont parfois comparées à un paysage que chacun voit différemment. Chacun fourni ses
propres critères, chacun donne sa conclusion en pensant que c’est la meilleure. On regroupe tout l’ensemble
pour mieux y croire.
Les principales sciences sociales sont la sociologie, l’anthropologie, l’histoire, la géographie, la
démographie, les sciences politiques, la psychologie sociale et le linguistique.
Quelle est la différence entre les sciences humaines et les sciences sociales?
Pour Lévi Strauss le mot science sociale est un pléonasme car cela implique l’étude de l’homme en société.
Les sciences monothéiques sont des sciences qui dégagent des lois générales pour expliquer la société
(Piaget)
Les sciences historiques reconstituent le déroulement de la vie sociale.
Les sciences juridiques
Les sciences humaines cherchent à voir la singularité des individus.
Les sciences sociales s’occupent de l’aspect collectif de chacun. Malgré ces différentes spécialités il est
possible d’affirmer que dans sa perspective théorique globale et méthodologique, la science sociale a un
point de vue unique: saisir ce qu’il y a en nous.
QU’EST-CE QUE LA SOCIOLOGIE
1] Quelle est l’origine de la sociologie?
La sociologie est une sociologie spontanée
Ce terme apparaît réellement pour la première fois dans le 47ème cours d’auguste Comte en 1839. Ce mot
est inventé mais n’existe pas forcément. La sociologie apparaît depuis longtemps, depuis que les hommes
sont en société. La socialisation oblige des règles pour vivre ensemble telles que la politesse qui est à la
base de la vie sociale.
La constitution et la connaissance des règles sociales constituent le 1er niveau de connaissance
sociologique: c’est la sociologie spontanée. Elle constitue une forme de savoir grâce aux différentes stades
de la socialisation. C’est un ensemble de connaissances qu’on utilise sans le savoir. Mais est-ce de la
sociologie? C’est la 1ère base commune que nous avons mais c’est un handicape car elle empêche la
connaissance sociale. Elle est tributaire de notre vie familiale, à notre milieu. Une des 1ères taches de la
sociologie est de rompre la sociologie spontanée. Il faut la dépasser. La sociologie spontanée est variable
selon les individus, les groupes sociaux... Elle ne peut donc pas constituer un corps de savoir.
La sociologie est une approche scientifique de la société.
2] Les facteurs d’apparition de la sociologie
On compte 2 groupe de facteurs d‘apparitions:
- les conditions d’émergence d’une démarche scientifique
- les conditions sociales d’apparition de la sociologie
a) condition d’émergence d’une démarche scientifique
2 principes apparaissent à la Renaissance: la rationalité et le détachement affectif des savants.
Cette notion de sociologie va se développer par ses essais et ses erreurs.
1° Discipline intellectuelle
2° Essais et erreurs
3° Va et vient entre théories et expérimentation
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4° Vérités partielles
5° vérités provisoires qui doivent être confirmées
Ces éléments distinguent la science de la croyance. Un énoncé incertain est scientifique, un énoncé certain
est de la croyance. La sociologie spontanée est un mixage de connaissances, de croyances et de préjugés... Il
faut donc faire une rupture avec ces croyances afin d’entrer dans la sociologie. Ce n’est que lorsque la
rationalisation se développe et que l’individualisation sont apparues que la science est apparue.
b) Les conditions sociales d’apparition de la sociologie
L’apparition de la rationalisation et de l’individualisation est liée à la constitution de la bourgeoisie comme
une classe dirigeante.
l’individualisation c’est penser en tant qu’individu et non en tant que groupe. Il se détache du groupe
d’appartenance. Avant l’individus n’appartenait que par le groupe. C’était la position du groupe qui lui
donnait son appartenance. Maintenant il est plus attaché à sa situation personnelle. On pense d’abord à soi
même. L’individu devient stratège, tacticien. Il devient objet de science. La sociologie apparaît alors que les
religions connaissent un mouvement de recul. On observe une monté de la sécularisation (en dehors de la
religion).
L’homo economicus (l’économie) émerge ainsi que l’homo sociologie.
La 1ère base de l’évolution de la sociologie est l’individualisation.
Le 2ème apport est la rationalité qui est mise en avant par la bourgeoisie. Apparition de commerce, de
transactions, d’industrie. Tout cela se fait via la comptabilité.
Individualisation + rationalité bourgeoisie au pouvoir expansion coloniale. Pour la 1ère fois, le
constat des inégalités est fait. La révolution industrielle entraîne la création des villes, par conséquent le
prolétariat (classe ouvrière).
La bourgeoisie prend peur ce qui met en évidence les inégalités:
- accession à une situation dominante de la bourgeoisie.
- principe de rationalité appliqué à l’action et à la réflexion.
- principe d’individualisation.
- constat fondamentale des différences entre sociétés.
- constat fondamentale des différences entre groupes sociologiques d’une même société.
Les deux derniers constats contredisent la bourgeoisie “liberté, égalité, fraternité”qui représente le
développement d’une science scientifique et objective pour résoudre ce problème.
c) l’apparition de la sociologie
Il y a un lien direct entre la sociologie et la révolution industrielle. L’objet de la sociologie est l’étude de
l’apparition du prolétariat (nouvelle classe sociale qui se paupérise, s’urbanise). Cette classe est un danger
pour la bourgeoisie donc pour l’économie.
Entre 1800 et 1850 on retrouve les plus grandes enquêtes sociales qui vont fonder le cadre des sociologies
de la part d’économiste, de médecins (Quételet, le Play):
- application de la méthode scientifique aux problèmes sociaux: tentatives d’expérimentation,
rationalité, vérification et confrontation des théories par rapport à la réalité sociale observée.
- réflexion politique: liée à l’existence de la société de l’histoire (Lumières). Il y a une place
importante du marxisme au 19ème et 20ème afin d’expliquer les grandes théories sociales.
- utilisation de la méthode statistique: C’est le modèle principale de la preuve en sociologie. Les
statistiques sont appliquées dans les grandes enquêtes.
- évolution sociale: le mode d’organisation sociale évolue (idée de progrès humain) C’est une
forme d’utopie communautaire alternative en société. D’après Kant et Hegel la société prépare cette
modification.
La genèse de la sociologie: pères fondateurs
Avoir la prétention d’étudier scientifiquement les faits sociaux.
La première tentative naît au 18ème siècle, mais une formulation plus stable apparaît au 19ème. Il se
détache du fatalisme et décrète une forme d’accomplissement inéluctable d’un destin. Nous n’avons pas la
liberté de changer ce qui a été prévu. Il y a une rupture avec cette idée de fatalisme. La conséquence est la
découverte des lois sociales analogues (identiques) à celle qui régissent la nature (chimie, biologie).
Montesquieu (18ème siècle): C’est le 1er sociologue à comprendre l’esprit des lois de la société. Il relie
toutes les lois entre elles afin de créer un système. Il réalise l’interdépendance entre le système politique et
social (droit) qui les régissent. Sa réflexion est plus juridique que sur le sociale.
Saint Simon (moitié du 18ème): Il propose un terme “physiologie sociale” pour évoquer une nouvelle
discipline qui étudie la société (il tire des lois après observation).
Auguste Comte: Il transforme le mot “physiologie socialeen “physique sociale” au profit de la sociologie.
(connaissance du sociale, de la société)
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C’est le créateur du positivisme (forme de croyance). Il s’affirme pour imposer une démarche scientifique à
l’étude de la société. (rejet de la société pour revenir aux faits sociaux) Il expérimente et observe la société
afin d’établir des lois sociales. Ces lois sociologiques varient davantage que les lois biologiques, physiques
ou chimiques. Ces n’affectent en rien la nature de ces liens sociaux. Elle ne touchent que l’intensité et le
mode d’accomplissement de ces lois. D’après A.Comte, la sociologie couronne donc tout l’édifice
scientifique. C’est la science la plus complexe: elle donne l’explication de la vie en société de l’humain.
Tocqueville: “Démocratie aux USA”. Il théorise la démocratie. Il est le fondateur de la sociologie et de la
science politique. D’après Comte, la sociologie est noologique (découvrir des lois sociales). Cependant
Tocqueville relativise cette approche. Il insiste sur les régularité des causes générales et régulières. Il se
repositionne du point de vue sur la sociologie.
Spencer et Quételet: Se sont deux sociologues faisant de grandes enquêtes dans les usines.
Fondements de la sociologie
Durkheim et weber sont les père fondateurs de la sociologie moderne (fondateur du paradigme
sociologique).
Quételet est un statisticien. Il investi les faits sociaux. Il tente de montrer la pertinence de l’utilisation des
statistiques dans la population pour la société dans le but des études.
ex:la criminalité par rapport aux mariage. Cela dépend d’une loi sociale, d’un comportement collectif. Là où
l’on voit des actes individuels il y a un statut social.
Il y a des limites car les causes se modifient: Le progrès fait évoluer les lois sur la mortalité. Il y a une
baisse de la mortalité par rapport à l’hygiène. Cette méthode met sur pied des lois évidentes (tradition des
enquêtes quantitatives montrent que les phénomènes sociaux sont très importants).
Durkheim et l’étude des suicides (causes sociales: utilisation des statistiques). Il évoque le problème de
cohésion . On y trouve différentes formes de suicide: le suicide égoïste, le suicide altruiste (sortir de la
société), le suicide de masse, le suicide anomique (lié à l’industrialisation. En cas de crise, les normes et les
valeurs morales se transforment et sont remises en cause. On ne sait plus comment se comporter (de sa
propre existence).
L’émergence des sciences sociales apportent des problèmes psychologiques et sociales. Freud révolutionne
la psychologie (analyse et rétrospection). La sociologie naissante a du mal à s’affranchir de la psychologie.
Tarde: pour lui, la psychologie est une branche de la sociologie. Dans la vie, il y a répétition des faits
(régularité) et non répétition.
Tout ce qui est individuel ne devient pas nécessairement général. Mais tout ce qui est général a toujours été
individuel (d’après Tarde). Ces faits sociologiques sont individuels à leur origine alors la sociologie est une
forme de psychologie collective qui trouve son fondement dans la psychologie individuelle (loi de
l’imitation). Cette théorie diffère de celle de Durkheim.
La sociologie cherche à s’autonomiser pour expliquer les phénomènes sociaux. Elle explique le social par le
social ce qui est une révolution à l’époque.
Un tout ne peut pas être réductible à la somme de ses parties.
Exemple: un groupe a une existence propre, un fonctionnement spécifique qui n’a rien à voir avec la somme
de chacun des membres du groupe.
Durkheim compare la société au corps humain (organes, membres différents...). Chacun pris séparément,
cela ne fait pas un corps mais des organes. C’est l’ensemble qui va fournir un corps humain.
La sociologie est née en France et s’étendra rapidement (Allemagne), à part les écrits de Marx (les sciences
politiques entraînent la confusion).
Fin 18ème naît une véritable sociologie en Allemagne. Les auteurs allemands doivent s’affranchir de la
science politique (s’autonomiser face au discours dominant pour faire de la psychologie/politique). Il y a
donc une spécificité de la sociologie qui va s’opérer. Weber propose une analyse qui va s’intercaler entre a
sociologie de Durkheim et la psychologie de Tarn. Il ne faut pas hésiter à placer l’action individuelle au
cœur de l’analyse. L’explication des faits sociologiques se font à partir de l’action individuelle pour qui la
société se construit à partir de ces précédentes.
Il y a 2 paradigmes sociaux: celui de Durkheim école française
celui de Weber école allemande
Lazarsfeld (sociologue des USA) s’appui sur l’empirisme qualitatif. Il s’inspire de Quételet à partir des
USA.
La sociologie est un vaste projet scientifique basé sur une logique qui préside à l’organisation de la société.
A propos du terme sociologie
Tous les sociologues ont eu une formation poussée en philosophie. Ils tiennent des discours idéologiques
qui accompagnent les idées préconçues.
Auguste Comte donne la définition du positivisme: C’est l’étude de l’ensemble des lois fondamentales
propre aux phénomènes sociaux.
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Durkheim et Weber sont les pères fondateurs de la sociologie moderne.
Mauss: D’après Potlatch il faut offrir des cadeaux. Il ne faut pas s’enrichir mais offrir aux autres , c’est la
recherche du prestige.
3] L’objet de la sociologie
La sociologie est une science sociale. Les pratiquants appliquent des principes scientifiques. Elle possède
ses propres paradigmes qui reposent sur des axiomes avec ses propres méthodes et techniques. Ils
déterminent des règles et des lois qui s’articulent dans des théories afin de rendre compte des phénomènes
sociaux. Ceux ci se présentent d’abord comme des problèmes sociaux (il y a une différence entre les
problèmes et les faits sociaux).
L’identification d’un problème d’un des problèmes sociaux est la transformation en problématique. Cela fait
une rupture ave la sociologie spontanée (éliminer le problème social retenu, tout ce qui relève des
prénotions).
La sociologie tente alors une produre d’objectivation du problème perçu (fait comme des choses).
L’explication de ces phénomènes sociaux sont fournies par des théories (ensemble de propositions
structurées qui sont organisées rationnellement et logiquement. Elles sont confrontés les unes par rapport
aux autres et évoluent en fonction des expériences. Sa pertinence va être mise à jour par rapport à la
confrontation. Elles reposent sur des axiomes(propositions fondamentales non démontrés. Elles sont
admises sans démonstration et tenu pour vrai, évidentes). Elles construisent un modèle de données globales
pour orienter la recherche. Il y a plusieurs manière d’aborder la réalité sociale.
La sociologie repose sur 3 axiomes de base et 2 paradigmes principaux.
a) 3 axiomes de base
Les axiomes définissent les paradigmes. Ils sont au nombre de trois.
1) L’homme constitue une espèce unique et invariable dans le temps. Il nous permet de postuler
l’unicité de l’espèce humaine. L’homme constitue un objet unique, un objet d’étude cohérente.
L’andrologie (science sociale spécialisé sur l’homme)
La gynologie
2) L’ensemble des faits sociaux est extérieur à l’individu (Durkheim). Il est fondamental pour la
sociologie si on veut tenir un discours objectif sur le social. La science sociale se présente à l’individu
comme une contrainte que les différentes actions individuelles concerne à la production du social. Cela
permet de distinguer la psychologie de la gynologie.
L’intention se regroupe pour créer du social.
3) Les agencements dans les faits sociaux ont un sens mis en évidence par l’application des
méthodes scientifiques. Cela fonde les possibilités des connaissances sociales avec l’application
scientifique.
Ces trois axiomes spécifient le champs de la sociologie par rapport aux autres.
Il ressort des ces distinctions la particularité de la sociologie par rapport aux autres sciences sociales.
Durkheim fait une distinction dans deux propositions:
la spécificité du social par rapport à l’individuel
Le social s’explique par le social.
b) 2 paradigmes principaux
On retrouve différentes traditions intellectuelles en sociologie:
- le pôle déterminisme ou holistique, c’est à dire l’étude de la totalité de la société. La société est
de nature différente de la totalité des individus. L’ensemble détermine les parties.
- le pôle interactioniste ou atomistique. C’est la mise en évidence de la manière dont l’individu
organise ses interactions avec les autres membres de la société, la manière dont les individus interagissent
les uns avec les autres. On est dans le domaine sociale.
L’interaction repose sur 2 choix: - la préférence accordée au système, à la structure plutôt qu’à l’individu
(déterminisme) et la préférence accordée à l’individu (interactionisme)
- mettre l’accent sur l’intégration de l’individu dans la société (holisme)
et mettre l’accent sur le conflit de l’individu dans la société.
Le paradigme déterminisme ou holistique
Le fondateur de ce paradigme est E. Durkheim. Cette théorie se manifeste par les sous théories de ce
paradigme qui prennent appui sur le modèl durkheimien.
Paradigme général
Il est fondé sur deux propositions: - Tout fait social ne s’explique que par des phénomènes qui lui sont
antérieurs
- Le caractère extérieur des phénomènes orientant le comportement de
tout individus
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Ce paradigme est fondateur de la sociologie. Dans cette approche on voit que les individus sont contraint
par des règle, des normes et des contraintes collectives qui mettent en forme l’individu. Les normes
s’imposent aux individus. (primat du social, les comportements individuels et le résultat de coercition du
social).
L’individu agit par des structures sociales à peu près stables dans le temps. La société pense et agit à travers
nous (comportements et attitudes individuels). Les individus interviennent par l’intériorisation du social
dans nos consciences individuelles (appropriation des fonctionnements sociaux).
Le travail de la sociologie est d’identifier les structures sociales, de les décrire ainsi que leur structures au
sein de groupes sociaux. Les contraintes sociales et politiques déterminent ce que nous sommes.
Le déterminisme
Paradigmes particuliers
Il se réfère au modèle théorique déterminisme. Il y a différentes approche du déterminisme:
Le fonctionnalisme: cette théorie renverse cette explication et part des finalités de l’action qui amène à son
déroulement. Il consiste à s’interroger sur les besoins auxquels répondent tous les comportements. Cette
thématique suppose que toutes actions à un besoin. Morton développe son approche:
1er postulat: dans la société tout à un sens et une fonction
2ème postulat: la fonction ne peut être saisie au seul niveau social et local. Il doit être rapporté à
l’ensemble
3ème postulat: chaque éléments est indispensable au fonctionnement de la société: postulat de la
nécessité.
Problème de la causalité: la déterminisme émerge du fonctionnalisme. L’individu est considéré comme les
rouages d’un système. L’exclusion créer des conflits altère le bon fonctionnement de la société. Cela créer
des pathologies sociales.
exemple de conflits intégrateurs: Carnaval, fête des fous... Ils sert à montrer du désordre pour mieux
intégrer l’ordre par la suite (relâcher la pression pour mieux repartir: principe de soupape de sécurité).
L’approche systématique: ce concept de système à différents sens selon les auteurs.
Pour Pareto, les faits sociaux sont considérés à travers des relations de dépendances réciproques. L’analyse
du système social doit être complété par le système économique (réintroduire dans rationalité économique
les sentiments). L’approche et développée dans les études de communication et dans l’étude des entreprises.
L’entreprise est considérée comme un système. (solidarité technique unissant l’entretient, contrôle de la
qualité de la production). Il y a une connexion pour la production de biens ou services. L’entreprise est un
système clos sur lui même (demande une abstraction de la société). L’entreprise est sujette à l’étude des
conflits et des interactions entre les différents membres de l’entreprise. Il y a une tendance à
l’autorégulation (créer des systèmes de correction peut fonctionner de manière efficaces). Il s’agit d’un jeu
de force contraires pour maintenir un équilibre précaire.
Les systèmes ouverts permettent l’introduction de l’environnement global. Les entreprises sont reliées à la
société pour expliquer son fonctionnement. (différent selon les pays).
Il y a un déterminisme dès lors que ses approches systémiques accordent peu d’importance à la signification
dans lesquels s’investissent les individus ainsi qu’à la disparition des individus sous le poids de
l’organisation de l’entreprise (pathologie sociale à éradiquer).
L’approche structuraliste: Elle tourne autour du concept de système, de totalité, de permanence. On ne
s’occupe pas des projets et des intentions de l’individu. Les sociologues entendent proposer une
problématique résolument objective: on met à jour une instance de production de la réalité sociale (dégager
les lois n’apparaissant pas qui n’apparaissent pas: ex: la psychanalyse: ce dont nous même nous n’avons pas
conscience). Dans la société il y a une forme d’inconscience social. Cela veut dire que les efforts faits par
les sociologue tendent à mettre à jours le charpente, la structure qui soutien l’édifice social. Cela explique
comment elle fonctionne. Cela passe soit par l’identification de sous système sociaux (économiques,
culturels, politiques...), soit par la division de la société en 2 classes. Ces classes s’opposent dans la société
(dominants/dominés). L’approche Marxiste se situe dans l’approche structuraliste.
Ces différents paradigmes peuvent être reconnus facilement par 2 critères:
- l’identification de l’instance social
- la préférence accordée à l’intégration
Un commun dénominateur se dégage de de ces 3 démarches déterministes. Il y a disparition de l’individus
sous des notations collectives qui sont abstraites (groupes, classes, systèmes, structures...). L’individu
disparaît sous ces concepts. Les instances sociales préexistent aux individus et représentent autant de
moules sociologiques dans lesquels les individus viennent être formés.
Le conflit est une pathologie, des manifestations feutrées qui sont d’après Marx le moteur de l’histoire.
Paradigme interactioniste ou atomistique
IL est lié à la sociologie allemande (Weber en est le fondateur). Ce paradigme est centré sur l’individu (
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