Page 1 sur 19
Théorie de Wallon
Jean Piaget était médecin, philosophe, comme Freud. A cette époque les psychiatres
n’existaient pas. Janet pensait qu’il y avait des cas de névroses d’origine sexuelle, tandis que
Freud pensait que toutes les névroses avaient une origine sexuelle.
Janet n’a pas cherché à produire un savoir achevé, une technique thérapeutique réglementée.
Freud a instauré comme principe la cure de psychanalyse comme seul moyen de déceler que tous
les problèmes psy avaient une origine sexuelle.
Au moment la pensée Freudienne commençait à se structurer, la médecine a découvert
les psychotropes. Les médecins ont tournés le dos à la psychologie. Certains psychiatres
accordaient une importance à la psychologie. Wallon n’avais pas le même sens de la formule que
Freud. Wallon était marxiste (1920) et il a remplacé la problématique de développement dans la
problématique générale de la vie.
Janet -Wallon ont cherché à comprendre l’homme au delà de l’étude de la conscience. Wallon
s’est interrogé sur la considération de l’homme comme objet de la nature. Il a considé que
l’homme avait un cerveau beaucoup plus développé que les autres espèces et que l’activité que
déployait l’homme était dans le milieu social. Entre les deux modalité particulière et spécifique
que l’homme avait réussit a s’approprier pour s’adapter: théorie d’adaptation.
Question fondamentale: le psychique existe-t-il? De l’ordre de la réalité mais pas simplement
l’émanation de sa substance organique ou de ses influences externes. S’il n’y a pas d’objet de la
psychologie, il n’y a pas d’espèce humaine. S’il y en a un, il appartient au psy de savoir comment
il fonctionne, comment il produit une personne singulière et unique mais qui est pour autant
compréhensible, anticipable ?
Wallon comme tous ses précurseurs, croit a l’objet de la psychologie, il croit que cet objet
a une genèse qu’il a des lois de fonctionnement. C’est un objet autonome. Amalgame=
syncrétisme.
Wallon voulait faire de la psychologie une science avec la méthode génétique
« l’enseignement indissociable que constitue les réactions commandée par les variations
conjuguées du milieu et de l’être vivant ». Pour comprendre le psychisme, il faut comprendre
cette démarche et pour cela il ne faut pas attribuer aux choses notre propre façon de fonctionner:
« si l’homme a toujours eut tendance à se mettre lui-même dans les objets de sa connaissance, en
leur prêtant une existence et une activité conforme a l’image qu’il se fait des sciences, c’est bien
que cette tentation ne doit elle pas être forte a l’égard d’un être qui procède de lui et doit lui
devenir semblable »
« Le psychisme humain doit être simplement considéré comme une réalité dont les
modalité diverses ou successives doivent être expliquées par ces rapports avec d’autres réalités. »
L’homme est a la fois un être biologique et social. « L’activité nerveuse supérieure est lié
à l’origine du système nerveux, elle n’est pas une activité surajouté, elle est une activité
complémentaire essentielle. Elle répond à l’union indispensable de l’organisme et du milieu. Elle
constitue pour l’organisme des système de signes qui le fait réagir de façon appropriée…car le
milieu auquel il ait besoin de réagir n’est pas seulement le milieu physique, c’est le milieu d’où
dépend pour chacun son existence, c’est-à-dire pour l’homme le milieu qu’il s’est crée par son
activité et le milieu ou il baigne dès sa naissance: le milieu social. »
Page 2 sur 19
Ce qui est au centre de la pensée Wallonienne: il faut étudier le rapport dialectique entre
l’homme et le milieu ou il y a nécessairement une correspondance. Le milieu est quelque chose
de relatif au fonctionnement de l’organisme.
Différence entre l’homme et l’animal ? Les capacités que couvrent les potentiels
neurologique humain ne sont pas finalisés. Il y a la nécessité d'un potentiel neurologique mais
"une fonction qui n'a pas à chercher ses formule n'est pas adaptative". La fonction symbolique est
spécifique à l'homme et permet de passer de la simple réaction, à la réaction par procuration.
"La conscience réflexible": à partir de la fonction symbolique, le bébé devient capable "d'être"
conscient, d'avoir un vécu bien à lui et pas seulement de vivre un vécu. Il y a des potentiels
neurologique chez l'homme qu'il n'y a pas chez les autres espèces vivantes: pourtant, dans un cas
comme dans l'autre, on est dans une logique d'adaptation vitale, on a une structure d'adaptation.
Chez l'homme, la variabilité des potentiels évolutifs est énormément plus importante que chez les
animaux.
Comment ce forme le psychisme? A travers le développement, l'enfance.
I) les lois du développement
Il y en a 2: 1 -alternance fonctionnelle
2 -intégration fonctionnelle
1) alternance fonctionnelle:
Phase 1 : vie intra utérine
Porte sur le développement global de la personne, décrit un mécanisme de porté générale
d'adaptation a la vie depuis le fonctionnement le plus élémentaire de la cellule jusqu'a haut niveau
d'élaboration mentale. Elle exprime la complémentarité et la réciprocité du mouvement
d'interaction de l'organe vivant du milieu. L'enfant va modifier le milieu pour être en accord avec
la structure interne de l'organisme.
Ce travail s'est fixé à travers les instincts mais pas complètement quand même.
Enfance: présence de phases de développement alternées tournées tantôt vers l'édification interne
de l'enfant, tantôt vers l'extension et la différenciation de son action sur le milieu. Le cycle
commence dès la conception. Élaboration de la structure interne de la pensée.
Phase 2: Naissance
L'enfant assume par lui même ses fonctions principales: respiration, digestion, régulation
thermique, passage dans un milieu hostile
Phase 3: retour vers l'intérieur
L'enfant qui naît a une capacité d'activité très limité et désorganisé sur une période de
temps très courte (un bébé dors plus de 20H/ jour). Dès la naissance l'action anarchique va mettre
en coïncidence des sensations diverses.
Phase 4: Extériorisation de ce que peut produire la structure dans sa rencontre avec le
milieu.
Multiplication des rencontres de sensation divers et des coordinations.
- une symbiose affective va suivre une symbiose organique. Il va développer les moyens pour
participer au milieu humain, "greffant ainsi le social sur l'organique"
Cette phase permet a l'enfant de poser les bases sur ce qui va lui permettre de vivre des relations
affectives et avoir des sentiments partagés.
CF: Syndrome de l'hospitalisme: lorsque les enfants ne communiquent pas: retard mental. Il y a
toujours une progression interne dans la maturation du système nerveux. Commence l'action, les
Page 3 sur 19
gestes vers l'extérieur.
- les alternances:
*construction du corps dans le ventre de la mère/phase centripète (vers l'exté)
*organisation interne de l'organisme autour de son rapport a l'homme
* intégration dans le milieu humain
* construction du "moi"(3/6 ans) ; restructuration interne (6/11ans) ; retour vers le milieu
(adolescence)
- il n'y a pas de grandes phases qui marquent le développement, mais elles fonctionnent aussi au
niveau micro organique. Le progrès vient de la confrontation de l'activité que nous faisons à
partir de ce que nous sommes; ce dont nous disposons avec l'état que cela donne. Il faut qu'il y ait
un retour à la phase externe. Grâce à l'alternance fonctionnelle, le mécanisme de l'être vivant
progresse. Rapport évolutif de l'humain a son milieu, qui est une condition nécessaire à toutes
évolution. On ne restructure pas volontairement.
LOI DE L 'ALTERNANCE:
"Prise à l'état moléculaire ou intégrée dans un plus vaste ensemble, l'alternance suscite
toujours un nouvel état qui devient le départ d'un cycle nouveau" Le phénomène d'alternance
aboutit à ce que l'organisme sait différent et donc engage un rapport nouveau.
2) intégration fonctionnelle:
Processus pour lequel l'organisme réorganise son unité en rapport avec le milieu dans
lequel il vit de telle sorte qu'il réalise l'adaptation la plus performante au milieu. Pour Wallon, ce
principe d'unité signifie que l'organisme est organisé comme un tout; cohérent et hiérarchisé
loi du vivant.
Perspective évolutionniste des espèces de Darwin. Modération sur l'organisation
psychique sur neurologique. La conception des stades Wallonien est que cette loi est inspirée par
Darwin. Au départ, il y avait des petits niveaux qui sont passés sous contrôle d'un niveau
supérieur:système d'emboîtement. Chez l'homme, le dernier niveau est le cortical au niveau
physiologique et l'homme doit construire artificiellement le niveau psy, qui va bénéficier de tout
ce développement, et qui va se reconstruire par étapes successives. Chez Wallon, tous les
niveaux continuent de coexister et d'être utilisés. L'adulte dans son jeu peut utiliser l'époque
adaptative Sensori moteur simplement pour sortir de la contrainte de la vie ex:jeu de boules.
Quelque soit notre age, nous fonction comme une unité intégrée.
- « l’émotion entraîne la fusion des consciences individuelle en une seule âme » L’accès a
humanité commence par se faire par la mise en forme de l’émotion. L’émotion est un moment
nécessaire dans le processus d’individualisation de l’individu. Dans l’émotion, il y a 2
consciences qui communiquent par la contagion émotionnelle.
- l’individu s’il se saisit comme tel est essentiellement social, il n’est non par la suite de
contingence extérieure, mais d’une nécessité intime. » L’individu n’est pas opposable à la
société, cela vient de notre conscience et se construit par une genèse. Ce n’est qu’à partir moment
ou la fonction symbolique fonctionnera que le sentiment d’être un individu pourra émerger.
L’individu se construit par l’interaction ainsi que sa fonction d’intérioriser les relations que
l’enfant a vers 2ans1/2 à 3 ans.
- tout l’édifice de la vie mentale se construit à différents niveaux, par adaptation. Wallon depuis
la naissance jusqu’au plus haut niveau de notre fonctionnement intellectuel, ce qui est premier,
c’est l’activité que nous produisons.
Page 4 sur 19
Quels sont les moyens pour décrire l’alternance fonctionnelle? La loi de l’effet et
l’automatisme. Ce qui fait avancer l’individu, c’est l’activité qu’on produit à partir d’une
information.
La notion d’intégration
Fondamentale, inscription dans la perspective de Darwin : l’homme est un élément de la
nature particulier. Pour qu’il y ait au niveau psychologique une intégration fonctionnelle:
Capacité d’inhibition et d’excitation sélective centres supérieurs aux centres élevés. Ici chaque
stade est un mode de rapport différent par rapport au stade inférieur, mais qui utilise les stades
antérieurs. Ce n’est pas une complication du stade précédent! Les autres stades ne disparaissent
pas. Chaque stade aboutit à un niveau plus complexe, a un stade au dessus. On change de stade
on change de milieu. Le milieu est lié aux capacités de l’organisme. Chacun à son milieu avec
un certain nombre de choses en commun. Le rééquilibrage entre l’organisme et le milieu permet à
l’organisme de survivre, il est lié au matériel et à la psychologie.
« Celles des 2 qui subit la loi de l’autre doit se transformer et elle perd son pouvoir de régner
activement le comportement du sujet. » Chaque niveau s’est constitué par l’interaction de
l’activité de l’enfant et des réponses du milieu. Chaque niveau qui se met en place passe sous
contrôle du niveau suivant et intègre dans notre structure psychique et neurologique les acquis de
chaque étape.
Ces deux lois permettent de comprendre la cohérence intime de chaque organisme et comment
s’organise une évolution qui amène l’individu à se construire d’une manière originale et unique.
II) Facteur du développement: la maturation biologique/ le milieu social
Pour Wallon, si on cesse de considérer l’homme comme un extraterrestre qui n’obéirait pas aux
lois de la nature: « s’affronterais et s’impliqueront mutuellement des facteurs d’origine
biologique et sociale »
Objectif: comment s’effectue l’interaction entre ces deux ordres de facteurs?
Il y a bien sur un objet de la psychologie, quelque chose qui se construit et qui est bien réel, pour
l’interaction dans laquelle se trouve ce potentiel avec un milieu social:
Un enfant qui n’est pas sollicité par son milieu social pour marcher debout, n’apprendra jamais à
marcher debout. Les facteurs de développement ne sont pas que biologique, que social, mais
construit de cette interaction avec le psychisme.
« Bien que le développement psychique de l’enfant suppose une sorte d’implication mutuelle
entre facteur extérieur et interne, il n’est pas impossible de distinguer leur part respective. C’est
au facteur biologique qu’est imputable l’ordre rigoureux de ces phases, dont la croissances des
organes est la condition fondamentale »
La dimension biologique obéit a une logique de maturation fonctionnelle, ou à l’intérieur des
centres entrent en activité que très progressivement. L’énergie par exemple, issue de la
maturation des organes sexuels, ne peut se faire qu’une fois que les autres organes sont murs.
L’enfant devient capable de contrôler son tonus musculaire avant son geste. Dans le cerveau, il y
a des centres du langages qui deviennent mur et opérationnels l’enfant ne va pas parler pour
autant il faut qu’il y est un processus de stimulation du langage. En n’acquerrant pas le
langage, il n’acquière pas non plus tout le développement de la pensée qui repose sur une histoire
d’un peuple s’il acquière le langage, il acquière un bagage de mise en forme de pensées
structurées par l’histoire de sa civilisation importance capitale pour l’avenir de l’enfant.
Page 5 sur 19
La maturation fonctionnelle amène l’enfant a ce développer, et amène aussi
successivement a leur point de départ les différents niveau de compétence de l’enfant.
il y a une prime a la nouvelle fonction, lorsqu’elle apparaît, les enfants en font le tour, veulent
avoir le maximum d’information qui en découle, a part la tétée qui est le seul instinct qui existe
chez l’homme, le reste ne provient de l’interaction avec l’humain des la naissance.
Cette alternance de phase: maturation biologique/milieu rend nécessaire et possible la mise en
forme des niveaux fonctionnels que l’organisme atteint par l’interaction avec le milieu social.
« une fonction qui n’a pas à chercher à cher sa formule ne sais pas non plus s’adapter au
situation diverses. »
« Dans son être intime, chaque homme réalise l’intégration du résultat de l’évolution des
espèces, et de celui de l’évolution de sa société. Il est donc impossible de dire ce que l’homme va
devenir, de ce fait seul espèce dans son genre, si l’adulte dépasse l’enfant, l’enfant à sa manière
dépasse l’adulte. L’homme a des disponibilités psychiques qu’un autre milieu utiliserait
différemment.
La théorie de Darwin dont s’inspire Wallon est une théorie du hasard récompensé.
La vie se déploie sous tout un tas de formes, elle s’est manifestée à travers une évolution
caractéristique des espèces. Au fil des millions d’année les organismes ont eut des mutations. Les
individus qui en ont bénéficié avaient une capacité de survie supérieure, de mutation en mutation
(accidentelle ou aléatoire) on est arrivé à des espèces qui ont chacune leur stratégie adaptative.
Ce qui fait l’originalité de l’homme: il est dans un contexte de prématurité telle qu’il avait
impérativement besoin des autres pour survivre, ainsi qu’un besoin d’un contexte neurologique
situation nouvelle même par rapport aux autres animaux qui vivent en groupe. Les hommes
ont des instincts innés, fruit de l ‘évolution des espèces, qui ont besoin d’être exercés pour être
fonctionnels. L’homme doit construire se dont l’animal dispose nétiquement. La modification
génétique ne va porter que sur le potentiel neurologique. Le potentiel général de tout le monde
n’est pas égal différence inter individuelle; le rapport mère enfant joue un rôle important.
Très tôt ce ne sont pas les mêmes camps émotionnels qui sont valorisé chez le garçon et
chez les filles. Le niveau psychologique est déjà présent chez l’animal mais il n’y a pas les bases
neurologiques pour le développer à un plus haut niveau que la fonction symbolique. Au niveau
Sensori moteur: le bébé gorille est plus performant que le bébé humain, mais au fur et a mesure
de l’évolution. Le bébé gorille reste au même niveau, un instinct artificiel peut être nocif pour les
autres.
1 / 19 100%