Biologie de la puce

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BIOLOGIE DE LA PUCE
L’être humain a une forte tendance à s’intéresser à ce que son œil n’est pas capable de voir. Cela
peut-être l’infiniment grand comme l’infiniment petit. Cependant, en ce qui concerne ce qui est
visible à l’œil nu, il s’agit d’une toute autre histoire. Les animaux ont souvent fait l’objet d’études
approfondies afin de mieux les comprendre ou de mieux les combattre. Il en est un, particulièrement
présent dans la vie quotidienne et qui, malgré tout, mérite une attention toute particulière. Cet
animal se nomme la puce.
Classification de la puce
La puce se classe dans la catégorie des insectes. Elle appartient à un ordre d’insectes appelés
siphonaptères. Un ordre qui dénombre, jusqu’à aujourd’hui, près de 2500 espèces, elles-mêmes
réparties en 239 genres eux-mêmes subdivisés en une quinzaine de grandes familles. Parmi ces
quelques 2500 espèces, 6 d’entres elles comptent parmi les plus connues à savoir, Ctenocephalides
canis, Ctenocephalides felis, Xenopsylla cheopis, Ceratophyllus gallinae, Pulex irritans et enfin Tunga
penetrans dite puce-chique. Chaque nom savant est colonisateur d’un porteur particulier, à savoir,
respectivement le chien, et le chat, le rat, le poulet, et enfin l’homme.
Comment reconnaître une puce ?
Egalement qualifié d’ectoparasite, la puce est un tout petit animal dont la taille oscille généralement
entre 1 et 4 mm. Certaines d’entres elles peuvent atteindre une longueur de 8 mm. Elle se reconnaît
le plus souvent à sa couleur qui peut varier entre le brun rougeâtre et le brun foncé. La puce est un
insecte qui se distingue du reste du règne des insectes par son caractère ptérygote. En effet, ce
parasite est à la fois sauteur, aptère et piqueur. Sauteur, car elle a la capacité d’effectuer des bonds
d’une longueur de près de 40 cm pour une hauteur de 20 cm. Aptère, car, même si elle est capable
de sauter haut et loin, la puce ne possède pas d’ailes. De ce fait, elle ne peut pas voler. Piqueur, car
en tant que rare insecte vivant en relation étroite avec son hôte et classée dans la catégorie des
suceurs de sang, la puce vit accrochée à sa victime le plus longtemps possible. Pour survivre, elle se
nourrit donc du sang des ses hôtes. Enfin, elles possèdent des maxilles qualifiées à la fois de
vulnérantes et de fortes, avec des palpes maxillaires d’une longueur non négligeable.
Stades de vie et développement de la puce
La puce est un parasite qui prolifère à une vitesse extraordinaire. Mais pour ce faire, il lui faut des
conditions de développement optimales. Les puces apprécient à la fois chaleur et obscurité. Une fois
repue, une puce femelle est capable de pondre entre 4 et 8 œufs après chacun de ses repas. Si, à cela
s’ajoute des conditions dites thermo hygrométriques parfaites, elle peut pondre une cinquantaine
d’œufs par jour. Entre le stade d’œuf et celui d’adulte, la puce passe par 4 principales étapes de
développement qui sont l’état d’œuf, l’état de larve, l’état de nymphe et l’état d’adulte. Par la suite,
la durée de vie et le développement de la puce à chacun de ces stades dépend des conditions
extérieures. En général, elle peut rester à l’état de larve durant près de 200 jours. Cependant, elle
offre une plus grande résistance à l’état de nymphe. A l’abri dans son cocon, elle peut survivre près
de 150 jours.
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