16/04/2017
- la diversité floristique des bordures de champ contribue significativement à limiter les
populations de ravageurs car elle représente une source de nourriture, un abri, un site
d’hivernage pour les populations d’auxiliaires
- les mélanges de graminées diminuent les infestations de carabes ; achillée et liseron
permettent un meilleur contrôle de certains ravageurs (à préciser lesquels)
- les fauches tardives sont plus favorables à certains auxiliaires
- les strates de différentes hauteurs ont leur rôle à jouer chacune du point de vue qualitatif
et du point de vue de l’efficacité dans le temps
o les haies servent pour l’hivernage et la nutrition
o les haies anciennes (avec des essences locales) comportent plus d’auxiliaires
o les strates herbacées servent de corridors écologiques
o les engrais verts, selon leur date de floraison, constituent des zones relais
- les systèmes d’élevage herbagers ainsi que le bocage soient favorables aux populations
de grands rhinolophes, qui sont coprophages
- les plantes compagnes semées avec le colza, avec des espèces gélives, n’affectent pas
le rendement, si le choix d’espèces et de dates de semis est cohérent, et diminuent la
présence de ravageurs, vraisemblablement en nourrissant les parasitoïdes, par leur nectar
- l’utilisation de colza plus précoce permet de dévier l’attaque de méligèthes de la variété
principale
- on peut faire des liens entre aménagements ou pratiques et population d’auxiliaires ; il est
plus difficile de faire le lien avec les ravageurs ; plus de prairies dans le paysage
semblerait induire plus de pucerons.
Lors des débats, sont ressortis les compléments suivants à proposer en terme
:
- d’échelle d’actions :
o l’approche à l’échelle du paysage est nouvelle pour les agriculteurs et nécessite un
accompagnement
o possibilité de délocaliser des essais sur des fermes du réseau Dephy
o la future PAC devrait mieux prendre en compte les services rendus par l’agriculteur
en terme de maintien de la biodiversité, qui demande plus d’observation
o la création de petites entreprises (en start-up) fabriquant et vendant des solutions
alternatives permet de créer une activité économique nouvelle en remplacement
de la vente d’un pesticide
- de partenariat :
o entre les agriculteurs et les naturalistes, qui ont un besoin de connaissances
réciproques quant à biologie d’une espèce (rare ou commune) et les pratiques
agricoles qui la favorisent
o entre Terrena et les CPIE, pour mieux prendre en compte et valoriser la
biodiversité dans les exploitations agricoles
o recherche / expérimentation entre les coopératives, les structures de
développement et les établissements de recherche et d’enseignement
- de transfert de résultats, de connaissances :
o colloque biodiversité et agriculture : voir en conclusion
o publication : à noter qu’un ouvrage de références (AFPP) vient de sortir et se
trouve à l’Esa d’Angers sur les auxiliaires de la vigne
o restitution à l’agriculteur des résultats, des démarches, des idées pour trouver des
techniques alternatives aux traitements phytos
o une espèce donnée (comme le grand rhinolophe) peut être une espèce
« parapluie » qui, elle seule, n’est pas forcément directement utile à l’agriculteur,
mais qui témoigne de l’état de la chaîne alimentaire (dont elle occupe le sommet)
o témoignage d’un agriculteur dans le cadre d’Ecophyto sur ses pratiques
- de formation (peu abordé)
- d’étude :
o l’influence de l’avifaune et des chiroptères sur les ravageurs de culture
o différentes dates de fauches sur les populations d’auxiliaires
En fond gras sont notées les actions qui pourraient assez rapidement être mises en œuvre (à préciser)